Gaia Alexia

Je t'aime plus que la nuit aime la lune, dit-il.

Mais qu'est-ce qui peut bien empêcher la déesse de la nuit de dormir ?

Au delà de toute cette folie, j'ai honte. Je tire sur le col de mon pull pour mettre mon nez dedans et je prends une bouffée d'air dans les mailles. Je sens son parfum. Et j'ai honte d'adorer ça.

J’ai plus d’un million d’abonnés sur Instagram, pourtant je suis plus seule que jamais…

Cette nana est faite pour moi, j’en suis certain maintenant. À la seconde où je l’ai vue arriver en courant, j’ai ressenti quelque chose de rare qui donne le sourire même dans un cimetière. C’était comme retrouver la lumière alors qu’on marche depuis trop longtemps dans le néant.

La tête entre les mains, je reprends mon souftle au milieu de mes insectes devenus incontrólables.
Cette tornade rouge va-t-elle finir pars'arrêter ? Depuis plusieurs heures ils saccagent tout sans que je puisse rien y faire.
Je revis en boucle le moment où celle que j aime me brise le ceur encore une fois sans que j'y comprenne rien.

Sa joue se pose sur mon torse, ma main finit dans ses cheveux que je caresse doucement. Peut-être que c'est juste ça être amoureux: n'être jamais sûr de rien, flipper pour un oui ou non, essayer de lire dans des regards et avoir un besoin insatiable de l'autre. Je crois que je n'ai pas le choix. Sans le vouloir, la lionne dicte sa loi: être sans elle, une torture, être avec elle, une torture aussi. Alors autant être avec elle, quitte à en chier.

Je ravale ma bile. Elle revient encore et toujours sur le tapis, comme ma pénitence éternelle. Elle est le fouet qui déchire ma peau.

Certaines pages sont bien plus difficiles que d'autres à tourner, et celle-ci gardera un coin corné pour que je puisse la retrouver quand j'en aurai le plus besoin.

Je ne sais pas si c'est ça, l'amour, ni même s'il existe, mais ce que je ressens quand Henri me pose cette question, je ne veux pas que ça s'arrête.

J’ai plus d’un million d’abonnés sur Instagram, pourtant je suis plus seule que jamais…

Joana Mancini. 1er août 1997-2012. À ma fille tant aimée, nous ne t’oublierons jamais.

Mes mains quittent leur position - je ne sais pas pourquoi je fais ça, je crois que j'en ai envie, tout simplement - et remontent avec lenteur jusqu'à ses joues. Mes doigts tachés sur son visage, c'est comme voir un graffiti aux multiples couleurs sur un mur blanc immaculé.

"- Il se passe que...je suis vraiment la meuf la plus stupide de cette planète. Mais je suis pas certaine de vouloir te raconter...

- T'inquiète, j'ai laissé mes menottes au poste.

Un petit rire m'échappe.

- Dommage ! Tout le reste de notre nuit tombe à l'eau du coup, répliqué-je en le faisant rire.

- S'il s'agit de t'attacher, on peut s'arranger ! entre-t-il dans mon jeu."

On rencontre de belles âmes, puis on les perd de vue, c’est ainsi que va la vie. Parce que chacun choisit son propre chemin.

À la seconde où je l’ai vue arriver en courant, j’ai ressenti quelque chose de rare qui donne le sourire même dans un cimetière. C’était comme retrouver la lumière alors qu’on marche depuis trop longtemps dans le néant.

Une reine doit toujours éblouir ses abeilles si elle veut conserver son trône.

Si notre passé nous permet de nous construire, il ne détermine pas notre avenir.

N'oublie jamais que tu n'es pas exceptionnel, c'est ce que tu fais qui l'est.

Il n'est jamais facile d'admettre qu'on a besoin d'aide, encore moins de remercier ceux qui nous l'apportent.