J'étais dans une série de lectures plutôt médiocre et je me suis dit : Tiens, je vais me faire un petit thriller ésotérique ! Et je suis tombée sur ce livre qui trainait dans ma PAL depuis un bon moment.
Bien m'en a prit car cela a été une très bonne lecture.
Ce livre réunit les ingrédients indispensables pour me plaire : du mystère, de l'action, de l'histoire, de l'extravagance. Sans compter le coté ésotérique, et la révélation d'une secte cachée depuis des millénaires. de plus, l'écriture est fluide et entrainante.
Même si je ne vais pas en garder un souvenir impérissable, j'ai passé un excellent moment de détente et c'est tout ce qui compte au final.
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Je referme mon quatrième livre de Glenn Cooper et j'aime toujours autant son style, j'ai dévoré celui-ci aussi rapidement que les trois premiers et sans jamais m'ennuyer.
L'intrigue est prenante de la première à la presque dernière page du bouquin et est sous-tendue par l'alternance de chapitres se déroulant à des époques différentes.
De plus, au cours de ma lecture, j'ai pu en apprendre plus dans des domaines que je ne maîtrise pas terriblement. Par exemple sur Christopher Marlowe, célèbre dramaturge et poète anglais, sur la conjecture de Goldbach, problème mathématique qui n'a toujours pas pu être démontré à ce jour ainsi que sur les croyances de l'antiquité romaines relatives aux lémures . En somme, que du bonheur pour moi qui adore passer des bons moments de lecture tout en améliorant ma culture générale (enfin j'essaie ;-) ).
Donc au final, encore une lecture très agréable grâce à cet auteur pas assez connu selon moi. Son écriture valant bien celle de Dan Brown, qui lui est archi connu (j'en veux pour preuve la différence assez importante de lecteurs de leurs livres sur le site de Babelio).
Merci Monsieur Cooper pour ces quelques jours, ma foi fort agréables, passés en votre compagnie !
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"Dans la droite ligne du palpitant Da Vinci Code"... Combien de fois ai-je pu voir ce genre de phrases écrites sur des quatrièmes de couverture, je ne saurais le dire. Si le best-seller de Dan Brown reste à mes yeux un formidable thriller, n'est-ce pas réducteur de toujours se servir du même roman comme mètre étalon dès lors qu'un auteur propose un thriller qui s'intéresse aux arcanes de l'église catholique ?
Assurément et d'autant plus car dans le cas présent, il y a plus de différences que de points communs entre le "Da Vinci Code" et "La prophétie des papes". Certes, on pourrait argumenter que le point de départ de Glenn Cooper, La prophétie de Saint-Malachie, aurait pu tout aussi bien tomber sur le joug de l'imagination de Dan Brown mais même si c'était le cas, le roman aurait été complètement différent tout autant que le sont les plumes des deux auteurs.
Si Dan Brown est dans l'érudition permanente et oblige les plus passionnés d'entre nous à remplir des pages et des pages de notes qui engendreront nombre de recherches sur google par la suite, Glenn Cooper mise, quant à lui, plutôt sur l'efficacité et ne s'éloigne jamais réellement de son fil directeur. S'il nous plonge dans le passé, convoque de grandes figures historiques pour donner corps au mythe qu'il crée de toutes pièces en s'appuyant sur une véritable prophétie, il prend soin de ne jamais laisser trop longtemps de côté l'une des nombreuses sous-intrigues qui alimentent le roman.
Son style dessert d'ailleurs parfaitement sa démarche. Ses personnages sont étoffés mais sans que l'on ne connaisse à fond leur psychologie. Pour la plupart, ils sont attachants même si l'on peut regretter que certains n'aient pas eu droit à plus d'égard à l'instar du père d'Elisabetta qui jouera pourtant un rôle décisif dans l'enquête menée par sa fille.
A vrai dire, ce regret peut être imputable à l'ensemble du roman. "La prophétie des papes" est un roman qui se lit facilement, surprend parfois et nous offre quelques belles pages sur Néron ou Christopher Marlowe mais il laisse constamment sur sa faim, une impression de "trop peu" qui ne m'a jamais quitté de la première à la dernière page. En fait, en dehors du coup de théâtre qui apparaît au tout début du roman et qui sert de fil d'Ariane, je n'ai jamais vraiment été surpris par les événements et autres rebondissements. L'histoire est souvent prévisible, le suspense systématiquement désamorcée par des révélations trop hâtives mais là où le bât blesse, à mon sens, c'est qu'il se dégage de l'ensemble un manichéisme quelque peu gênant.
