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Citations de Gilles Paris (462)


Mon nom est Marnie de Mortemer. J'ai quatorze ans. Mon pays n'a rien à voir avec celui des merveilles. Sur un globe terrestre, il n'apparaît pas. Même pas une tête d'épingle ! C'est dire si on est insignifiants. Et pourtant mon île me ressemble et je ne m'en irai jamais. Nous sommes aussi imprévisibles l'une que l'autre.
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La petite fille s'appelle Camille.
Je pense à elle, même quand elle est là.
Quand elle me regarde, je deviens aussi rouge qu'une fraise.
On dirait une fleur sauvage qu'on veut pas cueillir pour pas qu'elle s'abîme entre vos doigts. (...)
Au début, Simon a bien essayé de l'impressionner.
Il a dit "t'es en prison pour au moins trois ans" et "t'as intérêt à beurrer mes tartines le matin".
Et Camille a répondu "je préfère rester cent ans ici plutôt que d'aller une seule seconde chez tata Nicole. Et pour ce qui est de beurrer tes tartines, t'as pas intérêt à me le demander deux fois ou je prends le couteau et je te découpe en morceaux".
Et depuis, c'est Simon qui lui beurre ses tartines.
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"Des fois, les grandes personnes faudrait les secouer pour faire tomber l'enfant qui dort à l'intérieur."
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Son âme vole maintenant vers les étoiles. Au petit jour, elle va se décrocher et la mer en fera une étoile.  
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Alice dit que la mer est salée, parce que les femmes y ont versé trop de larmes. Ce qui la rend belle, aussi, parce qu'elle contient toute la tristesse des femmes. 
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- Tous les hommes ont la tête dans les nuages, comme ton abruti de père qui est parti faire le tour du monde avec une poule.
- N'importe quoi, je vois pas pourquoi mon père aurait emmené une poule au voisin pour faire le tour du monde avec...
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"Et les grandes personnes c'est pareil.
C'est plein de points d'interrogation sans réponses parce que tout ça reste enfermé dans la tête sans jamais sortir par la bouche. Après, ça se lit sur les visages toutes ces questions jamais posées et c'est que du malheur ou de la tristesse."
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En comparaison, Donald Trump fait passer l'hyperactif et volubile Teddy Roosevelt, que H.G. Wells avait qualifié de "grand bruit" pour un président timide et en retrait. Il fait passer le colérique Andrew Jackson... pour un parangon de calme et de prudence.

(page 341).
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Une fois la bête enfuie, la tristesse demeure, elle s’accroche au regard. Aux habitudes quotidiennes. Elle m’imprègne comme une transpiration permanente, sensation désagréable d’être en marge de mes proches et de la vie en général.
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J'aime pas les surprises : ça fait battre le cœur trop fort, ou alors on est vachement déçu.
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Ce ne sont pas les épreuves qui comptent, mais ce qu'on en fait
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Antidépresseurs, neuroleptiques et somnifères m’enfoncent dans un sommeil sans rêves. Parfois, au lever, tout revient comme un cauchemar. Bien sûr, ce pourrait être pire. Je pourrais être paralysé, me battre contre un cancer ou le Sida. C’est souvent ce que mes proches me rappellent. Autant m’enfoncer la tête sous l’eau. C’est oublier combien le dépressif culpabilise en permanence.
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J’adore le sourire. Il me fait fondre comme le verre sous le feu. C’est une invitation à entrer. La clé unique pour toutes les serrures du monde.
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'L'amour vrai pardonne tout ".
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Les adultes, des fois, ça dit des trucs stupides à cause de la peur qui leur dévore le cœur.
Ils feraient mieux d’écouter le silence.
On finirait par croire que les enfants sont super débiles et qu’ils n’ont qu’une envie : se percer la gorge avec une sucette, ou se casser le cou à bicyclette, ou les jambes et les bras en descendant des escaliers, ou avaler de l’eau de Javel parce que ça change du Coca.
Et, il faut les regarder ces adultes ; jouer aux grandes personnes et faire plus de bêtises que nous les enfants. C’est vrai qu’on est pas aussi sages que les images qui bougent jamais, mais bon, c’est pas les enfants qui cambriolent les maisons ou font sauter les gens avec des bombes ou tirent avec des carabines, à part moi, mais c’était juste un révolver et j’ai pas fait exprès. Eux, les méchants, c’est toujours exprès, pour faire du mal aux gens et leur voler leurs économies et c’est pas bien.
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Quand mon papa ne voyageait pas, je me souviens qu'il buvait plus à la bouteille qu'au verre. Ça rendait maman très méchante. Elle fermait la porte de sa chambre à clé et l'obligeait à dormir sur le canapé et elle lui criait dessus tout le temps, comme quoi elle aurait pu avoir une autre vie si elle avait épousé un autre. Elle essayait pas de cacher ses bouteilles. Moi je pense que c'est lui qui aurait du en épouser une autre. Il était pas méchant. Elle, elle tenait déjà de sa sœur, elle avait du sang de sorcière. Elle avait beau recoudre le coeur des hommes seuls et travailler jour et nuit, ses aiguilles ne faisaient que le bien des autres. Elle était jamais contente de son sort et c'était toujours de sa faute à lui. Elle voyait passer les vêtements bien coupés et elle s'imaginait dedans en les réparant. Elle rêvait d'une autre vie à chaque instant, sans vivre la moindre miette de la sienne. Elle n'était pas mauvaise avec moi et je crois qu'elle m'aimait bien, à sa manière, mais ses caresses n'en étaient pas, juste un revers de la main qui se posait sur ma joue ou sur mon bras comme un papillon. C'était toujours moi qui venais vers elle. J'allais m'asseoir sur ses genoux, je cherchais un peu de tendresse, le papillon se posait sur mon front et j'entendais "Va prendre ton goûter, maman a encore du travail" et c'était tout.
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Les rides, c’est rien qu’une boîte à questions pas posées qui s’est remplie avec le temps qui s’en va.
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Le ciel, ma courgette, c'est grand pour nous rappeler qu'on est pas grand chose dessous
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Il faut dire que, à nos âges, il ne nous reste plus que l’insolence de nos actes.
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Des fois, les grandes personnes faudrait les secouer pour faire tomber l'enfant qui dort à l'intérieur.
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