Gaël Aymon

Une courte histoire forte sur l’adolescence et l’amour. Yanis est touchant. L’écriture de Gaël Aymon est très vivante. Cela fait longtemps que je voulais lire un de ses livres je ne suis pas déçue et j’ai hâte de lire les autres qui se situent dans ce même univers.

En peu de page Gaël Aymon nous accroche et nous tisse son histoire. On y aborde plein de sujets : la révolte de l’adolescence, les premiers émois amoureux, le sexe, les rapports filles/garçons… bref un très bon mélange, tout en justesse et sans tabou.

L'auteur nous propose un thriller psychologique qui m'a captivé de bout en bout. J'ai aimé l'écriture à la fois tranchante, poétique et d'une grande sensibilité. C'est une histoire bouleversante. ⁣

La psychologie d'Aurore, le personnage principal, est très travaillée. On comprend sa souffrance, ses blessures et nous ressentons rapidement de l'empathie et beaucoup de compassion pour elle !!⁣

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Au fil des pages, on l'accompagne vers la découverte de cette nuit tragique qu'elle a enfoui au fond d'elle et qui l'empêche d'avancer dans sa vie.⁣

Les adultes ne se rendent pas compte parfois du mal qui peut être fait : le poids des secrets, le poids des mots est un véritable désastre sur les enfants.⁣

Aurore se sent si coupable et manque tellement d'estime d'elle-même.⁣

Seule la vérité va la libérer, elle va enfin pouvoir se reconstruire et vivre sa vie au présent. ⁣

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C'est un roman que j'ai dévoré : lu en quelques heures !⁣

C'est un livre simple à lire et abordable dès 14 ans même si les thèmes traités sont difficiles, l'auteur aborde notamment le sujet de l'inceste avec beaucoup de sobriété et de justesse. ⁣

Il n'y a rien d'explicite, après tout dépend de la sensibilité de l'enfant ou de l'adolescent qui le lira. Mais, cela peut-être une façon d'ouvrir le dialogue sur justement un sujet pas facile à évoquer avec eux.⁣

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Merci aux éditions Nathan et à @babelio pour cette belle découverte lors d'une masse critique privilégiée.⁣

Roman sorti le 6 juillet : foncez, c'est une excellente lecture jeunesse.⁣

Un roman magnifique qui nous plonge dans cette nuit traumatique pour Aurore... J’ai adoré la manière dont la perception du drame change au cours de l’histoire, dont on comprend que les souvenirs tissés par l’enfant qu’elle était et qui ont boulversé sa jeunesse sont peu à peu transformés.

Un récit comme un conte peuplé d’ogres et de fées qui ramène pourtant Aurore à la réalité et a accepter le passé. Quel imaginaire, c’était sublime !

Coup de cœur !

Lorsque j’ai commencé à lire « Une nuit de mon enfance » on entre d’entrée dans le mal être de cette gamine de 17 ans qui s’interdit de vivre pleinement tant la culpabilité ressentie et amplifiée par sa famille l’empêche d’avancer. L’histoire débute à un moment où elle amorce un changement… on est pris par l’histoire et les angoisses de cette jeune fille. Puis arrive le premier moment clé, ce basculement donne au roman une impulsion supplémentaire. Et là, je me suis dit est-ce que tu tiens le coup de cœur ? Et oui ! Parce qu’à partir de là on a des portes qui s’ouvrent et on va être encore plus avec Aurore.



La narratrice est tellement prise dans la spirale infernale de la culpabilité qu’elle ne peut imaginer une autre version de la réalité que celle qu’elle a ressenti et qu’on lui a renforcée. Le lecteur lui a le recul et avec les indices semés par l’auteur à travers Aurore est pris de doutes et comprend avant qu’elle puisse admettre la vérité.



Aurore c’est crée une bulle de protection mise en marge de la société, elle s’interdit beaucoup de choses. De par ce comportement elle va attirer des gens qui vivent dans leur univers…



Des onze ans qui la séparent du drame on ne connaitra que quelques bribes qu’on découvre au détours des conversations. J’aurais aimé en savoir plus sur le grand-père qui lui a laissé un héritage, mais ce n’était pas le propos de ce roman.



