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Critiques de Gary Jennings (102)
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Azteca

Amis lecteurs, ce livre vous prendra du temps mais il en vaut vraiment le coup. Quel beau moment de lecture!

Entre réalité historique et fabulation de notre cher Mixtli, l'auteur retrace la fin d'une civilisation avec brio. Au plaisir de nous compter sa jeunesse et ces exploits, mais aussi de choquer son auditoire catholique frigide, le personnage principal nous fait revivre son épopée par le récit de ses souvenirs.

Et ce qui m'a surement le plus fait accrocher, c'est la narration qui prend forme d'un long interrogatoire d'un ressortissant du peuple vaincu et apporte donc un point de vue différent à notre vision habituelle des choses. Si vous aimez l'histoire et les immersions profondes, n'hésitez pas si Azteca traine dans votre bibliotheque.
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Marco Polo, les voyages interdits, Tome 2 :..

Ce second volume est consacré à la geste de Marco Polo au service de Khan Kubilaï. Beaucoup d'actions et d'aventures à travers l'empire et au-delà. Tout réussit à Marco l'intrépide, les conquêtes territoriales pour le compte du Khan, les missions économiques et fiscales, les affaires, l'amour...



Dans les intrigues de palais, il perd des amis mais se venge des ennemis. Dans ses pérégrinations il traverse beaucoup de terres, rencontre beaucoup de peuples qu'il soumet à ses jugements très dépréciatifs, pour ne pas dire racistes. En tout cas la bienveillance est absente pour les peuples visités. D'un autre côté, il est confronté à la cruauté de certaines cultures. Etait-ce mieux dans son Europe d'origine ?



Le temps passe et Marco ayant perdu la femme aimée veut rentrer à Venise. Ce retour au pays natal, s'effectue dans l'intranquillité la plus totale et dans la durée, bien sûr.



Les derniers chapitres s'étirent en longueur et en mélancolie pour un Marco vieillissant, que l'on a pris pour un affabulateur, mais dont le récit publié par son ami a trouvé une bonne place dans les bonnes bibliothèques d'Europe.



Marco est déçu de sa vie d'homme marié, de la médiocrité de ses trois filles qu'il s'apprête à marier. Donata, sa femme, est déçue de sa vie d'épouse en raison de la distance qu'elle a toujours cru voir chez son mari qui lui a semblé si lointain, ailleurs, même dans leur intimité.



A l'automne de sa vie, Marco s'installe dans une philosophie de la mélancolie et de la lucidité car, s'il se souvient de ses aventures et de contrées lointaines, il sait qu'il ne partira plus, bien que Donata l'ait libéré de son serment.



Pat
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Azteca

Au XVIème siècle, les armées des conquistadors, guidées par Hernan Cortès, viennent s’emparer des terres et richesses de l’empire Aztèque, signant ainsi, au nom du roi Charles Quint, la chute d’une puissante civilisation épanouie pendant des siècles. Celui-ci, désireux de mieux connaitre ces peuples précolombiens, demandent aux prêtres de recueillir les témoignages d’indigènes.

C’est donc à travers le récit passionnant, attachant de Mixtil, dit Nuage Sombre, que l’on découvre la richesse colorée et mouvementée, riche de beauté et de violence du Mexique ancien, depuis sa naissance, à son apogée jusqu’à son anéantissement par les armées espagnoles.

Les 1000 pages de ce roman historique, sont en fait la riche autobiographie de ce vieillard, véritable aventurier et érudit, qui nous plonge par un témoignage captivant, dans la légende du Monde Unique, un peuple qui a toujours existé et prospéré dans un remarquable isolement. Les traditions religieuses, les divinités, les gouvernements, le commerce et la guerre, etc. retrouvent vie au fil de son récit, jusqu’à la conquête du pays par les européens et la guerre d’annihilation qui a suivi (la partie que j’ai lu avec beaucoup d’enthousiaste !)

