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EAN : 9782493472236
272 pages
Des livres et du rêve (15/04/2023)
4.34/5   16 notes
Résumé :
Londres, 1890.

L’Étouffante a ravagé la capitale, laissant derrière elle des centaines de morts et autant d’orphelins.
Dans un monde apocalyptique déchiré entre les riches et les pauvres, Enora tente de contourner les règles qui lui sont imposées.

Lorsqu’elle trouve le corps inanimé d’un jeune homme, blessé par une machine d'un autre temps, sa vie bascule, l’histoire lui appartient enfin.
La mission est périlleuse : change... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Pour le lecteur que je suis, avide de surprises, les romans de Gaëlle Perrin-Guillet sont une bénédiction. Quand un auteur / une autrice refuse de s'ennuyer et de reproduire sans cesse les mêmes schémas, je suis du genre à suivre son train de l'imaginaire. Temporis en est un excellent exemple.

L'écrivaine a décidé de se frotter non seulement à un nouveau genre, mais aussi à un nouveau public, le roman étant estampillé « Young Adult ». Ce n'est pas ce qui va me freiner malgré mon âge avancé, j'ai lu de véritables pépites destinées à un public adolescent ou jeune adulte. Quand le livre est bon, il l'est pour tous les lecteurs !

Et puis, ceux qui lisent habituellement Gaëlle Perrin Guillet ne seront pas tout à fait dépaysés, puisque le récit se déroule dans le Londres victorien de 1890.

Sauf que… Ce n'est pas la ville et le monde que nous connaissons, pas celui décrit dans les livres d'Histoire. Tant qu'à prendre des risques, l'autrice a décidé de suivre son envie jusqu'au bout, elle qui lit beaucoup de romans de ce style (elle n'est pas du genre à s'y frotter par calcul).

Et comme elle n'a pas voulu tomber dans la facilité, elle s'est penchée sur deux genres de la littérature de l'Imaginaire, le steampunk et le voyage dans le temps. le tout en 270 pages, autant dire qu'il n'y a pas une seconde de répit dans cette intrigue.

Steampunk, quèsaco ? Petite définition pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre : c'est un mouvement culturel, plus large que la littérature, qui a pour caractéristique de combiner l'esthétique et la technologie du XIXe siècle avec des éléments du futur. Avec des codes stylistiques bien particuliers, utilisant engrenages, et autres éléments mécaniques avec des matières brutes comme le cuivre, l'acier et le cuir, et souvent des dirigeables. Voyez la couverture, on est en plein dedans.

Ce passé-là n'est donc pas vraiment le nôtre, même si on n'est pas complètement perdu. L'autrice nous raconte ce qui pourrait être une réalité alternative, où certaines avancées technologiques sont anachroniques. Et c'est là où elle rajoute une couche supplémentaire, en faisant voyager ses personnages dans le temps, quelques années en arrière, pas loin, juste de quoi tenter de changer le présent (celui de 1890). Vous me suivez ?

Clairement, ce roman peut se lire par tous, jeunes ou moins jeunes, amateurs d'Imaginaire ou non, tant le récit reste toujours très accessible, sans complexité.

Voilà une vraie lecture « plaisir », sans fioriture, sans prise de tête, mais avec les yeux qui brillent. Ces yeux qui savent encore regarder les choses et les gens avec curiosité. Et l'envie d'être transporté ailleurs, loin de son quotidien.

Même si le lecteur que je suis aurait aimé d'avantage de pages, pour poser encore mieux l'ambiance et le contexte, je salue autant la prise de risque que le résultat.

Cette histoire tient bien la route, l'univers est bien pensé, l'intrigue suffisamment originale pour qu'on se prenne rapidement au jeu en comprenant vite les règles.

