Georgia Caldera

Déconfinez-moi est un recueil de 6 nouvelles sur le thème du confinement. Je trouve cette idée super sympa, ça fait vraiment du bien de pouvoir tirer du positif d’une situation plutôt anxiogène.

On va découvrir un couple séparé par le confinement qui va tout faire pour maintenir le lien. Une personne qui doit accueillir son frère chez elle dans un tout petit espace tout en étant en télétravail. Ce confinement va être propice aux rapprochements familiaux. Même si c’est un peu difficile quand on doit cohabiter avec sa mère, qui se mêle un peu trop de sa vie privée.

C’est également l’occasion de faire connaissance avec ses voisins, cohabiter avec son voisin de balcon.

Le confinement c’est aussi l’école à la maison, des parents débordés. Et on en parle des animaux qui doivent supporter les humains toute la journée ?!  

Bref, j’ai passé un bon moment : beaucoup d’humour, de légèreté et de recul quand on repense à ce qu’on a vécu.  

J'ai découvert Georgia Caldera par hasard, lors d'une rencontre d'auteur dans ma librairie préférée pour la sortie du premier tome des brumes de cendrelune, série à laquelle j'ai tout de suite accroché, ainsi qu'aux larmes rouges et à victorian fantasy. La romance n'est pas vraiment mon style de prédilection, encore moins contemporaine et young adult, du moins habituellement. Mais la curiosité me perdra et aimant ses romans fantastiques j'ai eu envie de découvrir le reste.

Et je suis tombée sur cette histoire vraiment addictive. Louis et Emma se connaissent depuis longtemps et ne se supportent pas, pire ils sont l'antithèse l'un de l'autre. Lui, beau, sportif accompli, arrogant et méprisant, aime jouer avec ses conquêtes d'un soir qu'il lamine le lendemain. Elle, timide, introvertie, complexée par son surpoids, se retrouve la cible de ce jeune homme qu'elle déteste. Jusqu'à ce qu'un stupide accident vienne tout boulverser. Emma se retrouvera la seule à pouvoir aider Louis.

La partie extrêmement intéressante de ce roman est l'évolution de Louis, de personnage détestable au début du roman, je me suis attachée de plus en plus à lui au fil de ma lecture. Si Emma est l'héroïne de l'histoire, son évolution est plus ténue car même si elle s'ouvre au fur et à mesure de l'histoire, elle se referme également très vite. Les émotions des personnages sont alternée pour permettre une escalade progressive mais beaucoup de zones d ombres restent à dévoiler : ce qui a rendu Emma si complexée, la perte de sa sœur, sa relation avec sa mère. La relation de Louis et sa tante, qui semble assez toxique d'ailleurs. La provenance du mystérieux sms qui donnera cette fin inattendue et m'oblige à lire le 2ème tome dans la foulée...

on peut accorder à Georgia Caldera qu'elle sait créer des personnages fascinants... surtout masculins

Un roman que je me faisais une joie de lire et qui m'a assez déçue. de nombreuses longueurs ont très vite anéanti mon enthousiasme, l'intrigue a bien du mal à décoller et il n'y a guère qu'à la fin que les événements se précipitent. J'ai eu le sentiment de lire une simple romance, car c'est ce qui est mis en exergue dans ce livre, et non son côté fantasy. J'aurais adoré voir le monde dans lequel évoluent les personnages davantage développé, plutôt que de subir leur je t'aime moi non plus pendant les trois quarts du roman. De plus, j'ai trouvé les personnages très peu convaincants et peu attachants.

Cela dit, j'ai beaucoup apprécié la manière d'écrire de l'auteure et je ne me priverai pas de lire un autre de ces romans (mais pas la suite de celui-ci, non merci!)

Amateurs du format nouvelle ? Ce recueil est peut-être fait pour vous ! 👌 La thématique du confinement est une manière de laisser une trace de cette situation inédite que nous vivons depuis un an. ⠀

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Les 6 autrices nous proposent d’aborder ce sujet d’une manière plus ou moins intéressante selon la nouvelle. On touche toutes sortes de schémas familiaux, sentimentaux, professionnels, et je pense qu’on peut tous se retrouver dans les réflexions, les craintes, et les leçons que cette période nous aura permis d’atteindre. Car moi, ce que je veux retenir de ces différents confinements, c’est le retour à soi, le retour à l’essentiel. Et les autrices font très bien passer ce message. ⠀

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Il y a un côté léger derrière chaque histoire et j’ai apprécié de ne pas sombrer dans quelque chose de défaitiste et totalement négatif (après, tout n’est pas rose non plus évidemment, mais il y a un climat sympa bien conservé tout le long). ⠀

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Soyez conscient que ça reste du format nouvelle et qu’on n’est pas à l’abri de petites frustrations… 😂 Mais dans l’ensemble, c’était super ! Je conseille 🙂

Sept auteures, six nouvelles, un thème : Noël. Filez vous mettre au chaud sous la couette ou au coin du feu, armez-vous de chaussettes en pilou et d'un thé aux épices fumant et, enfin, embarquez pour un voyage hivernal et littéraire, qui vous emmènera du Londres enneigé jusqu'à l'incontournable chalet montagnard... Toute situation n'est-elle pas propice aux quiproquos et aux réjouissances en tout genre ? Et si Noël était justement l'occasion de s'évader pour se retrouver, d'envoyer valser pour mieux renouer, de se disputer pour se réconcilier ?

