AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Georgia Caldera (330)


Il pensait à elle...
Tout. Le.Temps. Chaque seconde.
Commenter  J’apprécie          170
- Les sentiments sont propres aux humains, Cornélia. Je suis un vampire, mon coeur ne bat plus, et ce, depuis presque cinq cents ans. Tout est mort en moi... Définitivement mort, répéta-t-il, maussade. Trop de vie, j'imagine. Trop de morts aussi... L'indifférence et l'insensibilité sont le lot de tous ceux de mon espèce qui ont passé un peu trop de temps en ce bas monde. Ces émotions ne sont jamais que les reliques de notre humanité perdue. De vieux souvenirs en somme. Et, en ce sens, on ne peut pas dire que cela soit regrettable, c'est le remède à bien des maux, crois-moi. Peut-être est-ce ce que l'on appelle la sagesse, ou bien alors la résignation, va savoir ?
Commenter  J’apprécie          160
Ne fais jamais ça, Emma. Ne laisse pas des sentiments que tu crois avoir pour quelqu’un te rendre prêt à accepter d’être traitée comme une pièce de viande.
Commenter  J’apprécie          140
Andraste, si j'ai élaboré un plan pour t'amener à m'épouser dès notre première rencontre, puis conçu d'autres encore, vaguement plus subtils, par la suite, après avoir découvert qui tu étais, c'est parce que je suis fou de toi depuis le début! Depuis le moment où tu est venu à moi, complètement nue, dans la salle des douches des domestiques. Bien avant qu'il soit question d'enfant. Ce que j'éprouve pour toi, c'est au-delà des mots, et je peux te répéter autant de fois que tu le désires que je t'aime, parce que c'est la fichue vérité !
Il avait crié beaucoup plus fort qu'il ne l'avait souhaité et se rendit compte après coup que son petit discours ressemblait d'avantage à une semonce en règle qu'à une déclaration d'amour... Bon sang, ce qu'il pouvait être lamentable à cet exercice !
Commenter  J’apprécie          140
Tout ce temps à essayer de se rapprocher de lui, à tenter de comprendre et d'accepter ce qu'il était, l'effroi qu'elle avait ressenti au début de leur relation revenait lentement s'insinuer dans son cœur, livrant bataille contre l'affection qu'elle lui portait.
Commenter  J’apprécie          120
Le contrôle n’est qu’une illusion. Une séduisante, confortable et rassurante illusion. Mais rien de plus. L’accepter, c’est déjà commencer à lâcher prise. Et aucun bonheur n’est possible sans abandon.
Commenter  J’apprécie          120
- " Valar Morghulis" Sonia, déclara Elena . Désolée, mais tu étais sur mon chemin . [...]
- "Valar" quoi ?[...]
- "Valar Morghulis", tout homme doit mourir tôt ou tard . "Le Trône de fer ", quoi, rétorqua Elena , comme si ce genre de référence était évident pour tout le monde .
Commenter  J’apprécie          120
Jung dit que : « la rencontre entre deux personnalités est comme le contact entre deux substances chimiques, s’il se produit une réaction, les deux en sont transformés. »
Commenter  J’apprécie          110
- Tu aurais bien sûr préféré qu'il laisse agoniser l'enfant, l'opportunité d'un tel repas te séduisait davantage que son éventuelle survie, n'est-ce pas ? ironisa Cornélia, se surprenant elle-même de sa propre impertinence.
- Oh, évidemment, concéda Alphaïce en portant la main à son cœur. Mais il ne faut pas que cela te choque. Elle aurait été perdue s'il n'avait rien fait, et ici, on ne tolère pas le gâchis. La sang, quel qu'il soit, nous est bien trop précieux. Mais comment pourrais-tu le comprendre ? Cependant, ma chère, je ne viens pas pour débattre de tels sujets, mais pour te parler. Le prince est enfin de retour parmi nous et notre plus cher désir à tous est de le voir rester. Tous les vampires rêvent qu'une vraie cour se reforme enfin et mon mari probablement plus que les autres. Je lui dois de tout faire pour qu'Henri soit encore présent lorsqu'il rentrera. Nesrine elle-même s'apprête à nous rejoindre pour tenter de la convaincre. Nous avons grand besoin que le prince reprenne les choses en main, même si cela veut dire que nous devons accepter une humaine parmi les membres les plus importants de notre société.
Commenter  J’apprécie          110
Il y a quelque chose entre ce type et toi, et maintenant que c'est acté, tu préfères t'enfuir plutôt que de découvrir ce que c'est. Tu vas rater le train si tu restes sur le quai à regarder les autres monter.
Commenter  J’apprécie          100
