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Critiques de Géraldine Dalban-Moreynas (190)
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On ne meurt pas d'amour

Géraldine Dalban-Moreynas a débuté sa carrière comme journaliste dans différentes rédactions avant de prendre la tête de la communication du Ministère de la cohésion sociale et de la Parité en 2006. Deux ans après, elle fonde son agence de communication et de relations presse qu'elle fermera en 2018 pour se lancer dans une nouvelle aventure : la décoration.

On ne meurt pas d'amour est son premier roman. Il est publié aux Éditions Plon et disponible aujourd'hui dans toutes les bonnes librairies. Et comme si sortir un premier roman lors d'une rentrée littéraire ne suffisait pas, l'auteure qui est également entrepreneuse ouvre en même temps sa nouvelle boutique à Paris. Une actualité particulièrement chargée !



Elle vient d'emménager avec son homme. Dans un grand loft qu'ils ont retapé. Elle doit se marier au mois de juin. La date est bloquée sur le calendrier de l'entrée. Il va emménager avec sa femme et sa petite fille au deuxième étage du bâtiment B. Les travaux sont presque terminés. Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre, sous le porche de l'entrée. Elle le voit entrer, il est à contre-jour. Elle sent son corps se vider. Il la regarde. Il a du mal à parler. Plus tard, ils se diront que c'est à ce moment-là que tout a commencé. Ils se diront qu'il était vain de lutter. Il y a des histoires contre lesquelles on ne lutte pas.



S'il est vrai que l'On ne meurt pas d'amour, impensable de mourir sans avoir vécu un amour d'une telle puissance. Un amour fou, un amour dévorant.

Un regard. Il aura suffi d'un regard pour que tout commence. Bien sûr, la raison l'emportera. Ils résisteront. Puis très vite n'y tenant plus, ils basculeront. Ne dit-on pas que le cœur a ses raisons que la raison ignore. Dès lors, une relation virtuelle basée sur des échanges de SMS, de courriels, de mots doux, de déclarations sensuelles s'installera. Mais du virtuel au charnel il n'y a qu'un pas que ces deux-là franchiront. Viennent alors les mensonges, les rendez-vous secrets, les instants volés. Une passion dévorante consumera peu à peu les amants qui devront gérer cet adultère qui se joue sous les fenêtres de leur conjoint respectif. Les amants peuvent-ils avoir un avenir commun ? Aura t-elle la force de quitter celui à qui elle devait s'unir ? Aura t-il la force d'abandonner sa femme et sa petite fille ?



On ne meurt pas d'amour est une histoire très contemporaine, presque banale, mais ô combien exceptionnelle au vu de l'intensité de ce que vivent ces amants. On aime avec eux, on souffre avec eux. On vit par procuration cette magnifique histoire d'amour impossible.



On ne meurt pas d'amour est un premier roman réussi d'une force inouïe. Il nous happe. L'écriture de Géraldine Dalban-Moreynas est vive, dépouillée, essentielle. L'auteure parvient à nous fait ressentir dans notre chair ce désir, ce besoin vital de l'autre, puis cette culpabilité qui ronge les sangs, cette lâcheté qui finira par habiter les amants.



On ne meurt pas d'amour se lit d'une traite. En apnée. Pour la petite anecdote, j'ai lu que l'auteure avait écrit ce roman il y a une dizaine d'années, qu'elle l'avait égaré puis au détour d'une conversation a révélé à une éditrice son existence. Fort heureusement, Géraldine Dalban-Moreynas a pu retrouver ce texte. Elle l'a retravaillé et voici qu'il compte parmi les livres de la rentrée littéraire. Quelle histoire, mais quelle histoire ! Un livre choc dont on va entendre parler.