J'ai adoré ce recueil de nouvelles fleurant bon la cannelle, le pain d'épices, la neige, la douceur d'un feu de cheminée..

6 nouvelles différentes pour 7 plumes magnifiques pleins de bons sentiments, aux univers proches mais différents. Vous dire laquelle j'ai préféré est une question trop difficile. Chacune a une âme, un esprit qui lui est propre.

Les plumes sont douces, pleines de tendresse, d'amour, d'amitié et de bienveillance. Les mots coulent de source, les sentiments et les personnages sont vrais, sincères. Je suis passée des rires aux larmes telles des montagnes russes;

Ce recueil m'a permis de découvrir de nouvelles auteures ce qui ne va pas arranger la grandeur de ma PAL......

Le premier tome a été un coup de cœur, une superbe découverte. J’avais adoré l’ambiance et les personnages tout comme le rythme lent du roman. Alors qu’en est-il pour cette suite ?



Malheureusement j’ai été un peu moins emballée. Il faut dire que ce deuxième opus est très différent du premier, selon moi. En particulier au niveau de la relation entre Cornélia et Henri. (...) La relation entre les deux personnages est donc bien établie. Et… elle va être très conflictuelle et difficile. C’est peut-être en partie pour cela que j’ai eu plus de mal avec ce tome, il y a énormément de disputes, d’incompréhension, de menaces et d’interdits. Tout cela créé une ambiance plutôt lourde qui, je le reconnais, colle très bien avec cette ambiance gothique. (...)



Le scénario en soi est intéressant. Outre la romance entre Henri et Cornelia, la jeune fille va à nouveau avoir des visions et il va falloir tirer tout cela au clair. Dans ce roman nous allons vraiment assister, surtout vers la fin, à un renouveau du personnage de Cornélia. (...) Malgré cela, le rythme est très lent. Je dirais même trop lent pour moi, hélas. Les chapitres sont très longs et l’histoire est dense. (...)



Malgré tout cela j’ai passé un bon moment. Et s’il y a une chose qui me donne envie de lire la suite de manière irrésistible c’est bien le dernier paragraphe. C’est un cliffhanger de folie que nous offre Georgia Caldera et j’ai mis du temps à m’en remettre. (...)



En bref, une bonne lecture mais pas le coup de cœur du premier tome à cause des longueurs et d’une ambiance peut-être trop pesante pour moi. Mais j’ai hâte de lire la conclusion de cette trilogie =) (...)



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J'ai immédiatement été conquise par les personnages, ce qui est indispensable pour que j'aime un roman.



Forgés par l'existence dans ce monde dominé par Orion, l'Empereur-Dieu tyrannique, où le quotidien est sombre et la vie difficile dès l'enfance, on ne pouvait avoir que des personnages aux caractères complexes et affirmés.

C'est un aspect qui d'emblée m'a plu : pas de bambins "bisounours" ou d'ados immatures. Ce monde exclue la mièvrerie, comme Céphise ou Lorien les enfants réfléchissent déjà en adulte.

Tous sont intéressants.



J'ai aimé aussi que Céphise, la rapiécée aux prothèses métalliques dominée par sa soif de vengeance, ou Verlaine, le demi-dieu qui aspire à éradiquer la part d'humain en lui, soient déchirés par la multitude d'émotions souvent contradictoires ressenties. Comment oublier une vie de haine lorsque d'autres sentiments font brutalement irruption ?



On oublie un peu certains personnages secondaires au fil de l'intrigue, comme Halfdan, Eldriss, Lorien, au profit de ceux qui entrent en scène, Héphaïstos, Proserpine. Mais globalement on en conserve une certaine image pour "plus tard".



L'univers est sombre, en plus de son aspect "post-apocalypse" (forêts de métal, cendres tombant du ciel, …), il y règne un climat de terreur. Là aussi j'ai aimé ne pas être submergée par des descriptions pesantes : il est révélé par petites touches, confirmant les impressions ou surprenant selon le moment. Ce qui laisse le temps de s'attacher aux personnages.

On s'interroge forcément sur la forme que pourra prendre la révolte d'une population dont même les pensées sont espionnées.



Aucun aspect qui soit trop envahissant (action, univers, vie quotidienne, mythologie, romance, …) tout est bien dosé.

Avec peut-être une place dominante pour les émotions, ce qui rend à mon avis les personnages plus présents mais peut rebuter certains lecteurs amateurs d'action non-stop.

L'écriture est plaisante, lyrique ou incisive selon les besoins.



Cette lecture a été un plaisir sans aucune restriction.



Et ça me confirme la faiblesse des étiquettes : il semble que ce soit un roman classé "Young Adult et Romance", logiquement compte tenu de mon âge et du style des centaines de romans déjà lus je ne suis pas le lectorat-cible … et pourtant !

Je fonce sur le tome suivant.

Une plongée dans un univers de fantasy young adult mêlé à de la mythologie grecque ça vous tente ?

