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Critiques de Georgia Caldera (1229)
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

J'ai vraiment beaucoup aimé. L'univers développé est très dense, les personnages un peu inattendus, à travers leurs caractères bien trempés. On se retrouve dans un univers proche du Protectorat de l'ombrelle, même si les personnages utilisés sont plus originaux soit des sorcières et des nécromanciens, point de vampires ou loup garous à l'horizon. Même si j'apprécie, l'idée de changer de créatures me plait beaucoup. Le coté romance de l'histoire est bien présent, mais laisse aussi la place au développement d'une vraie intrigue annexe, vraiment intéressante.



A quand la suite ?
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

La romance est sympathique au début, même si pas franchement originale (le je-t'aime-moi-non-plus entre la donzelle qui ne fait rien comme les autres et le beau ténébreux, on en a soupé...) mais finit par traîner en longueur et lasser.

C'est dommage parce que ça empiète sur l'univers qui semble intéressant. J'ai aimé la touche steampunk, discrète mais sympathique, les nécromants et la reine Victoria a l'air bien flippante ! Le twist final est intriguant, ça donne envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite.

L'écriture ne m'a pas emballée mais n'est pas désagréable non plus.



Un bilan mitigé pour cette lecture qui reste tout de même un bon moment.
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Hors de question

Un énorme coup de coeur pour cette romance aussi sensuelle que sensible : une belle leçon de séduction !



Enfin une romance comme je les aime, où les protagonistes ne se retrouvent pas au lit au bout de vingt pages ! Je n'en pouvais plus de cette débâcle de chair au détriment de l'humain et de la sensualité, du véritable amour.

Cette histoire est magnifique, parfaitement dosée, et je peux vous dire que même sans scènes de sexe toutes les dix pages, on ne s'ennuie pas, bien au contraire ! L'émotion et le désir montent crescendo, on en envierait presque l'héroïne qui a trouvé la perle rare ^^



Sonia est photographe d'art spécialisé dans les portraits. La belle jeune femme, parfaite en façade, accumule les conquêtes sans lendemain. Mais les apparences ne sont qu'une carapace pour la protéger de son passé et la tenir à distance de tout danger. Entre autodestruction et refoulement, elle se perd peu à peu. Mais un jour, elle rencontre Axel, le ténébreux balafré aux allures de bad-boy qui, contre toute attente, sera peut-être son sauveur...



Sonia m'a fait penser à un animal traumatisé qu'il fallait apprivoiser, et c'est avec subtilité, patience et intelligence qu'Axel, dont l'apparence aurait pu faire croire tout autre chose, va petit à petit nouer le contact et apaiser ses souffrances. Mais les ténèbres autour du jeune homme sont nombreuses. Deux êtres abîmés par la vie peuvent-ils s'entre-aider, deux âmes-soeurs aux ailes brûlées peuvent-elles s'unir malgré tout et ne former plus qu'un ?



L'écriture de Georgia Caldera nous emporte et l'on s'imprègne tout autant de l'histoire que des personnages. D'ailleurs, j'ai apprécié que l'on passe du point de vue de Sonia à celui d'Alex et qu'on en apprenne plus sur leur passé au fur et à mesure des chapitres. Par contre, et ça ce n'est pas bien du tout, il faut savoir que c'est un tome un, ce qui n'est pas mentionné ! Je ne vous dis pas le choc que j'ai eu une fois arrivée à la fin, à chercher les pages suivantes car ça ne pouvait pas se terminer comme ça ! Et en effet, il y a une suite. Je vous préviens donc pour que vous n'ayez pas la même mauvaise surprise et irritation que moi. A présent je n'ai plus qu'une hâte, lire vite le tome 2 qui sortira en Octobre, m'a dit l'auteure. Ouf, ça ne sera pas trop long à tenir !



En résumé, une superbe romance tout en nuances, pleine de sensibilité, à lire absolument !


Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Hors de question

Un coup de coeur puissance 10

J’ai vibré avec ce nouveau roman, j’ai frissonné, aimé, douté… avec les personnages.



L’histoire est poignante, l’intrigue monte crescendo et se termine en apothéose.



En lisant ce roman on a l’impression d’être grimpé dans un wagon et de faire les montagnes russes. Un coup on est au ralenti puis explosion de vitesse et de pirouettes… et on revient au calme pour repartir de plus belle. Avec ça impossible de ressortir indemne.

Les personnages sont très travaillés. Leurs émotions, leur façon de parler, … tout semble si réaliste qu’on a l’impression d’être avec eux, de ressentir la même chose qu’eux.

Là encore j’apprécie le mélange de points de vue entre les deux protagonistes, ce qui permet de comprendre leurs réactions et leur façon de penser.



Tout au long du roman mon cœur a testé tous les rythmes possibles, il a battu la chamade, a ralentit, c’est arrêté pour reprendre de plus bel, il a eu quelques ratés et a fini par s’arrêter de battre définitivement en tournant la dernière page.



C’est un énorme coup de cœur comme ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé.



Merci Georgia Caldera de m’avoir fait vibrer à ce point, tu as réveillé mon envie de lire.



En résumé « Hors de question » est un roman qui m’a mise hors d’haleine.






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Les larmes rouges, tome 2 : Déliquescence

J’ai retrouvé avec plaisir Cornélia et Henri. Si dans le tome 1 on alternait chapitres du présents et chapitres du passé avec les réminiscences de la vie antérieure de Cornélia, on retrouve ici a peu près le même schéma narratif. Dans ce tome, on fréquente beaucoup plus les vampires que l’on avait rapidement aperçus dans le tome 1. Le personnage d’Henri devient beaucoup plus humain si l’on puit dire. Mais j’avoue que parfois, la relation Henri-Cornélia m’a un peu frustrée. Cette relation prend d’ailleurs beaucoup de place dans ce tome 2 et j’ai eu le sentiment que ce livre était vraiment une romance plus qu’autre chose.



Comme pour le tome 1, j’ai ressenti une sorte de langueur en lisant ce livre. Je ne sais pas trop comment expliquer mais c’est un peu comme si le temps ralentissait. J’ai eu l’impression que l’histoire se déroulait de façon très lente et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde. C’est un peu bizarre comme ressenti. L’intrigue avance lentement et en même temps, on a des révélations surprenantes dans ce livre notamment sur le passé d’Henri.



Cela fait quelques semaines que j’ai lu ce livre et même si j’ai beaucoup aimé pendant ma lecture, j’avoue en ressortir un peu déconcertée car je pense avoir beaucoup plus apprécié ma lecture sur le moment que lorsque j’y pense quelques semaines plus tard. C’est pourtant un très bon tome qui a le mérite de nous en apprendre plus sur les personnages mais qui ne fait pas énormément avancer l’intrigue. Je pense que le côté romance n’est pas la partie qui m’a le plus plu et peut-être qu’une fois l’effet de surprise passé, ma lecture a été moins intense.



Je ne peux que recommander ce deuxième tome à tous ceux qui ont apprécié le premier tome et qui n’attendaient que de voir ce couple prendre plus d’ampleur.
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Après avoir lu et adoré Victorian Fantasy de Georgia Caldera, je partais particulièrement optimiste pour cette lecture. Je pensais d’ores et déjà que ce livre réussirait à gagner mon cœur comme il a su si bien le faire pour de nombreuses autres personnes. Mais là, cruelle déception ! Celle-ci est d’autant plus dure que je ne m’y attendais absolument pas. Pas une seule seconde je n’avais envisagé que cette lecture s’avérerait aussi difficile…

Cornélia est une jeune fille tout ce qu’il y a de plus désespérée. Dès les premières pages, les choses commencent mal pour elle. Mal dans sa peau, ignorée de son père et sans aucun ami, l’adolescente est plus que jamais isolée. Face à ce quotidien difficile, elle cède à la petite voix dans sa tête lui intimant d’en finir et se jette d’un pont… Alors même que sa vie semble toucher à sa fin, un homme mystérieux lui vient en aide et la sauve. Voilà l’occasion d’un nouveau départ. Mais Cornélia va plonger dans un univers sombre et angoissant où sa vie et celle de ses proches sera sans cesse mise en danger.



La déception est telle qu’il m’est difficile de trouver des points positifs à ce roman. Cet avis n’engage que moi, il s’agit de mon ressenti et peut-être qu’à la différence de beaucoup d’autres lecteurs, je n’ai pas su voir le potentiel qui se cachait derrière cette histoire ? En tout cas, je vais essayer de vous expliquer les raisons de ma déception.

Commençons par la forme car s’il y a un gros souci avec ce roman, c’est bien celui-là. Comment est-il possible d’avoir autant de fautes sur un ouvrage aussi volumineux ? Fautes d’orthographe, de tournures ou même encore répétitions beaucoup trop nombreuses se trouvent ici à volonté. Certaines phrases n’ont même parfois aucun sens, gâchant sans cesse la lecture, c’est dire… Ceci est d’autant plus décevant que Victorian Fantasy fait office de point de comparaison. J’ai eu l’impression de ne pas avoir affaire à la même auteur ! Si au début, je me suis dit que j’allais arriver à passer outre pour ne pas gâcher ma lecture, avec un tel pavé, difficile au bout d’un moment de ne plus en tenir compte.

L’histoire aurait presque pu contrebalancer cette impression si j’y avais adhéré. Malheureusement, là encore, c’est une déception... En soi, elle est assez classique voire même cliché. Aller ! Je vous donne les mots clés pour vous aider à deviner : humaine, vampire, romance. Vous avez compris ? Je n’en doute pas mais je vais quand même vous faire un rapide topo. Comme dit plus haut, Cornélia est une jeune fille malheureuse, très malheureuse. Au point de vouloir en finir avec la vie. À 19 ans, elle n’a plus la force de continuer ainsi. Alors elle se jette d’un pont. Heureusement pour elle (malheureusement pour le lecteur ?), un homme mystérieux vient à son secours. Suite à ce tragique événement, la jeune fille prend un nouveau départ. En déménageant avec son père, elle espérait qu’enfin un rayon de soleil vienne éclairer son existence. Cependant, elle ne pensait pas que sa vie prendrait un tel tournant ! Assaillie par des visions cauchemardesques, la jeune fille ne cesse de se poser des questions : est-elle folle ou bien les esprits existent-ils ? Henri, son voisin ténébreux, pourra peut-être lui apporter des réponses… Mais elle ne comprend pas pourquoi celui-ci se montre tour à tour froid et distant puis tellement inquiet de sa personne. Le quotidien de Cornélia va alors devenir un véritable enfer : quelle est cette puissance maléfique qui lui veut du mal ? Pourquoi s’en prend-elle à Cornélia ?



Au fur et à mesure que l’histoire avance, les questions de notre héroïne vont se faire plus nombreuses, trop même. Des pages et des pages entières ne sont ainsi constituées que des interrogations existentielles de la jeune fille. À force, c’est devenu lassant. L’histoire peine à avancer et les lourdeurs s’enchaînent, donnant l’impression d’un personnage qui se complaît dans son malheur et ne fait rien pour en sortir. Même lorsque certaines personnes lui tendront la main, Cornélia passe les trois quarts du récit à refuser leur aide. J’aime les récits pleins de noirceur à l’ambiance gothique. Mais là, au risque de me montrer très dure, la dépression de Cornélia sur plus de 500 pages, c’est trop ! Vous l’aurez donc compris, je n’ai pas du tout aimé son personnage. À vrai dire, le seul que j’ai un tant soit peu apprécié est Henri. Mais là encore, rien de transcendant à mon goût. Personnage sombre et torturé, j’aurai apprécié qu’Henri ait davantage de caractère.

Heureusement que les chapitres alternaient entre présent et passé car ce n’est qu’avec les flashbacks que le récit progresse réellement en apportant de nombreuses informations. Cela a permis d’insuffler un peu de dynamisme à un récit qui en manque cruellement.



