Gaël Aymon

Je suis bouleversée…



C’est l’histoire de Max, adolescent issu d’un milieu très aisé qui, durant un été doit rejoindre ses parents en Birmanie. Si au début, il trouve le pays plus qu’ennuyant, sa rencontre avec Dolly risque de tout changer…



Mon cœur est en miettes. Brisé. En ouvrant le livre, je m’attendais à une romance simple, sans prises de tête. Ce qui n’est absolument pas le cas…

Gaël Aymon a su me faire visiter la Birmanie virtuellement, me faire ressentir l’amour, tout simplement me transporter à travers les pages.



La fin… Je ne m’en remets toujours pas… Elle fait mal et en même temps, elle est juste. Mon petit cœur va juste mettre plusieurs jours à s’en remettre 💔❤️‍🩹



Je le recommande vraiment à tout le monde!! Ça faisait plusieurs mois que je lisais sans trouver un livre pour me faire rêver, mission accomplie avec Golden Valley !

résumé:A douze ans Pierre est envoyé chez son oncle et sa tante pour écrire des poèmes qui le rendront célèbre .Lui n'aime pas les poèmes, c'est son père qui les aime, le grand Charles Perrault.



J'ai aimé raisonnablement car l'histoire n'avance pas très vite au début et par la suite j'ai eu du mal à me motiver mais l'idée est originale,les personnages sont mystérieux et attachants .La fin est déroutante et je l'ai adorée.

Court et très facile à lire, ce roman raconte comment le quotidien d’une lycéenne bascule le jour au lendemain : une photo volée, postée sur les réseaux, des rumeurs liées au fait qu’elle traîne avec des garçons (elle qui ne supporte pas le côté niais des autres filles), et c’est l’enfer du harcèlement qui commence, les moqueries, les humiliations quotidiennes puis l’exclusion et le repli sur soi. Personne ne semble prendre conscience de ce qui se passe, même si parents et professeurs notent un changement d’attitude. Un roman accessible et très juste sur le harcèlement, que beaucoup d’adolescents devraient lire.

📚 J’ai apprécié retrouver les contes de Charles Perrault ou devrais-je dire ceux de Pierre Darmancourt, son fils qui a donné vie à ces histoires merveilleuses.



😊 L’auteur nous plonge dans des contes bien connus de nos enfances en les traversant avec l’aide de Pierre Darmancourt, qui va faire une sorte de voyage initiatique qui lui inspirera tous ses contes que nous connaissons aujourd’hui.



🌟 C’était une lecture sympathique qui se lit extrêmement rapidement car moins de 200 pages.



🎨 Les illustrations qui donnent un cachet en plus au récit et qui nous font voyager dans l’univers féerique des contes.
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À sa mort, la grand-mère d’Irina va lui léguer un cadeau empoisonné. Une Peau capable d’exaucer les souhaits, mais au prix de la vie. Irina va entraîner Halina, son amie, dans son histoire. Sans savoir que d’autres dangers que la Peau existent et se rapprochent d’Irina.



Réécriture de La Peau de Chagrin de Balzac, ce récit nous conduit dans la vie d’Irina et Halima, et des vœux que la première va faire et qui vont changer irrémédiablement leur vie à tout jamais. Irina est assez irritante au début, jalouse, mauvaise. Certes elle n’a pas une vie facile et supporte une mère horrible, mais des fois elle se comporte mal et je n’ai pas accepté tous ses comportements. Ceci étant dit, j’ai supposé que l’histoire allait la faire évoluer. J’ai en revanche beaucoup aimé Halima, droite dans ses bottes, qui, malgré tout, va rester attachée à Irina et va la suivre.



Si je m’attendais à un récit où l’on voit le danger de faire des vœux, je n’avais pas vu venir le côté un peu course poursuite avec des ennemis dangereux qui courent après la Peau eux aussi. Ce côté là de l’histoire m’a moins plu et j’ai trouvé la deuxième partie plus ennuyante que la première. J’avais plus l’impression d’être dans une enquête, et qu’on se détachait presque trop de l’histoire de la Peau.