J'étais hyper intriguée par ce titre depuis sa sortie, alors des que je l'ai eu enfin entre les mains je l'ai dévoré. Ça se lit super bien. L'écriture est simple, fluide, on rentre très bien dans l'univers c'est très riche. On mêle dieux, musique et rébellion, le tout accompagné d'une pointe de romance. En bref, un joli cocktail des plus explosifs !



Cet univers reste tout de même assez sombre. Dès le début on comprends que les châtiments pour les rebelles sont assez extrêmes, que la vie dans cette cité n'est pas des plus simple. Mais ça rendait l'intrigue que plus intéressante et l'univers que plus profond. Il y a pas mal de détails.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Cyphose qui est une jeune adulte et qui, mine de rien en a bien bavé. Elle a un caractère très rebelle, elle est très courageuse, très charismatique.

On n'échappe pas à une petite romance bien entendu mais moi elle m'a beaucoup plu. Elle est assez inattendu.



En bref, c'était sympa ! J'ai passé un bon moment. Ça reste un premier tome assez introductif je ne sais pas encore si je lirais la suite mais j'ai bien apprécié le moment que ce bouquin m'a fait passer.




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On pourra dire que je l'avais attendu ce 2ème tome et je ne suis pas déçue. Cephyse et Verlaine apprennent à se connaître à travers cette connection qui existe entre eux. Ils découvrent ainsi leurs souvenirs les plus marquants mais aussi une vie antérieure commune qui nous en apprend plus sur l'histoire du monde dans lequel ils évoluent.

Ce tome se concentre plus sur Verlaine, son enfance, ses relations avec son père et les émotions qu'il tente de réprimer. Sa relation avec son frère Hephaïstos devient plus étroite également. Les deux frères qui se sont toujours détestés apprennent à se faire confiance et découvrent qu'ils ont le même but: renverser Orion. Il parvient également à créer une relation avec Céphyse malgré la haine que celle-ci voue à l'exécuteur.

De nombreuses révélations sont faites dans cette deuxième partie, et ce monde qui mélange magie et technologie semble s'assombrir encore davantage, la mort étant omniprésente, de par le don de Verlaine mais aussi par la cruauté de l'empereur-dieu, la dangerosité des ambitions des courtisans et la révolte qui gronde parmi le peuple de la cité d'acier. Heureusement un petit espoir subsite grâce à l'autre partie du don de l'Ombre et à l'union des sangs de Céphyse et Verlaine.

Encore une fois, l'auteure nous laisse sur une situation intenable, l'univers que nos deux héros étaient en passe de créer semblant s'écrouler autour d'eux. On n'est toujours trahi que par ses amis et ils l'ont appris à leurs dépens.

Vivement le dernier tome !

Le livre de Georgia Caldera est le dernier livre que j'ai lu pour le PLIB dont je suis jurée (il faisait partie des 5 finalistes) et je dois dire que je me suis beaucoup ennuyée.



J'étais pourtant plutôt emballée par le début. L'univers m'a tout de suite plu. Comme pour La cité des chimères, nous nous retrouvons sur une Terre futuriste, la société humaine telle que nous la connaissons a disparue, les humains sont maintenant gouvernés par des dieux retranchés dans leur cathédrale. Ces dieux font régner la loi en tyrannisant les humains, et en s'adonnant à des sacrifices. Tous les dimanches, une liste est donnée à l’Exécuteur, ce dieu qui vient faucher les âmes des humains qui ont désobéis.



J'ai beaucoup aimé l'ambiance du début, c'est sombre, on se sent observé et on a le droit à un échantillon des horreurs que font subir les dieux aux humains en apprenant le passé de Céphise, le personnage principal. Céphise a tout perdu à cause de l'Exécuteur : ses parents qui ont été sacrifiés, son frère qui a été enrôlé de force, et son bras et sa jambe qui ont été remplacés par des membres d'acier. Bien entendu, elle a juré de se venger.



Mais arrivé à la moitié du livre et après une rébellion avortée de la part des humains résistants, Céphise se retrouve kidnappée par l'Exécuteur, et se retrouve au sein de la cathédrale, le domaine des dieux. Une étrange vision a complètement fait perdre ses moyens à l'Exécuteur qui veut en apprendre plus sur Céphise, en secret bien sur.



Vous la sentez venir n'est-ce pas ? Cette histoire d'amour ultra niaise entre Céphise et son bourreau, ce personnage qu'elle a juré de tuer pour venger sa famille. Et oui, dans le mille. Et c'est long ! Et c'est lent ! On tombe vraiment dans le classique du je t'aime moi non plus ah mais en fait si et ça m'a exaspéré ! Et le style d'écriture rend le récit encore plus long car chaque chapitre nous plonge dans la tête d'un personnage, on a donc tout le loisir de voir Céphise et Verlaine ressasser pendant des pages les questions au sujet de l'autre.



De plus, être plongé au cœur du domaine des dieux a complètement fait écroulé l'univers de l'auteure, je n'ai pas compris grand chose, j'ai trouvé ça bancal, certains pouvoir sont vraiment ridicules et invraisemblables. J'ai complètement décroché et j'ai terminé le livre le plus vite possible pour abréger cette lecture.