Avec Temporis, Gaëlle Perrin Guillet réussit son coup et mérite qu'on s'attarde sur cette chouette aventure décalée, avec l'esprit ouvert et pétillant de curiosité.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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« Temporis » ou « retour vers le futur » !
Avec ce roman atypique, Gaëlle Perrin Guillet s'essaye à un nouveau genre : le Steampunk… Pour faire simple, ce sont des récits imaginaires de type « science-fiction » qui prennent naissance dans la société industrielle du 19° siècle.
Dans Temporis, on va donc trouver, en vrac, des machines avec des engrenages multiples, des mines de charbon, des usines industrielles chargées de marteler le métal pour le transformer en plaques destinées à la construction des engins … rien de bien fictif me direz-vous ?
Si, un peu quand même, puisque ce récit situé à Londres nous décrit une ville coupée en 2 par la Tamise avec la population aisée sur une rive et la population miséreuse sur l'autre, sans possibilité d'interactions et le tout hautement surveillé par des gardes et surtout des « machines de guerre » aussi insensibles que dangereuses !
Enora, orpheline, est née du mauvais côté de la Tamise. Lorsqu'en pleine nuit, elle entreprend d'aller respirer hors du dortoir de l'orphelinat, elle ne peut pas imaginer l'enchainement de circonstances qui vont bouleverser sa vie et la projeter dans un passé qu'elle sera chargée de modifier…
Je n'irai pas plus avant sous peine de divulgâcher votre plaisir de lecture 😊
Avec ce roman, j'ai totalement changé mon univers habituel (polar/thriller) et mon style de lecture habituel. On trouve beaucoup d'actions avec une construction linéaire (pas banal pour des voyages dans le temps lol) qui rend la lecture facile et rapide. Un bon moment de détente pour une histoire qui peut être lue à tout âge 😉
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Londres 1864. La ville cliquette de toutes parts, et le ciel est chargé de nuages empestés de charbon. L'industrie malmène ses artères, et la population pauvre de la capitale, parquée aux entrées de la ville, compte ses troupes après la vague mortelle de cette maladie pulmonaire : l'Etouffante (toute ressemblance...). Enora est sur la liste de ces survivants. Enora, mais pas ses parents. Orpheline partageant un dortoir à la Dickens, elle déploie des trésors de curiosité et se révèle sur la manipulation des automates qui colonisent son monde. Et notamment ses rues, dans lesquelles avancent les Sentinelles, ces prisons ambulantes aux pattes d'araignées. La Reine Victoria écrase la ville d'une main de fer que lui envieraient les plus fascistes des ministres de l'intérieur (toute ressemblance....).

"Chacun son monde.
À eux les quartiers huppés aux vitrines scintillantes et aux automobiles en acier brossé qui dégagent des fumées à I'odeur de lys. À moi le monde sombre et la poussière du charbon que les mineurs jettent par pelletées entières dans les hauts fourneaux pour transformer le métal qui servira à construire les machines dont raffolent les Londoniens.
Chacun a besoin de l'autre, l'un pour rêver à ce qu'il pourrait avoir, l'autre pour se sentir exister, mais jamais nous ne nous mélangeons. Et si nous le voulions, les gardes du Gouvernement ne nous laisseraient pas faire. Les ordres émanent de la Reine. Eux de leur côté, nous du nôtre.
Même avant l'épidémie qui a ravagé notre monde, les séparations entre pauvres et riches existaient déjà. Mais la maladie a accentué cette frontière. Jusqu'à dresser des barricades entre la City et le reste du monde.
Les postes de surveillance ont fleuri bien des années auparavant, avant que je ne vienne au monde."

Mais d'un monde à l'autre, il n'y a qu'un pas. Un pas dans le jardin de l'orphelinat, dans lequel notre jeune fille de quinze ans découvre un jeune homme blessé. Un jeune homme revenu d'un long voyage depuis 1848. La machine a voyager dans le temps est construite, et certains ont décidé de changer l'histoire.

Imaginer un autre monde, un autre chemin à la grande Histoire, le pari est remporté par Gaelle Perrin-Guillet, qui propose un roman extrêmement fluide, un conte contemporain qui passe entre toutes les mains, selon moi un cadeau idéal en littérature jeunesse. Ce roman est vif et je me suis totalement projetée dans ce monde irréel, mêlant combativité et découvertes. Une mention particulière pour la couverture que j'aime beaucoup et qui reprend judicieusement les ingrédients de ce roman !