J’ai adoré le choix du prénom Aurore pour cette héroïne. Aurore cela m’évoque la princesse de « la belle au bois dormant » la beauté, le secret de famille et la parenthèse de l’endormissement… des thèmes qui font écho à notre jeune femme. Aurore c’est le lever du soleil quand tout commence à s’éveiller et s’éclairer. Le réveil de notre Aurore sera un véritable électrochoc que je vous laisse découvrir.



Quand les gens qui t’entourent choisissent à ta place de qui est mieux pour toi… ou pour eux. Les répercussions sont parfois dramatiques.
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Aurore a 6 ans quand elle provoque un accident qui coûte la vie à quelqu’un. Une dizaine d’années plus tard, elle ne se remet toujours pas de cette culpabilité, de tout ce qu’elle a brisé dans sa famille et celle de Trévor, son copain d’enfance de l’époque. Et puis après un dîner raté avec sa sœur Célia, elle se lance à la recherche de Trévor, ne se doutant pas qu’elle risque d’y découvrir des secrets bien enfouis de sa mémoire…



Thriller psychologique qu’on lit dans un souffle, le roman de Gaël Aymon nous emmène dans les tréfonds de la mémoire d’une enfant devenue grande, d’une enfant qu’on a dévalorisé dès son plus jeune âge (les propos de la mère sont terribles pour une si petite fille) et qui est incapable de passer outre cet été qui a tout changé. On se laisse emporter dans cette difficile quête de vérité, dans cette relation entre Aurore et Trévor qui se renoue après tant d’années, et de cette petite étrangeté qui s’immisce à nouveau dans la vie d’Aurore, lui donnant des allures de conte moderne. Un montée en tension qui fonctionne très bien, jusqu’à cette lumière qui viendra résoudre l’histoire d’Aurore, et lui en ouvrir une toute nouvelle !



Merci aux éditions Nathan et à Babelio pour cette lecture !

Aurore ne s’est jamais vraiment remise de cette nuit où le père de Trevor s’est tué. Était-ce sa faute ? A six ans, son innocence aurait-elle eu raison de cette force de la nature. Même aujourd’hui, à 17 ans, elle se souvient toujours. Mais de quoi au juste ? D’être responsable ? Adulte, elle a surtout du mal à tisser des liens avec les autres, même avec sa sœur Célia qui était là lors de l’événement. Mais lorsqu’Aurore apprend que Trevor sera en représentation à Paris, elle n’hésite pas et se présente à lui. Pourquoi ? Déterrer le passé ? Savoir ce qui s’est réellement passé ? Tombée amoureuse ? Vivre ? Elle ne sait pas vraiment. Personne ne sait vraiment… ou plutôt tout le monde semble connaître une partie de cette histoire arrivée il y a longtemps. Ce roman est une petite pépite. Un thriller psychologique, encore un pour cet auteur dont j’apprécie l’écriture et l’atmosphère, toujours tendue mais brillante. Cette fois encore, nos nerfs sont mis à rude épreuve. Une construction subtile autour des souvenirs de cet événement passé et de la vie actuelle des protagonistes. On découvre petit à petit les vérités qui ont conduit à ce drame, terrible pour tout le monde et lourd de conséquence pour Aurore. Une histoire qui accroche le lecteur autour d’Aurore, une jeune fille qui semble forte mais qui est aussi un peu perdue. Découvrir la vérité sur son passé pour mieux se reconstruire. Telle est la lourde épreuve de cette jeune femme. A lire de toute urgence !
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C’est l’histoire d’un drame qui ruine une vie. Celle qui l’a vécu n’avait que 6 ans et c’est, tout juste émancipée à 17 ans, qu’elle se retourne vers son passé et refait l’histoire... à rebours.



Que s’est-il passé cet été là, cette nuit sur le lac ? Aurore avait 6 ans, petite fille pas très jolie, pas vraiment insouciante. Elle vivait dans l’ombre de sa grande sœur. Des vacances dans la bergerie sur les bords du lac gérée par ses parents accueillant des touristes en mal de nature. Et c’est après une partie de pêche que tout va se jouer. On n’en saura pas plus.

Dix ans plus tard, Aurore est une ado paumée, qui s’est libérée de la tutelle de ses parents et vit d’un petit boulot d’animatrice. En retrouvant un ami lié à ce passé maudit, elle va ouvrir une porte qu’elle avait scellée et faire remonter des souvenirs glissés sous le tapis pensant les oublier. Qui étaient les monstres qu’elle croyait disparus ?