Je peux donc enfin le dire, j'ai vraiment été déçue par la sélection finale du PLIB. Entre les livres qui selon moi ne rentrent même pas dans la catégorie imaginaire, ceux beaucoup trop jeunesse et ceux tout simplement ratés, je n'ai vraiment pas trouvé mon compte et je vais clairement voter par dépit...
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Assumons nos biais cognitifs : je suis partie dans cette lecture en sachant que ça n'allait pas le faire. Et devinez quoi : ça ne l'a pas fait ! J'ai donc beaucoup de mal à parler de cette lecture.

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Les Brumes de Cendrelune est pour moi une romance sans saveur, sans surprise. Ce genre n'est déjà pas mon dada à la base, mais alors là rien n'était fait pour déclencher chez moi un quelconque intérêt. En particulier en deuxième partie où il n'est presque plus question que de ça...

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Concernant l'univers, on est dans un genre de dictature divine pas trop cool ou la moindre pensée détractrice est punie de mort ou de mutilation. Simplement parce que c'est apparemment la seule façon d'avoir une société stable. Why not, mais on aurait eu besoin d'un peu plus de développement de ce côté. Là ça fait un peu : "c'est comme ça parce que le méchant est, ben... méchant".

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L'héroïne qui grandit seule, a vécu un traumatisme, n'est donc que rébellion contrairement au reste de la population et qui en plus ! est dotée d'une mystérieuse résistance à l'inspection omnisciente des esprits, c'est une corde usée. Je n'ai rien contre l'utilisation de schémas connus dans la fiction, mais j'ai énormément de mal à trouver ce petit quelque chose qui la rendrait unique et attachante pour le lecteur. En tout cas moi elle m'a gonflée et encore une fois, toute son histoire est bien trop convenue.

Le fils prodigue qui malgré tout, se rend bien compte que papa abuse un peu tout en ne souhaitant que briller à ses yeux est tout aussi classique. Mais pour le coup le personnage m'a un peu plus intéressée. Il est constamment balancé entre conflits et dilemmes, entre les deux pans de son identité. Cela transparait en particulier dans la relation avec son frère, ce qui est aussi une thématique chouette à retrouver.

Concernant les autres personnages et bien... il semble qu'on s'en fout un peu ? Ils sont presque inexistants. .

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Pour le style, je comprends qu'il puisse plaire à certains. Il m'a laissé plutôt indifférente. Mais je devine que la plume de l'autrice doit s'épanouir et être délectable dans des romans plus gothiques que celui-ci.

Superbe livre de Georgia Caldera

Ce roman m'a particulièrement touché.

Il débute par une tentative de suicide du personnage principal. En lisant les pages on sent son désespoir, sa souffrance. On est avec elle lorsqu'elle se réveille à l’hôpital. On est touché par son rapport avec son père.

Mais nous ne sommes qu'au début de ses aventures car Cordélia fait des rêves qui n'en sont pas vraiment, elle se souvient en fait d'une vie passée. Une vie où elle était sous la protection d'Henri, le châtelain habitant près de chez elle. Elle ne comprend pas ce qui se passe chez elle, pourquoi elle entend une voix dans sa tête qui lui répète sans cesse qu'elle est sienne et lui demande où elle est. Comment est ce possible? , plus mélancolique que jamais

afin d'en apprendre plus je vous invite à lire se très beau roman fantastique. Vous serez happés par l'histoire!

Attention, cette chronique va probablement contenir des spoilers du tome 1.



J’ai continué sur ma lancée et j’ai donc enchainé avec le tome 2 des Larmes Rouges, toujours en édition collector. Rien à redire sur le livre-objet, il est toujours aussi magnifique : que ce soit la couverture, la maquette intérieure avec ses ronces noires, les nombreuses magnifiques illustrations couleurs pleine page réalisées par l’autrice ou encore le petit marque-page en tissu, tout est fait pour que la lecture soir agréable !



On retrouve notre duo qui se dirige vers Reddening House, ancienne cour d’Henri, mais aussi lieu dans lequel Cornélia a vu des horreurs sans nom. La jeune femme n’a cependant pas le choix : il leur faut un plan d’action pour se débarrasser d’Avoriel et ils auront besoin de toute l’aide nécessaire.



Bien que sa naïveté légendaire et sa curiosité hors norme ne l’aient pas quittée, Cornélia s’habitue à vivre au sein de la communauté de vampires. Sa relation avec Henri connait toujours des hauts et des bas, alors qu’elle tente de maitriser ses pouvoirs de plus en plus puissants. Elle se rend compte qu’elle peut non seulement chercher des souvenirs de sa vie antérieure… mais également fouiller les souvenirs de son entourage. Sa spécialité reste de se mettre en danger inutilement, ce qui est assez exaspérant. xD



Encore une fois, le manque de communication entre le couple est flagrant et aurait pu leur éviter tellement de situations désastreuses… L’amour d’Henri est plus fort que jamais, bien que Cornélia se rende compte petit à petit de toutes les souffrances qu’elle lui a infligées dans son autre vie. Un amour éternel que rien ne peut éteindre qui pousse parfois Henri à des extrémités pas très commodes.



