Citations de Glenn Cooper (99)
En trois lieux de la planète, trois adolescentes catholiques prénommées Marie, toutes vierges, tombent enceintes. Le Vatican charge Cal Donovan, professeur d'archéologie et de religion à Harvard, d'enquêter sur ce mystère. Mais avant même d'avoir pu les rencontrer, elles disparaissent l'une après l'autre sans laisser de traces.
Aucun d’entre nous ne peut se permettre un scandale.
Clarissa avait fait de son mieux pour refouler le souvenir de ce jour terrible et se concentrer plutôt sur son bébé en gestation. Mais dans ses rêves - ou plutôt ses cauchemars - l'odeur des catacombes, les rangs des scribes roux, pâles et muets, le vieillard flétri qui l'avait montée comme une vulgaire bête de ferme, tous ces détails lui revenaient sous la forme d'effrayantes fulgurances.
Martin Luther n'était jamais venu à Paris, néanmoins, son influence s'y faisait sentir comme partout ailleurs sur le continent. Le moine de Wittenberg avait fait une entrée fracassante sur la scène religieuse en ce jour de 1517 où il avait placardé sur la porte de la cathédrale de Wittenberg ses Quatre-vingt-quinze thèses. Il y dénonçait l'état corrompu de la papauté et l'abus de pouvoir que constituaient les indulgences.
C'est un exemplaire de la Prophétie de Malachie, écrite de sa propre main, dit Dee. Gardez-la à tout instant près de vous. Emportez la à Rome. Nous avons un ami de confiance là-bas, un architecte du nom de Mascherino. Walsingham vous fournira une bonne raison de vous rendre en Italie, mais lorsque vous y serez, vous déposerez, avec l'aide de Mascherino, le manuscrit dans la bibliothèque du Vatican et peu de temps après, mirabile dictu, chose étonnante à dire, Mascherino le trouvera et le fera connaître.
- Sans vouloir vous offenser, je ne sais pas trop comment vous appeler.
Henri balaya ses doutes d'un revers de main : "Votre majesté" suffira. Maître Wisdom m'a informé de vos improbables péripéties, que je ne m'explique toujours pas.
- Dans ce cas, nous sommes deux., dit John. Puis il ajouta : "Votre Majesté".
Tigellinus se pencha et demanda à Balbilus.
« Pourquoi êtes-vous si sombre ?
− Vous le savez. Pour la seconde fois, nous sommes parvenus à nos fins : l’un de nous est devenu empereur. Et voilà ce qu’il nous offre. Écoutez les sénateurs gronder ! Je crains une révolte, peut-être de la violence à son adresse. Et à notre encontre. Ils ont tué Caligula. Cela peut se reproduire. Nous pourrions bien ne pas avoir de troisième chance. »
Tigellinus grogna.
« Une comète est passée il y a deux semaines, quand Néron était à Bénévent, n’est-ce pas ?
− Oui. Un signe clair annonçant un danger.
Cette fois, il n’échouerait pas. Il l’avait promis à K. Il s’attarderait juste assez longtemps pour voir le sang cesser de couler de son cou lorsque sa pression artérielle tomberait à zéro.
En haut de l’escalier, Vibius ouvrit la trappe et chuchota quelque chose à son intention.
« Agrippine ? Ici ? demanda Balbilus, incrédule. Comment est-ce possible ? »
Vibius haussa les épaules.
« Elle est en litière. Elle veut être amenée dans la tombe.
− C’est incroyable ! Quelle femme ! Assurez-vous que sa litière ne puisse pas être vue de la route. »
Agrippine la Jeune. L’arrière-petite-fille d’Auguste. La sœur incestueuse de Caligula. L’épouse de l’empereur Claude. La femme la plus puissante de Rome.
Et l’une des nôtres.
C’est le pourtour du cercle magique qui provoqua sa panique.
Les constellations.
Poissons, Taureau, Gémeaux, Cancer.
Les signes du zodiaque.