Mais la troisième partie nous as remis sur les rails et le récit m’a à nouveau entraîné avec lui dans son sillage et m’a beaucoup plu. Je n’ai pas vu venir les retournements de situation. Je me suis laissée entraîner et je n’ai pas du tout vu venir ce que l’auteur nous réservait. C’était une histoire assez horrible, mais elle a aussi un beau côté, et des questionnements humains. J’ai beaucoup aimé la fin, elle m’a ému aux larmes.



En bref, une histoire sombre sur le danger de faire des souhaits, mais également sur l’avidité des gens. Une belle histoire d’amitié également. L’évolution d’Irina m’a beaucoup plu et touché. Une bonne lecture.
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Nouvelle lecture dans la collection Court toujours. Et ce roman de Gaël Aymon est aussi percutant que les autres que j’ai pu lire.



Dans Silent boy, nous suivons Anton, un lycéen interne dans un établissement difficile. Au quotidien, il doit faire face à beaucoup de stéréotypes, et sa seule bulle d’air, ce sont les forums sur lesquels il navigue et chatte le soir. Car si en journée, il suit le mouvement, la nuit il exprime réellement ce qu’il ressent. Et ce sont ces conversations nocturnes, ainsi qu’un événement dans son lycée, qui vont l’inciter à briser le silence et à réagir face à ses « amis ».



***



Homophobie, sexisme... De nombreuses discriminations sont abordés dans ce court roman. En peu de pages, on suit un ado "comme les autres", qui ne harcèle pas, mais « suit ».

Un ado sensible, mais qui n’ose pas le montrer, par peur de devenir lui aussi une victime.

Un ado qui doute, et qui finit par se réveiller.



C’est une thématique ô combien actuelle qui est abordée ici, et si ce roman n’est pas un coup de cœur pour moi, le style fluide, percutant, de Gaël Aymon parlera sans conteste aux adolescents qui ne manqueront pas de se retrouver dans ces situations malheureusement très réalistes.



Un roman à découvrir !

J'ai beaucoup aimé ce livre qui de premier abord semble quelque peu clichés ais qui se révèle passionnant. C'est extrêmement bien expliqué avec des mots simples et l'histoire en est de plus touchante. J'avoue avoir versé une petite larme à certains passages émouvant.

Je le conseille vivement aux collégiens/lycéens car il dépeint très bien le harcellement et est parfait comme livre de prévention.

... Je me suis très vite prise au jeu de cette histoire. Gaël Aymon nous plonge dans son roman dès les premières pages, dès les premiers mots. On rencontre Aurore au tempérament de feu qu'elle s'est forgée suite à la vie tourmentée qu'elle a eu. On cherche les réponses à ses côtés, on creuse, on guette et on est impatient, d'excitation et de peur, de connaître enfin le fin mot de l'histoire. Je n'ai pas su anticiper un seul instant le dénouement de ces péripéties ! J'ai dévoré cet ouvrage assez rapidement, avec des protagonistes mystérieux, une intrigue bien ficelée, une plume délicieuse pour nos yeux, bref tout pour plaire afin de passer une belle après-midi livresque ! Alors si, comme moi, vous êtes fan de Gaël Aymon, je ne peux que vous inviter à lire son dernier roman !
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Malheureusement, voilà un livre avec lequel ça ne l’a pas du tout fait…



Pourtant l’idée était intéressante. On découvre en même temps que notre héros un monde très étrange. Pendant une grosse partie du roman, on a autant d'interrogations que lui, et, le fait qu'il soit muet ajoute des difficultés à mieux comprendre le monde dans lequel il se trouve.



Le fonctionnement de la société ressemble beaucoup à celui d’une ruche. Un lieu où tout est calé, organisé, où chacun a sa place et doit y rester. Mais, évidemment, notre héros arrive au moment où quelque chose enraye cette machine si bien huilée.