Parmi les nouveaux personnages, le treizième vampire, dernier enfant d’Avoriel, fait son apparition et contrairement à ce qu’on pourrait croire, il est la gentillesse incarnée. Je me suis tout de suite attachée à lui, et l’amitié qu’il y a entre lui et Cornélia est très belle. C’est d’ailleurs étonnant qu’Henri parvienne à la tolérer.



Un second tome dans la même veine que le premier : un magnifique objet-livre, un couple de protagonistes qu’on aime, mais qui nous exaspère parfois, un récit prenant, entre passé et présent. Un deuxième volume plus dense, mais beaucoup plus fluide que le premier !
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A l’occasion du mois de la fantasy, je vous propose de découvrir Les Brumes de Cendrelune.



Si j’ai été dubitative pendant le début du texte, dans l’attente que le paysage soit enfin mis en place et que j’assemble les pièces du puzzle, ce roman m’a au final beaucoup plu !



L’écriture est originale. On suit les histoires et pensées des deux personnages principaux : Céphise, une jeune humaine qui a tout perdu lors de son adolescence et que seule l’envie de tuer celui qui a détruit sa famille lui permet de rester en vie ; et Verlaine, l’Ombre, l’exécuteur des Dieux. Des personnages que tout oppose mais dont les destins sont terriblement liés.



Je dois vous avouer que j’ai beaucoup aimé Verlaine que j’ai trouvé plus mature que ses 18 ans et dont la lutte intérieure m’a touchée. J’ai eu un peu plus de mal avec Céphise qui analyse énormément toutes les situations, mais dont j’ai finis par comprendre les tourments.



Au niveau de l’histoire, comme je le disais plus haut, elle se met tranquillement en place dans ce premier tome. Le début nous montre les événements, puis est très centré sur Céphise qui nous montre sa vie. Mais enfin, tout s’accélère sur les dernières pages du livre jusqu’à nous amener à une fin de tome qui nous laisse en suspend, dans l’attente d’un tome deux. Dans une attente cruelle et terrible d’ailleurs, on sent l’auteure sadique !



L’univers, enfin, est très intéressant. On est malheureusement presque autant ignorants que Céphise sur la réalité de ce monde et du pourquoi il est ainsi dominé par les Dieux, mais des pistes nous amènent à voir un futur potentiel de notre humanité. Un futur que j’espère ne jamais avoir à vivre ! Quelle horreur qu’une simple pensée ou un sentiment excédé puisse vous trahir et faire tuer toute votre famille !
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J'ai lu Georgia Caldera par obligation, en tant que jurée du PLIB 2020, car le roman est dans les 5 finalistes. Je ne connaissais pas l'auteure, et ce fut une belle découverte. Laissez-moi vous emmener dans un monde désolé où les dieux sont rois, et les hommes privés de toute liberté...



La religion comme règle de vie



Bienvenue à Cendrelune où rien ne pousse, tout nourriture est synthétique et la société est devenue une dictature sous couvert de religion. Les Dieux écoutent tout, s'insinuent dans vos pensées les plus secrètes, et mènent des purges hebdomadaires auprès des dissidents à venir pour éviter tout un soulèvement. Un petit air de Minority Report règne ici bas, sous des noms antiques et de la robotique magique...



Personne n'est libre de penser ce qu'il veut, personne n'est à l'abri, ce qui vous plonge dans un climat anxiogène dès le premier chapitre. Si l'opprobre est jeté sur votre famille, vous pouvez devenir un rapiécé : mi humain, mi-robot, avec des membres de métal intégrés pour vous contrôler encore plus. Si vous êtes un jeune garçon, le plus grand honneur pour votre famille est de devenir un soldat de la garde des dieux : une armure anonymisée par un numéroe habitée par une âme désincarnée...



Les Dieux apparaissent comme des êtres à chérir si vous tenez à la vie, avec des sacrifices de sang, mais aussi en érigeant les arts et la culture comme supérieurs à tout ce qui existe. de là à parler de nazisme, on n'est pas loin (voilà pour le point Godwin).



Georgia Caldera nous invite à entrer dans un univers mélangeant régime dictatorial, et religion fanatique avec des Dieux proches du Panthéon grec, et c'est plutôt réussi, même si cela fait froid dans le dos !



Dans cette aventure, nous suivrons deux personnages, comme deux faces opposées d'une même pièce : Céphise, paria chez les humains après avoir subi l'opprobre des Dieux, et Verlaine, le fils d'un Dieu, mais paria parmi les siens car demi-Dieu. Deux êtres que tout sépare et dont la rencontre va produire des étincelles...



Des personnages attachants



Outre un univers fort, les personnages de ce roman suscitent facilement l'empathie du lecteur, même si certains contribuent à faire appliquer son système. Georgia Caldera parvient avec intelligence à démontrer que rien n'est simple quand vous cherchez à survivre dans un univers cruel et que vos actions ne reflètent pas forcément votre identité.