Tu ne peux pas. Tu es obligée de m'aimer... tu es ma compagne. Mienne, pour toujours. Et désormais, tu as autant besoin de mon sang que de ma protection. Je ne te laisserai jamais me quitter, tu m'appartiens. A moi, et à moi seul.
Commenter  J’apprécie          100
C’est une souffrance terrible, insidieuse, une souffrance de chaque instant, que de sentir renaître au fond de ce vieux corps dépourvu de vie qu’est le mien, les cendres de ces maudits sentiments ; que de sentir repartir au creux de ma poitrine ce feu dévastateur et dément que je croyais à jamais éteint.
Commenter  J’apprécie          100
- Te souviens-tu comme tu aimais danser ? chuchota-t-il doucement, son regard cristallin, si lumineux dans la pénombre, presque irréel, transperçant jusqu’à son âme.
Elle hésita un instant, partagée entre la peur et l’envie de profiter de ce moment envoûtant, fabuleux mais néanmoins inquiétant. [...] C’est alors qu’ils se mirent à glisser sur le sol, comme si le parquet s’était subitement transformé en patinoire, tournoyant au rythme de la mélodie. Celle-ci se fit alors plus rapide et sonore, s’adaptant au fur et à mesure à la cadence de cette danse extraordinaire. Cornélia, quelque peu effrayée par la vitesse à laquelle ils virevoltaient, ferma d’abord les yeux, n’osant plus faire le moindre mouvement, subissant sans comprendre les divagations pour le moins étranges de son ami. Puis, l’envie de profiter de cet instant magique prenant malgré tout le pas sur ses appréhensions, elle finit par les rouvrir et fut stupéfaite de découvrir qu’ils avaient finalement quitté le plancher pour maintenant flotter dans les airs, tout près du plafond de la chambre, à hauteur des lustres.
Commenter  J’apprécie          100
Le passé était ainsi, on ne pouvait revenir dessus. Mais il lui fallait se le remémorer. Pour comprendre. Pour l’appréhender de manière différente, et enfin aller de l’avant.
Commenter  J’apprécie          90
Tuer n’était pas un problème en soi, beaucoup d’ennemis avaient déjà péri sous sa lame, ou grâce à sa magie. Mais s’en prendre à quelqu’un dont le seul tort était d’exister était déjà beaucoup plus délicat. Il lui restait tout de même quelques principes…
Commenter  J’apprécie          90
Les combats étaient d'autant plus atroces qu'aucun immortel ne pouvait réellement venir à bout d'un autre. Nul vampire - en dehors du roi sombre et de Cornélia - ne possédait le pouvoir de tuer ses semblables. Aussi, nombre d'entre eux gisaient au sol, entièrement démembrés, voire décapités pour certains, dans d'impressionnantes mares d'un rouge profond et luisant, remuant et criant encore, comme la vie ne les quittait pas, malgré leurs insupportables mutilations.
Commenter  J’apprécie          90
Le doute est le propre des êtres humains.
Commenter  J’apprécie          80
On ne peut jamais savoir de quoi demain sera fait, c’est comme ça. Mais quand la vie vous offre de jolies choses, quand elle met de belles personnes sur votre chemin, il faut savoir les apprécier et profiter pleinement de ces moments, parce qu’il possible qu’une telle chance ne se présente qu’une seule et unique fois dans toute une existence, peu importe l’âge que l’on a.
Commenter  J’apprécie          80
Il aurait dû être terrifié à l’idée de ce qui pourrait résulter d’une telle imprudence. Un nouvel aîné, porteur à son tour de la malédiction familiale, c’était pourtant ce qu’il redoutait le plus au monde. Pourtant, il était serein.
En parfait égoïste, il se surprenait même, en son for intérieur – et contre toute logique et toute raison – à espérer que cela se produise. Parce que dans ce cas, l’inconnue serait inévitablement contrainte de revenir vers lui. Alors, d’une manière ou d’une autre, il l’enchaînerait à lui et plus jamais, comme cette nuit, il ne commettrait l’erreur de la laisser s’enfuir.
Commenter  J’apprécie          80
Mon don se débattait rageusement en moi, exigeant de combler ce gouffre insupportable qui n'en finissait pas de se creuser au plus profond de mon être. J'avais besoin de ces âmes. J'étais leur dévoreur...
J'étais la mort incarnée. Et la mort ne s'encombrait pas de scrupules, elle prenait sans vergogne.
Commenter  J’apprécie          70



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Georgia Caldera Voir plus

Quiz Voir plus

L'Étranger d'Albert Camus. Quiz pour les nuls! (Niveau: Facile)

Comment s'appelle-t-il le roman?

La vie de Camus
La vie de Meursault
L'Étranger
Meursault, un étrange homme

6 questions
419 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur

{* *}