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Au coeur d'un Londres post-épidémie de l'Étouffante en cette année 1890, la noblesse et l'élite vivent à l'abri dans l'opulence d'une cité aseptisée alors que le peuple, opprimé par la royauté et méprisé par l'aristocratie, tente de survivre tant bien que mal dans la fange et la misère. Gaëlle Perrin-Guillet change résolument de style avec ce roman young adult alliant ambiance steampunk, voyages temporels et machinations politiques. On découvre cet univers apocalyptique au travers les tourments existentiels d'Énora, une jeune orpheline dont le destin va basculer dès lors qu'elle va croiser le chemin de Philip un inventeur visionnaire à la tête d'un groupe d'insurgés. Ces derniers s'emploient à voyager dans le temps afin de comprendre pourquoi la jeune Reine Victoria s'est brusquement métamorphosée en despote et, modifier le passé pour construire un futur meilleur. Si l'objectif est pertinent et audacieux, les ambitions de Philip restent ambiguës et Énora va se retrouver confrontée à d'épineux dilemmes.
La lecture est plaisante mais l'écriture présente un caractère beaucoup trop juvénile pour impulser de la force au récit. Si l'intrigue est originale, bien élaborée et présente d'intéressants parallèles avec la réalité de l'histoire, il manque cependant, pour mieux poser l'atmosphère et le contexte, une vraie plongée exhaustive dans cette Angleterre victorienne. Les descriptions de ce Londres dystopique restent sommaires, la dimension environnementale steampunk est à peine esquissé et le quotidien des populations succinctement développé. Les personnages manquent de relief, de constance comme de discernement. L'ensemble est en définitive plutôt classique, intéressant et bien élaboré mais, trop simpliste pour captiver pleinement et marquer profondément l'imagination.
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Quand j'ai reçu le livre je n'avais pas encore lu la synopsie mais la couverture m'avait déjà séduit. Deux surprises à la lecture du communiqué de presse de la maison d'édition : "steampunk" et young adult. Steampunk, késako ? Un livre sur les punks à Londres ? Un groupe de rock ? Et hop Google et voici la définition : "Le nom steampunk, qui signifie littéralement "punk à vapeur", parfois traduit par " futur à vapeur", est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du 20ème siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du 19ème siècle. Il fait son apparition dans des oeuvres littéraires fantastiques, de fantaisie, d'anticipation et certains sous-genres de la science-fiction". Oups ce n'est absolument pas mon domaine de prédilection, ça commence mal. Et puis un young adult, y'a longtemps que j'en avais pas ouvert un. Mais c'est du Gaëlle Perrin-Guillet donc c'est tentant. Alors on ne réfléchit pas, c'est parti. Nous sommes à Londres en 1864, la reine Victoria règne en despote. Elle a divisé la ville en deux pour séparer les pauvres des riches. À ces derniers la luxure, l'air vivifiant, le modernisme avec "des machines à vapeur à l'odeur de lys". Les autres ont la crasse, la misère, la poussière de charbon qui ne laisse jamais passer les rayons du soleil, une espérance de vie très courte. "Chacun sa vie, chacun son monde". C'est de ce côté de la frontière qu'on va faire la connaissance d'Enora Finders, une jeune ado de 15 ans, orpheline et placée dans une institution. Ce sera le personnage principal et c'est avec elle que l'auteure nous entraîne dans son récit. Un jour elle rencontrera un jeune garçon, blessé et agonisant dans le jardin de l'orphelinat. Avec la complicité de la surveillante, Miss Pewel, elle va le soigner puis le raccompagner à son domicile. Elle y fera la connaissance d'un savant, Philip et d'un petit groupe d'ados de son âge. Philip a mis au point une machine à remonter le temps dans le but de retourner en 1838 et comprendre pourquoi cette reine, qui est arrivée très jeune au pouvoir et dont le peuple fondait tant d'espoir, est-elle devenue une dictatrice, oppressant son peuple du jour au lendemain. Se sera la mission d'Enora, sauver Londres du chaos. Je n'en dévoile pas plus au risque de spoiler.
Quel plaisir j'ai eu en dévorant ce roman. le mélange des deux époques, des machines à vapeur avec des designs qui utilisent des éléments de l'époque victorienne, et des personnages, m'ont vraiment séduit, captivé, fasciné, passionné. L'écriture de l'auteure est comme à son habitude soignée, documentée, belle, un vrai plaisir pour la lecture. le style s'approprie parfaitement le langage et les convenances de l'époque victorienne. L'histoire nous transporte dans cet univers fantastique tout en respectant les références historiques. Je n'oublie pas la couverture et le marque-pages qui sont magnifiques. Voilà une lecture qui m'a mis des étoiles plein les yeux, j'ai retrouvé l'espace d'une lecture mon âme d'ado pubère et je suis réellement enthousiasmé par ce récit. Ce n'est pas un coup de coeur mais un coup de foudre et je ne peux que vous conseiller ce livre !