Durant ma lecture, j’alternais entre les moments où je trouvais tout cela hyper bien pensé. Et les moments où j’avais une forte envie de tout arrêter. Je n’ai pas du tout adhéré à la plume de l’auteur. Je ne sais pas ce qu’elle donne dans d’autres romans mais là je n’ai pas accroché. Toute l’histoire nous est racontée à la première personne mais tous les « ne » sont élidés et ça m’a vraiment freinée.



Ça manquait vraiment de fluidité et j’étais assez frustrée finalement d’avoir autant de questions restées très longtemps sans réponses… Il y a aussi une scène hyper étrange et très malaisante dans une maison de « reproduisants ». On ne sait pas exactement ce qu’ils font avec l’un des personnages mais quand on est adultes on imagine pas mal de choses vraiment atroces. Mais ce livre ayant été écrit pour des enfants j’ai du mal à voir ce que l’auteur souhaitait faire exactement…



Malgré un univers très riche je n’ai pas passé un très bon moment je dois l’avouer. J’espère que ce roman saura plaire à d’autres, peut-être que je n’étais pas le public.
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@disorder.reef m’avait donné envie de lire ce thriller jeunesse et donc je suis super contente d’avoir gagné son concours ! Le résume donne quelques indices sur l’histoire mais on reste assez dans le flou pour imaginer plein de choses. Je ne m’attendais donc pas à cette histoire en la commençant. Je n’imaginais pas une histoire si sombre…



On suit Aurore qui a 17 ans mais est déjà bien mature pour son âge et on comprend très bien cela au fur et à mesure qu’on apprend à la connaitre et qu’elle nous dévoile des pans de son passé. Aurore a du mal dans la vie, elle ressasse sans cesse cette nuit et a du mal à aller de l’avant. Ses retrouvailles avec Trevor sont un peu… particulières. On ne sait pas trop sur quel pied danser avec lui et ce sentiment restera jusqu’au bout.



Au fur et à mesure que l’histoire avance, on découvre de petites choses sur le passé. On commence à deviner les choses et cela fait un peu peur… Comment de telles choses peuvent se passer ? En dehors de ce passé, le présent apporte aussi de belles surprises à Aurore enfin, au début, elles sont plutôt cocasses et drôles. La fin apporte une jolie conclusion à cette histoire.

Tendu, tordu, noir et dur : ce sont les mots qui me viennent pour décrire ce roman de haute voltige psychologique, où un tiroir en cache un autre.
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Yanis, élève métis en seconde, décroche... Depuis la lettre envoyée par sa copine Camille, partie en voyage scolaire à New York, il s'enfonce... Il ne sait plus où il en est, il bousille sa scolarité, il ne sait plus qui il est, fait des tentatives de séduction, pousse sa mère à accepter une mutation à Nevers sans même y réfléchir... Celle-ci va faire un essai dans la ville bourguignonne, le laissant seul face à ces hésitations, et aux affres de l'adolescence... La venue d'un cousin va-t-elle l'aider à trouver sa voie ?

Encore un bon @Gaël Aymon, clair et court, avec pour une fois les atermoiements d'un garçon face à un chagrin d'amour, son questionnement sur la vie d'ado, sur qui on est et ce qu'on veut...

Laura, 15 ans, a toujours préféré la compagnie de ses trois meilleurs potes garci avec lesquels elle traîne depuis le collège... Mais cette année de seconde les choses commencent à changer : les garçons sont tout le temps sur leur portable et commencent à beaucoup parler de filles... Et puis il y a Sofiane qui a essayé de l'embrasser dans les escaliers... Laura recule, refuse, et le lendemain c'est le drame : les garçons l'excluent du groupe, l'ignorent... Puis une photo d'elle est affichée sur son casier et diffusée sur tous les réseaux sociaux avec des commentaires sexistes voire orduriers, injurieux et porno... Elle s'efface, mange seule cachée dans un escalier au deuxième étage... Et découvre que le harcèlement continue sur Internet.... Que faire ?

