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Critiques de Gregory David Roberts (120)
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Shantaram

Superbe roman

Shantaram, c’est l’histoire d’un prisonnier australien qui s’est évadé et qui se construit une nouvelle vie en Inde.

J’ai suivi avec intérêt les aventures de cet homme qui nous conduisent des arcanes de la mafia jusqu’en Afghanistan mais surtout, je me suis régalé de découvrir de très nombreuses facettes du sous-continent. J’ai adoré le passage dans le bidonville de Bombay, les pages pendant lesquelles le héros est en prison, la découverte de la vie dans un village, les quelques moments au cœur de la circulation.

Mais ce n’est pas tout, ce texte nous propose des réflexions sur l’existence et ce n’est pas le moins passionnant.

Je me suis attaché aux personnages et j'ai chaque jour repris avec un grand plaisir la lecture.

Un gros livre, un grand livre.

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Shantaram

C'est le parcours chaotique d'un évadé d'une prison australienne qui va se réfugier à Bombay pour se faire oublier et tenter de " se refaire "une vie meilleure!

Bombay est une ville mystérieuse, envoutante avec de nombreuses religions, ethnies, langues et beaucoup de trafics en tous genres.

Elle se caractérise ( d'après l'auteur ) par une odeur douce et suintante d'espoir, par sa chaleur et par une surpopulation grouillante et colorée !

Mais Lin ( son pseudo ) va avoir la chance de rencontrer un guide lumineux, gentil, joyeux : Prabaker qui va lui faire découvrir les beautés, les profondeurs, les drogues, les vices des bas fonds de la ville !

Ils se lient d'amitié et, Prabaker va l'inviter quelques mois au sein de sa famille pour parfaire ses connaissances sur les traditions en Inde..... de retour, il ira vivre avec lui dans un des innombrables bidonvilles ou le " gora" va faire office de médecin auprès des "survivants" , il se fera des amis ( Johnny Guitare ) , surtout parmi tout cette population qui chante malgré la misère et des conditions quasi inhumaines...il va les aider pendant l'épidémie de choléra, puis après l'incendie des huttes ! ( c'est la plus attachante partie du livre ).

N'ayant plus d'argent il va entrer dans la mafia dirigée par Khaderbhai et lui," le shantaram" ( l'homme de paix ) va faire avec le Khan qu'il considère comme son père spirituel, des trafics d'armes, de drogues, de faux papiers et s'intégrer dans ce milieu criminel peuplé de multiples personnages douteux !

Il ira faire un séjour en prison car il a été dénoncé ( à lire ) et, il sera torturé, brisé au point qu'à sa sortie, il se plongera dans l'héroïne pour oublier !

Mais, ni Khaderbhai, ni Karla ( la femme qu'il aime ) n'ont daigné le sortir du "trou " au moment ou il en avait besoin mais, ils vont le manipuler pour l'envoyer en expédition en Afghanistan les aider à battre les armées russes !

Le Khan sera tué et Lin reviendra à Bombay continuer ses trafics avec les nouvelles équipes mafieuses !

Lin ( ou l'auteur ) est un fugitif, un homme qui n'a pas confiance en lui et qui cherche la reconnaissance des autres quels qu'ils soient, l'amour impossible qui lui échappe en la personne de Karla !

J'ai eu du mal à finir le livre car, après les 500 pages sur Bombay, j'ai trouvé que l'écrivain faisait du remplissage inutile et inintéressant !
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L'ombre de la montagne

Quel plaisir de retrouver l’univers de Shantaram! Lin n’est plus un repris de justice australien en fuite, mais un homme bel et bien installé au cœur de l’Inde, partie intégrante du paysage local – de la mafia locale devrais-je dire – malgré la perte de son père de substitution et mentor, Khaderbhai. Revenu vivant de la guerre en Afghanistan, installé avec Lisa, responsable du commerce de faux passeports, on pourrait presque croire que Lin s’est résigné à mener une vie « tranquille », autant qu’elle puisse l’être dans la grouillante Bombay. Mais la guerre des clans n’est jamais loin, la reconquête de Karla reste dans un coin de son esprit, et son quête de vérité l’amène à s’aventurer dans l’antre d’un philosophe retiré du monde pour disserter sur le sens de la vie.

Dans la même veine que Shantaram, L’ombre de la montagne permet de replonger avec délice dans les paysages du premier tome, et de retrouver une panoplie de personnages fascinants (Kavita, Abdullah, Lisa, Karla notamment). La perspective de 900 pages au cœur de Bombay, prise entre les feux croisés de la Sanjay Corporation et des Cycle Killers, ébranlée par les discours de philosophes inconnus, me ravissait tout simplement. J’ai passé un bon moment lors de cette lecture, je me suis laissée happée par l’action, ici encore très présente, même si bien différente de celle rencontrée dans Shantaram. J’ai été moins convaincue par les passages réflexifs, les longs monologues intérieurs, les dialogues sous marijuana, les échanges entre le philosophe et ses élèves – et les réponses éclairées de Lin, présenté comme prodige de la réflexion philosophique. J’avais été plus touchée par les aventures de Lin dans les bidonvilles, apprenti docteur essayant d’échapper par la même occasion aux autorités, remarqué pour sa sagesse et son recul sur la vie.

Dans L’ombre de la montagne, nous nous éloignons des réflexions de terrain caractéristiques du premier volume, l’auteur nous amène vers des interrogations plus générales sur la vie, son sens profond, l’amour, la vérité, le devoir… Réflexions annonciatrices du retrait de Gregory Roberts de la vie publique? En effet, depuis 2014, il s’est totalement détaché des sollicitations liées à son activité romanesque et se consacre uniquement à ses projets – vous pouvez retrouver ses explications quant à ce choix sur son site web: http://www.shantaram.com/.

Le côté autobiographique de Shantaram avait largement participé à m’embarquer dans l’histoire, il y avait une authenticité dans l’écriture, une sincérité sur les événements, improbables certes, mais pourtant plausibles. Je n’ai pas forcément retrouvé ce sentiment à la lecture de ce second tome – peut-être est-il tout aussi autobiographique que le premier, pourtant il semble plus froid, plus lointain pour le lecteur. La fiction reprend le dessus sur le témoignage, le style est plus fouillé, plus calculé, probablement plus travaillé – