AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Gregory David Roberts (120)


Nous avons un dicton à Marseille : un homme qui n'est pas pressé arrive vite nulle part. Pendant huit ans, je n'ai pas été pressé.
Commenter  J’apprécie          40
Car voilà ce que nous faisons. Nous mettons un pied devant l'autre. Nous levons les yeux encore une fois vers le monde qui grogne et qui sourit. Nous pensons. Agissons. Ressentons. Nous apportons notre petite contribution aux vagues de bien et de mal qui rythment le monde comme une marée.
Commenter  J’apprécie          40
Aucune philosophie politique que je connaisse n'aime autant le genre humain que l'anarchisme. Toute autre vision du monde considère que les gens doivent être contrôlés, soumis à un ordre, gouvernés. Seuls les anarchistes font assez confiance aux êtres humains pour les laisser décider tout seuls.
Commenter  J’apprécie          30
Le grand truc dans la vie, c'est de ne rien vouloir et de réussir à l'obtenir…
Commenter  J’apprécie          30
Au début, au cours de ce premier voyage en Inde hors de la ville, j'ai trouvé insupportable cette politesse soudaine après cette mêlée violente pour monter dans le train. Je trouvais hypocrite leur façon de montrer une telle déférence à cause d'un petit coup de pied, alors qu'ils étaient prêts à se défenestrer les uns les autres, quelques minutes plus tôt.
Aujourd'hui, de longues années plus tard et bien des voyages après ce premier trajet dans ce train bondé, je sais que la mêlée violente et la déférence courtoise sont toutes les deux des expressions d'une même philosophie : la doctrine de la nécessité. La quantité d'énergie et de violence nécessaire pour monter dans le train, par exemple, n'était en rien supérieure à la politesse et à la considération indispensables pour que le voyage dans des compartiments bondés soit aussi agréable que possible. 'Qu'est-ce qui est nécessaire?' C'était la question non formulée, mais inévitable et immanquable en Inde.
Commenter  J’apprécie          30
- L'univers, tel que nous le connaissons, a constamment gagné en complexité depuis son commencement. Il le fait parce que c'est sa nature. L'univers ne cesse de faire ça. Il se déplace constamment du simple vers le complexe.

L'univers a commencé dans une simplicité presque absolue et n'a cessé de devenir plus complexe durant quinze milliards d'années environ. Dans un autre milliard d'années, il sera encore plus complexe qu'aujourd'hui. Il se déplace vers.. . quelque chose. Il se dirige vers une sorte de Complexité ultime.
Nous n'irons peut-être jusque-là. Un atome d'hydrogène n'ira peut-être pas jusque là, ou bien une feuille, un homme, une planète n'ira peut-être pas jusqu'à cette Complexité ultime. Mais nous allons tous vers elle, tout dans l'univers va vers elle. Et cette complexité finale, cette chose vers laquelle nous nous dirigeons tous, c'est ce que je choisis d'appeler Dieu. Si vous n'aimez pas ce mot, Dieu, appelez ça la Complexité ultime. Quel que soit le nom que vous lui donniez, l'univers évolue dans sa direction.


- Ok, Ok. Et vous voulez dire - laissez-moi deviner - que tout ce qui favorise ce mouvement est bon, c'est ça ? Et que tout ce qui va dans la direction opposée - votre idée, c'est que c'est le mal, hein ?


- Globalement, vous avez raison. Tout ce qui souligne, promeut, accélère le mouvement en direction de la Complexité ultime est bon. Tout ce qui inhibe, ralentit ou empêche le mouvement vers la Complexité ultime est mauvais.

Ce qui est merveilleux avec cette définition du bien et du mal, c'est qu'elle est à la fois objective et universellement acceptable.

Lorsque nous disons que cette définition du bien et du mal est objective, nous voulons dire qu'elle est aussi objective que nous pouvons l'être à ce moment-là, en vertu de notre connaissance de l'univers. Cette définition est fondée sur ce que nous savons des mécanismes de l'univers. Elle n'est pas fondée sur la vérité révélée d'une foi ou d'un mouvement politique. Elle est commune aux meilleurs principes de toutes les croyances, mais elle est fondée sur ce que nous savons et non sur ce que nous croyons.

Lorsque nous disons que cette définition du bien et du mal est universellement acceptable, nous voulons dire que tout être rationnel et raisonnable - tout hindou, musulman, bouddhiste, chrétien, juif ou athée rationnel et raisonnable - peut accepter le fait que ce soit une définition raisonnable du bien et du mal, parce qu'elle est fondée sur ce que nous savons des mécanismes de l'univers.

- Je crois comprendre ce que vous voulez dire, ai-je déclaré quand il s'est tu. Mais je ne vous suis pas vraiment dans cette histoire de... physique de l'univers. Pourquoi devrions-nous l'accepter comme le fondement de notre moralité ?

