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Critiques de Gaëlle Perrin-Guillet (350)
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Haut le Choeur

C’est la première fois que je lis cette auteure et je ne regrette vraiment pas cette découverte !!!



C’est l’histoire d’Alix, journaliste à succès suite à la sortie de son livre qui regroupe ses entretiens avec Elohane Frezet, redoutable tueuse en série, qui lui jure de revenir se venger lorsqu’elle sortira… Aussi, lordqu’Alix apprend qu’Elohane s’est évadée, c’est la descente aux enfers…

Une chasse à l’homme palpitante, une véritable course contre la montre pour essayer d’arrêter cette tueuse en série sanguinaire avant qu’elle ne laisse trop de victimes sur son passage…



L’auteure joue avec nos nerfs, ce qui rend ce roman aussi addictif, une fois commencé, on ne le lâche plus !



Un coup de cœur que je vous recommande vivement !!
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La Régulation

"La Régulation" de Gaëlle Perrin nous plonge dans un monde post-apocalyptique où la survie repose sur des règles cruelles et impitoyables.



En l'an 2300, une enclave isolée est le dernier bastion de l'humanité après un cataclysme dévastateur. Dirigée par les mystérieux DIX, cette société vit dans la peur constante de la surpopulation. Lorsque celle-ci devient menaçante, les DIX décrètent la Régulation, un processus brutal où huit régulateurs sont chargés d'éliminer quatre individus de la communauté, sans être tués eux-mêmes. C'est un jeu mortel où chaque participant sait qu'il peut être la prochaine cible.



Dans cet univers dystopique, la tension est palpable dès le début de la Régulation. Les habitants sont pris dans un étau de peur et de méfiance alors que la chasse commence. Gaëlle Perrin explore habilement les nuances de la psychologie humaine sous l'effet de la pression et de la survie, dépeignant des personnages confrontés à des choix impossibles dans un monde où la morale est devenue obsolète.



L'intrigue captivante et le rythme haletant maintiennent le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Les rebondissements inattendus et les alliances changeantes ajoutent une profondeur supplémentaire à ce récit sombre et implacable.
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Haut le Choeur

J’avais connu Gaëlle Perrin par une nouvelle qui m’avait emballé.

Il s’agit donc de mon premier roman et j’en sors satisfait, mais peut-être pas conquis. J’avoue préférer les romans noirs aux polars stricto sensu.

La quatrième de couverture résume parfaitement l’entrée en matière.

Une serial killer, Eloane Frezet, s’évade de prison. Elle recommence à perpétrer ses crimes monstrueux en choisissant des victimes au hasard. Aucun lien entre elles.

Quel peut donc être le mobile de cette folle sanguinaire ?

Alix, la journaliste confidente de Frezet et l’équipe policière en charge du dossier n’auront de cesse de décortiquer le moindre indice. Hélas, aucune piste et les meurtres abominables se succèdent.

Avant de se pencher sur le contenu, commençons par le titre de l’ouvrage. Un jeu de mots pertinent qui s’explique au fil de la narration. Ce titre ne fait pas le roman mais souligne assez bien la recherche de perfection de l’écrivain. Certains de ses confrères comme FX Dillard, par exemple, feraient bien d’en prendre de la graine. Les personnages manquent d’étoffe et d’épaisseur et c’est le bémol majeur à mon avis. Pour le reste, le scénario est original et le suspense omniprésent. Une espèce de jeu du chat et de la souris parfaitement entretenu. Le rythme est soutenu, sans fioritures. La volonté d’occulter les scènes de crimes en temps réel ajoute une part de mystère.

Un livre court et dense. Un polar bien plus qu’un thriller d’ailleurs.

Félicitations une dernière fois à l’autrice pour le titre plein d’ambiguïté.
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Soul of London

Henry Winkler, policier chevronné handicapé par un accident et méprisé depuis par ses collègues, a été écarté du terrain. Il se retrouve à enquêter sur une série de meurtres de chiens dans les sous-sols londoniens. En parallèle, secondé par Billy jeune orphelin qu’il a pris sous son aile, il se penche officieusement sur le meurtre d’une jeune femme dont la police a classé la mort comme résultant d’une banale agression pour vol.