Gaël Aymon fait monter la pression, distillant au compte-gouttes les indices sur cette nuit. Il livre une histoire de reconstruction, de remords, de mensonges et de non-dits. Une histoire qui a laissé de nombreuses vies blessées et brisées. Une quête de vérité et de pardon.

Aurore a vécu un bouleversement quand elle n'avait que 6 ans.

Ça la hante, chaque jour de son existence, et c'est très dur pour elle de vivre avec ça sur la conscience.

Elle va décider de retrouver Trevor, fantôme de ce passé, pour essayer de dépasser ça.

Mais remuer le passé est peut-être une très mauvaise idée.



Je suis assez mitigée après ma lecture. J'ai du mal à savoir si j'ai bien aimé ou si je l'ai trouvé bof.

Parce que je n'ai pas réussi à m'attacher à Aurore, et quand on comprend ce qu'elle a vécu ben ça devrait plutôt être le contraire, je devrais ressentir de l'empathie pour elle par exemple. Mais non... Elle manquait de profondeur je trouve. Ce n'était pas assez développé (à mon goût hein).

Ensuite je me dis que ce n'est pas si grave. Ouais je me contredis ouais lol.

Parce que finalement ce livre, c'est l'histoire d'Aurore certes. Mais c'est surtout une histoire de culpabilité, de mensonges trop lourds à porter, de secrets difficiles à assumer, de rédemption... Du besoin de dépasser toussa pour enfin prendre sa vie en main et vivre, au lieu de survivre.

Et c'est là toute l'originalité du livre et ce qui fait que j'ai dû mal à me positionner.

Parce que je comprends le fond, même si je n'ai pas adhéré plus que ça à l'héroïne.

Le mystère autour de ce qui s'est passé est facilement trouvable pour quelqu'un qui lit beaucoup de livres du genre, mais ça n'en reste pas moins touchant et dur à lire. Les sujets abordés sont d'actualités et prouvent que le secret est un mal qui ronge petit à petit et que les apparences peuvent être vraiment trompeuses.

J'aurai aimé peut-être que ce soit plus poussé dans le côté thriller YA, parce que ça reste finalement assez "simple" en soit. Je crois qu'il m'a manqué du thriller alors que le YA était lui bien présent.

Pour ce qui est des autres personnages, Trevor, la sœur d'Aurore et son compagnon, là encore ça manquait de descriptions, pour réussir à mieux les imaginer, les rendre réels.

Après, pour des ados, le public cible donc, je pense que ça ferait le boulot, pour les sensibiliser à certaines choses, pour leur faire découvrir le genre, ça peut très bien matcher avec eux.

Attention simplement aux thématiques lourdes, que je n'ai pas envie de dévoiler parce que ce serait dommage de "gâcher" l'histoire mais qui peuvent heurter quand même.

En bref, je dirais que j'ai aimé le fond, mais que la forme m'a un peu laissé sur ma faim...
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Ce roman est le deuxième que je lis de Gaël Aymon, le premier étant Ma réputation, sur la thématique du harcèlement scolaire.



Dans Une nuit de mon enfance, le lecteur rencontre Aurore, une adolescente de dix-sept ans, émancipée et qui occupe un poste de surveillante dans une école. Dès les premières lignes, on découvre qu’elle a vécu un événement tragique dans son enfance, dont elle ne s’est jamais remise. Elle s’est éloignée de sa famille, a arrêté les études, s’est totalement coupée de son ancienne vie. Si Aurore souhaite avancer, elle n’aura d’autre choix que celui d’affronter ses vieux démons.



Pour commencer, elle va retrouver Trevor, un jeune anglais qui a séjourné avec ses parents dans le gite de la famille d’Aurore, pour les vacances. C’est durant ces vacances que le monde d’Aurore s’est écroulé. Revoir le jeune homme est l’occasion pour elle de pouvoir parler, obtenir des réponses et se délester de la culpabilité qui habite l’héroïne. Mais rien ne se passera comme prévu et Aurore n’est pas au bout de ses surprises.



J’ai profondément été touchée par le personnage principal du récit. Aurore est mal dans sa peau, en échec et devenue presque marginale. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, sans plaisirs dans la vie ni projets d’avenir. J’ai moins été convaincue par les personnages secondaires, Trevor qui est un jeune homme complexe, torturé et dont on ne sait finalement pas grand chose en refermant le roman. De même pour Célia, la sœur aînée d’Aurore, comment a-t-elle vécu l’événement ? Ce roman est trop court pour que ces deux personnages soient suffisamment développés. De ce fait, l’intrigue en pâti car le déroulé est trop rapide. Malgré quelques points négatifs, j’ai été conquise par le style d’écriture et par l’univers marin, très présent.



Un roman à la fois thriller, conte contemporain et roman pour adolescents que je conseille de lire à partir de 14 ans. Je remercie Babelio et les éditions Nathan pour cet envoi, dans le cadre d’une opération Masse Critique privilégiée.
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Thriller psychologique prenant, Une nuit de mon enfance de Gaël Aymon nous entraîne entre passé et présent pour reconstituer le fil d’une nuit qui a bouleversé la vie d’Aurore, l’héroïne. En effet, alors qu’elle n’avait que 6 ans, la jeune fille a provoqué la mort d’un homme venu passé quelques jours de vacances avec sa femme et son fils Trévor, dans le gîte parental. Depuis, la culpabilité la ronge et elle peine à se construire. Elle décide alors de retrouver la trace de Trévor et de comprendre ce qui s’est réellement passé cette nuit là, faisant peu à peu ressurgir une vérité glaçante…



J’ai beaucoup aimé cette lecture tant du point de vue de l’histoire que du style de Gaël Aymon. Avec finesse, l’auteur fait ressortir la complexité de ses personnages. Le roman se construit autour de deux personnalités atypiques. D’un côté une Aurore perdue et bien différente des autres jeunes de son âge ( à 17 ans, elle a déjà quittée l’école et s’est trouvée un petit boulot d’animatrice dans une école internationale sur Paris) et de l’autre côté, un Trévor énigmatique et difficile à cerner, qui semble ne vivre que pour le chant. Le suspense et la tension d’Une nuit de mon enfance se construit au fil de leurs interactions mais également dans les souvenirs enfouis d’Aurore qui ressurgissent peu à peu. Il faudra bien tout un roman pour cerner l’une mais surtout l’autre…



Tel une partition de musique, l’histoire monte en puissance de façon crescendo et la nuit cauchemardesque ne dévoilera toute sa terrible vérité que dans les dernières pages. Plusieurs thèmes forts seront abordés ( mais je garderais le silence sur ceux-ci, pour ne pas gâcher la lecture) avec justesse et sobriété.



Le thème de la culpabilité, au coeur de l’histoire, est extrêmement bien traité. J’ai trouvé le personnage d’Aurore touchant tandis que la personnalité plus tortueuse et mystérieuse de Trévor donne la tonalité de cette histoire.
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À 6 ans, un évènement bouleverse la vie d'Aurore. 11 ans plus tard, elle est toujours enfermée dans la culpabilité de ce qui s'est passé lors de cette fameuse nuit de son enfance.



Ce roman est une bonne surprise ! Je ne m'attendais pas à être impatiente de retrouver ma lecture. Plus que l'intrigue, qui est en réalité assez facile à deviner, je pense que c'est plutôt l'écriture qui m'a emportée.



En effet, le texte est précis, presque tranchant, sans fioriture mais en même temps non dénué de quelques jolies tournures. On sent que l'auteur maîtrise sa plume.



Aussi le texte aborde plusieurs thèmes importants comme la culpabilité, le renfermement sur soi-même, les relations de famille mais aussi d'autres que je ne dévoilerai pas pour ne pas spoiler. Pour autant je pense que certains thèmes auraient pu ne pas être intégrés car les 215 pages du roman n'étaient pas suffisantes pour les developper (juste les évoquer).



En tout cas Aurore est un personnage bien construit, qui ressent beaucoup de choses, parfois contradictoires, tiraillée entre sa culpabilité et sans doute sa conscience qu'elle n'était qu'une enfant. Trevor aussi est



J'ai bien aimé les évocations du conte du pécheur et son influence sur la vie d'Aurore. Cela donnait un côté un peu irréel à cette histoire plutôt esthétique (presque poétique parfois) qui se passe pas mal dans la nuit, l'eau et le froid.



En bref une bonne lecture dû à une écriture soignée, mais je ne lui aurais pas accolée le terme de thriller psychologique !

Deuxième roman jeunesse que je lis de Gaël Aymon, j'avais beaucoup aimé le récit de Ma réputation.

Alors lorsque on me l'a proposé, j'ai immédiatement répondu par l'affirmative.

Ici, Aurore, 17 ans, vit dans la culpabilité depuis cette terrible nuit de son enfance, cet événement qui a détruit sa vie.

Elle ne cesse de ressasser le passé et ne peut investir le présent trainant avec elle le poids d'un lourd secret.

La narration de Gaël Aymon fait alterner les bribes du passé que le lecteur doit reconstruire comme un puzzle et celles du présent du personnage principal.

On est un peu perdu au début, on pense ne pas comprendre mais le narrateur nous balade volontairement dans les méandres du temps. C'est peu à peu que l'on parvient à reconstituer l'histoire et à comprendre ce qu'il s'est passé.

Aurore, elle même ne comprend les choses qu'en fin de récit.

Globalement, le récit m'a plu, le début du roman est plaisant et mystérieux, la reconstitution des événements est plaisante mais il comporte selon moi quelques bémols et cela n'engage que moi, c'est mon avis sur le livre.

Le suspense est présent mais j'en attendais un peu plus.

Parfois en milieu de roman, le récit piétine, on tourne alors les pages pour aller à l'essentiel qui arrive heureusement en fin d'histoire, là où la vie (celle de l'héroïne) reprend le dessus.

J'attendais un peu plus de profondeur tant au niveau de l'histoire que de la caractérisation des personnages.

Je ne sais pas si je le qualifierais de véritable thriller.

C'est un roman qui se lit bien et rapidement cependant.

Il est à tester auprès du jeune public auquel il est destiné.

Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Nathan pour l'envoi gracieux de ce roman lors d'une masse critique privilégiée.

A l'âge de six ans, Aurore a vécu une aventure nocturne sur un lac, près du gîte dont ses parents étaient propriétaires. Elle en a gardé un traumatisme durable, cette nuit s'étant terminée de façon tragique pour Mark, qui a perdu la vie en tentant de la sauver. Mark était le père de Trévor, 11 ans, ils étaient les premiers locataires de "La petite-maison", et les derniers, puisqu'à la suite de la tragédie les parents d'Aurore et de Célia (sa grande soeur de 13 ans) avaient dû revendre leur gîte et s'installer en ville.

A la même période, Aurore a aussi compris qu'elle ne serait jamais aussi jolie ou brillante que sa grande soeur, de façon assez brutale. Cela fait beaucoup à porter pour une gamine, et quand on la retrouve à 17 ans, émancipée, ayant lâché les études pour un boulot d'animatrice des récréations dans une école primaire, elle en est toujours à remâcher sa culpabilité et ses complexes. Elle ne voit plus trop sa soeur, pensant que Célia lui en veut d'avoir oblitéré ses propres chances. Bref, elle vivote, seule dans son petit appart, jusqu'à ce qu'elle décide de retrouver Trévor qui est devenu chanteur lyrique et se produit dans le secteur. Et ces retrouvailles vont enclencher une série de déclics dans sa mémoire, et peu à peu sa compréhension des évènements passés va se modifier.



Certains penseront sans doute que j'en dit beaucoup, mais ce roman jeunesse relativement court (215 pages) est très dense, ce n'est donc qu'une trame pour cerner un peu le sujet. Les thèmes sont nombreux et assez durs, la culpabilité, les complexes, la difficulté de s'assumer quand on est pas encore adulte, plus quelques autres que je vous laisse découvrir. Le tout est traité comme un roman d'apprentissage mâtiné de conte par moment, avec un zeste de thriller psychologique. Gaël Aymon est une valeur sûre de la littérature ado et jeune adulte, tout bon CDI possède au moins quelques-unes de ses oeuvres. Je l'apprécie beaucoup en tant qu'auteur jeunesse, son écriture est de qualité, et en général il cerne bien la psychologie de son public.