Encore du très bon @Gaël Aymon, court, simple, percutant, efficace

J'avais beaucoup aimé " Ma réputation " du même auteur et je suis heureuse d'avoir pu lire son dernier roman " Une nuit de mon enfance " .



Aurore est âgée de 17 ans. Elle est surveillante animatrice à la Petite Ecole internationale. Un boulot qui lui convient sans souci mais elle n'est pas pour autant bien dans sa peau.

" Ce boulot est la planque parfaite pour moi. Hors du temps, hors du monde. Je m'y sens invisible et c'est tout ce que je demande. Une horde d'enfants privilégiés ne sera jamais aussi indomptable que mes cauchemars. "

A l'âge de 6 ans, il s'est passé un événement qu'elle n'oubliera jamais et qui la hantera jusqu'à ses 17 ans. Ses parents ont été propriétaires d'un gîte surnommé " La Bergerie " et c'est un soir près du lac qu'il s'est passé l'irréparable. Un passé qui ressurgit pour Aurore lorsqu'elle rencontre de nouveau un certain Trevor. Les souvenirs reviennent ainsi à la surface. Qu'est-il arrivé ce soir-là alors qu'elle n'était qu'une enfant ?



A vous de découvrir ce roman jeunesse qui peut intéresser les adultes puisqu'il aborde de nombreux thèmes intéressants. Je n'en dirai pas plus quant à la trame de l'histoire car j'ai peur de spoiler celle-ci.



L'auteur prend son temps à dévoiler ce qui a pu arriver à Aurore ; tel un puzzle il dévoile des éléments qui vont s'assembler au fil des pages. L'intrigue se met petit-à-petit en place et une fois que tu as compris où Gaël veut en venir, la surprise est totale et bien amenée.



" Une nuit de mon enfance " est un roman jeunesse très court mais d'une intensité émotionnelle incroyable !

A travers l'héroïne Aurore, l'auteur développe des thèmes toujours d'actualité. Aurore est une adolescente qui est en maque de repère ; parfois touchante dans ce récit, elle reprendra confiance une fois que la vérité sur ce secret sera enfin décelé.



Avec un style soigné et remarquable, l'auteur nous immisce dans un récit qui ne nous laisse pas indifférent. C'est encore une très belle découverte. Entre passé et présent, le lecteur suit avant tout les émois d'Aurore et ses cauchemars hantés à jamais !


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Enfant, Aurore a traversé un drame qui l'a éloignée de sa famille. Désormais âgée de 17ans, émancipée et travaillant comme animatrice, elle décide de retrouver Trevor, touché par la même tragédie. Peu à peu, de découvertes en révélations, la vérité émerge, remettant en cause toutes les certitudes d'Aurore...

Gaël Aymon parvient en peu de pages à nous raconter une histoire forte, prenante et touchante, glaçante parfois.

Par un jeu de flash back, on découvre en même temps qu'Aurore, des secrets inavouables et la terrible vérité sur les circonstances de ce drame.

Sentiment de culpabilité, viol, inceste, estime de soi sont des thématiques au coeur de ce thriller psychologique dont la tension ne fait que croître au fil des pages.

Je remercie les éditions Nathan et Babelio pour cette lecture faite dans le cadre de Masse Critique.

Ma réputation est l’histoire de Laura, 15 ans, jeune adolescente qui préfère être amie avec des garçons de son âge qu’avec des filles.



Ma réputation, c’est une histoire d’adolescents, d’émotion, d’amour propre,…



Ma réputation, c’est surtout la description d’un acte de harcèlement scolaire: comment ce harcèlement est arrivé, ce qu’il a provoqué et enfin les clés pour que l’harcelée s’en sorte.



J’ai beaucoup aimé ce récit qui décrit tout le ressenti de Laura: pourquoi elle ne traîne pas avec des filles au départ, comment ses amis l’abandonnent puis comment, avec les réseaux sociaux, des rumeurs se diffusent, gonflent et débordent.