Ce roman nous transporte dans les brumes du Londres de 1892, celui de Jack l'éventreur ou de Sherlock Holmes. Gaëlle Perrin-Guillet restitue à la perfection l’ambiance sombre et oppressante de l’époque à la manière un peu désuète mais spécifique des romans de Conan Doyle ou Maurice Leblanc. L’intrigue est classique, bien menée avec de nombreuses références littéraires en forme de clins d'œil. Sans être particulièrement originale, l’histoire est plaisante et offre de séduisants développements. Au-delà de l’enquête policière, l’auteure confronte aristocratie et petites gens affectés par les préjugés liés à l’apparence et au rang social pour les uns et par une soumission implicite afférente à leur condition pour les autres. Elle s’intéresse également au regard que pose la collectivité sur les personnes ne répondant pas aux critères établis et sur la place des femmes dans la société de l’époque. L'écriture est explicite sans tomber dans l’excès, les descriptions précises dans un style concis et rythmé. Le duo d'enquêteurs complètement improbable est aussi efficace qu’attachant, tout comme les personnages secondaires apparaissant juste à bon escient et qui constituent un des attraits principaux du roman. Si la conclusion est un peu simple et rapide l’ensemble est parfaitement cohérent.

Soul of London est un thriller sombre, maîtrisé et sérieux, qui ne s’égare pas dans d’improbables rebondissements comme dans une surenchère sanglante. Il nous plonge avec justesse dans une atmosphère qui reflète à la perfection la dureté, les inégalités et la partialité qui prévalait à l’époque victorienne.

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Les fantômes du passé

J'avais beaucoup aimé Soul of London, et cette nouvelle aventure de Wilks ne m'a pas déçu. L'enquête nous entraîne au coeur du Londres victorien, et l'on continue à s'attacher encore d'avantage aux personnages déjà presents lors du premier opus. A déguster sous la couette avec une tasse de thé.
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Haut le Choeur

L'intrigue est passionnante, le rythme est effréné et le style direct. Les pages et chapitres vont défiler et s'enchaîner rapidement, et la lecture va vite devenir addictive et intense. "Complémentaires. Les deux femmes l'étaient aussi. Eloane avait été à l'origine de sa carrière, même si Alix s'en défendait chaque jour. C'est elle qui l'avait propulsée face aux médias, la portant aux nues en l'acceptant comme confidente. Elle luit avait donné la gloire. La reconnaissance aussi. Toutes les portes s'étaient ouvertes face à la jeune journaliste qui n'avait eu qu'à choisir sa voie.

Et Alix avait aussi, quant à elle, dessiné la route du destin d'Eloane Frezet : elle l'avait renvoyée derrière les barreaux grâce à son livre, la laissant là où elle devait être, loin de la société.

Deux faces d'une même pièce, liées par la fatalité et la douleur."
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Temporis

J'ai terminé mon année 2023 sur une petite note steampunk et le moins que l'on puisse dire c'est que je n'ai pas été déçue du voyage. J'ai toujours été fascinée par cette culture qui, je le rappelle, avant de s'étendre à l'art et à la musique est apparue dans la littérature à la fin du XXème siècle.



J'ai tout de suite craqué pour l'écrin de ce livre reprenant les codes de l'époque Victorienne et ceux d'une société industrielle du XIXème siècle. Donc rapidement je l'ai placé sur ma wishlist. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai reçu pour Noël un adorable petit colis livresque comprenant plusieurs pépites dont celle de Gaëlle... Whaooo, merci Sal, merci Marco, vous m'avez vraiment gâtée !!!



Pourquoi j’ai aimé « Temporis » ?