J’ai bien conscience que Réminiscences est le premier roman de l’auteur et qu’il est nécessaire de se montrer indulgent. L’histoire était assez prometteuse, quoique classique, mais elle est gâchée par de trop nombreuses répétitions, lourdeurs et fautes. Certains passages étaient vraiment prenants mais ils n’ont pas suffit à compenser le reste… Malgré tout, je me dis que si elle a eu autant de succès, c’est que peut-être la suite vaut vraiment le détour même si je ne pense pas m’y mettre tout de suite.
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Les larmes rouges, tome 2 : Déliquescence

Quelle joie de me replonger à nouveau dans l’univers de Cornélia et Henri dans ce second tome ! J’avais eu un énorme coup de cœur pour le premier, et je m’étais retenue de lire le deuxième pour savourer cette série. Encore une fois, la lecture fut très plaisante, addictive et passionnante. Néanmoins, je dois avouer avoir une préférence pour le premier tome dont je trouvais l’ambiance vraiment particulière.



Pour vous résumer brièvement le premier tome : On suit Cornélia, une jeune fille de 19 ans qui tente de mettre fin à sa vie en se jetant d’un pont. Elle est sauvée in extremist par un inconnu. Après cet épisode douloureux, le père de Cornélia décide d’emmener sa fille loin de la ville, dans leur vieux manoir familial à Rougemont. A partir de là des évènements effrayants et mystérieux vont se produire. Cornélia est harcelée et blessée par une force mystérieuse, ainsi qu’elle est assagie de rêves étranges chaque nuit. Elle va chercher à comprendre ce qui se passe et va faire la connaissance du propriétaire du château d’à côté, Henri de Maltombe.



Sans vous spoiler le livre, nous avons affaire à une histoire de vampires. Mais dans ce premier tome, même si c’est important, l’histoire est surtout centrée sur les mystères entourant l’héroïne.



Dans le deuxième tome, l’histoire reprend là où elle s’était arrêtée. On en sait plus sur Cornélia même si une grande partie des mystères restent peu éclairés. Henri et Cornélia partent en Angleterre suite aux évènements tragiques qu’ils ont vécu. Dans ce tome 2, les vampires sont mis très en avant et on apprend à mieux connaitre leur organisation au sein de leur groupe. La relation entre Henri et Cornélia va être mise à l’épreuve, et tout au long du roman nous allons avoir affaire à des disputes et des réconciliations incessantes qui m’ont souvent énervées même si c’était nécessaire pour l’évolution de l’histoire.



J’apprécie énormément le personnage de Cornélia même si de temps en temps j’ai eu du mal à comprendre son comportement. Ses réactions peuvent être associées à celle d’une jeune adolescente naïve, et cela peut vite agacer sachant que l’héroïne est sensée faire preuve de maturité. Néanmoins, je me suis quand même beaucoup attachée à elle et les malheurs et déceptions qu’elle vit au fur et à mesure de l’histoire me peinaient.



Là où je suis mitigée, c’est concernant Henri. C’est un personnage que j’ai adoré dans le premier tome, mais là il me faisait la plupart du temps peur. Il est possessif et obsessionnel en ce qui concerne Cornélia. Ajoutez à ça une jalousie dévorante et injuste. Autant par moment il va faire preuve d’humanité et de bon sens, autant parfois il va se montrer colérique et lunatique à la limite du psychopathe. Je ne savais pas trop quoi penser de lui, même si au final son comportement nous est de plus en plus expliqué. Georgia Caldera a su de ce côté là nous créer un personnage vraiment torturé, alternant entre bon sens et sentiments excessifs. Et c’est très bien géré !



L’histoire commence à véritablement s’éclairer et les actions ainsi que les révélations s’enchainent. Le prochain et dernier tome prévoit d’être explosif !



Donc encore une fois un très très bon tome, peut être un chouilla moins bien que le premier, mais un délice à lire tout de même. Par contre, je conseillerais ce roman à un public averti pour causes de nombreuses scènes violentes et gores (mais pour mon plus grand plaisir héhé !).
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Dentelle et nécromancie est le premier tome de la série Victorian Fantasy, écrit par Gorgia Caldera et publié chez J'ai lu en semi-poche. Ce livre me tentait beaucoup et notamment grâce à sa sublime couverture et le résumé de la quatrième de couverture. J'ai donc été très heureuse d'enfin sortir ce livre de ma PAL et de le lire en lecture commune avec Elyza du blog Les lectures enchantées d'Elyza.



Je dois avouer qu'au premier abord cette lecture m'a décontenancé. Je ne m'attendais pas du tout à ce genre littéraire. Car si je savais que j'allais avoir affaire à un roman fantastique, je ne pensais pas me retrouver à lire une romance. Oui, car il faut le dire, ce livre est à 80% une romance. Une romance sous fond de fantastique, mais une romance quand même. Une fois la découverte passée, et la rencontre de nos deux héros pour le moins étonnant digérée, je me suis très vite plonger dans cette lecture.



Dentelle et nécromancie est sans contexte une très bonne romance. Elle met en scène l'histoire d'amour de deux protagonistes aux caractères bien aiguisés. Thadeus et Andraste ont tout deux un sombre passé et de lourds secrets à cacher. On se retrouve donc dans une relation attractive et très conflictuelle. Le fameux proverbe "Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis" marche à la perfection dans cette relation. J'ai pour ma part, beaucoup aimé la romance mise en place. Plus d'une fois, j'ai senti la frustration en moi, j'avais envie qu'il réalise enfin leurs sentiments l'un pour l'autre. Bref, qu'ils voient l'évidence. Mon seul petit point négatif est que la romance est un peu longue. Le roman fait un peu plus de 550 pages et c'est beaucoup pour de la romance. J'ai eu envie que les mises au point se fassent un peu plus tôt.



"-Ainsi donc, vous savez danser, lord Blackmorgan? s'étonna-t-elle sans oser le regarder tandis qu'il s prenaient place sur la piste parmi la foule.

- Crois-le ou non, j'ai reçu un semblant d'éducation.