Dans Azteca, célèbre roman historique et best-seller international, Gary Jennings, peint dans les moindres détails –beaucoup plus que ce que le lecteur voudrait supporter, avec des passages tantôt ennuyeux, tantôt crus et brutaux- une fresque historique d’une brillante civilisation disparue.

Au-delà de l’aspect fictif de l’histoire, des scènes brutales des sacrifices et de sexe à caractère pornographique, le grand travail de documentation est perceptible à toutes les pages et la magie du conteur est visible dans la voix du narrateur, un personnage inoubliable, intelligent et cultivé, témoin de secrets et de terreurs, côtoyant les nobles, et assistant à de grands évènements historiques, ce qui rend sa narration nostalgique et convaincante. Si vous souhaitez connaitre ce qu’était la civilisation des « Mexica » lisez Azteca : il vous servira tout ce dont vous aurez besoin et encore, improbablement, plus !

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Azteca

Livre qui m'a été vivement recommandé par un ami comme le bouquin a lire absolument sur la civilisation aztèque et son déclin.

Très belle lecture ,malgré certains passages assez cru ,de la violence et du sex à foison,

Âmes sensibles s'abstenir.

J'ai appris beaucoup de choses fascinantes sur ce peuple (croyances ,coutumes ,topographie du Mexique,art et architecture)c'est haut en couleur ,riche en descriptions et en sentiments.

Pour ma part ,un début de lecture difficile tant il y a des noms de dieux et de lieux a retenir mais on s'y fait et puis ça roule tout seul .











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Azteca

3.5 étoiles

Belle plongée dans l’univers Aztèque avant et durant l’invasion espagnole (les 10-15 derniers pourcents)

Bonne gestion du rythme sur ces 700 pages grand format (bien denses : plus de 1000 pages en poche!) détaillant la vie de l’époque, les coutumes, les sacrifices…

Pour autant ça reste qd même un peu long au 2/3.

Heureusement la vie de Mixtlin est trépidante et foisonne de moments forts qui relancent le récit.

J’ai enfin bien aimé la fin douce amère…
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Azteca

Long mais vaut le déplacement, dense et plein de détails sur le monde d'avant. Passionnant avec un auteur qui connaît cette société d'antan, monde révolu et interrompu par l'arrivée de Cortès en 1520 avec une fin qui ne laisse rien présager de bon pour les Mexicas. Lu rapidement avec des scènes cependant difficiles à digérer mais nécessaires à la compréhension de l'ensemble : moeurs et coutumes.
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Rage aztèque

Rage aztèque, 4 EME et dernier tome d'une série retraçant avec brio l'histoire du Mexique.



Dans ce quatrième épisode, nous sommes emmenés sur les chemins de la liberté par Juan de Zavala, ancien gachupin devenu, sur un battement de cil, un peon....le pire du pire de la lie mexicaine. L'engeance de ce pays !



Au delà des aventures de ce personnage, qui sont assez rocambolesques il faut bien le dire, l'attrait de ce roman est, à mon sens, surtout de découvrir comment une des civilisations les plus avancées peut se faire complètement déposséder de sa culture par des envahisseurs.



Cet épisode se déroule aux environs de 1800 et retrace le combat du Père Miguel Hidalgo, que j'ai découvert grâce à ce roman, pour la liberté et l'égalité entre les différentes origines des habitants de ce qui est aujourd'hui le Mexique.



En lisant cette aventure, qui se raconte comme un roman de capes et d'épées a la Dumas, j'ai été frappée par le courage de cette population pauvre qui a vaillamment combattu les armées du vice-roi avec les moyens du bord pendant que les espagnols d'Espagne combattaient également les Français de Napoléon.



Cette série, et cette aventure, sont haletantes, remplies de bons mots et d'humour, d'actions... Un excellent moment lecture.
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Sang aztèque

Récit totalement différent pour ce troisième opus.

Episode dans lequel Gary Jennings est plus proche d'Alexandre Dumas que jamais !