Je suis loin d'être ce que l'on peut appeler une "young adult" (je dirais même que je suis plutôt une "young mammy"), mais je n'ai pourtant pas hésité à me lancer dans ce courant littéraire différant du monde des thrillers dans lequel j'aime m'évader habituellement. La raison en est simple. Mon voyage à Londres m'avait complètement subjuguée (j'en étais revenue avec l'acquisition d'une robe steampunk pour dire) alors l'atmosphère de Temporis m'a replongée dans de merveilleux souvenirs (et donné l'envie d'y retourner).







Gaëlle Perrin-Guillet est une passionnée et ça se ressent !



Son écriture est fluide, concrète et à la portée de tous.



Comme une certaine Alice, elle nous entraîne dans une capitale imaginaire où personnages et lieux pourraient être sortis tout droit d'un roman de Jules Verne.

Les personnages sont attachants. L'intrigue titille notre curiosité. Le décor est magique.

Quoi de plus merveilleux que de clôturer sa journée de travail en se plongeant dans un livre (un peu trop court à mon goût, je pense que j'en voulais encore...) et en remontant le temps au fil des pages d'une belle odyssée ?
Lien : https://marieprokopski.wixsi..
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Regarder le noir

Un autre petit recueil de nouvelles que j’ai vraiment bien aimé ! Je découvre que je prends un réel plaisir à lire ces courtes histoires, c’est rapide et on a l’impression de ne jamais lire le même livre.



Nous avons ici 11 nouvelles plus noir les unes que les autres :

- Regarder les voitures s’envoler de @norekolivier

- Nuit d’acide de @julie.ewa

- The OX de @_fred_mars

- Le Mur de @clairefavan

- Demain de @rene_manzor

- Transparente de @__amelie_antoine__

- Anaïs de @fabricepapillon

- La Tache de Gaelle Perrin-Guillet

- Private Eyes de @rj_ellory

- Tout contre moi de @johanagustawsson

- Darkness de @barbara_abel_romanciere et de @karinegiebel



On en parle de ce casting d’auteurs du noir ? C’est juste fou d’avoir des récits de tout ces auteurs qu’on ne présentent plus et juste incroyable dans un seul ouvrage ! 😍



Toute ces histoires sont en quelques sorte des minis thrillers et on un thème commun : regarder le noir. On peut donc retrouver des histoires de personne aveugle, de mal voyant mais pas que ! Il y bien d’autre manière de regarder le noir, ça peut être aussi le noir au fond de l’âme !



Toutes ces nouvelles sont excellentes, elles ont chacune leur univers, leur plume, elles sont toutes différentes les une des autres ! On ne voit pas le temps passer.

Mais pour moi celle qui sorte du lot sont celle de Olivier Norek (celle là est juste 😳), celle de Gaelle Perrin-Guillet, celle de Barbara Abel et de Karine Giebel et celle de Claire Favan.



C’est toujours un peu compliqué de faire un retour sur des nouvelles, on ne peut pas faire un retour sur chaque histoires, et donc réussir à donné envie avec un retour global.



J’espère en tout cas avoir réussi à vous faire ressentir mon enthousiasme et vous avoir donner envie de les lires ! Ça en vaut vraiment le détour 😍
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Haut le Choeur

Depuis qu'Éloane Frezet la tueuse en série machiavélique à prononcer cette phrase:

"Quand je sortirai, tu seras la première prévenue. Je saurai te retrouver"

Alix Flament, la journaliste qui a écrit le témoignage de cette tueuse sanguinaire, vie dans l'angoisse, terrifiée que la criminelle s'évade de prison.

Ce jour est arrivé, elle sait qu'elle tiendra sa promesse....



Un récit totalement angoissant, les menaces et le sang-froid d'Éloane donne la chair de poule.

En liberté dans la nature, la peur s'installe tout autour d'Alix.

Une tueuse qui veut terminer son œuvre, auquel personne n'arrive à savoir de quoi il s'agit réellement, pas même Alix qui à passer des années à échanger et à écrire un livre sur cette femme.