Mais ce roman ne m'a pas totalement convaincue, j'ai trouvé que les rapports entre Trévor et Aurore sont très surfaits, ça manque de naturel. Et le personnage de Trévor est assez contradictoire. Je ne sais pas si un jeune adulte se retrouverait en lui. Par contre Aurore est assez crédible en jeune fille mal dans sa peau qui essaye de devenir adulte mais se rend compte qu'elle n'a pas encore tous les codes.



En tant qu'adulte, j'ai trouvé cette histoire un peu tirée par les cheveux, mais j'ai quand même pris plaisir à la lire. Et je la proposerai certainement à mes futurs élèves l'an prochain, à partir de 14 ans je pense.

Je remercie Babelio et les éditions Nathan pour cette Masse Critique Privilégiée.

Et sur ce, chers amis, je m'en vais sur la côte ouest pendant le reste du mois, et je ne viendrai qu'en touriste occasionnel pendant cette période. Bonnes vacances à ceux qui en ont déjà, courage pour ceux qui travaillent encore, et bel été, bonnes lectures à tous !

Résumé : A 17 ans, Aurore est marquée par le drame de se son enfance : elle a failli se noyer et la personne qui l’a sauvée est morte. Alors elle décide de retrouver Trevor, le fils de la victime, pour essayer de surmonter son traumatisme et sa culpabilité. Mais elle va découvrir d’autres secrets douloureux…



Mon avis : Merci à Babelio et aux éditions Nathan de m’avoir proposé ce roman lors d’un Masse critique spécial. Il paraît en librairie demain, le 6 juillet.



On y fait la connaissance d’Aurore, 17 ans, qui a arrêté ses études, s’est émancipée, et a un boulot dans une école. Elle se tient le plus loin possible de sa famille, et de sa sœur aînée, car elle a l’impression d’avoir été abandonnée et se sent coupable de ce qui est arrivé lorsqu’elle était petite. Décidée à dépasser ce traumatisme, elle décide de partir à la recherche de Trevor, le fils de l’homme qui l’a sauvée et s’est noyé. Elle pense pouvoir ainsi aller mieux et de l’avant.



Elle fait la connaissance d’un jeune homme à la voix d’or, qui semble vivre uniquement lorsqu’il chante, mais peut se révéler froid et distant le reste du temps, comme si lui aussi était resté bloqué sur cette nuit tragique.



En fouillant dans le passé, et en retrouvant des bribes de mémoire qu’elle va interpréter avec son regard d’adulte, Aurore va alors découvrir que certains secrets peuvent en cacher d’autres, encore plus horribles et difficiles à surmonter.



J’ai beaucoup aimé ce roman à l’écriture poétique qui remonte dans l’enfance sous forme d’un conte, pour mieux laisser transparaître les émotions à fleur de peau, et le regard d’une Aurore jeune qui croyait aux contes et au merveilleux. Contrairement à ce qui était annoncé sur la quatrième de couverture, je ne qualifirais pas ce roman de thriller psychologique, mais plus de plongée dans la noirceur des hommes, leurs conséquences traumatisantes qui peuvent détruire toute une famille, des non-dits douloureux, et d’enfants dépasssés par leur souffrance et réagissant au mal qui leur est fait à leur façon…



Un roman douloureux et qui donne en même temps espoir, montrant le long chemin vers une possible reconstruction. Un beau mélange de poésie, de contes et de noirceur de la réalité.
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Voilà un petit roman jeunesse que j'ai énormément apprécié.



On y fait la rencontre d'Aurore, jeune fille de 17 ans émancipée qui a trouvé un petit boulot d'animatrice dans une école. Une fille banale, passe partout, qui n'aspire pas à grand chose dans la vie, hormis la tranquillité d'esprit. Elle a vécu un événement traumatisant dans son enfance, qui l'a tourmente encore aujourd'hui. Malgré les années qui ont passées, elle ressent encore beaucoup de culpabilité ce qui l'a poussée à se détacher de sa famille avec qui elle n'a quasiment plus de lien. Un jour, elle va tenter de reprendre contact avec un ami d'enfance qui était présent lors de cette nuit tragique et de fil en aiguille les secrets enfouis depuis trop longtemps vont refaire surface.