Je ne connais pas les convictions religieuses de l'auteur et quelles qu'elles soient je les respecte, pourtant cette vision un brin naïve du Vatican, cette foi dépeinte comme la lumière qui chassera l'ombre et qui est, accessoirement, le moteur de l'héroïne, cette dichotomie tranchée (pléonasme) entre le Bien et le Mal ont quelque peu émoussé mon plaisir de lecture.
En conclusion : une lecture plutôt moyenne même si je reconnais à l'auteur de grandes qualités, suffisamment en tout cas pour renouveler l'expérience et voir si, contexte oblige, sa plume ne se serait pas tout simplement adaptée à l'environnement qui sert de cadre à l'intrigue.
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"La douleur était sa compagne permanente, son bourreau particulier et, parce qu'elle était devenue si intimement inscrite dans son corps et dans son esprit, d'une manière perverse, elle était aussi devenue son amie." (p.19)
L’homme de la cabine s’approcha et s’accroupit posément à côté d’Elisabetta. Son visage dur était totalement inexpressif. Il leva son couteau au-dessus de sa tête.
Il y eut un autre cri, plus près. Quelqu’un hurla : « Hé ! »
L’homme se retourna vers l’endroit d’où venait le cri.
Dans les secondes qui s’écoulèrent avant qu’il ne revienne à Elisabetta et écrase sa poitrine d’un coup de poing, juste avant qu’elle ne perde connaissance, elle remarqua la présence d’un détail étrange, troublant. Elle ne pouvait pas en être certaine – elle n’en serait jamais certaine –, mais elle crut voir quelque chose dépasser dans le dos de l’homme, juste au-dessus de la ceinture lâche du pantalon. C’était quelque chose qui n’aurait pas dû être là, quelque chose d’épais, de charnu et de répugnant, qui émergeait au milieu d’une multitude de petits tatouages noirs.
La raison de l'homme n'imposa de borne ni de limite à ses activités avant d'avoir évalué les cieux, saisi les secrets les plus intimes du monde par la compréhension de leurs causes et contemplé tout ce qui existe.
C'était une édition de 1620 de La Tragique Histoire de docteur Faust, de Christopher Marlowe, et là, sur le frontispice se trouvait le vieux sorcier revêtu de sa toge, debout dans le cercle magique avec son livre,invoquant le diable qui traversait le plancher. Le diable était une créature ailée avec des cornes, une barbe pointue et une longue queue en spirale.
Les yeux de soeur Silvia s'ouvrirent lorsqu'elle compris, comme souvent, que sa vessie la taquinait. Une longue expérience lui avait appris qu'elle avait moins de deux minutes avant que survienne un accident. Elle partit pour la première de ses multiples expéditions nocturnes vers les toilettes communes.
La chronique de Jean Casel - Le livre des âmes de Glenn Cooper
Notre chroniqueur Jean Casel a choisit aujourd'hui de vous parler d'un auteur, Glenn Cooper qui l'année dernière avait sorti "Le Livre des morts" aux éditions Pocket, un polar de science-fiction. Et bien cet auteur récidive avec son nouveau livre "Le livre des âmes" aux éditions du Cherche Midi, un livre toujours aussi passionnant que le dernier. Regardez ce qu'en pense Jean Casel... La présentation du livre "Le livre des âmes" par l'éditeur : 1947 : de mystérieux manuscrits sont retrouvés dans les ruines d'une abbaye de l'île de Wight. Winston Churchill demande au président Truman de les prendre en charge. Celui-ci fait construire dans le désert du Nevada une base top secrète destinée à les abriter et à les étudier. Son nom : Area 51. 2010 : Un manuscrit relié faisant partie de la même série fait surface à Londres, lors d'une vente aux enchères. le club 2027, une association constituée d'anciens membres d'Area 51, engage Will Piper, ancien profiler du FBI, pour en percer les secrets. Celui-ci découvre, dissimulé dans l'ouvrage, un poème, écrit en 1581 par un de ses anciens propriétaires, William Shakespeare. Plus qu'un poème, c'est une véritable carte cryptée, relative au mystère des manuscrits. La résolution des énigmes qu'elle renferme nous transporte autour de l'année 1530, à Paris, où deux hommes commencent à faire parler d'eux, Jean Calvin et Michel de Nostradamus. Nous retrouvons ici toute l'intensité et le sens incroyable de l'intrigue qui ont fait le succès du ...
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