Ainsi, chez les dieux, notre ami Verlaine, fils de Zeus et d'une humaine, est un garçon sensible et curieux de son côté humain, mais il est condamné à un rôle de bourreau du fait de ses pouvoirs destructeurs. Tandis que son frère Héphaïstos construit sans remords des armures et des membres de métal pour les parias humains, mais cherche en secret à faire évader Proserpine retenue prisonnière par Zeus pour des raisons mystérieuses, et à s'enfuir avec elle.



Du côté des humains, Céphise devenue une rapiécée suite à une purge, essaie de faire bonne figure auprès du culte, mais garde au fond d'elle une rancoeur éternelle envers ce système. Proche d'une Katniss de la série Hunger Games de Suzanne Collins,  elle va tenter de gagner sa liberté au fil du roman et sans le savoir, devenir un espoir pour ceux qui rêvent de liberté. Mais elle reste bien la seule à vouloir se soulever : 90% de la population continue de servir les dieux et leur dogme par peur ou par habitude. le père de son meilleur ami par exemple, suit les préceptes des dieux à la lettre et voit d'un mauvais oeil l'influence que Céphise peut avoir auprès de son fils. A l'inverse, les plus désespérés comme les enfants des rues, orphelins après avoir perdu leurs parents lors d'une énième purge, sont motivés pour prendre part à la rébellion.



D'autres personnages, entrevus brièvement viennent compléter cette grande fresque : Lorien, un enfant des rues qui aura le courage de semer les premières graines de la rebellion ; Eldriss, une mystérieuse prêtresse des Cendres qui pousse le peuple à la révolte ; Eurydice, déesse fiancée à Verlaine désireuse d'être mère ; Halfdan, meilleur ami de Céphise et dont la mère a mystérieusement disparu; Rhadamante, déesse tortionnaire et très zélée dans son domaine... L'auteure sait en quelques mots nous dresser un portrait et nous indiquer par petites touches l'importance de ces personnages dans la suite du récit.



Je me suis surtout attachée aux personnages de Céphise et Verlaine au fur et à mesure du roman. Couple improbable en devenir, couple déjà en place dans un drôle d'univers parallèle... Leur relation passe de bourreau-victime à une possible histoire d'amour au fur et à mesure qu'ils découvrent une curieuse connexion les reliant mystérieusement. Chacun pense connaître la vérité sur le fonctionnement du monde, mais leur rencontre va bouleverser leurs convictions. Ce premier tome se termine sur un cliffangher haletant à leur sujet, sans tomber dans les stéréotypes du roman d'amour, ce qui est très intelligent.



Un premier tome d'introduction efficace



Un panthéon des Dieux vivant en autarcie et dont la seule préoccupation est le maintien de leur pouvoir, malgré un problème de stérilité pour perpétuer leur règne. Un Zeus tout puissant qui contrôle jusqu'aux pensées de ses enfants et adorateurs. Un mystérieux ordre de prêtresses des Cendres qui reparaît au moment où Céphise décide de se rebeller contre le système. Un bourreau qui souhaiterait ne plus exercer son pouvoir. Et surtout un peuple mi-fanatique, mi-effrayé, qui tente de vivre en respectant au mieux les rituels des Dieux...



Georgia Caldera nous fait découvrir un univers tout en distillant des informations mais en laissant aussi certaines questions en suspens, et c’est diaboliquement efficace ! Ainsi au terme de ce roman, nous resterons sur notre faim concernant l’origine des Dieux et du poison qui frappe la terre de cet univers, la disparition du fameux ordre des prêtresses des Cendres, et surtout si les hommes vont vraiment se rebeller face à leurs dieux.



En conclusion : Georgia Caldera signe ici un premier tome puissant pour cette série young adult mettant en lumière les dérives d’une société menée par une religion meurtrière et qui interroge sur la place du destin dans nos vies. On suivra avec plaisir ses héros au profil complexe et leur histoire d’amour en devenir, sur le tome suivant.

Désolée, je vais me répéter par rapport au premier opus Hors de Portée. C'était sympa mais ce n'est pas mon roman préféré de Georgia Caldera. Une grosse impression de tourner en rond, de faire du sur place.

J'adore les personnages torturés de l'auteure. Surtout qu'ici Sonia m'a vraiment touché. J'ai connu un pseudo Geoffrey et aujourd'hui j'ai mon Axel. Une chose que je peux dire, c'est que l'auteure réussit avec brio le portrait de Sonia. Toute sa psychologie est respectée jusqu'à la dernière ligne. Ce besoin de paraitre superficielle, croqueuse d'hommes mais quand une personne gratte un peu, on découvre une réalité tout autre. Mais il y a un mais dans cette romance. J'ai trouvé le tandem Axel/Sonia, too much. Il manquait cette subtilité, j'ai eu l'impression de ne jamais avancer que ce soit dans les deux parties.

J'y crois au coup de foudre, à la difficulté de faire confiance à autrui, à la peur de l'inconnu, la peur de se jeter dans le vide et savoir se pardonner à soi-même. Dans cette duologie, tout est centré autour du tandem mais j'attendais aussi des nouvelles importantes sur Scarlet et Aiden. Je n'ai pas réussi à rentrer entièrement dans cette romance. Une impression de rester sur ma faim. Il me manquait un petit plus pour l'apprécier à sa juste valeur. C'est dommage car il avait un potentiel coup de cœur….