L'auteure nous a façonné un personnage complexe par sa psychologie qui pourrait paraître malade, mais pas du tout Éloane est saine d'esprit (à confirmé lol).

Elle tue par amour, pour terminer ce que son grand amour n'a pu finir d'accomplir.

Alix à un rôle très important, mais je ne suis malheureusement pas arrivé à m'attacher à son personnage.

L'enquête mouline, aucun des enquêteurs ne comprend tous ces meurtres barbares, une course contre la montre.

L'auteure a pris tout son temps pour nous dévoiler l'importance de tous ces actes, c'est finement pensé et rechercher, bravo.

Personnellement pour moi Éloane à un gros grain dans le ciboulot, mais je ne veux pas me mettre la psychologue à dos.

Un bon moment de lecture entre l'enquête et la discorde entre la journaliste et la criminelle.

Une fin prévisible, mais qui ne m'a pas déçu.

Une plume fluide et agréable.

Je suis contente d'avoir découvert l'auteure avec ce thriller.
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Haut le Choeur

Alix Flament est une journaliste « lambda », jusqu’au jour où elle décroche LE scoop de sa vie en réalisant une longue interview d’une impitoyable tueuse en série, Eloane Frezet. Arrêtée puis condamnée en partie grâce à cette interview, la meurtrière s’est jurée de se venger de celle qui a précipité sa chute… et le lui a fait savoir : « Quand je sortirai, tu seras la première prévenue… Je saurai te retrouver »

Des années plus tard, cette phrase prononcée dans la salle d’audience après le verdict la hante…

Quand son téléphone sonne, elle reconnait instantanément la voix et sait qu’une macabre course-poursuite démarre… dont elle sera la cible !

Les flics et son époux (médecin légiste) ont beau l’entourer pour tenter de la protéger en la dissuadant de s’impliquer dans l’enquête, rien n’y fait : elle DOIT comprendre les motivations de cette tueuse dont le macabre cheminement reprend comme si elle s’était arrêtée la veille…

Avec « Haut le chœur », Gaëlle Perrin-Guillet signe un thriller machiavélique au scénario complexe bien mené et il est heureux que les Editions Taurnada aient décidé de rééditer ce roman 😊

Une écriture fluide, des personnages crédibles, une tueuse abjecte à la motivation originale (même si j’ai pu retrouvé certaines similitudes avec d’autres thrillers écrits bien après mais que j’avais déjà lus…)… tous ces éléments font de « Haut le chœur » un excellent moment de lecture que je vous conseille. 😊

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Temporis

Au cœur d’un Londres post-épidémie de l'Étouffante en cette année 1890, la noblesse et l’élite vivent à l’abri dans l’opulence d’une cité aseptisée alors que le peuple, opprimé par la royauté et méprisé par l’aristocratie, tente de survivre tant bien que mal dans la fange et la misère. Gaëlle Perrin-Guillet change résolument de style avec ce roman young adult alliant ambiance steampunk, voyages temporels et machinations politiques. On découvre cet univers apocalyptique au travers les tourments existentiels d’Énora, une jeune orpheline dont le destin va basculer dès lors qu’elle va croiser le chemin de Philip un inventeur visionnaire à la tête d’un groupe d’insurgés. Ces derniers s'emploient à voyager dans le temps afin de comprendre pourquoi la jeune Reine Victoria s’est brusquement métamorphosée en despote et, modifier le passé pour construire un futur meilleur. Si l’objectif est pertinent et audacieux, les ambitions de Philip restent ambiguës et Énora va se retrouver confrontée à d’épineux dilemmes.

La lecture est plaisante mais l’écriture présente un caractère beaucoup trop juvénile pour impulser de la force au récit. Si l’intrigue est originale, bien élaborée et présente d’intéressants parallèles avec la réalité de l’histoire, il manque cependant, pour mieux poser l’atmosphère et le contexte, une vraie plongée exhaustive dans cette Angleterre victorienne. Les descriptions de ce Londres dystopique restent sommaires, la dimension environnementale steampunk est à peine esquissé et le quotidien des populations succinctement développé. Les personnages manquent de relief, de constance comme de discernement. L’ensemble est en définitive plutôt classique, intéressant et bien élaboré mais, trop simpliste pour captiver pleinement et marquer profondément l’imagination.