Mais en plus de traiter du harcèlement scolaire, ce livre décrit également les émotions que peut ressentir une adolescente lorsque ses parents divorcent, et lorsqu’ils retrouvent quelqu’un.



Je ne m’attendais pas à cette partie de l’histoire mais je la trouve assez parlante et assez vraie. Le ressenti de Laura est très bien décrit, ainsi que sa vision de chacun de ses parents: la différence d’éducation, les réactions de chacun.



Enfin, j’ai beaucoup aimé le personnage de Jo, même si je trouve que son histoire n’est pas assez développé. Et pourtant, je pense que son histoire aurait apporté encore plus de puissance au récit.



Je regrette que ce livre soit si court et que nous n’ayons pas la fin de l’histoire. Mais c’est un livre à présenter et à lire pour prévenir le harcèlement scolaire.

Un énorme coup de coeur pour ce livre jeunesse. Amoureuse des contes de fées, le thème m'a de suite intéressé. Comment auraient-ils pu être écrits ?



Un jeune garçon, Pierre part chez son oncle et sa tante en quête d'inspiration pour écrire une oeuvre à la nièce du roi de France. Une nuit, une petite fille l'emmène à la découverte des contes de fées. Le récit se situe entre le rêve et la réalité.



La plume de Gaël Aymon est celle d'un conteur qui nous entraîne dans les aventures de Pierre. Sa plume est très accessible pour les enfants en âge de lire et pré-adolescents. Elle emporte l'adulte et le fait retomber en enfance, retrouver le merveilleux. Je n'ai pas d'enfants, mais je sais aujourd'hui qu'un des livres incontournables que je leur lirai le soir sera celui-là.



Je vous conseille ce livre si vous avez l'envie de partir à la (re)découverte des contes classiques en cet été, une boisson chaude à la main.

Un ouvrage qui mêle le réel et le fantastique, qui questionne également sur la place du conte au sein de la société, entre rêves, monstres, fantômes du passé, prospection. Un hommage aux contes traditionnels avec un très beau fil conducteur, celui de Pierre Darmancour et de sa mère, Marie, qui va accompagner son fils dans ce domaine de la Rosières.

L'écriture remarquable de Gaël Aymon donne vie à ses sombres mais merveilleuses aventures.

C'est un livre qui permet d'aborder la figure du monstre avec les 6e, c'est une très belle découverte, avec plein de jeux qui pourront être mis en place !

Un ouvrage qui mêle le réel et le fantastique, qui questionne également sur la place du conte au sein de la société, entre rêves, monstres, fantômes du passé, prospection. Un hommage aux contes traditionnels avec un très beau fil conducteur, celui de Pierre Darmancour et de sa mère, Marie, qui va accompagner son fils dans ce domaine de la Rosières.

L'écriture remarquable de Gaël Aymon donne vie à ses sombres mais merveilleuses aventures.

C'est un livre qui permet d'aborder la figure du monstre avec les 6e, c'est une très belle découverte, avec plein de jeux qui pourront être mis en place !



(C. Albertini Soubic)

Aurore Duchesne a 17 ans, elle s'est émancipée, a quitté ses parents à Toulouse et s'est installé à Paris où elle a trouvé un travail d'animatrice à la Petite école internationale sous la direction de Bachir et elle y travaille avec sa collègue Nina qui devient une de ses amies.



Onze ans plus tôt, elle a vécu un drame. Après que sa mère avait confié à une de ses amies que Aurore était laide, son père avait aidé un client, Mark Seddon, dans leur gîte rural, la Bergerie, à pêcher une silure dans le lac voisin. Aurore, émue par le sort de ce monstre et s’identifiant à ce poisson jugé sur son apparence, avait entrepris en pleine nuit de le libérer mais elle s'était prise dans le filet emprisonnant le poisson et s'était retrouvée dans l'eau, manquant de se noyer. Elle avait été sauvée in extremis par Mark Seddon qui y avait laissé la vie. Depuis lors, elle vit dans la culpabilité d'avoir causé la mort d'un homme.