C’est l’histoire d'Emma, jeune fille complexée qui se trouve grosse et moche et qui veut seulement passer inaperçue. Contrairement à elle, il y a également Louis, le séducteur qui prend un malin plaisir à se servir des filles et à les détruire après… Après un accident de cheval qui touchera Louis, Louis et Emma n'auront pas d'autres choix que de se côtoyer,.



Il s’agit de mon premier livre de l’auteur, Georgia Caldera. Et quelle découverte ! Sa plume est fluide et légère. On enchaîne les chapitres sans difficulté.



J’ai été touchée par le personnage d'Emma, qui malgré ses 18 ans, est encore très sensible au regard des gens. Son manque de confiance en elle est cruel car elle a beaucoup de cœur. C’est le genre de personne qu’on veut prendre sous son aile et protéger. Louis contrairement à elle est détestable au possible et j’ai eu du mal à ne pas me méfier tant il fait tout pour passer pour le salaud de service !



Je trouve que les personnages ne sont pas assez développé dans ce tome 1, je veux en savoir plus sur le passé de Louis notamment. J’espère que le tome 2 sera remédier à cela.



L’auteur arrive à faire évoluer la relation tout doucement mais sûrement, cependant je ne sais pas quoi en penser car je ne sais pas où cela va mener étant donné la fin du tome 1 qui nous laisse quand même sur un événement assez important qui peut tout remettre en cause.



En bref, pour mon premier livre de l’auteur, j’ai Été très agréablement surprise, et ça m’a rassuré, car étant donné que j’ai pas mal de livres d’elle dans ma PAL je pense que ça peut devenir une auteur chouchou…
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Je n’ai pas pu résister à acheter le dernier Georgia Caldera. C’est une auteure dont j’adore la plume et qui me fait dévorer des briques de pages en quelques jours à peine ! Celui-ci n’a pas fait exception à la règle. 🙂



Louis est le gars populaire, qui le sait et qui s’en sert à outrance pour être hautain et méchant avec tout le monde. Il croit que tout lui est acquis. C’est au moment où il va avoir un accident qui le prive momentanément de l’usage d’une de ses jambes que sa vie s’écroule, qu’il se rend compte de l’artificialité de sa vie d’avant et qu’il décide de s’isoler. Sa tante va alors demander l’aide d’Emma, une jeune fille boulotte qui travaille au centre équestre, pour essayer de redonner goût à la vie à son neveu grâce à l’équitation. Emma déteste Louis, qui l’a humiliée pas plus tard que quelques jours avant son accident. Son problème, c’est qu’elle ne sait pas dire non et qu’elle a besoin d’argent. Elle va donc se retrouver à accompagner Louis à cheval, mais aussi à lui faire la cuisine !



J’ai eu un peu peur en commençant ce livre, car les deux protagonistes sont férus d’équitation et c’est un domaine qui ne me parle pas du tout, voire qui m’ennuie. Heureusement, ce hobby sert plutôt de prétexte et ne prend pas trop de place dans la trame narrative.



Emma est au début un personnage assez effacé. Elle a pris beaucoup de poids lors du décès de sa sœur et se cache depuis derrière d’amples vêtements foncés. Elle fait tout pour que personne ne la remarque. J’avais parfois du mal à me la représenter, parce que l’auteure dit qu’elle a pris énormément de poids, ce qui suppose qu’elle est en fort surpoids, mais quand Louis la décrit, elle a juste des formes arrondies là où il faut. Et quand on voit l’illustration que Georgia a réalisée pour la représenter, elle me semble être une fille tout à fait normale et aucunement trop grosse. J’ai beaucoup aimé ce personnage sincère, toujours prête à aider malgré les coups bas qu’elle se prend. On la découvre de plus en plus au travers de sa relation étrange avec Louis. Elle prend timidement de l’assurance et se laisse porter par ses sentiments, alors qu’elles les bridaient auparavant.



Louis est quant à lui tout à fait détestable avant son accident. Même après, il a encore des crises de colère, des moments de doute, des répliques assassines. Heureusement, Emma ne se laisse pas faire ! C’est à son contact que Louis décide qu’il veut changer, mais les autres personnes de son entourage ne veulent pas croire à ce changement et continuent à agir avec lui comme s’il était le Louis d’avant.



J’ai trouvé très intéressante la façon dont Georgia montre la difficulté de surmonter le regard des autres. En effet, c’est à cause de cela qu’Emma est si mal dans sa peau. Louis a également bien du mal à se défaire de son image passée. Alors qu’il veut changer et qu’il fait tout pour, les gens qui le connaissent lui relancent ses anciens défauts au visage à longueur de journée, son passé hantant son présent. Leur couple a d’ailleurs moins de problèmes dans l’intimité que lorsqu’ils sont en société.



L’histoire d’amour se construit petit à petit, elle prend le temps de se développer au rythme des deux protagonistes. J’ai beaucoup aimé voir comment évoluait ce couple atypique que rien ne prédestinait, mais que le destin a réuni.