En effet, dans les deux premiers opus de la série, les civilisations Aztèque et Mexica ( ainsi qu'une multitude d'autres) étaient bien présentes.

Dans ce troisième tome, nous sommes plus proches d'un roman de cape et d'épée. Nous suivons les aventures de Cristo le Bastardo qui "s'élèvera" dans la bonne société espagnole.

Car, autre différence avec les deux premiers opus, là où le premier situait fortement la façon de vivre des différentes "tribus" indiennes originaires du Mexique, le second tome relevait le début de la colonisation espagnole. Et ce troisième tome, lui, s'éloigne plus encore de la société mexicaine espagnole.

On y croise, certes, encore un de la sorcellerie et l'utilisation de procédés ancestraux, mais nous combattons également des pirates.



En ce qui me concerne, j'ai moins apprécié ce troisième tome justement parce que l'auteur (mais est-ce bien l'auteur ?) s'éloigne de la ligne rouge des deux premières aventures.

Je précise "est-ce bien l'auteur" puisqu'une note en début de roman précise que cet épisode est posthume. Il a été assemblé sur base des notes et des recherches de Gary Jennings mais n'aurait pas été écrit par lui.
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Azteca

Une très grande fresque historique sur une civilisation fascinante, celle des Aztèques. L’auteur situe son intrigue avant l’arrivée des Espagnols pour que le lecteur découvre cette grande civilisation et sa culture. Puis on assiste à sa destruction, une fois les Espagnols débarqués de leurs bateaux. C’est romanesque, très bien documenté, un vrai plaisir de lecture !
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Marco Polo, les voyages interdits, Tome 1 :..

Roman historique basé sur le voyage effectué par les Polo dont le jeune Marco, de Venise jusqu'à la cour du Khan Kubilaï au XIIIè S, après un périple de trois années.



L'intitulé de roman implique que le narrateur Marco Polo, que l'auteur fait parler, informe le lecteur à la fois de ses propres frasques (qui l'ont fait bannir momentanément de Venise) et des coutumes étranges, "immorales" ou cruelles des peuples des contrées qu'il traverse en compagnie de son père et de son oncle.



Ce roman vaut, en effet, par la description minutieuse des dites coutumes, de la géographie des contrées traversées, constituant la route méridionale bien connue de la soie, sans que je puisse la comparer au contenu du livre des merveilles de Marco Polo, que je n'ai pas lu.



Il vaut aussi par les "leçons" de vocabulaire qu'on y trouve ; ce qui permet au lecteur d'avoir une idée de l'origine de certains mots comme celui de pyjama que l'on devine sous le vocable pae-jamah, par exemple.



C'est un roman déjà ancien - 1984 pour la sortie d'origine et 2009 pour la version française dont je viens d'achever la lecture - que l'on peut lire avec un certain plaisir et profit. Il possède, en effet, une dimension humoristique indéniable ainsi qu'une érudition évidente qui enseigne le lecteur... Mais puisqu'il s'agit de voyages interdits, on ne peut occulter sa dimension rabelaisienne.



Cela étant, je n'ai pas pu m'empêcher de surprendre chez Gary Jennings l'auteur qui fait parler Marco Polo, ou ses traducteurs, peut-être, quelques anachronismes de vocabulaire : mettre, sous la plume de Marco Polo, les expressions ou les mots "sardines en boîte", wagons (au lieu de chariots), extraterrestre, attestés bien des siècles après le narrateur, m'est apparu comme un léger manque de rigueur.



Mais, ne chipotons pas, c'est plutôt un bon livre. Il ne me reste plus qu'à entamer le second tome.



Pat
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L'Automne Aztèque

Ce roman est le second tome, dont le premier était Azteca et qui racontait les prémisses de la colonisation espagnole (cfr ma critique 9/01/2021).



Dans cette suite, dont l'histoire se déroule sous Carlos Quinto, nous faisons connaissance avec d'autres personnages mais qui sont apparentés à Mixtli.



