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Citations de Gilles Paris (463)


Mes amies me conjuraient de faire mon deuil de ces deux êtres tant chéris, comme on avalerait une aspirine pour ôter le mal de crâne... On ne fait jamais le deuil de ceux qu'on aime. Ils vivent à jamais en nous, dans le souvenir, et pas seulement.
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Les hommes qui sourient ont le don de m'émouvoir. Je les crois épargnés par la vie.
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C'est vrai qu'on ne pardonne rien, nous les ados. Faut dire qu'on vit dans un monde critique, ce n'est pas notre faute si ça pète de partout. Faut bien se détendre, sortir les griffes qu'on n'a pas, mordre à pleines dents, quand on n'a pas la bouche pleine de ferraille. Crier fort qu'on déteste tout, nos parents, nos profs, et qu'on en a marre de ne pas avoir le droit de conduire, ni d'acheter de l'alcool en grande surface, là où il est le moins cher. Ça coûte un bras chez l'épicier et tous nos vieux ne sont pas blindés. Moi j'ai que dalle en argent de poche. Mais je me débrouille.
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Je sais faire parler les hommes. Il faut être attentive, pas trop curieuse, et ne jamais les interrompre.
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Les feuilles des arbres sont violettes, la mer est blanche, et ma maison est arc-en-ciel, avec le soleil rouge qui entre par ma fenêtre comme un doux réveil qui me réchauffe.
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Des fois les grandes personnes faudrait les secouer pour faire tomber l'enfant qui dort à l'intérieur
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Je m'appelle Aaron. maman aurait préféré Louis, mais papa a toujours le dernier mot. Comme le point sur le i.
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Pauvre Rose, elle a tant souffert qu'elle a fini par attraper ce cancer. Et que personne ne vienne me dire que nos corps ne fabriquent pas cette maladie d'avoir tant supporté.
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Des fois, maman dit n'importe quoi. J'étais trop petit quand il est parti, mais je vois pas pourquoi il aurait emmené une poule au voisin pour faire le tour du monde avec. C'est bête une poule : ça boit la bière que je mélange aux graines et après ça titube jusqu'au mur avant de s'écrouler par terre.
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Je ne vois plus le trou béant dans lequel deux costauds de l’île font descendre le cercueil d’où papa ne s’enfuira plus. Il n’aurait pas aimé être mort de son vivant. J’entends leurs efforts, ce lit en bois qui cogne, sa nouvelle demeure sur laquelle nous allons lâcher une poignée de terre. Tout comme il y a un an, après la mort de grand-père Aristide. Ils sont enterrés l’un prés de l’autre. Tels deux amis qu’ils n’étaient pas. C’est comme ça dans la famille. On ne pense jamais à haute voix, sauf au bord des falaises, là où le vent emporte tout.
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Les hommes n'apportent rien de bon, et personne ici ne dira le contraire. Je sais des choses pour mon âge. Sans doute parce que je colle trop souvent mes oreilles aux portes fermées et mon œil aux serrures. J'aimerais juste qu'un homme entre dans cette maison, et qu'il ne soit ni le docteur Géraud, ni Côme le curé, ni Manos le coiffeur de grand-mère, ou même l'alpiniste. Un garçon rien que pour moi et qui aurait autre chose à proposer que le malheur.
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La vie est ainsi faite, Marnie. Elle ne prévient pas quand elle vous enlève ceux que vous aimez.
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Raymond est retourné à la maison pour prendre tous mes habits et il dit que la maison est « sous scellés »
-Ca veut dire quoi ? J’ai demandé.
-Ca veut dire que plus personne ne peut rentrer
-Et si maman en avait marre d’être au ciel avec papa et qu’elle avait envie d’une bière, comment elle fait si elle peut plus rentrer ?
Et Raymond m’a répondu qu’au ciel il y avait même de la bière et que maman y resterait pour toujours et que je la reverrais jamais et j’ai pleuré.
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- Tu sais, Courgette, il y a tellement de malheur dans ce monde, le bon Dieu, Il ne peut pas être partout.
- Il pourrait être là au moins pour Camille.
- Je suis certaine qu'Il est là en tout cas pour vous tous et qu'Il va prendre soin de vous.
- On s'en fout, nous on a Rosy, et Rosy, elle s'occupe mieux de nous que le bon Dieu qui se cache derrière les nuages et qui n'est jamais là quand on a besoin de Lui.

[p67]
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Un soir où j'étais morte, je suis allé fumer une cigarette sous la pergola.
- Comment ça " un soir où vous étiez morte " ?
Façon de parler, mon petit, c'est une séquence au bridge. Enfin je ne jouais plus, si tu préfères !
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Je ne sais pas qui a inventé les mots, mais cette personne-là avait sûrement de bonnes raisons pour se venger comme ça de nous. Un peu comme maman quand j'ai découpé à cinq ans un de ses romans aux ciseaux pour en faire un puzzle.
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Je ne sais pas qui a inventé les mots, mais cette personne-là avait sûrement de bonnes raisons pour se venger comme ça de nous. Un peu comme maman quand j'ai découpé à cinq ans un de ses romans aux ciseaux pour en faire un puzzle.
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C'est un peu comme s'il se trouvait au fond d'une piscine très profonde. Comment peut-il remonter à la surface, s'il n'a pas la force de donner un coup de pied ? Quand il ira mieux et qu'il pourra sortir, propose lui d'aller nager. Cela l'aidera à redécouvrir qu'il y a autour de lui de belles choses. L'eau est un élément important pour la guérison de la dépression.
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Quand elle me regarde, je deviens aussi rouge qu'une fraise.
On dirait une fleur sauvage qu'on veut pas cueillir pour pas qu'elle s'abîme entre vos doigts.
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La voix résonne dans mon dos et me terrifie. Je sens mes jambes trembler. De toute façon, je n'ai pas le choix. Je me retourne. Un vieil homme barbu, en short et tee-shirt tout taché, casquette enfoncée sur la tête et sandales aux pieds, me fait face, un râteau à la main. Justine et Gaspard se sont collés à moi. (p.123)
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