Ceci étant, je te le concède, c'est un domaine dans lequel je suis très loin d'exceller."

Extrait page 173



J'ai noté un très bon travail sur les personnages, crées par l'auteur. Thadeus Blackmorgan est un dépravé, un homme torturé aux multiples secrets. J'aime beaucoup ce type de personnages et je me suis tout de suite attaché à lui. C'est surtout un personnage bourru, qui ne sais tout simplement pas y faire avec les femmes. Andraste est quand à elle un personnage un peu candide, car elle ne connait rien du monde, sortie de son manoir. Mais loin d'être une jeune fille fragile, elle nous montre un caractère embrasé, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. C'est plaisir de ne pas avoir une héroïne fragile. Et j'ai beaucoup apprécié Andraste pour cela. L'alternance de points de vues des personnages permet au lecture de mieux comprendre leurs ressenties. Et c'est plaisant.

Mais les personnages principaux ne sont pas les seuls à avoir été bien travaillé. Le roman présente un bon nombre de personnages secondaires. Ils ont beaucoup de prestances. Que ce soit du prince pourri -gâté, au méchant qui fait froid dans le dos, Gorgia Caldera nous propose une belle brochette de personnages secondaires.



Mais outre la romance et les personnages travaillés, le réel point fort de ce livre reste pour moi l'univers. L'auteur nous jette dans un "Angleterre victorien" alternatif, où se mêle magie, nécromancie, et un petit soupçon de steampunk. Les coutumes et les us de l'Angleterre victorienne sont conservées. On retrouve avec grand intérêt la monarchie, les bals, le respect des traditions. Et pourtant, l'auteur a pris la liberté de modifier les pays frontaliers de l'Angleterre, en y intégrant des voisins mi-hommes, mi-bêtes. L'univers est magique et sombre, et j'ai été émerveillé par ce que Gorgia Caldera nous proposait.



L'intrigue m'a bien plu également. L'auteur effectue des changements de points de vues entre les personnages principaux, mais elle intègre également d'autres points de vues de part et d'autres du roman. Ces nouvelles visions ponctuelles ajoutent des pistes à l'intrigue et met en haleine le lecteur.



La plume de Gorgia Caldera m'a beaucoup plu. Elle est très fluide, et s'adapte aux dialogues et aux langages de l'époque.



En Bref,



Dentelle & Nécromancie est un livre qui tombait à pique pour ma part. J'avais envie de changer d'air et de la fantasy pure et dure. Et cela a été le cas avec cette lecture. Ce roman nous présente un univers époustouflant et une jolie romance. Je vous le recommande =3
Lien : http://leblogduneblondinette..
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

J'ai beaucoup aimé l'univers que nous propose Georgia Caldera, une héroïne très impulsive et très jeune aussi mais qui ne manque pas de courage face à un homme charismatique, mystérieux et en proie à d'étranges tourments. Un très bon roman qui se déroule à une époque néo-victorienne mêlant adroitement le steampunk, la magie, l'ère victorienne et une certaine modernité .
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Les larmes rouges, tome 2 : Déliquescence

Georgia Caldera nous emmène à travers ce deuxième opus vers la suite des aventures de Cornelia et Henri. Ce tome-ci est légèrement en dessous du premier qui m'avait tenu en haleine du début à la fin, ici l'action commence à intéressante une fois la moitié dépassée...

Un peu de déception de ce côté, ainsi que sur la compréhension des sentiments/émotions des personnages, un peu trop confus et changeants à mon goût.



En dehors de cela, c'était un plaisir de retrouver ces personnages auxquels je m'étais attachée, et de plonger cette fois dans le passé d'Henri. J'attends la suite avec impatience ;)
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

La quatrième de couverture m'avait alléchée, semblant promettre magie nécromancienne à la cour de la Reine Victoria au milieu de complots en tout genre.

Que nenni! Dès les premiers chapitres, j'ai pu définir ce roman comme étant une romance type Harlequin avec un fond "fantasy".

Argh, se taper des chapitres de "je t'aime, moi non plus" et puis de "je t'aime mais ne puis rien dire à cause du sombre secret de famille" avec des "Elle m'appartient (sic)", j'ai dû m'accrocher!

Malgré tout, le cadre steampunk est bien trouvé, les différents types de magiciens intéressants mais au lieu de permettre au lecteur de découvrir le monde ou de se plonger dans les arcanes des intrigues politiques de l'ère victorienne, l'auteure a préféré se concentrer sur les méandres amoureux du couple principal.

C'est de ma faute, je me suis trompée sur le genre du roman mais rien ne semblait l'annoncer sur la couverture.

Puis enfin, dans les 100 dernières pages (le bouquin en fait 540!), on a une bataille nécromanciens contre Berserks! Chouette!

Bref, si on pouvait élaguer de longs passages de la romance (pas tout car mon coeur de midinette en veut un peu), on obtiendrait un roman de fantasy urbaine vraiment sympathique. Dommage que ça n'a pas été le choix de l'auteure.
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Un énorme Coup de coeur pour ce livre que j'ai depuis longtemps dans ma PAL puisque je l'ai acheté aux Imaginales l'an dernier (et j'ai eu la chance de me le faire dédicacer par l'auteur !). Maintenant je regrette d'avoir attendu si longtemps avant de le lire. Une histoire superbe, envoûtante, romantique et gothique ! Cornélia, après avoir voulu en finir avec la vie en sautant d'un pont et avoir été miraculeusement sauvé par un inconnu qui l'a sorti de l'eau, va vivre avec son père à Rougemont, où, elle pourra reprendre goût à la vie loin de la vie stressante de la capitale. Elle s'installe donc dans un manoir et profite de toutes les attentions de son père qui a complètement changé sa façon d'être avec elle depuis sa tentative de suicide. En se promenant dans la campagne, elle se rend pas hasard près du château de Rougemont, et apprends que son propriétaire, Henri de Maltombes n'est autre que l'inconnu qui lui a sauvé la vie, mais est-ce un hasard ou bien cet homme l'a-t-il suivi jusqu'à Rougemont ? Et dans ce dernier cas, pourquoi ? Malgré, les rumeurs concernant le châtelain - disparition, meurtre -, Cornelia va rencontrer son sauveur et se lié d'amitié avec lui. Mais bientôt de bien étranges songes l'empêchent de dormir, et des visions d'horreur l'assaillent en plein jour... Devient-elle folle ?