Tenamaxtzin, ou Juan Britannico comme il a été baptisé par un prêtre chrétien, et son entourage : ses cousins, ses conquêtes, ses soldats, ses ennemis...



C'est surtout l'épopée de la Guerre de Mixton que dépeind ici, et de nouveau avec quel talent, Gary Jennings.

La Guerre de Mixton (1540-1542) tient son nom de l'endroit dans lequel se cachaient les belligérants. A leur tête, Tenamaxtzin qui refuse de voir son pays envahi par les Blancs (Cortes, Guzman, Alvarado).

Il réussit, au final, à constituer une armée pour bouter les Espagnols hors du Monde Unique.



Raconté en « je » par Tenamaxtzin et Véronica, dont je vous laisserai faire connaissance, ce récit est violent.

Tant dans les mœurs aztèques et méxica que dans les actes colonisateurs européens.



Avec le recul, je pense qu'on ne peut que constater que la colonisation par la force (mais a-t-elle déjà eu lieu dans la non-violence?) ne peut qu'entraîner une énorme perte culturelle et, bien entendu, humaine, comme dans toutes guerres.



En tout cas, Gary Jennings continue à me séduire par ses talents de conteur.
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Marco Polo, les voyages interdits, Tome 2 :..

666 pages pour le premier opus - 842 pages pour le second. le moins qu'on puisse dire c'est que le voyage de Marco Polo ce n'est pas un city-trip chez Ryanair.

Au terme de ce second opus, l'auteur fait dire à Marco Polo :" j'aurais pu résumer ma vie en 7 mots : je suis parti et je suis revenu".

Quel drame cela aurait été si le voyage avait été résumé à ce point !

Parce que, lorsque Gary Jennings raconte le voyage de l'Italien, c'est une immense aventure.

La difficulté étant, au final, de savoir sur quelles sources s'est appuyé l'auteur pour écrire ce roman.

Par conséquent, puisque l'idée est de critiquer le livre, et pas forcément sa véracité, j'en dirais que ce roman est splendide à lire avec une grosse préférence pour le second tome.

Nous sommes au Moyen-Âge et, sans surprise, à cette époque, les moeurs sont très particulières.

C'est le cas dans le premier tome et ça m'avait un peu dérangé. C'est moins le cas dans le second, en tout cas en ce qui concerne les pratiques sexuelles avec des mineurs.

Gary Jennings nous emmène donc dans le voyage de retour de Marco Polo. Une bonne partie de ce livre se déroule en Chine et on y apprend, comme dans le tome 1, énormément de choses telles que l'apparition de la "grenade" et des "mines", la découverte de certaines maladies... Et ces différents éléments expliquent encore la structure dans laquelle nous vivons aujourd'hui.

J'ai été complètement fascinée par ce roman qui est excellent.

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Marco Polo, les voyages interdits, Tome 1 :..

Mon attrait pour les romans historiques vient du fait que j'aime, durant ma lecture, vérifier la véracité des évènements.



Je n'ai pas été déçue, dans ce roman... Quelle aventure ! S'embarquer dans les voyages de Marco Polo, ce n'est pas rien. Marco Polo c'est un peu le Jules Verne du Moyen-Âge.



Le périple débute donc à Venise. Ensuite Saint-Jean d'Acre, l'Afghanistan et l'empire Mongol à la rencontre du petit fils du grand Gengis Khan.

Voyage hallucinant s'il en est.



Je me suis amusée à essayer de le reconstituer via google map : Le saviez-vous ? on peut le faire, à pied, en bateau et en chameau en 1271 mais pas avec google Map en 2022.



J'ai recroisé, dans cette histoire, des personnages découverts dans Avéroès de Gilbert Sinoué. Tel le géographe musulman Al Idrisi.



Que je vous parle du livre, à présent.

C'est une histoire passionnante que relate ici Gary Jennings.

