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3.52/5 (sur 147 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saïda-Algérie , le 30/03/1957
Biographie :

Georges-Marc Benamou est un producteur de cinéma et un journaliste français.

D'abord journaliste à La Provence puis au Quotidien de Paris à partir de 1980, dirigé par Philippe Tesson dans la ligne de Combat, Georges-Marc Benamou fonde ensuite un journal de gauche en 1985, le mensuel Globe. Globe marque profondément la fin des années 80 et de nombreux intellectuels y écrivent comme Bernard-Henri Lévy, Gérard Miller, Philippe Sollers ou Alexandre Adler. Le mensuel devient ensuite hebdomadaire, prend le nom de Globe Hebdo, et publie des textes de grands écrivains ainsi que des cahiers de photographies. Le Globe Hebdo cesse ses activités en 1994 et Georges-Marc Benamou dirige alors l'hebdomadaire L'Evénement jusqu'en 1999. Il devient ensuite éditorialiste à Nice Matin et chroniqueur à La Provence. Ayant rencontré plusieurs fois François Mitterrand, Georges-Marc Benamou livre des ouvrages sur l'ancien président : 'Mémoires interrompus' en 1996 et 'Le Dernier Mitterrand' en 2005. Ce dernier livre est adapté au cinéma par le réalisateur Robert Guédiguian sous le titre 'Le Promeneur du Champ de Mars', et Georges-Marc Benamou participe à l'écriture du scénario. Il est également l'auteur de 'Si la gauche savait', livre d'entretiens avec Michel Rocard paru en 2005, du 'Fantôme de Munich', roman dans lequel il mêle fiction et histoire, paru en 2007. Cette même année, il est nommé conseiller spécial du président de la République Nicolas Sarkozy pour la culture et l'audiovisuel. Georges-Marc Benamou suspend alors ses activités de chroniqueur à La Provence, journal non politisé.
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
La caste des normaliens,
cette bande rivale avec à sa tête Pompidou, était responsable de la chienlit. Les ulmards étaient à l'origine de tout.
Ils avaient refusé le changement. Ils avaient salopé son ambition d'établir la sélection à l'université.
Ils ne veulent rien changer à leurs affaires, l'école, l'université, la sélection, car ils viennent tous de la rue d'Ulm.
Sartre et Pompidou même combat.
P 58
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Cette idée d'une France bistrotière, revenue à ses instincts,
le rebute plus que jamais, et le conforte dans sa décision.
Que la populace l'abandonne, après tout, c'est son affaire. Elle paiera.
Il ne reconnaît pas ces barbares à qui il avait offert un destin.
Comme disent les pompiers, devant l'inondation on évacue.
Page 89
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Il n’a pas perdu, il lui a manqué une semaine.
D’ailleurs, il n’y a que ses ennemis pour ne pas le croire, des « ennemis de l’intérieur, ces nuls de l’UMP », des ennemis de l’extérieur, « la gauche, tes copains et leurs coups tordus », et « l’autre » (il parle de Hollande) qui, « rappelle-toi ce que je te dis, n’est pas du tout la sainte-nitouche qu’on veut bien croire ». Sans oublier l’ennemie allemande, Merkel, qui porte aussi la responsabilité de son échec à lui
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"En fait, je suis le dernier de grands présidents... (...) Enfin, je veux dire le dernier dans la lignée de De Gaulle. Après moi, il n'y en aura plus d'autres en France... A cause de l'Europe... A cause de la mondialisation... A cause de l'évolution nécessaire des institutions... Dans le futur, ce régime pourra toujours d'appeler la Vème République... Mais rien ne sera plus pareil. Le Président deviendra une sorte de super-Premier ministre, il sera fragile. Il sera obligé de cohabiter avec une Assemblée qui aura accumulé bien des rancœurs et des rivalités et qui, à tout moment, pourra se rebeller. Et ce sera la cohabitation permanente, une sorte de retour à la quatrième."
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Une phrase lui revint à l'esprit. Il l’avait entendu prononcé par Léger ou quelqu'un du Quai d’Orsay, lors d'une réunion de cabinet. Elle l’avait frappé :
Bon... On ne peut pas demander à un pays ami de se suicider. Mais on peut peut-être... lui demander de se couper une jambe.
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Chapitre huit le cabinet noir.
Depuis le début de la crise, Foccart était en effet à la tête d'une petite armée de l'ombre, bricolée dans l'urgence et sur le pied de guerre.
Des anciens de la France libre, encore verts ;
une tripotée de barbouzes, ceux qui n'avaient pas été tués en Algérie par l'OAS ; les voyous de la bande de Jo Attla,
et quelques karatékas Viêt-cong recalés par la CIA.
page 51
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Il y aurait une limite "supportable" relative à chaque époque : il s'agit de la trouver.
Il s'emploie donc à trouver ce chiffre de "morts supportables".
Il se lance dans un savant et acrobatique calcul. Etablit une péréquation entre le nombre de tués, le charisme du chef et l'âge du régime politique.
Fixe un quotient au XX° siècle. Corrige le premier chiffre, forcément faramineux, par ce quotient du siècle.
Un chiffre sort, on ne sait comment, de ce calcul inspiré.
Deux cent morts. Deux cent morts, c'est le maximum acceptable pour lui, mais tout compris.
Il comptait dans ce chiffre la totalité des actions de reprise de contrôle du pays, à Paris et en Province.
Au-delà, ce serait un "carnage"; et il ne s'en remettrait pas. Au terme de ce parcours arithmétique, il se trouve un peu dépité.
"Deux cent morts ... Même de Gaulle ne peut se permettre plus, hélas".
Son "hélas" est sincère, désolé, clinique.
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Le silence des intellectuels pendant ces grèves ? "La Bosnie, ça ne leur fait pas peur, mais dès qu'il faut s'exprimer sur la France, on ne les entend plus." (...) Le silence de la gauche pendant ces grèves ? "Cette incapacité à trouver le ton est un mauvais signe pour le futur." Est-ce la faute de Jospin ? "Pas seulement..."
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"Au fond, les grands politiques sont comme les grandes actrices, apparemment inabordables. Ils sont très seuls."
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Il parle, je l'observe, et je me souviens de ce montage photographique de Krystof Pruszkowski. […] L'artiste polonais avait superposé les négatifs des visages de tous les présidents de la Ve République, qui ne formaient plus qu'un portrait. Il avait empilé de Gaulle, Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand. Mais on ne voyait qu'eux deux, de Gaulle et Mitterrand. En cherchant, on retrouvait le sourcil de Pompidou, mais de Giscard il ne restait rien, pas même un cil. Non, vraiment, on ne voyait qu'eux deux, de Gaulle et Mitterrand, qui ne faisaient plus qu'un, mais lequel ? On n'aurait su dire.
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