La suite sur mon blog...
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Hors de portée

Une aventure un peu étrange que celle de Aidan et Scarlett

Une jeune femme qui a refoulé son passé tellement loin , qu'elle en a oublié certains protagonistes. Des raisons valables, des mécanismes d'autoprotection

Mais quand même est ce assez convaincant et réaliste ? j'hésite .

Si lui Aiden est assez flippant , je l'ai trouvé elle, Scarlett encore plus dingue. Accepter cette relation, bizarre, ambiguë et ce dès la premier rendez vous

Je veux bien admettre que l'attirance physique , cette alchimie dont on rabat les oreilles , puisse y être pour quelque chose mais quand même c'est trop facile.

L 'histoire suit son cours avec des rebondissements plus ou moins prévisibles

Toutefois l'auteur parvient dans un style d'écriture des plus agréable pour ce genre de romance , pimentée de scènes d’érotisme ,à nous rendre complétement addict à cette folle histoire

Du coup , nous voilà embarqué sur des vrais montagne russes

Aidan avec un passé tourmenté comme il se doit d'y en avoir dans ce genre de romance,

est superbement attirant , attachant , détestable, complètement barge, mais j'ai vraiment craqué pour lui.

Quand à Scarlett, vraiment parfois tête à claque,elle aussi , avec sa façon de souffler le chaud et le froid!

Un roman que j'ai dévoré toutefois
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Victorian Fantasy, tome 1 : Dentelle et nécro..

Je connaissais déjà Georgia Caldera à travers son précédent roman Les Larmes rouges paru aux éditions du Chat Noir qui pour moi était une vraie réussite tant du point de vue de l’intrigue que du style.



J’étais donc intriguée à l’idée de lire son tout dernier roman Victorian Fantasy dont le 1er tome est paru au mois de septembre. Je sors de cette lecture plus que mitigée et je ne poursuivrai pas dans la saga tant j’ai été déçue par certains points.



L’intrigue est d’abord très très longue à se mettre en place. Dès les premières pages, le lecteur fait la connaissance d’Andraste. Cette dernière est une sorte de sorcière dont les pouvoirs ne sont, hélas!, guère développés. Fait étrange, Andraste vit enfermée dans le manoir familiale. En effet, elle est dotée d’une peau très blanche et la morsure du soleil pourrait lui être fatale. Andraste est aussi pourvue d’yeux violets qui ne semblent choquer personne autour d’elle.



Un jour, une délégation royale débarque au manoir. Andraste est demandée par la reine Victoria en personne afin de participer à un programme d’enseignement. Andraste saute sur l’occasion. Accompagnée de sa sœur Ruth, elle arrive et découvre New-Londonia et le palais royal.



Dès sa première nuit, Andraste commet l’irréparable puisqu’elle s’acoquine avec un certain Thadeus Blackmorgan. Andraste va découvrir qu’elle s’est liée à jamais à Blackmorgan et qu’une étrange malédiction pèse sur sa vie. Je n’en dirai pas plus sur la suite des événements bien que j’en eusse déjà beaucoup dévoilé..



Plusieurs choses m’ont dérangée dès les premières pages du roman. D’abord Andraste débarque au palais de la reine Victoria. Les explications données sont très vagues. Il s’agit a priori de recruter les meilleurs éléments du royaume en vue de les former en matière de magie et de nécromancie. C’est là qu’est le hic. Selon moi, on devrait logiquement suivre les cours d’Andraste, son évolution à travers les matières un peu comme dans les Harry Potter (sans pousser la comparaison plus loin). Or, toute la partie enseignement est passée sous silence ou reste très évasive. C’est décevant car cette partie de l’intrigue aurait apporté beaucoup à l’histoire. D’ailleurs le titre mentionne bien qu’il s’agit en partie de nécromancie. Au final, Andraste est peu confrontée à cette discipline; le lecteur n’en sait pas plus qu’elle!



Au lieu de cela, l’intrigue piétine. On avance d’un pas pour mieux reculer de deux. Il n’est pas sorcier de deviner qu’Andraste et Blackmorgan vont se livrer au jeu du chat et de la souris qui n’en finira pas. C’est un peu « je te suis, tu me fuis; je te fuis, tu me suis » appliqué sur plus de 300 pages. Ces ronds de jambe et revirements soudain m’ont profondément lassée. On devine l’issue de cette rencontre et l’auteur, comme dans une série américaine, repousse les choses à l’extrême alors que le suspens est depuis bien longtemps consommé.



Il est bien dommage d’avoir à attendre la page 300 (sur 541) pour avoir enfin un peu d’action! En effet, les choses sérieuses et intéressantes se mettent en place tardivement. L’histoire de cette malédiction qui pèse à la fois sur Blackmorgan et Andraste est enfin mise sur le tapis à l’extrême fin du roman. Là encore, il est dommage d’avoir tant attendu pour développer ce passage et de rester d’ailleurs encore trop évasif à son sujet.



Je n’ai pas véritablement apprécié l’héroïne Andraste qui passe pour une enfant gâtée. Elle ne sait pas ce qu’elle veut et passe parfois pour une idiote. De nombreux passages mettent en avant sa naïveté (en soi touchante) frisant parfois la bêtise. Blackmorgan relève un peu le niveau même s’il n’est pas toujours très futfut concernant les sentiments qu’il éprouve.



Enfin, j’ai été déçue par le traitement de l’environnement steampunk. Il n’est pas assez développé à mon goût. Certes, les héroïnes portent de longues robes à la mode victorienne et il y a quelques animécaniques (contraction d’un animal et d’un automate) qui se baladent mais c’est tout! Il me semble aussi que les personnages devraient parler un langage plus châtié ou en tout cas moins contemporain. Nous sommes tout de même à la cour de la reine Victoria. Au contraire, les insultes et les tournures de phrases d’aujourd’hui se multiplient. Là encore, la cohérence de l’époque n’est guère respectée.