Un conseil, foncez chez votre libraire préféré et laissez-vous happer par cette sublime histoire d'A.
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On ne meurt pas d'amour

Habituellement je fuis les histoires d'amour...trop à l'eau de rose, trop éloigné de ma conception de ma vision du couple, trop anti-feministe... Mais "on ne meurt pas d'amour" n'est pas une romance comme les autres. Elle est passionnée, passionnante, excitante, intense... Elle vous remue à l'intérieur et vous fait exploser des feux d'artifice dans le coeur. C'est elle et lui. On ne sait pas grand chose d'eux à part qu'ils ont chacun une vie maritale et qu'ils s'aiment au dépend de leur conjoint. Ils vivent caché, puis plus tellement et finalement plus du tout. Ils de déchirent, s'aiment, souffrent, se déchirent à nouveau... C'est une histoire somme toute banale mais les mots de Géraldine Dalban-Moreynas en font une histoire puissante. L'ecriture est rythmée, les phrases sont courtes et on en perd le souffle. On lit en apnée jusqu'à la dernière page tellement c'est fort, tellement c'est magique et poignant. J'ai vraiment aimé cette plume énergique et finalement très vivante. 



Sans spoiler la fin, j'ai également aimé que l'auteure ne finissent pas sur une évidence. Et comme il est si bien écrit sur la couverture "cela pouvait-il finir autrement ?".



Une belle découverte de cette rentrée littéraire !



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On ne meurt pas d'amour

On ne meurt pas d’amour est un roman sur la passion dévastatrice, celle où les moments de bonheur intense flirtent avec l’envie de crever, celle qui n’épargne ni ceux qui jouent, ni les pièces rapportées. Une banale histoire d’adultère me direz-vous… On a déjà lu ce genre de récit cent douze fois. Sauf que… Il faut un peu de talent pour que le lecteur adhère à cette histoire qui n’est finalement pas la sienne, encore plus pour qu’il consente à replonger un peu dans ses souvenirs, et autorise ainsi que la mémoire de ses entrailles se réveille…Un condensé de clichés ( le bon marché, Montorgueil, "les avocates inélégantes" , de scènes de films( quand Harry rencontre Sally, Sex in the city) et de fantasmes de classe sociale. J'ai entendu parler du second livre de l'auteure. J'ai trouvé les commentaires déplacés. Je me suis donc dit qu'il fallait découvrir le premier. Malheureusement ce livre est mauvais. Non pas que cela soit mal écrit, c'est plutôt toutes les allusions pour planter le décor et l'univers des protagonistes. Pour faire simple, l'histoire est bof, et transpire le déballage de la mythologie personnelle de l'auteure. C'est très égocentrique !
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On ne meurt pas d'amour

J'ai aimé l'écriture du livre qui nous font aimer cette femme attirée par cet homme.

L'histoire est bien narrée et rend le livre intéressant

Pourtant j'ai parfois eu envie de rentrer dans le roman et de secouer l'héroïne.

Une histoire qui peut arriver, d'un homme et une femme qui perdent la raison par amour
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On ne meurt pas d'amour

Me voilà plongée dans le récit sensible et touchant de la talentueuse romancière Géraldine DALBAN-MOREYNAS.

Journaliste, puis à la tête de la communication du Ministère de la cohésion sociale et de la parité, créatrice d'une agence de communication et auteure, on peut dire que celle-ci est pleine de ressources, une femme accomplie en quête de nouveauté à chaque instant. Depuis, elle s'est lancée dans la décoration et nous partage sur les réseaux ces chroniques de vie quotidienne.

Une des plus anciennes maisons d’éditions française nommée PLON lui donnera sa chance et "On ne meurt pas d'amour" présenté au public en 2019 sera donc son premier roman.

Celui-ci nous emmène dans une histoire d'amour à la fois passionnante et destructrice entre cette femme pour qui tout réussi, bientôt mariée, vivant dans un spacieux loft parisien et cet homme à la vie de famille idyllique qu'il partage avec femme et enfant.

Et pourtant, les voilà embarqués dans cette histoire d'amour folle, où nous assistons à chaque étape, avec une phase de séduction sous haute tension, un désir mutuel fougueux, une relation intense et déchirante à la fois.

En effet, à travers cette histoire, l'auteure évoque des sujets très sensibles tels que le coup de foudre, cette attirance incontrôlable qui nous pousse à l'irréparable, l'infidélité qui mène au mensonge et à la destruction des personnes qui nous entourent, les relations toxiques qui nous poussent l'un vers l'autre même si nous avons pleinement conscience du mal qui va en ressortir, le chantage affectif lorsque l'on se retrouve à faire des choix, l'avortement, cette décision tout autant douloureuse physiquement qu’émotionnellement, de nombreux thèmes qui permettent de toucher un large public.

Et c'est pourquoi, j'ai beaucoup apprécié cette manière de nommer les personnages principaux par des pronoms personnels.

Tout au long de l'histoire, nous n'aurons aucune précision sur leur identité, aucun prénom, signe physique, origine, simplement une tranche d'âge. Ce qui permet à chacun de s'approprier l'histoire et sûrement de s'y retrouver, car finalement, nous avons tous vécu des histoires d'amour compliquées.

Une lecture simple et agréable qui va à l'essentiel. Car c'est vrai que nous avons un début plutôt bien fait, on nous emmène vite dans le contexte de l'histoire, impossible de s'y perdre. Toutefois, je peux entendre que sur le fond parfois cela manque de précision, et de profondeur quant aux émotions ressenties par les personnages, ce qui peut nous laisser sur notre fin.

Et justement, nous basculerons sur une fin plus intéressante, bien que brutale et choquante, car elle nous ramène à une dure réalité merveilleusement bien chantée par Les Rita Mitsouko " les histoires d'amour finissent mal, en général ".


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On ne meurt pas d'amour

Mon premier coup de coeur 2023 que j'ai lu d'une traite!!!



Difficile de réussir à le lâcher, dès les premières pages il a su me captiver et me déconnecter de tout durant les quelques heures qu'ont durées sa lecture.

Le sujet abordé n'est pourtant pas anodin puisqu'il s'agit d'adultère, les mots qu'il renferme sont parfois roses, parfois violents et ne laissent pas indifférent le lecteur en venant heurter sa sensibilité.



Une lecture inoubliable, percutante qui me donne envie de découvrir le deuxième roman de l'autrice.

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Elle voulait juste être heureuse

"Il l'a quittée la semaine dernière. Plus exactement le mardi soir de la semaine dernière à vingt et une heure quinze. La nuit d'avant ils ont fait l'amour trois fois. (...) Dans les mois noirs et les nuits blanches qui suivirent, elle se demandera longtemps comment un homme peut faire l'amour trois fois dans la nuit à une femme qu'il va quitter le lendemain. Peut-être justement parce qu'il sait qu'il va la quitter. Lui jurera que non, la veille, il ne savait pas."



C'est cette quatrième de couverture qui m'a donné envie de découvrir le roman de Géraldine Dalban-Moreynas, autrice que je ne connaissais pas du tout.



Je trouvais cet extrait fort et intriguant. J'avais envie d'en savoir plus sur ces deux-là, sur leur histoire et leur parcours.



Hélas le texte ne s'attarde pas vraiment sur ce couple mais plutôt sur cette femme qui enchaîne les histoires d'amour qui se terminent mal. Et je n'avais pas envie de cela, pas en ce moment. J'avais envie de plus de profondeur et d'analyse. De moins de confusion aussi. On se perd parfois dans des dialogues dont on ne sait pas vraiment, au départ de l'échange, qui parle avec qui, par exemple. Et puis je me suis demandé ce que devenait la petite fille durant tous les voyages de cette mère? J'ai ressenti comme une incohérence.



Bref, vous l'aurez compris, ma rencontre avec ce texte ne s'est pas faite, alors moi aussi j'ai quitté cette femme sans me retourner.



Je souhaite cependant à Elle voulait juste être heureuse de trouver ses lecteurs et ses lectrices... ce n'était probablement pas le bon moment me concernant.

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Elle voulait juste être heureuse

Très déçue par ce roman, qui parfois part un peu ailleurs et pour lequel il est assez difficile de suivre l'histoire.

On a aussi du mal à s'attacher au personnage.



J'avais adoré "On ne meurt pas d'amour" donc petite déception avec cette lecture.
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On ne meurt pas d'amour

C’est un roman qui se lit très facilement et dont le style narratif est original. Je trouve par contre que l’histoire est un peu plate et qu’il y a pas mal de redondances. Heureusement que le roman est assez court, ces répétitions auraient été pénibles sinon.
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Elle voulait juste être heureuse





J'ai découvert l'auteure il y a peu grâce à son roman "On ne meurt pas d'amour".