De plus, j'ai appris énormément de choses telles que, parfois, l'origine de certains mots que nous utilisons encore. Ou encore qu'il existe, en effet, un désert salé.

L'histoire est trépidante.



Ce que je trouve dommage, par contre, c'est que l'auteur n'explique pas comment il a mené ses recherches voire même s'il en a menées. Et ce serait intéressant de pouvoir démêler le faux du vrai.



Dans ce qui m'a le moins plu, mais c'est plutôt dans ce qui m'a choqué, ce sont les pratiques sexuelles pour le moins douteuse de l'époque. Notamment les pratiques de "Narine".

Je ne doute pas qu'au Moyen-Âge certaines tribus avaient des moeurs pour le moins douteuse mais je ne suis pas certaine que les relater dans ce roman était pertinent.



En conclusion, ce livre intéressera les amateurs d'histoire médiévale et est un excellent moment lecture.
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Azteca

Très (trop) looooong !!!

D'un intérêt historique certain. Dommage que l'auteur ne maîtrise pas l'écriture des dialogues (il n'y en a aucun !). Seul le narrateur raconte tout et décrit tout, ce qui rend ce pavé extrêmement indigeste malgré des bons moments. De plus, la surenchère de détails gores ou sordides n'apporte rien au livre et fait juste office de remplissage gratuit et provocateur.

Intéressant mais sur les 1042 pages remplies à ras bord (version anglaise) il y en a au bas mot 500 de trop...

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Azteca

Ayyo !!! Un roman épique !



Azteca, c’est le long récit (1047 pages !) de la vie d’un mexica nommé Mixtli. En effet pour mieux comprendre la vie et la culture des amérindiens du Monde Unique, avant que ce territoire ne devienne la Nouvelle Espagne, des prêtres sont tenus de transcrire pour le roi Charles Quint tout ce que leur raconte ce vieil aztèque un peu insolent…



Par certains côtés, ce roman me rappelle un peu Sinouhé l’Egyptien de Mika Waltari que j’ai lu en début d’année. C’est sans doute le fait que dans les deux cas, le personnage principal, purement fictif, s’avère intelligent et cultivé ; il n’est pas noble mais côtoie les grands de son peuple et se trouve témoin d’évènements historiques.



Ici Mixtli nous raconte sa vie depuis sa tendre jeunesse, son éducation, son quotidien et ses croyances, l’organisation sociale de sa tribu. Par les différentes professions qu’il aura eu l’occasion d’exercer durant sa vie, on sera au coeur des différentes corporations qui constituent ces sociétés.



Lorsqu’il devient scribe, on l’accompagne dans les cours des palais des différentes ethnies, on voit comment vit leur noblesse, leurs traditions et leurs rituels.



Quand il s’engagera en tant que soldat, on vivra au coeur de l’armée les guerres fleuries (guerre où l’objectif était pour les deux adversaires de faire une moisson de prisonniers vivants qui seraient ensuite offerts en sacrifice lors d’une cérémonie religieuse, à savoir arracher leur coeur offert au temple, puis les manger pour récupérer leur force, glurp !).



Mais on voyagera aussi dans les différents territoires de la Méso-Amérique, appelée par eux Le Monde Unique lorsqu’il cherchera fortune en tant que commerçant.



Enfin ses talents d’interprète nous permettront de voir l’arrivée et l’avancée inexorable des espagnols au coeur de cette civilisation étonnante et cruelle.



Pour ma part, j’ai appris énormément de choses sur les différentes ethnies évoquées (aztèques, mexicas, mayas, olmécas, toltèques…) qui n’ont pas rayonnées toutes sur les mêmes périodes historiques, les légendes autours de leurs origines, leurs liens sociaux et culturels. Une mine d’or ce bouquin. Si j’ai l’occasion un jour de visiter le Mexique, et j’aimerais beaucoup, j’ai déjà noté pas mal de sites que je voudraient visiter.