On ne sait pas d'emblée ce qui s'est passé cette fameuse nuit mais grâce à plusieurs flash-back, les pièces s'assemblent et on découvre petit à petit la nature du traumatisme d'Aurore.



"Une nuit de mon enfance" est un thriller psychologique qui explore des thématiques difficiles comme le viol, l'inceste... L'intrigue est addictive et tient en haleine. L'auteur a su nourrir le suspens jusqu'au bout, il m'a surprise par sa révélation finale.



Une excellente lecture pour ma part ! Poignante, un brun bouleversante. À la fin j'étais "mais... What?!". Bref, une réussite !

Dès le début, on sait qu’un événement a bouleversé l’enfance et la vie d’Aurore, au point de la brouiller avec sa famille. Cet événement a fortement influencé son estime d’elle-même et l’a amenée à quitter l’école assez tôt. La vie « parfaite » de sa sœur la renvoie sans cesse à sa faute et à l’échec de sa vie. Elle l’évite donc depuis des années.

Le retour dans sa vie d’un ami d’enfance va la replonger dans des souvenirs qu’elle voudrait oublier.

Les chapitres alternent entre présent et passé. J’ai apprécié les implicites de ce récit qui amènent le jeune lecteur à émettre des hypothèses et à tenter de comprendre ce qui a bouleversé la vie de la jeune Aurore. La psychologie du personnage est réfléchie et donne de la profondeur au personnage et si les autres ne sont qu’esquissés c’est justement pour mettre Aurore en lumière et comprendre tout le processus par lequel elle est passée après l’incident.



Les thèmes abordés sont douloureux et il faudra armer les élèves pour qu’ils puissent s’y confronter. On ne sait jamais ce que nos élèves ont vécu dans leur vie privée et cela pourrait être difficile à lire pour certains. Mais je suis sûre que cela leur permettra de s’identifier et peut-être d’oser en parler avec les adultes du CPMS.



Il est beaucoup question de musique classique dans ce roman et Gaël Aymon recense tous les titres cités à la fin du livre. J’ai apprécié et j’espère que cela amènera certains jeunes à être curieux.



Ce thriller psychologique, sans grande surprise ou rebondissement, met en exergue la culpabilité et le poids des secrets qui influencent et façonnent une vie. Il parle aussi du manque d’empathie ou de compréhension de l’entourage qui n’a rien fait pour aider une enfant de 6 ans à rebondir après le drame et soigner sa culpabilité. Certes, la vie de la famille entière a été impactée mais peut-on en rejeter toute la faute sur une enfant ? Une réflexion intéressante à mener en classe.



Merci à Gaël Aymon et à Babelio pour cette découverte. Le roman sort le 3 juillet.

J'ai adoré ce roman que j'ai lu d'une traite, en une soirée. Que dis-je ? En réalité, je l'ai dévoré, car il est très addictif.



On suit Aurore, une jeune fille de 17 ans émancipée qui peine à oublier son passé. Elle porte une grosse culpabilité qui l'a contrainte à s'éloigner de sa famille. Mais quand elle croise Trevor, son ami d'enfance, par hasard, tous ses souvenirs se ravivent dans son esprit, accentuant son mal-être.



Comme le résumé l'indique, Aurore porte un lourd secret. Elle se sent responsable de ce qu'il s'est passé dix ans plus tôt.

Ce livre est très bien construit, la plume est très fluide. On alterne entre passé et présent et on découvre petit à petit que la vérité n'est pas toujours celle que l'on croit, même quand on est partie prenante d'une affaire.

Les chapitres sont courts et se terminent souvent sur un cliffanger qui donne envie de tourner la page. Attendez-vous donc à ne plus pouvoir lâcher ce roman une fois commencé.



Je tiens à préciser que ce roman s'adresse principalement à des adolescents et je félicite l'auteur car il n'y a aucune vulgarité et rien d'explicite. Le côté thriller est soft aussi, et j'ai trouvé ça formidable. C'est donc une histoire qui peut être lue par tous et que je conseille fortement.



J'en profite pour adresser un immense merci aux éditions Nathan, ainsi qu'à Babelio pour cette masse critique privilégiée. Sans cela, je serais passée à côté de cette petite pépite et ça aurait été dommage.