La Lune, Mercure, Vénus, le Soleil, Mars, Jupiter et Saturne, présentés dans le même ordre particulier que sur la fresque de Saint-Calixte.
Et, à moitié caché, sur la droite du vêtement de Faust se trouvait l’emblème des Poissons, incliné vers le haut ; il ressemblait terriblement à un homme doté d’une queue.
Malachie se glissa furtivement le long d’immenses couloirs déserts, faisant en sorte que ses yeux s’accommodent à la pénombre. Il s’imagina être une créature nocturne ondulant sans bruit dans le palais endormi.
Ils n’ont aucune idée de qui je suis.
Ils n’ont aucune idée de ce que je suis.
Et dire qu’ils m’ont gobé tout entier et m’ont permis de m’installer dans leurs propres entrailles !
J'ai beaucoup aimé les ¾ du livres. L'auteur part trop loin, dommage.
Dans cette suite du "Livre des morts", l'agent Will Piper s'est rangé : il ne boit plus, ne drague plus, ne travaille plus... Marié avec Nancy, sa jeune coéquipière du tome précédent, il profite d'une paternité tardive et de sa retraite anticipée du FBI, due aux remous suscités par l'affaire de l'Apocalypse. Dans cette oasis de tranquillité, sa vie d'avant le démange forcément. Alors quand deux hurluberlus se réclamant du "Club 2027" le contactent afin de récupérer un mystérieux livre manuscrit qui a refait surface à Londres à la faveur d'une vente aux enchères, il saute sur l'occasion pour se lancer dans l'aventure !
- Tu n'as pas idée des profondeurs de ton ignorance, Lopez, intervint Kenney en avalant sa bouchée de ragoût. Les insectes sont parmi les créatures les plus bruyantes au monde. Sait-tu qu'il existe une minuscule punaise d'eau, la corise, dont le chant d'accouplement fait près de cent décibels ? C'est l'équivalent du bruit d'un putain de train de marchandises qui passe à toute blinde à trois mètres de toi. Tu sais comment ils font ?
Lopez ne savait pas.
- Les mâles ont un penis qui fait l'épaisseur d'un cheveu - à peu près gros comme le tien, Harper - et ils le frottent sur leur abdomen strié, un peu comme une cuillèresur une planche à laver. Et c'est comme ça qu'ils arrivent à faire un boucan de tous les diables.
- Comment vous savez ce genre de chose, patron ? demanda Lopez.
Kenney replongea sa cuillère dans son ragoût et répondit :
- Je ne sais pas, Lopez, ça me vient comme ça.
Le feu changea. Will traversa le carrefour et continua sur le trottoir guère encombré. Il tourna la tête : le camping-car était toujours derrière lui, suivant la 23e Rue, mais au fond ça ne signifiait pas grand-chose. En atteignant le croisement de Lexington Avenue, il prit à gauche, vers le sud. Bien sûr, le véhicule suivit le même chemin. Se réchauffer, pensait Will, se réchauffer. Il voulait atteindre Gramercy Park, enclave de verdure à quelques rues de là, bordée par des voies qui étaient toutes à sens unique. Si ces mecs continuaient à le suivre, il allait bien s’amuser
Au troisième tour, Will repéra deux flics qui patrouillaient sur la 20e Rue. Gramercy Park était un quartier chic : c’était l’unique square privé de Manhattan. Les habitants des demeures alentour étaient les seuls à posséder la clé du parc, et la police effectuait des rondes fréquentes pour débarrasser les lieux de tous les individus louches et agresseurs potentiels. Will s’arrêta, le souffle court. « Bonjour, messieurs. Vous voyez le camping-car, là-bas. Je l’ai vu s’arrêter, et le chauffeur s’en est pris à une fillette. Il a essayé de la faire monter. » Les policiers l’écoutèrent, impassibles. Son accent traînant du Sud nuisait à sa crédibilité. On le regardait toujours comme un étranger à New York. « Vous êtes sûr de ce que vous avancez ? – Je suis un ancien du FBI.