La fin arrive comme une claque, je ne m’y attendais pas du tout ! Une autre chose que je n’attendais pas était un deuxième tome xD J’étais persuadée en achetant ce livre qu’il s’agissait d’un one-shot, alors que ce sera en fait un diptyque. Comme d’habitude avec les fins de Georgia, on a qu’une envie : se ruer sur le tome suivant pour savoir ce qu’il va se passer ensuite ! Il n’est cependant pas encore disponible et il faudra attendre janvier 2018 pour avoir la suite. Heureusement pour moi, la fin d’année va être chargée en lectures Georgia Caldera puisque je compte lire les trois tomes des Larmes Rouges en version collector des éditions du chat noir d’affilée !



Une très belle histoire d’amour, avec deux protagonistes fragiles et particuliers, comme Georgia sait si bien les raconter. J’ai adoré suivre l’évolution de la relation entre Emma et Louis, chacun avançant petit à petit vers l’autre, malgré leurs défauts et leurs faiblesses. Une fin à laquelle je ne m’attendais pas du tout conclut ce premier tome et nous donne envie de nous jeter sur le deuxième lors de sa sortie en janvier !
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Avec Nos chemins de travers, j’ai pris plaisir à me plonger à nouveau dans la plume de l’auteure, une écriture fluide, entraînante et poétique. Georgia Caldera nous offre deux protagonistes aux caractères torturés par un passé qui prend une place importante dans leur existence. Malgré leurs différences, ils ne peuvent s’empêcher d’être attirés l’un par l’autre. L’attirance de Louis pour Emma n’est pas toujours facile à comprendre : il reste assez secret mais aussi assez virulent envers elle. Sans...
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Pour la petite anecdote, j’ai rencontré Georgia Caldera pour la première fois aux Halliénalles de 2016 avec dans l’optique de lui prendre le premier tome des Larmes Rouges. Après avoir discuté quelques instants avec elle (très sympa au demeurant) j’ai effectivement pris et fait dédicacer ce livre. Et pourtant, un mois plus tard c’est sur Victorian Fantasy que je tombe. J’ai peu à peu commencé à le lorgner tout le temps sur mon étagère et finalement la tentation fut trop forte et j’ai cédé… et j’ai très bien fait.



Ce livre est un coup de cœur que je n’ai pas du tout vu venir. Comme vous le savez, je ne suis pas vraiment friande de romance et pourtant… Qu’est-ce que j’ai pu aimer ce livre ♥



Toute l’histoire s’amorce à partir d’une une jeune fille cachée de tous dont la particularité physique ne fait que contribuer au mystère. Petit à petit, l’auteur mène son récit d’une main de maître pour nous faire découvrir que les secrets familiaux si bien enfuis sont faits pour être dépoussiérés, surtout quand on est au centre d’une ancienne prophétie. Cette approche en douceur de l’univers ne va aller qu’en s’accentuant, pour atteindre un rythme de folie dans les derniers chapitres.



Cette ambiance d’Angleterre victorienne sent comme un parfum agréable et envoûtant qui nous emporte avec une grande authenticité dans les aventures plus que mouvementées d’Andraste et Thadeus.

Leur rencontre certes peu orthodoxe pour l’époque ne fait que se développer par la suite pour nous offrir une histoire que j’ai adoré lire. Je suis admirative de ces personnages hauts en couleurs qui vont devoir traverser bien des galères.

Une rencontre entre deux personnages qui marquent les esprits et pourtant, c’est tellement frais, tellement bien amené que je n’ai pu que succomber.



J’ai beaucoup aimé l’approfondissement et le pied de nez fait par l’auteur aux mœurs de l’époque (un peu comme Jane Austen le faisait de son temps).

L’héroïne ne veut pas spécialement être anti conventionnelle mais elle qui n’a jamais rien vu du monde extérieur a maintenant soif de découvertes, exit les bonnes manières surtout face à un tel rustre de la famille Blackmorgan.



Thadeus est également un personnage qui m’a vraiment séduite. Son ambigüité entre ce qu’il doit montrer, ce qu’il ne veut pas ressentir et sa véritable personnalité à tout pour plaire – ou déplaire à une certaine personne.



Je ne pensais pas qu’un roman pouvait à ce point être riche en événements marquants si différents les uns des autres et pourtant être complet, bien ficelé et prenant du début à la fin. D’une simple rencontre naît l’histoire d’une malédiction, de secrets, avec de l’action et des rebondissements en tout genre. Un véritable voyage dans le temps et l’espace où on ne s’ennuie pas une minute. On part dans des contrées lointaines où tout est fait pour nous embarquer dans une aventure qui tient toutes ses promesses en la matière.



J’ai apprécié le cadre de ses belles robes et dorures, le tout agrémenté d’une touche de cuivre mécanique si caractéristique au genre steampunk. De même que le maniement de la nécromancie et les pouvoirs développés par les différents personnages sont autant de détails qui permettent une immersion totale dans cet univers si convaincant.



Maintenant, je suis juste dégoûtée de devoir dire adieu à ces personnages mais je me dis que c’est pour mieux faire connaissances avec les prochains. De velours et d’acier vient de sortir donc dans un sens, j’ai de la chance d’avoir lu ce premier tome si proche de la sortie du second car je ne sais pas comment j’aurais pu tenir sinon ^^
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