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Regarder le noir

Étant donné la diversité des auteurs, je me suis prise au jeu de noter individuellement les nouvelles, pour au final remettre une note globale au recueil. Cette collection des "5 sens" est en tout cas une excellente initiative, qui m'a permis de découvrir de nombreux auteurs.



5/5 Olivier Norek, Regarder les voitures s'envoler – Une délicieuse plongée dans l'univers sombre de Josh, un ado comme les autres (ou pas), se sentant invisible aux yeux du monde. Une écriture incisive, des images percutantes.



3,5/5 Julie Ewa, nuit d’acide – En Inde, des gangs kidnappent des enfants et mutilent leurs yeux avec la promesse de les réparer s’ils deviennent des petits travailleurs dociles. Voilà une intéressante prémisse, mais qui rentre trop rapidement dans le rang, avec une chute décevante.



4/5 Fred Mars, The Ox – The Ox est un club échangiste totalement plongé dans le noir, un bain de jouissance. L’inspecteur Mooney, lui, tente d’élucider un meurtre. Une chouette nouvelle au dénouement intéressant, dont l’intrigue aurait pu tenir en haleine sur un roman entier.



2/5 Claire Favan, Le mur – Dans un avenir proche entre Waterworld et Blindness, Jérémy vague sur le Havana Bay, contenant les derniers humains. Avec sa romance au second plan, Le mur est avant tout un lore dumping à moral écologiste. Louable, mais pataud.



3,5/5 René Manzor, Demain – Suite à un événement traumatique ayant eu lieu dans sa petite enfance, Chance met la dure réalité de côté pour se plonger dans le théâtre et la duperie, bien plus confortables. Elle vante alors de faux dons de voyance pour la scène, jusqu’à ce que l’une de ses prémonitions parviennent à sauver une vie en plein direct. De quoi attirer l’attention de la police, qui souhaite emprunter son « talent » pour une affaire. Le récit est emballant, tout en faisant preuve de douceur. Dommage que la chute ne soit pas des plus inspirées.



3/5 Amélie Antoine, Transparente – Même si elle n’invente rien, Transparente reste une nouvelle correcte jouant sur le sentiment d’invisibilité aux yeux des autres que chacun peut ressentir.



2/5 Fabrice Papillon, Anaïs – Un récit convenu, avec un narrateur délirant. Malgré le peu d’ingéniosité, elle n’en reste pas moins bien exécutée.



4/5 Gaëlle Perrin-Guillet, La tache – Une courte nouvelle humoristique à la fin satisfaisante, que je n’avais pas vu venir.



1/5 R.J. Ellory, Private Eye – Un journaliste d’investigation expert dans l’art de la filature se sent tout à coup… pris en filature. Le coup de l’arroseur arrosé ? Oh non, Raymond Whyte n’est pas du genre à se laisser faire et décide de prendre en filature celui qui le prend en filature. Vous suivez toujours ? Malheureusement, R.J. Ellory choisit ici de s’étendre en longueur en choisissant une ficelle vieille comme la littérature. Un schéma et une chute ayant déjà été lus des centaines de fois.



1,5/5 Johana Gustawsson, Tout contre moi – Peu de choses à dire sur cette courte nouvelle. Le narrateur s’adresse tout du long en un long monologue au lecteur : son amour impossible. Un exercice ennuyant, appuyé sur la sexualité, qui laisse entrevoir la fin.