J'avais aimé l'originalité de son écriture.



Je retrouve ici la plume de l'auteure, fidèle à elle-même. Elle nous embarque, entre autres, dans les déboirs amoureux de son héroïnes pour 200 pages.

200 pages dévorées. J'aime le style tout en finesse et fluidité de l'auteure.



Ce roman c'est aussi le changement de cap de notre héroïne, passer de la com' aux tapis comme dit l'auteure.



Le récit me plaît et j'ai passé un très bon moment avec ce livre que j'ai dû refermer à regret. L'auteure s'y plonge à corps perdu et nous livre sans tabou, aucun, l'histoire de son héroïne, son histoire...



C'est donc le cœur ouvert que Géraldine "osé" nous confier un peu de son histoire.









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On ne meurt pas d'amour

Le téléphone en mode silence, le mari absent ce jour là et les enfants sur les jeux vidéos (mère indigne que je suis), je me suis confortablement installée dans mon petit jardin et ai littéralement dévoré ce livre d’une traite ! Je ne me suis même pas levée pour prendre un verre d’eau ou un thé.



Happée par l’histoire, j’ai trouvé le style d’écriture particulièrement efficace : sans filtre, et tel un compte à rebours, le récit avance inéluctablement vers une issue que l’on devine, mais pas complètement. Les dernières pages nous frappent comme un coup de poignard dans le dos. (Je ne spoile pas !)



Bref, du rythme, des émotions, un sujet certes traité mille fois, mais ici d’une manière encore différente, on se laisse vraiment embarquer !
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On ne meurt pas d'amour

Je suis partagée après cette lecture.

D'un côté je salue la narration originale et la construction.

Il y a un côté assez hypnotique qui m'a tenu et permis de lire ce livre très vite.

Je suis plus réservée sur l'histoire, un peu cousue de fil blanc à mon sens.

Et j'ai regretté le côté ultra cliché des personnages, qui m'a empêché de m'attacher...

Mais c'est sans doute le talent de l'autrice que de faire d'une histoire banale un livre qu'on lit d'une traite quoiqu'il en soit !
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On ne meurt pas d'amour

Premier roman de l'auteure, je n'en avais vu que des éloges, pour moi il n'en ai rien, livre très bien écrit mais dénué d'émotions, je ne me laisserais plus avoir par une simple couverture de livre.



Je n'ai pas du tout accrochée a l'histoire fade a mon gout, deux personnes se croisent dans un immeuble, on une relation se quittent, se remettent ensembles ect...



Vous l'aurez compris trop peu pour moi ,un livre très froid, je n'ai ressentie aucune émotions, dommage pourtant je suis sur que ce livre doit convenir à un public mais lequel????
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On ne meurt pas d'amour

Soyons honnête, ce livre, si on ne me l’avait pas prêté, jamais je ne l’aurais lu, et je pense même qu’il est de ceux que sur lesquels je n’aurais même pas posé un regard en librairie (oui je sais, je c’est une forme de snobisme … 😉 !!).



« On ne meurt pas d’amour » ou variation sur un thème éculé. Elle : journaliste à la veille d’épouser un homme perpétuellement en déplacement. Lui :avocat, marié à une américaine et père d’une petite fille. Il sont tous les deux trentenaires, vivent dans la même résidence, fréquentent les beaux-quartier Parisiens et finissent par céder à une passion dévorante.



Tous les clichés du roman de gare sont là (même le titre) mais contre toute attente, je n’ai pas détesté ce livre.



Certes, c’est terriblement convenu : c’est très parisien (mais les parisiens pensent aussi que nous sommes très provinciaux, non ?), ils sont beaux (mais on ne va quand même pas reprocher cela aux gens), ils sont riches (ou pas, mais visiblement ils n’ont aucun problème d’argent) et les premières pages m’ont quelque peu effrayées tant ce microcosme bobo-parisien est agaçant mais petit à petit Géraldine Dalban-Moreynas trouve son style et je me suis laissée embarquer dans cette histoire d’amour, de folie, de passion sexuelle qui, faute de nous faire vibrer littérairement parlant, sonne juste.