Or elle apprend que le fils de Mark Seddon, Trevor Seddon, est devenu chanteur lyrique et se produit à l'église américaine de Paris. Elle assiste au concert, retrouve le jeune homme et une amitié improbable semble naître entre eux.



Aurore va alors replonger dans la nuit de son enfance. Le drame dont elle se raconte l'histoire à l'infini s'est-il déroulé comme elle le croit ? Que faisait Mark Seddon sur les bords du lac en pleine nuit ? Était-il seul ? Où se trouvait son fils, Trevor ? Et que faisait la sœur d'Aurore, Célia, cette nuit-là ? Pourquoi Célia a-t-elle ensuite quitté sa famille pour se marier à Copenhague avec Hans Pedersen et mener une vie bourgeoise sans aspérités avec un diplomate avec qui elle a eu deux enfants, Anja et Kjeld ?



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Issu du cours Florent et du Studio Pygmalion, d'abord comédien puis scénariste et réalisateur, Gaël Aymon a produit et distribué des films, spectacles et concerts, et enseigné le théâtre aux enfants et adolescents. Ses premiers ouvrages pour la jeunesse sont publiés à partir de 2010. Ses livres ont obtenu de nombreuses récompenses et ont été traduits en Chine, Corée, Roumanie, Italie, Espagne, Allemagne, au Brésil, au Mexique et en braille. Membre de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, il en a été l'un des administrateurs entre 2012 et 2014. En 2023, il est sélectionné pour le prestigieux Prix Astrid-Lindgren, le "Nobel de la littérature jeunesse", pour l'ensemble de son œuvre. source : Wikipédia.



Il a publié en romans pour la jeunesse, Une place dans la cour en 2011 et L’Anniversaire à l'envers en 2012 chez Talents puis la série Les Grandes Années chez Nathan de 2017 à 2020. Nous le connaissons davantage pour ses romans adolescents avec chez Actes sud junior, Ma réputation en 2013, Oublier Camille en 2014, Les Héros oubliés en deux tomes, Aux portes de l'oubli en 2015 puis Les Maîtres en 2016, Golden Valley chez Gallimard jeunesse dans la collection Scripto en 2016, Mon âme frère chez Actes Sud Junior en 2018, La Planète des sept dormants chez Nathan en 2018, Et ta vie m'appartiendra chez Nathan en 2020, Silent Boy chez Nathan dans la collection Court Toujours en 2020, Grim, fils du marais chez Nathan en 2021 et enfin L'Apprenti-conteur à L’École des Loisirs en 2022.



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Gaël Aymon commence par la description de la triste vie d’une jeune femme dépressive marquée par une tragédie dans son enfance mais peu à peu, alors que l’héroïne retrouve un des protagonistes de son histoire d’enfance, les éléments d’un thriller psychologique s’emboîtent petit à petit les uns dans les autres pour dévoiler la vérité sur un drame familial.



Il y a peu de descriptions et l’écriture est sèche ; nous suivons le parcours d’une jeune femme provinciale, maladroite, anxieuse, angoissée et timorée face à son alter ego, le fils de la victime, un jeune homme brillant, lumineux, très à l’aise dans la société parisienne. Évidemment cette aura cache des souffrances et nous allons vite découvrir le terrible secret du jeune héros.



Il y a un jeu intéressant de Gaël Aymon autour du conte avec la référence au Petit poisson d’or.



Aucun personnage de ce roman n’est aimable et il n’y a pas d’identification possible et c’est justement la force de ce roman, de donner à voir des vies brisées par la violence familiale ; il n’y a pas de rédemption.

Nous pouvons nous interroger sur la publication de ce roman en littérature pour la jeunesse, il aurait tout aussi bien pu être édité en littérature générale. Il s’agit bien d’un thriller, habilement monté mais sans spécificité adolescente ; les héros sont de jeunes adultes, ils replongent dans les traumatismes de leur enfance mais il s’agit bien de souvenirs d’enfance, revisités a posteriori à l’âge adulte.