Je n’ai pas mis les 5 étoiles car il y a quand même plusieurs choses qui m’ont fait tiquer.



L’auteur a une manière assez crue, brutale, pour raconter les choses. Plus d’une fois, j’ai eu des haut le coeur face au récit de scènes violentes, en particulier les rites religieux effrayants où le sacrifice humain dans les temples est aussi banal que l’apéro du vendredi soir.



Manière assez crue également, mais surtout récurrente de décrire des scènes sexuelles à caractère pornographique, essentiellement dans les 300 premières pages. Je dois avouer que les scènes d’inceste, de tournante et de pédophilie m’ont mis plus d’une fois mal à l’aise. J’ai plusieurs fois penser à abandonner cette lecture, mais j’ai bien fait de persévérer, c’est largement plus digeste par la suite.



Malgré ces quelques points négatifs, Azteca demeure pour moi un livre incontournable et enrichissant sur la civilisation précolombienne.



Challenge livre historique 2021
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Azteca

Azteca fait partie de ces livres qui sont très méconnus et qui pourtant sont des références sur les sujets qu'ils traitent.

Ici on parle de la culture et de l'histoire des aztèques et Azteca est LE livre référence, voire même un livre culte.

Gary Jennings nous offre une œuvre gigantesque et une immersion complète dans le monde aztèque si méconnu.

C'est par le récit à la 1ere personne d'un vieil aztèque que l'auteur va conter son histoire.

Ce vieil aztèque va donc raconter sa vie et par la même celle de son peuple à des religieux espagnols, tout ça la demande du roi Charles Quint en personne.

Le monarque est curieux de mieux connaître ces barbares dégénerés d'Azteques qu'il a colonisé et massacré au nom de notre Sainte Mère l'église et puis un peu aussi ( un peu beaucoup d'ailleurs) pour leur piller tout leur or.

Chacun choisira de quel côté se trouve la barbarie.

D'ailleurs au niveau finesse et raffinement, vous apprendrez grâce à la documentation monumentale de l'auteur que l'azteque n'était pas toujours le plus fin.

D'ailleurs attention !

Carré blanc- interdit aux moins de 18 ans- parental advisory lyrics !

Si vous n'aimez pas la violence et si vous êtes chastes sur ce qui se passe en dessous de la ceinture fuyez !

Brûlez ce livre et achetez un Musso.

Car Jennings va tout nous raconter.

Bien sur vous saurez tout sur l'habillement, la gastronomie, les croyances et les relations sociales à cette époque comme dans tout bon roman historique, mais Jennings ne triche pas et va nous décrire à quel point le peuple aztèque fut violent et depravé.

Sacrifices humains, cœurs arrachés, ecorchage à vif, décapitation, emasculation, enucleation, torture, viols et j'en oublie encore.

Nous aurons aussi de l'homosexualité, de la pédophilie, de la zoophilie, de l'esclavage sexuel et des handicapés livrés aux bons plaisirs de vieux aztèques pervers.

Vous êtes donc prévenus, c' est pas Martine au Mexique !

À part ça c'est bien écrit et on est complètement happé dans cette histoire et fasciné par cette si mystérieuse civilisation aztèque.

Seul bemol sur les 1050 pages du livres, c'est un peu long sur la fin et j'ai eu envie d'en finir.



Pour conclure :



Azteca est un roman historique coup de poing qui réussi haut la main la mission suprême d'un livre :

Vous faire voyager dans des mondes inconnus et vous apprendre de nouvelles choses.



Si comme moi vous recherchez ça, vous pouvez embarquer avec Jennings sur Azteca Airlines.

À condition d'avoir le cœur très bien accroché, vous pourrez pas dire que vous étiez pas au courant !