3/5 Barbara Abel & Karine Giebel, Darkness – On peut au moins se satisfaire ici d’une fin rondement menée, bouclant la boucle, après quelques légers égarements. Il aura néanmoins fallu attendre quelques temps que sa langue se délie pour obtenir des réponses qui se dessinaient, sans mauvais jeu de mot, sous nos yeux.
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Soul of London

😊 A la découverte de 😊

Soul of London de Gaëlle Perrin-Guillet

Fleur sauvage



Dans un Londres encore traumatisé par l’affaire de l’éventreur de Whitechapel, un autre quartier voit la mort rôder. Mais dans ce cas là c’est une jeune femme de bonne famille qui est assassinée et la police conclut rapidement à un vol qui aurait mal tourné.

La sœur de la victime va demander à Wilkes de reprendre l’enquête pour découvrir ce qui est réellement arrivé à sa sœur. Aidé de Billy, une jeune orphelin qu’il a pris sous son aile, le policier mis sur la touche depuis un accident, va se plonger dans cette enquête. Parallèlement, une série de cadavres mutilés retrouvés dans les sous-sols du métro monopolise son attention.



Une enquête menée tambour battant par ce duo attachant et complémentaire au cœur d’un Londres pendant l’époque victorienne. Se mêlent dans la ville une population qui survit dans la misère et la haute société, se croisant mais se mélangeant peu à quelques exceptions près.

Wilkes lui a à cœur de défendre chaque londonien, de résoudre les crimes qu’ils touchent la bonne société ou un invisible de la grande ville.



Une enquête intéressante à suivre, qui nous réservera quelques surprises même si certains éléments se devinent plus facilement.

L’auteur nous plonge au cœur de l’intimité du duo Wilkes-Billy, le point fort de ce roman avec ces héros atypiques et passionnants.



📖 Retrouvez ce livre par ici https://www.amazon.fr/Soul-London-Gaëlle-Perrin-Guillet/dp/B01CS063BO

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Temporis

Londres 1864. La ville cliquette de toutes parts, et le ciel est chargé de nuages empestés de charbon. L'industrie malmène ses artères, et la population pauvre de la capitale, parquée aux entrées de la ville, compte ses troupes après la vague mortelle de cette maladie pulmonaire : l'Etouffante (toute ressemblance...). Enora est sur la liste de ces survivants. Enora, mais pas ses parents. Orpheline partageant un dortoir à la Dickens, elle déploie des trésors de curiosité et se révèle sur la manipulation des automates qui colonisent son monde. Et notamment ses rues, dans lesquelles avancent les Sentinelles, ces prisons ambulantes aux pattes d'araignées. La Reine Victoria écrase la ville d'une main de fer que lui envieraient les plus fascistes des ministres de l'intérieur (toute ressemblance....).



"Chacun son monde.

À eux les quartiers huppés aux vitrines scintillantes et aux automobiles en acier brossé qui dégagent des fumées à I'odeur de lys. À moi le monde sombre et la poussière du charbon que les mineurs jettent par pelletées entières dans les hauts fourneaux pour transformer le métal qui servira à construire les machines dont raffolent les Londoniens.

Chacun a besoin de l'autre, l'un pour rêver à ce qu'il pourrait avoir, l'autre pour se sentir exister, mais jamais nous ne nous mélangeons. Et si nous le voulions, les gardes du Gouvernement ne nous laisseraient pas faire. Les ordres émanent de la Reine. Eux de leur côté, nous du nôtre.

Même avant l'épidémie qui a ravagé notre monde, les séparations entre pauvres et riches existaient déjà. Mais la maladie a accentué cette frontière. Jusqu'à dresser des barricades entre la City et le reste du monde.

Les postes de surveillance ont fleuri bien des années auparavant, avant que je ne vienne au monde."



Mais d'un monde à l'autre, il n'y a qu'un pas. Un pas dans le jardin de l'orphelinat, dans lequel notre jeune fille de quinze ans découvre un jeune homme blessé. Un jeune homme revenu d'un long voyage depuis 1848. La machine a voyager dans le temps est construite, et certains ont décidé de changer l'histoire.