Le point positif de ce roman est qu’il m’a bien divertie. On est finalement pris dans le tourbillon amoureux des deux personnages et on souhaite savoir comment cela va finir entre eux. Georgia Caldera décrit aussi les scènes de sexe avec beaucoup de style, sans tomber dans le vulgaire ou le cliché et je salue cette performance fort difficile. Elle réussit à émoustiller son lecteur.



En résumé, je n’ai pas été emballée par ce roman qui traîne trop en longueur et qui ne respecte pas assez les codes steampunk. C’est dommage car l’intrigue de départ est plutôt bonne. Je m’arrêterai donc au premier tome sans regret.
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Mon livre préféré, sans aucun doute.
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Les larmes rouges, tome 1 : Réminiscences

Voici un presque coup de coeur !

Un univers bien maitrisé, loin de la saga Twilight, du suspence avec ces rêves étranges, une touche d'amour plutôt prévisible mais tellement apréciable. On tourne les pages et on dévore les chapitres de ce livre épais sans qu'on ne s'en rende compte. Plus de 700 pages qui passent très rapidement. Et on en redemande.

Les personnages sont tout aussi bien façonnés et on s'attache vite à eux. Surtout Henri notre vampire mystérieux et lunatique, plus vrai que vrai et loin d'être parfait. Notre héroïne a une très bonne base. Fragile et sensible. Oui mais voila c'est parfois un peu trop. Un peu trop de pleur et un peu trop niaise par moment. On a du mal à se dire parfois que Cornélia n'est pas une adolescente. Mais si on soupire de temps à autre pour son comportement, elle reste attachante.

On devient vite addict et on n'attend qu'une chose. La suite et vite !!!
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Les larmes rouges, tome 2 : Déliquescence

/!\ Attention, risque de spoilers sur le premier tome /!\



J’ai découvert le premier tome de cette trilogie il y a quasiment deux ans maintenant, alors qu’elle existait encore dans sa première édition, au Chat Noir. J’avais alors passé un excellent moment, séduite par l’héroïne fragile, convaincue par le héros charismatique et agréablement surprise par l’univers « gothique » mis en place par Georgia Caldera. En commençant ce deuxième tome - édité chez J’ai lu - je partais sans a priori, seulement un peu inquiète à l’idée de ne pas du tout me souvenir de l’opus précédent et d’être perdue tout au long des 750 pages proposés par ce Déliquescence…

Si j’ai réussi à me repérer sans trop de problème au bout de quelques pages (et grâce à un petit cours de rattrapage proposé par Georgia Caldera sur son site), je dois malheureusement avouer que ma lecture se solde par une petite déception. Je n’ai pas retrouvé le plaisir de la découverte, j’ai ressenti quelques longueurs et j’ai surtout eu beaucoup de mal avec les héros, notamment la demoiselle qui m’a exaspérée plus d’une fois. C’est donc avec un avis en demi-teinte que je suis arrivée au bout du deuxième tiers de cette trilogie.



Dans les premières pages, on retrouve Cornélia et Henri, rabibochés mais inquiets pour leur sécurité, tentant de faire accepter leur départ prochain au père de la jeune fille… qui évidemment refuse violemment cette éventualité. Peu importe, les deux amants n’écoutent pas et fuient vers l’Angleterre pour rejoindre, Reddening House, belle et ancienne demeure renfermant tout un clan de vampires dont Henri est le Prince. Difficilement acceptée par certains d’entre eux, Cornélia parvient tout de même à faire son trou mais c’est sans compter sur sa tendance à s’attirer des ennuis… Elle doit, en parallèle à cette situation difficile, faire face à de nouvelles visions dans lesquelles elle fait la connaissance d’un tout nouveau personnage bien mystérieux.



Si j’ai apprécié tout ce qui tourne autour du monde des vampires, leurs pouvoirs, leur hiérarchie particulière, leurs règles… et de ce fait le nouveau personnage introduit dans ce deuxième tome ; j’ai en revanche eu énormément de mal avec la relation qu’entretiennent Cornélia et Henri.

Tour à tour « définitivement » fâchés ou éperdument amoureux, leur jeu du chat et de la souris, teinté de passion, de sang et de sexe m’a… lassée. Un peu de difficultés amène un peu de piment dans une romance et je ne crache pas dessus mais là, c’est vraiment trop redondant et ça en devient souvent malsain ; l’auteure le dit elle-même (dans les réflexions de son héroïne). Si la relation entre les deux protagonistes n’avait pas été si présente, peut-être aurais-je eu un petit peu moins de mal mais étant donné qu’elle est au centre de l’intrigue, difficile de passer à côté !



En fait, ce qui m’a le plus dérangé dans cette histoire, c’est le comportement de Cornélia. Je n’avais pas approuvé toutes ses réactions dans le premier tome, mais sa fragilité avait su me convaincre. Ici, elle m’a juste exaspérée. Dès qu’il y a une décision à prendre, vous pouvez être sûr qu’elle fera le mauvais choix et qu’elle fera tout capoter. Dès qu’il y a une parole à prononcer, vous pouvez être sûr qu’elle choisira forcément les mots qu’il ne faut pas. Par exemple et c’est le seul que je peux vous donner sans vous spoiler sur certaines révélations importantes du tome, elle quitte son père soudainement et ne lui donne aucune nouvelle pendant des mois, ne lui dit pas où elle est ou même tout simplement si elle va bien… Même si on est en froid avec ses proches, je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse leur faire subir une inquiétude pareille (un mot pour rassurer, malgré la colère, c‘est quand même pas dur !) ! Surtout lorsque la famille se résume à une fille unique et à un père veuf. Je l’ai trouvé capricieuse, irréfléchie… bref, complètement immature et insupportable. Et j’ai presqu’envie de dire qu’elle n’a que ce qu’elle mérite à la fin et que les difficultés qui semblent l’attendre dans le prochain tome sont le fruit de la pagaille qu’elle a semé… une vraie gamine qui va devoir faire face aux conséquences de ses actes irréfléchis !