La tension monte, les phrases sont courtes, les SMS fusent, les émotions sont fulgurantes et j’ai tourné les pages avec frénésie. Je me doutais de l’issue, terrible,inéluctable mais j’étais loin du compte. J’ai eu mal pour elle et je n’ai eu de cesse que la dernière page tournée, l’heure était indécente et j’étais soufflée.



Un livre qui se dévore n’est jamais un livre raté. Si ce livre est autobiographique, Géraldine Dalban-Moreynas n’est effectivement pas morte d’amour, je trouve même qu’elle va plutôt bien si j’en crois son compte Instagram et je comprends que ce livre, écrit il y a un certain temps déjà, lui ait été nécessaire pour mettre un point final à cette histoire. Si c’est pure fiction, bravo pour le réalisme de l’histoire !



Bon, je reste persuadée que ce livre est un pur produit d’instagram, qu’il a été bien plus lu dans le cercle des blogueurs, influenceurs, intagrameurs quadra-parisiens mais peu importe cette histoire c’est comme quand tu avales un bonbon super chimique tu sais que c’est pas terrible mais sur le coup c’est bon !



Et puis, j’ai lu dernièrement des livres très bien écrits mais tellement poussifs qu’à tout choisir …
Lien : http://www.instantanesfutile..
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On ne meurt pas d'amour

Après l'avoir fini, j'ai été regarder les critiques et je suis très surprise d'en trouver autant de négatives. Parce que moi, ce roman m'a touché. C'est même une claque. Peut être parce qu'il me rappelle mon histoire personnelle.

On ne saura jamais comment ils s'appellent. C'est Elle et Lui. Une rencontre qui vient bouleverser leurs vies bien établies. Un raz de marée contre lequel ils ne peuvent rien. On ne meurt pas d'amour... Pas sûr... On y perd une partie de soi, définitivement.
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On ne meurt pas d'amour

Un véritable coup de cœur ! Je l'ai lu en une journée. Une fois commencé je n'ai pas pu le lâcher !

Tout est tellement réaliste dans cette histoire, ça pourrait être moi, vous, une amie, une connaissance,...ça pourrait être n'importe qui et c'est ce qui fait la force de cette histoire.
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On ne meurt pas d'amour

Bon, ce n'est pas mauvais-mauvais. J'ai même lu en entier le premier tiers du bouquin.. Puis graaaaandes diagonales, car il faut dire que ça tourne en rond, pour relire les deux derniers chapitres. Tout ça pour ça... Après c'est un premier roman, une écriture à la première personne dans le ressenti, à la troisième dans le texte, ce qui donne un sentiment mitigé d'originalité puis de lassitude, et surtout ôte toute empathie pour la principale intéressée. Au mieux on a envie de lui crier que l'amour, ce n'est pas ça... Et également à l'auteur que si elle reste sur des (auto)bio torturée, il faudra soigner un peu le style pour relever l'ensemble.
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On ne meurt pas d'amour

"On ne meurt pas d'amour" et parfois on pourrait se surprendre à penser que cela serait peut-être plus doux. C'est le cas dans ce roman.

Récit d'une passion entre un homme et une femme dont la vie est déjà établie, roulant presque sur des rails ou filant son chemin. Il et Elle se croisent dans la cour de l'immeuble. Le premier regard suffit. C'est lui qui déclenchera tout, de façon un peu irrationnelle .

Dès lors, Elle ne vit plus que pour ce moment: celui où ils se reverront. Elle pressent déjà que cette histoire ira plus loin, que les peaux devront se rencontrer un moment ou à un autre. Il y a un caractère presque inéluctable dans cette rencontre. C'est d'ailleurs annoncé sur le bandeau de la couverture : cela pouvait-il finir autrement ? Sans doute que non...

Mais avant d'arriver à la conclusion de ce roman, il se passera bien des choses.

Certaines critiques mettent en avant le nombre important de scènes de sexe, leur côté cru voire vulgaire. Pour ma part, je n'ai pas été gênée par ces moments largement décrits. Quand un coup de foudre commence sur un regard, sans qu'un mot ait été prononcé, c'est le charnel qui parle. Cela ne s'explique pas. Il et Elle sont pris dans la tourmente des corps qui se réclament, de cette irrépressible besoin d'être avec l'autre. Bien sûr, cela se fait au mépris des convenances. C'est "immoral" également mais ce roman parle d'adultère alors chacun y portera un regard singulier.