Imaginer un autre monde, un autre chemin à la grande Histoire, le pari est remporté par Gaelle Perrin-Guillet, qui propose un roman extrêmement fluide, un conte contemporain qui passe entre toutes les mains, selon moi un cadeau idéal en littérature jeunesse. Ce roman est vif et je me suis totalement projetée dans ce monde irréel, mêlant combativité et découvertes. Une mention particulière pour la couverture que j'aime beaucoup et qui reprend judicieusement les ingrédients de ce roman !



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Haut le Choeur

Avec beaucoup de style, Gaëlle Perrin-Guillet nous emmène dans les recoins les plus obscurs de l'âme humaine. Son écriture est captivante. J'ai lu le livre très rapidement, impossible de le poser et d'attendre. Non, l'envie de savoir, de comprendre cette énigme, ce qui se passe dans la tête d'Eloane.

Quelle imagination, que dis-je d'inimaginable.. le récit est lent, sombre, très sombre, sans temps mort, il explore vraiment le côté le plus obscur de l'espèce humaine. J'ai beaucoup aimé l'aspect psychologique, l'accent posé sur les relations entre les différents protagonistes. L'auteure nous "sème" des pièces de réponse petit à petit au fils du récit.



Un sentiment étrange, un malaise me poursuit à la fin de la lecture. Chapeau, j'en veux d'autre Madame Gaëlle Perrin-Guillet, votre talent est éclatant. A lire de toute urgence.
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Regarder le noir

Un recueil de 11 nouvelles sous la direction d’Yvan Fauth, nouvel opus d’une collection relative aux cinq sens, qui regroupe à chaque fois des spécialistes plus ou moins confirmés du thriller et du roman noir.

Comme le titre l’indique, il aborde ici l’environnement impactant l’appareil visuel.

Quand deux des plus grandes autrices de thriller signent une histoire à quatre mains, on s’attend à du lourd. Cette nouvelle qui clot le livre est tout simplement finement ciselée.

Bien sûr, comme souvent dans un tel recueil composé a fortiori d’auteurs différents, la production est inégale. Certaines nouvelles, que je ne citerai pas par respect pour leurs auteurs, me semblent tout juste moyennes voire médiocres, tandis que d’autres se sont révélées d’heureuses surprises pour moi.

À côté d’auteurs chevronnés comme Ellory ou Norek par exemple, toujours dans la lignée de leurs romans habituels, j’ai découvert notamment Julie Ewa et Gaelle Perrin-Guillet. Ce genre d’ouvrage permet à moindre lecture de se familiariser avec l’univers et le style d’un écrivain; et pour ceux qui séduisent, l’envie de les approfondir.

Je retiendrai donc ces nouveautés en vue de futures lectures.
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Temporis

« Temporis » ou « retour vers le futur » !

Avec ce roman atypique, Gaëlle Perrin Guillet s’essaye à un nouveau genre : le Steampunk… Pour faire simple, ce sont des récits imaginaires de type « science-fiction » qui prennent naissance dans la société industrielle du 19° siècle.

Dans Temporis, on va donc trouver, en vrac, des machines avec des engrenages multiples, des mines de charbon, des usines industrielles chargées de marteler le métal pour le transformer en plaques destinées à la construction des engins … rien de bien fictif me direz-vous ?

Si, un peu quand même, puisque ce récit situé à Londres nous décrit une ville coupée en 2 par la Tamise avec la population aisée sur une rive et la population miséreuse sur l’autre, sans possibilité d’interactions et le tout hautement surveillé par des gardes et surtout des « machines de guerre » aussi insensibles que dangereuses !

Enora, orpheline, est née du mauvais côté de la Tamise. Lorsqu’en pleine nuit, elle entreprend d’aller respirer hors du dortoir de l’orphelinat, elle ne peut pas imaginer l’enchainement de circonstances qui vont bouleverser sa vie et la projeter dans un passé qu’elle sera chargée de modifier…

Je n’irai pas plus avant sous peine de divulgâcher votre plaisir de lecture 😊

Avec ce roman, j’ai totalement changé mon univers habituel (polar/thriller) et mon style de lecture habituel. On trouve beaucoup d’actions avec une construction linéaire (pas banal pour des voyages dans le temps lol) qui rend la lecture facile et rapide. Un bon moment de détente pour une histoire qui peut être lue à tout âge 😉

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Temporis

Bonjour mes amis,

Waouh, je viens de terminer un super livre, de Gaëlle Perrin-Guillet, auteur que je ne connaissais pas et que grâce aux éditions des Livres et du rêve, qui m'ont accordé leur confiance, ce dont je les remercie !

