Citations de Gillian Flynn (518)
J'aime bien barrer les jours sur un calendrier- cent cinquante et un jours et il ne s'est rien produit de franchement horrible. Cent cinquante -deux, et le monde n'est pas en ruine. Cent cinquante-trois et je n'ai détruit personne. Cent cinquante-quatre, et personne ne me hait vraiment. Parfois , j'ai l'impression que je ne serai pas en sécurité tant que je ne pourrai pas compter mes derniers jours à vivre sur les doigts d'une main.
Ce don manquait à beaucoup de gens. : celui de savoir quand il faut se casser. Les gens adorent parler, or je n'ai jamais été très loquace. Je poursuis sans cesse un monologue intérieur, mais il arrive souvent que les mots n'atteignent pas mes lèvres. Elle est jolie aujourd'hui, je pense, mais pour une raison ou pour une autre, ça ne me viendrait pas à l'esprit de le dire à haute voix. Ma mère parlait, ma sœur parlait. J'avais été élevé pour écouter. Aussi, être assis sur le canapé, tout seul, sans parler, me faisait l'effet d'un luxe.
Ça avait été une atroce transformation, un conte de fées à rebours. En l'espace de quelques années seulement, la fille aux grands éclats de rire et au caractère facile s'était littéralement dépouillée de son identité, telle une pile de peau et d'âme sur le sol, et c'est cette nouvelle Amy, amère et cassante, qui était entrée en scène.
Je suppose que ces questions jettent une ombre funeste sur tous les mariages: A quoi penses-tu? Comment te sens-tu? Qui es-tu? Que nous sommes-nous fait l'un à l'autre? Qu'allons-nous faire?
Une bonne idée, une belle construction de récit, mais une histoire tirée en longueur et qui s'essouffle. À lire malgré tout, un bon moment de lecture.
Oui, je suis là, ai-je dit, et ça a été un choc de découvrir à quel point ces mots me réconfortaient. Quand je panique, je les prononce à voix haute. Je suis là. En général, je n'ai pas l'impression d'être là. Je me sens comme quelqu'un qu'une simple bourrasque de vent tiède suffirait à effacer, à faire disparaitre à jamais, sans laisser de trace. Certains jours , je trouve cette pensée apaisante; d'autres, elle me glace.
On ne devrait jamais épouser un homme qui ne possède pas une bonne paire de ciseaux. Ce serait mon conseil. Ça n'attire que des ennuis.
Le mariage, c'est des compromis et des efforts, et encore des efforts, et de la communication, et des compromis. Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance.
Je sais que faire accuser son mari de son propre meurtre dépasse les bornes de ce qu'on admet d'une femme ordinaire.
Je n'ai rien d'autre à ajouter. Je voulais simplement m'assurer que j'avais le dernier mot. Je trouve que je l'ai bien mérité.
C'est très féminin, n'est-ce-pas, de prendreune virée entre mecs et de la grossir en infidélité conjugale qui va détruire notre mariage ?
Quand je pense à ma femme, je pense toujours à son crâne, pour commencer.
La toute première fois que je l'ai vue, c'est l'arrière de son crâne que j'ai vu, et il s'en dégageait quelque chose d'adorable.
- Exactement comme ton papa. On est toutes des connes, à la fin, pas vrai, Nick ? Des pauvres connes, des cinglées.
Il me prend par le bras et me secoue violemment.
"Moi, je suis la salope qui te rend meilleur, Nick. "
Il cesse de parler. Il emploie toute son énergie a maintenir ses bras le long de son corps. Ses yeux sont pleins de larmes. Il tremble.
"Je suis la connasse qui fait de toi un homme"
Soudain, ses mains sont sur mon cou.
Je suis tellement plus heureuse depuis que je suis morte.
Techniquement, disparue. Bientôt présumée morte. Mais pour faire bref, nous dirons "morte". Cela ne fait que quelques heures, mais je me sens déjà mieux: mes articulations se délient, mes muscles se décontractent. A un moment donné, ce matin, je me suis aperçue que je ne sentais plus mon visage de la même façon, il y avait quelque chose de bizarre.
J'ai regardé dans le rétro -la redoutable bourgade de Carthage étais soixante dix kilometres derriere moi, mon mari suffisant se prélassait dans son bar poisseux tandis que le chaos pendait à une fine corde de piano juste au-dessus de sa pauvre tête de minable inconscient- et je me suis aperçue que je souriais. Ha! Ça c'est nouveau.
Les médias ont saturé l'univers juridique. Avec Internet, Facebook, YouTube, les jurys impartiaux, ça n'existe plus. On ne part jamais de zéro. 80, 90 % d'une affaire se décide avant même d'entrer dans une salle d'audience.
Le sommeil, c'est comme un chat, il ne vient vous voir que si vous l'ignorez.
Le sommeil, c'est comme un chat, il ne vient vous voir que si vous l'ignorez.
repris par le Dr Steven Laureys dans son livre "Le sommeil, c'est bon pour le cerveau"
L'auteur disait d'être courageuse, de poser des questions, d'exiger des réponses de votre enfant, mais Patty n'y parvenait pas. La simple esquisse d'une question suffisait dorénavant à mettre Ben en rogne, et déclenchait chez lui un silence insupportablement bruyant.
L'élevage consiste à étiqueter des porcelets et à les mettre en cage, à féconder des truies puis à les parquer, à s'occuper des fosses à fumier. Le côté abattoir est pis. Des ouvriers chargent les porcs et les poussent le long d'un couloir où les attendent les assommeurs. D'autres leur empoignent les pattes arrière, qu'ils ligotent, puis l'animal se retrouve soulevé, tête en bas ; les bêtes hurlent et se débattent. On leur tranche la gorge avec des couteaux de boucher aux pointes affilées, et le sang qui jaillit sur le carrelage est aussi épais que de la peinture. De là, on les plonge dans la cuve où ils seront ébouillantés. Les cris incessants - des cris frénétiques, métalliques, aigus - obligent la plupart des ouvriers à porter des protège-tympans...
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Eh Ouais , je me bourre la gueule jusqu'à voir double parce que cette situation me Fait trop flipper.