- Si je peux vous donner un exemple, ce sera peut-être plus clair. Je vais utiliser comme analogie la façon dont nous mesurons la longueur. Vous admettez, je pense, qu'il est nécessaire d'avoir une définition de longueur commune, n'est-ce pas ?
Si nous n'avions aucun critère généralement accepté pour mesurer une longueur, jamais nous nous entendrions sur la terre qui nous appartient, sur la façon de couper des poutres pour construire une maison. Ce serait le chaos. Nous nous affronterions pour la possession de la terre et nos maisons s'effondreraient. Tout au long de l'histoire, nous avons essayé de nous accorder sur une définition commune de la mesure.

Pour le moment, la plupart de nos méthodes pour définir une unité de moralité sont semblables dans leurs intentions, mais elles diffèrent dans les détails. Aussi les prêtres d'une nation bénissent-ils les soldats qui partent à la guerre, quand les imams d'une autre nation bénissent leurs soldats qui partent les affronter.
Et tous ceux qui participent au massacre disent que Dieu est de leur côté.

Il n'y a pas de définition objective et universellement acceptable du bien et du mal. Et jusqu'à ce que nous en ayons, nous continuerons à justifier nos actions et à condamner celles des autres.
Commenter  J’apprécie          31
Qasim Ali a prononcé la sanction qui avait été choisie par un conseil d'amis et de voisins hindous et musulmans. La punition pour s'être disputés sur une question religieuse était la suivante: chacun devait apprendre par coeur une prière de la religion de l'autre.
Commenter  J’apprécie          30
Même si nous n’avons ensuite jamais pitié d’eux, nous devrions avoir pitié des morts quand nous les regardons et les touchons. La pitié est une dimension de l’amour qui ne demande rien en échange et, pour cette raison même, chaque acte de pitié est une sorte de prière. Et les morts exigent qu’on prie pour eux. Le cœur silencieux, la nef effondrée de la poitrine qui ne respire plus, les bougies vacillantes des yeux, tout cela appelle vos prières. Chaque mort est un temple en ruine et, lorsque vos yeux y circulent, vous devriez avoir pitié et prier. (Page 562)
Commenter  J’apprécie          30
- Monte sur la bécane, Didier. Je ne veux pas avoir à faire confiance à un taxi si on doit quitter l'endroit en vitesse. Monte.
- Mais Lin, tu sais bien que je suis hystérique à moto.
- Monte sur la bécane, Didier.
- Si les voitures tombaient quand on en descendait, je ne prendrais pas non plus la voiture. C'est de l'hystérie et de la physique combinée, tu comprends ?
- Tu n'es pas hystérique à moto, Didier. Tu es motophobe.
- Ah oui ? a-t-il demandé avec curiosité.
- ça ne fait aucun doute.
- Motophobe, tu es sûr ?
- Tu n'as pas à en avoir honte. Bon nombre de mes amis sont motophobes. Mais ce n'est pas grave, il y a un traitement contre ça.
- Ah oui ?
- Oui : monte sur la bécane, Didier.
Commenter  J’apprécie          30
Gregory David Roberts
C'est toujours une erreur stupide de se retrouver seul avec quelqu'un qu'on n'aurait pas dû aimer - Didier
Commenter  J’apprécie          30
Gregory David Roberts
La chance arrive toujours quand le destin en a assez d'attendre - Karla
Commenter  J’apprécie          30
Un moudjahidine m'avait dit un jour que le destin nous donne trois maîtres, trois amis, trois ennemis et trois grands amours au cours de notre vie. Mais ces douze dons sont toujours déguisés et nous ne pouvons jamais savoir qui est qui tant que nous ne les avons pas aimés, quittés ou combattus.
Commenter  J’apprécie          30
Les nouvelles racontent ce que les gens ont fait. Les potins racontent combien ils en ont joui.
Commenter  J’apprécie          30
Je ne sais pas ce qui me fait le plus peur, la folie qui écrase les gens ou leur capacité à la supporter.
Commenter  J’apprécie          31
Si nous envions quelqu'un pour les bonnes raisons, nous avons fait la moitié du chemin vers la sagesse.
Commenter  J’apprécie          30
Il m'a fallu du temps et presque le tour du monde pour apprendre ce que je sais de l'amour et du destin, et des choix que nous faisons, mais le coeur de tout cela m'a été révélé en un instant, alors que j'étais enchaîné à un mur et torturé.
Commenter  J’apprécie          30
Pas lu mieux depuis 2006....
Commenter  J’apprécie          30
Le monde est dirigé par un million d'hommes méchants, dix millions d'hommes stupides et cent millions de lâches.
Commenter  J’apprécie          22
Toute l'intelligence du monde ne pouvait empêcher mon estomac de se nouer autour de ma peur. Quand on sait qu'on va mourir, l'intelligence ne procure aucun réconfort. Le génie est vain et l'intelligence creuse, à la fin.
Commenter  J’apprécie          20
Un rêve est le lieu où se rencontrent un souhait et une peur. Quand le souhait et la peur sont exactement identiques, on appelle le rêve un cauchemar.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gregory David Roberts (1383)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz - Shantaram

Quel nom le protagoniste adopte-t-il lors de son arrivée à Bombay pour se cacher de son passé ?

Lin
Shantaram
Greg
Abdullah

8 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Shantaram de Gregory David RobertsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}