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Azteca

Une grande frustration, voici ce qu'apporte ce livre. L'histoire est passionnante, elle nous renseigne sur les us et coutumes d'une civilisation que l'on connait peu. Mais le style est d'une telle lourdeur que le livre est pénible à lire. Sans doute est-ce pour faire authentique que les courriers sont écrits comme au XVIème siècle, mais c'est dommage, car le livre est très bien documenté et nous apprend beaucoup; il mériterait d'être plus facile à lire
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Azteca

Il est rare que je laisse tomber un livre mais avec Azteca je n'ai pas accroché du tout alors même qu'en général j'apprécie le genre historique. Difficile d'exprimer en quelques mots quelles sont les raisons de cet abandon. Peut-être le rythme et la forme du roman. Trop de descriptions de la vie quotidienne d'un individu sans grand intérêt à mon goût même s'il s'agit ici d'un Aztèque, comme une impression de lire des digressions trop nombreuses. Une intrigue qui tarde à poindre le bout de son nez. Le point de vue des Espagnols n'est qu'un prétexte pour servir de passage de témoin envers une civilisation disparue et l'on se lasse de leurs interventions visant à dénigrer toujours sur le même ton le récit du narrateur. Le langage employé par Mixtli, le personnage principal, pour nous conter son récit donne une impression étonnement moderne tout comme le regard porté sur les hommes blancs. Comme souvent, la civilisation indigène paraît empreinte de davantage de sagesse que celle importée par les Conquistadores, sans qu'il soit question de vouloir réhabiliter cette dernière dont les nombreux méfaits réalisés au nom de l'Eglise ont incontestablement conduit à la disparition d'une civilisation avancée.

Bref, j'ai presque eu l'impression de suivre un bouquin ethnographique nous décrivant les moeurs des Aztèques, à commencer par les topos concernant la propension aux sacrifices humains, à l'anthropophagie et à une "relative" liberté sexuelle des indigènes ; à se demander si l'auteur n'a pas voulu exagérer le côté sensationnel ou bien a-t-il exprimé tout bonnement ses fantasmes.

L'épaisseur d'un bouquin ne me fait généralement pas peur mais ici, le roman met bien trop de temps à démarrer si tant est qu'il démarre car je n'ai pas progressé bien loin. Peut-être ai-je raté quelque chose, probablement d'ailleurs, mais bon ! ma patience a des limites.

Certains y trouveront leurs comptes à n'en pas douter mais ce ne fut pas mon cas.
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Azteca

Que dire de ce roman...que c'est plutôt un énorme pavé qu'un roman. Au delà du nombre de pages, qui n'est en soit pas un critère, ce livre est stupéfiant.

En effet, l'auteur retrace la vie de Mixtli qui est une sorte de scribe et, tout au long du livre ce n'est pas que sa vie qu'il nous raconte mais aussi l'histoire de toute une civilisation.

C'est sanglant, choquant aussi souvent mais à la fois passionnant et émouvant.

J'ai eu du mal à plonger dedans. Le roman tire parfois en longueur mais pas sur des détails "sans sens". Au contraire, c'est bien construit.

Je ne l'ai pas précisé mais l'aventure se déroule un peu avant et pendant la conquête du Mexique par les Espagnols.

Au final, on ne peut que déplorer la colonisation car quelle perte tant en terme d'architecture qu'en terme de culture mais voilà cette épopée fait partie de l'histoire mexicaine.

Ce roman m'a permis de m'intéresser de près à cette culture aztèque, maya, mexica ainsi qu'aux sacrifices humains et c'est amusant de constater à quel point les Mexicains d'aujourd'hui sont empreints de culture espagnole et non plus de leurs traditions d'origine.

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Azteca

Il s'agit plus d'un livre d'histoire, d'un documentaire que d'un roman, enfin dans les 50/100 premières pages. Cela est sans doute intéressant pour mieux connaître les Aztèques mais j'attendais plus une histoire dans L Histoire. J'ai donc arrêté avec l'intention de le reprendre plus tard .... mais ce n'est pas certain car cela semble être du même tonneau jusqu'au bout. Mais dites moi, cela vaut-il vraiment le coup d'insister ?
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