Aurore à 17 ans, seulement le brevet en poche, un petit boulot d’animatrice dans un établissement international. Et depuis ses 6 ans elle vit avec la culpabilité d’avoir provoqué la mort d’un père de famille. Mais, et si la petite fille qu’elle était alors n’était qu’une victime de plus de cette nuit fatidique ?



Gaël Aymon, égal à lui-même, nous offre un récit où les secrets sont légion. Avec sa plume poétique, ce roman est autant un thriller psychologique qu’un conte philosophique et roman initiatique. Pour les lecteurice qui ne sont pas familiers du genre, la chute saura vous cueillir et vous surprendre. Pour les autres, vous passerez un bon moment avec un roman fluide.



Un roman qui malheureusement ne m’a pas convaincue, preuve en est : j’en ai stoppé la lecture à la moitié, terminant le livre en diagonale pour avoir les éléments essentiels (et le dénouement de l’intrigue). J’ai trouvé le style peut-être trop clinique, les différentes scènes abruptes comme si on me faisait visionner un power point… je reste assez indifférente à ce titre, que je n’ai pas détesté, mais pas aimé non plus, n’ayant pas réussie à m’attacher aux personnages et à leur histoire, et le côté thriller psychologique qu’on m’avait vendu n’est finalement pas si présent que ça.



Ce titre sera parfait pour les lecteurices dès 14 ans, qui souhaite une intrigue à la fois prenante et poétique avec un texte simple à lire.



TW : inceste, viol

Sympathique...



Un roman qui commence fort, dans le nébuleux souvenir d'une nuit d'enfance. On y rencontre Aurore, qui tente bon grès mal grès de remettre de l'ordre à sa vie.



Mais cela ne dure pas. Un nom, une rencontre et les secrets bouillonnent sous la surface.



J'ai apprécié le rythme, le roman se laisse lire. J'ai apprécié le personnage de Aurore, un peu paumée et prise au piège d'un terrible accident. J'ai aimé la couverture aussi !



Mais... mais j'ai eu plus de mal avec le manque de développement des personnages. Pour Trevor, on ne sait pas grand chose et je trouve cela dommage. Tout comme pour la sœur de Aurore, qui manque d'une certaine profondeur.



J'ai aussi trouvé dommage que l'auteur nous embarque dans des histoires abracadabrantes au lieu de se concentrer sur son intrigue principal qui semble parfois écrit à toute vitesse pour raconter au plus vite ce qu'on a à dire...



En bref, j'aime le fond, l'intrigue, les révélations. Mais je suis un peu plus septique sur la forme !



Belles lectures à tous.

Une nuit de son enfance, Aurore a connu l’horreur.

Elle a maintenant 17 ans, et a abandonné l’école pour s’engager comme surveillante-animatrice pour les enfants. Mais hantée par ses souvenirs, elle a voulu couper les ponts avec sa famille qui lui rappelle sa honte. Un jour, un personnage bien spécifique de cette nuit sinistre revient dans sa vie…



Je suis très ennuyée de rédiger la critique de ce livre car je ne sais absolument pas comment les ados réagiraient face à cette lecture.

J’ai très moyennement aimé en raison du traitement des personnages et du type de faits. La psychologie des uns n’est pas très développée, leurs dialogues me semblent artificiels, la vraisemblabilité et la multiplication des autres est à discuter.



Justement, il faudrait en discuter. Mais comme je n’ai plus d’ado à la maison ni à l’école pour cause de grandes vacances, ça va être difficile.



Que pourraient-ils penser ?

Que les faits sont glauques et ils aiment ça.

Qu’il y a un retournement de situation à la fin et ils aiment ça.

Que l’héroïne principale est tourmentée et n’a pas un physique exceptionnel, et ils se sentiraient moins complexés, plus assurés dans leur propre vie.

Que c’est facile à comprendre.

Et moi j’ajoute que le style est très correct et même recherché par endroits, et que j’ai aimé « Ma réputation » du même auteur. Mais que je le préfère dans ce type de roman-là, plus quotidien, plus réel.



Donc je suis dans l’expectative, car pour moi, ce n’est pas le coup de cœur, mais ça pourrait l’être pour les ados, en espérant que cela ne leur rappellerait aucune nuit de leur enfance !



Merci aux éditions Nathan et à l’opération Masse critique de juin.