Quant à Henri, c’est un peu mieux… mais c’est quand même pas ça. Certes il incarne la figure du vampire par excellence : sans pitié pour ce(ux) qui n’a(ont) pas d’intérêt, parfois cruel, plein de secrets et très (trop) possessif avec ses « affaires ». Son amour exclusif pour Cornélia pourra sans doute séduire beaucoup de lecteurs, pour ma part, je le trouve malsain et ça ne me fait pas du tout rêver. Certes charismatique, Henri est surtout dominateur, donneur d’ordres et peu communicatif. Vraiment, les bad boys mystérieux qui font la tronche, j’en suis revenue et je n’apprécie pas du tout de les retrouver dans les œuvres de fiction que je côtoie (à part Darcy, mais Darcy c’est spécial !). Malgré tout, face à l’immaturité de Cornélia, Henri fait preuve d’une patience assez spectaculaire… et il se révèle finalement « moins pire » qu’elle, à mon goût !

La vraie révélation intéressante de ce deuxième tome, à mon avis, c’est le personnage qui apparaît dans les visions de l’héroïne, personnage que l’on apprend à connaître davantage dans la deuxième moitié du livre et qui prend de plus en plus de place et d’importance dans la vie de Cornélia. Cette figure, peu exploitée pour le moment, m’a plu et j’espère en voir plus par la suite.



Si les personnages principaux n’ont pas été à mon goût, j’ai en revanche apprécié d’en apprendre plus sur le passé du Prince. Georgia Caldera construit sa narration de façon intéressante grâce à des flash-back réguliers commençant par des souvenirs récents pour aller de plus en plus loin dans la vie du vampire, jusqu’au jour de sa création ! Plus les pages défilent plus l’histoire du personnage s’étoffe et le lecteur peut alors comprendre son comportement actuel. Je trouve que l’auteure gère assez bien ces sauts dans le temps et le passage d’une temporalité à l’autre, d’un point de vue à l’autre.

Globalement d’ailleurs, malgré quelques longueurs - dues au fond, non à la forme - je trouve la plume de Georgia Caldera très agréable à lire. Elle passe beaucoup de temps « dans la tête » de son héroïne, malgré l’utilisation de la troisième personne du singulier, nous offrant une introspection assez creusée (ce qui n’a malheureusement pas suffi à me la rendre appréciable). Si on accroche à la personnalité de la demoiselle, nul doute que la suivre sur 750 pages est un plaisir !



Dommage que les mystères liés au monde « vampirique » (le personnage des visions de Cornélia, les pouvoirs très variés des protagonistes, la hiérarchie entre eux…) soient un peu noyés par l’histoire d’amour passionnelle et surtout poison que vivent Henri et Cornélia, deux héros qui ne m’ont que peu convaincue ici, surtout la demoiselle qui m’a plus souvent exaspérée que touchée. C’est d’autant plus dommage que l’univers et la plume de Georgia Caldera sont de qualité et me plaisent beaucoup… C’est donc un peu déçue que j’ai refermé Déliquescence. :(


Lien : http://bazardelalitterature...
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Hors de portée

En temps normal, j’écris toujours mes chroniques à chaud (dès que j’ai fermé le livre), et je suis incapable de me lancer dans une nouvelle lecture tant que tout n’est pas bouclé.

Et pourtant, avec ce livre j’ai dû me laisser un peu de temps pour, j’espérais, être capable de me décider. Et me voilà une semaine plus tard toujours incapable de choisir .

Voici donc le premier livre qu’il m’est impossible de noter, parce qu’avec ce roman, c’est tout ou rien, soit un cinq, soit un zéro et pourtant il ne mérite aucune de ces deux notes (et encore moins une note intermédiaire).



L’histoire en elle-même n’a rien d’original :

Un riche homme d’affaires emploie une jeune fille (et lui offre une somme que le travail ne mérite certainement pas), et lui avoue dès le début qu’il la connait.

Aidan Stern n’est autre que le frère de Romain, le premier petit ami de Scarlett, la fille en question. Il va lui faire comprendre qu’il l’aime depuis toujours, va tout faire pour l’avoir et va réussir non sans mal.



Ce qui donne toute l’intensité au bouquin (sans prendre en compte l’auteur ou le style d’écriture dont je parlerais plus tard), ce sont les personnages et les liens qui les unissent. Et c’est la que «ça passe ou ça casse».

Personnellement je crois qu’en fin de compte j’ai détesté ces héros.

Scarlett, une jeune femme d’une trentaine d’années qui est pourtant sûre d’elle et qui a du caractère va se laisser mener à la baguette par Aidan, et je trouve ça horripilant. Elle lui laisse faire tout ce qu’il veut sans jamais trouver le courage de le remettre à sa place. Il régente sa vie et la contrôle à tel point que je ne peux pas m’empêcher de comparer cet homme avec un certain C. Grey. Ils sont du même acabit. Manipulateur, menteur et sans scrupules. Elle est incapable de lui résister et il suffit à Monsieur de quelques caresses et quelques baisers bien placés pour faire oublier à Scarlett pourquoi elle lui en voulait.



Aidan, dans le premier tiers du roman m’a fait peur ! Il a l’air d’un c*n égocentrique dérangé et limite psychopathe.

Dans le second tiers, je l’ai trouvé attendrissant avec sa manie du rangement et l’amour qu’il porte à Scarlett.

Et dans le dernier, il m’a fait enrager ! Maniaque du contrôle, arrogant, possessif, tricheur, un vrai tyran !

Au final je trouve cette relation vraiment malsaine et pour rien au monde je voudrai être à la place de Scarlett !