Le titre ? Temporis

Alors là je suis sortie de ma zone de confort et je ne le regrette pas, j'ai dévoré le livre, le savourant, et faisant connaissance avec le Steam punk, que je découvre avec plaisir, sur çà me change des thrillers lol !

Voyager dans le temps, pensez vous que ce soit possible ? Et pourquoi pas !

Jules Verne a bien écrit de la terre à la lune !

Ah si nous avions pu éviter les guerres, mais est ce bien d'empêcher le passé ?

Nous sommes en 1890, à Londres dans un orphelinat où Enora, orpheline, ainsi que des centaines d'enfants, dans un monde déchiré entre les riches et les pauvres.

Tout à coup, alors qu'elle n'arrive pas à dormir, Enora, tombe sur le corps d'un homme, blessé, d'où vient il ? Qui est il ?

Sa vie bascule à ce moment là !

L'auteur à une plume fluide, très agréable, ses personnages sont attachants,

et même si c'est un peu jeunesse, cela ne m'a pas dérangé, et de plus j'aime la dystopie !

Je me suis renseignée du coup sur la reine Victoria, ce qui n'est pas désagréable et la lecture de ce super roman m'a énormément plu ! Eh oui !

Je suivrais cet auteur, rafraichissante, et légère, qui me repose de mes thrillers !

Un excellent moment de lecture

je mets 5 étoiles

Votre Martine !


Lien : https://www.facebook.com/gro..
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Temporis

Temporis de Gaëlle Perrin-Guillet, aux éditions @des_livres_et_du_reve



Londres, 1890, Enora est orpheline, ses parents sont morts de l'étouffante, pandémie ayant décimé l'Angleterre il y a quelques années. Depuis les riches et les pauvres vivent dans des quartiers séparés.

Lorsqu'elle découvre un jeune homme inconscient, blessé par une machine d'une autre temps, sa vie est chamboulée, elle va devoir partir dans le passé pour réécrire l'avenir...



Un roman young adult steampunk avec des voyages temporels ? Mais quelle chouette idée, j'adore le genre, j'adore les voyages dans le temps, et j'adore me plonger dans l'époque victorienne !



Bon, malheureusement pour moi, ça ne l'a pas trop fait...

La couverture du livre est magnifique, la plume de l'autrice est fluide et agréable, c'est certain, l'histoire est sympathique à lire, mais il m'a manqué une vraie plongée dans l'Angleterre victorienne. J'apprécie tout particulièrement les descriptions des villes, des modes de vie, et ça m'a manqué...

Je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher aux personnages non plus... j'ai eu l'impression que les situations inhabituelles étaient trop vite "acceptées" (telle personne n'est pas ce qu'elle semblait etre ? OK ! une machine temporelle? cool !). La fin m'a parut trop rapide et facile...



On n'est pas sur une mauvaise lecture, au contraire, mais je m'attendais peut être à quelque chose de plus poussé... ;)
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Haut le Choeur

Coucou vous! 🙂



Wow! Voilà un thriller rondement mené du début à la fin, et quelle fin!

Et pourtant....des indices qui crèvent les yeux ( vous comprendrez quand vous lirez ce bijou 😉) (et les tympans re 😉...) des enquêteurs épuisés et dépassés par le machiavélisme d'une horrible meurtrière terriblement folle et maline en même temps!

Suspense, rebondissements s'enchaînent à vitesse grand V dans ce court roman très noir et si intense!





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Françoise Sagan : "Le miroir ***"

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