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Chacun son monde.
À eux les quartiers huppés aux vitrines scintillantes et aux automobiles en acier brossé qui dégagent des fumées à I'odeur de lys. À moi le monde sombre et la poussière du charbon que les mineurs jettent par pelletées entières dans les hauts fourneaux pour transformer le métal qui servira à construire les machines dont raffolent les Londoniens.
Chacun a besoin de l'autre, l'un pour rêver à ce qu'il pourrait avoir, l'autre pour se sentir exister, mais jamais nous ne nous mélangeons. Et si nous le voulions, les gardes du Gouvernement ne nous laisseraient pas faire. Les ordres émanent de la Reine. Eux de leur côté, nous du nôtre.
Même avant l'épidémie qui a ravagé notre monde, les séparations entre pauvres et riches existaient déjà. Mais la maladie a accentué cette frontière. Jusqu'à dresser des barricades entre la City et le reste du monde.
Les postes de surveillance ont fleuri bien des années auparavant, avant que je ne vienne au monde.
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Un éclat de voix nous fait tourner la tête sur notre gauche. Deux gardes se mettent soudainement à courir après un homme qui s'enfuit, trébuche et s'affale de tout son long sur les pavés poussiéreux de la rue, juste devant nous. Je regarde les gardes lui tordre un bras dans le dos en lui hurlant dessus:
- Vous êtes en état d'arrestation pour vol manifeste. Veuillez ne pas bouger.
Dans la ruelle voisine, l'écho des pattes d'une sentinelle retentit et je vois alors de très près cette bestiole de fer et d'acier que je n'avais qu'aperçue lorsque nous étions venus chez Philip pour la première fois. Elle doit mesurer trois mètres, si ce n'est plus et ressemble réellement à une grosse araignée, Son ventre est en fait une cage vitrée dans laquelle les gardes enfournent le pauvre homme. Une fois chargée, la Sentinelle repart de son pas mécanique et disparaît au coin d'un petit immeuble délabré, suivie par les deux gardes.
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- Par contre, je me rappelle très bien la bestiole qui m'a piqué. Petite, avec de grandes pattes comme une araignée. Toute en métal ocre. J'entends encore ses pattes cliqueter sur les dalles dans la ruelle où elle m'a coincé, Et ses yeux rouges qui ont clignoté juste avant qu'elle ne m'enfonce son dard dans le ventre.
Sa voix trahissait toute la terreur qu'il avait dû éprouver à cet instant. Mais une question me taraude. Sa description ne correspond pas à ce que je connais et qui parcourt les rues la nuit tombée.
- Ce n'était donc pas une Sentinelle?
Miss Pewel me lance un regard que je ne comprends pas. Chargé d'angoisse et de résignation.
- Non, Enora, ce n'était pas une Sentinelle.
- Mais alors ? Qu'est-ce que c'était ? Une nouvelle machine qui va nous traquer encore ? Les Sentinelles ne leur conviennent plus qu'ils en inventent de nouvelles ?
- Cette machine n'est pas une nouvelle arme, Enora... Mais une ancienne. Elles étaient en service il y a presque trente ans.
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Et quand une autrice capable de vous transir littéralement de froid en évoquant le brouillard de Londres et de vous faire frémir les narines en décrivant une tasse de thé, s'empare de cette toile de fond rétofuturiste, je vous fiche mon billet qu'il ne vous faudra qu'un paragraphe pour voir s'ériger sous vos yeux un Londres steampunk plus vrai que nature.
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Je n’ai aucune idée de l’utilité de cette machine. Peut-être même ne marche-t-elle pas. Mais c’est la plus belle chose que j’ai vue dans ma vie. En m'en approchant, je distingue à peine les soudures des plaques qui la composent tant la main qui les a forgées a fait cela avec art et précision. Les rivets n'ont laissé aucune trace lors du serrage, tout est propre, net, et méticuleux.
Une véritable œuvre d’art.
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Vidéo de Gaëlle Perrin-Guillet
« Haut le choeur », la bande-annonce. Un thriller de Gaëlle Perrin-Guillet.
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Roman disponible le 14 mars 2019 (papier & numérique).
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