J'ai aimé que les personnages n'aient pas de prénom, cela les rend plus universels. J'ai aimé qu'il n'y ait pas de détours dans l'écriture. Je ne me permettrais pas de dire si c'est de la bonne ou mauvaise littérature, tout simplement parce que je n'aime pas trop cette classification. Pour ma part, ce qui m'importe dans un livre , c'est qu'il m'embarque dans des terrains connus ou au contraire qui me sont étrangers.

Ce fut le cas avec ce roman. J'ai suivi Il et Elle dans cet amour hors norme aussi ravageur que destructeur. J'ai senti les personnages vivre sous la plume de l'auteur. Ils ne m'ont pas toujours été sympathiques. Je les ai même parfois trouvés pathétiques. Mais ils ont existé durant une centaine de pages , dans leurs failles, leur animalité, leur fougue et leur espoir aussi. Parce que Il et Elle sont des hommes et des femmes comme les autres...ou pas. A vous d'en juger !
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On ne meurt pas d'amour

« A quelques mois de son mariage, elle emménage dans un loft parisien. Il est son voisin. Il vit avec sa femme et leur petite fille. Ils se croisent une fois, une seule fois, et rien ne sera plus jamais pareil ».



Non, malgré les apparences, il ne s'agit pas du résumé du téléfilm de Noël qui passe en ce moment sur M6, mais bien du premier roman de Géraldine Dalban-Moreynas.

Alors oui, ce roman est une énième histoire d'adultère et d'amour passionnel. Mais il ne faut surtout, surtout pas le réduire à ça.

Lire ce roman, ce n'est pas lire cette énième histoire. C'est la vivre. Et la force avec laquelle ce texte m'a emportée fait toute l'originalité de ce que l'on qualifierait bien trop vite de « déjà-vu ».



Cette immersion est avant tout rendue possible par le choix fait de ne jamais nommer ni décrire physiquement les personnages. Elle et il. Elle et lui. L'héroïne est une trentenaire parisienne, petite fille de Madame Michu : ni passé trop lourd à porter, ni cadavre dans le placard, ni soucis financiers, ni problèmes familiaux…

Pour 200 pages, et n'en déplaise à ‪Patrick Bruel‬, j'ai eu envie d'être cette nana-là.

Lui, j'ai pu l'imaginer exactement comme je le voulais (ah bah tiens… je vais peut-être faire rester Patrick du coup…).

Une fois dans la peau du personnage, et après avoir rencontré mon fantasme ambulant dans l'escalier, tout ce que j'aurais voulu vivre, s'est trouvé écrit sur le papier.

L'autre point fort de ce journal, … oups, c'est un roman. L'autre point fort de ce roman donc, c'est l'écriture si sensible et si vraie… d'où le sentiment de lire un journal intime et d'où le lapsus avec journal. Ça va ? Tu me suis ?



Du coup, c'est là que ce roman-journal devient une expérience inédite : on ressent l'amour cucul qui fait dégouliner nos mots de niaiseries (avouez qu'on est tous pareils… amoureux on se prend pour des poètes) ; on vit la passion charnelle (enfiiiiiiiiin !) qui fait prendre tous les risques mais qu'on redemande (encoooooooooore !) ; les silences et les non-dits qui étourdissent, les mensonges, les trahisons et bien-sûr l'angoisse. Cela pouvait-il finir autrement ?

Des émotions brutes qui m'ont bouleversée le temps de cette lecture que j'ai dû faire vite, très vite. Vibrante. Vivante. Et que c'est bon de vivre.
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On ne meurt pas d'amour

Ces histoires d'amour adultérines ne m'intéressent pas beaucoup. Mais j'ai lu le livre car il m'a été conseillé.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueur dans les échanges entre les deux amoureux. Et beaucoup de longueur également dans leur histoire.

C'est une histoire banale, avec des personnages banals, assez centrés sur eux même. Je n'y ai trouvé aucun intérêt.
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