Mais en dehors, de ce sentiment vraiment déplaisant, il y a l’écriture de Georgia Caldera, qui a un don hors du commun pour nous offrir des univers dérangeants (les royalties engendrées sur ce dernier mot reviendront à Melwasul, car c’est elle qui avec ce seul mot résume le livre), des personnages et des intrigues qui ne laisseront personne indifférent. Sans parler des dialogues haut en couleurs qui sont une bouffée d’air frais au milieu de tous ces sentiments malsains. En attaquant ce livre, d’après son résumé et sa couverture, je m’attendais vraiment à un truc drôle et léger, je me suis bien trompée. Cependant, on ressent tellement de choses pendant cette lecture que je n’ai qu’une chose à dire, lisez-le et venez me dire si comme Melwasul vous avez adoré ou si comme moi, vous êtes plus écœuré.
Lien : http://lune-et-plume.fr/hors..
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Hors de portée

Georgia Caldera m'avait très sincèrement bluffée avec Les Larmes Rouges. Elle a un style d'écriture bien à elle, assez fouillé et un peu "torturé". J'avais beaucoup aimé ses personnages, son intrigue, l'atmosphère qu'elle avait su mettre en place. Là c'est un peu l'inverse. C'est un roman qui se lit plutôt bien, mais qui ne laisse vraiment rien une fois la dernière page tournée.



Les personnages sont presque burlesques. Scarlett est neuneu comme c'est difficilement imaginable. Je n'ai aimé ni son langage ni son attitude de gamine. Son passé n'explique pas tout à mon humble avis.....

Aidan est quant à lui un personnage très réussi. Je l'ai trouvé profond et sincère. Sans nul doute le plus abouti (le seul?).

Les personnages secondaires sont plats, pas du tout fouillés.



Il y a beaucoup d'invraisemblances dans la psychologie des personnages qui réagissent de façon insensée. Pourquoi faire de Scarlett une écervelée? de par son passé, elle aurait justement dû être un personnage plus profond, plus sage. Ce n'est pas parce qu'on est dans de la romance qu'il faut à tout prix faire de son héroïne une nunuche....



Tout au long de la lecture on sent le travail de l'écrivain, on sent ce qui a été écrit pour plaire à un certain public.

Je regrette de n'avoir pas compté le nombre de "bordel" qui écume le roman. On trouve même assez souvent ceci "Bordel. De. Merde"... On ne peut pas dire qu'il s'agisse là d'une écriture très soignée. Je précise que je dis moi-même des gros mots, mais ma foi, je suis battue à plates coutures! C'est vraiment trop excessif. Pas la peine d'en faire des tonnes avec le langage grossier pour que l'on se sente proche du personnage, bien au contraire.



En résumé, il s'agit d'une romance beaucoup trop convenue, sans aucune originalité, mièvre et pas très réaliste. On continue la lecture seulement grâce à l'attachement que l'on ressent pour le personnage masculin. Pas de quoi fouetter un chat. A ne lire que si le livre vous tombe sous la main et que votre PAL n'est pas très imposante. Et croyez-moi, je suis bien triste d'avoir dû faire une telle critique....
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Hors de portée

Un grand merci à Georgia Caldera pour sa confiance. Découvrir en tant que bêta-lectrice sa première romance contemporaine était des plus agréables.

Hors de portée nous permet de faire la connaissance de Aïdan (j’adore ce prénom) et de Scarlett. Le premier est un homme riche, PDG d’une entreprise d’informatique. Il est détesté par ses employés et par sa famille. Bel homme, il peut avoir toutes les femmes qu’il souhaite, en profite-t-il pour autant ? La seconde est une jeune femme seule, qui n’a jamais réussi à passer une nuit entière avec un homme. Pourquoi ça ? (pour le découvrir, il va falloir plonger dans les pages de Hors de portée) Après, le décès de sa mère, elle décide de revenir à la capitale après s’en être éloigné pendant de nombreuses années. C’est son métier de décoratrice d’intérieure qui va permettre à nos personnages de se rencontrer. Bien qu’ils semblent différents, certaines choses les rapprochent. Le plus de ce personnage : elle est bien loin de la taille mannequin avec son 42 et ça ça m’a beaucoup plus.

Malgré son besoin de tout contrôler et le fait qu’il ne parle pas toujours très bien aux personnes qui l’entoure, je me suis rapidement attachée à Aïdan. J’ai alterné les moments où j’avais envie de le baffer avec ceux où j’avais envie de le prendre dans mes bras. Une aura mystérieuse entoure cet homme, peut-être est-ce ça qui m’attire ? Scarlett m’a semblé encore plus mystérieuse qu’Aïdan. En effet, on ne sait vraiment que peu de choses sur elle, on découvre ses peurs, les raisons pour lesquelles elle agit ainsi par petite touche. Ca a un côté frustrant mais d’un autre côté c’est agréable. Je me suis souvent reconnue dans cette jeune femme.

Bien sûr, il s’agit d’une romance, il y a donc peu de surprises. Dès le prologue on sait à quoi s’attendre mais en même temps c’est pour ça qu’on lit de la romance. Les rebondissements sont parfois surprenants mais on arrive toujours au même résultat. Nous ne sommes pas dans un livre érotique pour autant l’auteure s’adresse à des adultes ainsi il y a des scènes de sexe.Des scènes qui ne sont pas vulgaire, qui sont suffisamment explicite pour imaginer la scène, ressentir le désir et le plaisir des personnages.

Le style de l’auteure est évidemment différent des Larmes rouges mais tout autant agréable. Elle a fait le choix d’un narrateur extérieur ce qui est agréable même si à certains moment on a l’impression que c’est Scarlett qui parle d’elle-même à la troisième personne. En effet, on ne voit les choses que du côté de la jeune femme et la narratrice nous partage les sentiments de Scarlett. Je pense que c’est le petit côté négatif de cette romance pour autant cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture.

Pour conclure, une bonne surprise, Georgia Caldera est aussi doué pour le fantastique que pour la romance contemporaine. Je vous conseille vraiment de découvrir ce livre.

Ce livre est un vrai petit bijou qui est fait pour être lu au soleil l'été mais aussi bien au chaud sous la couette l'hiver.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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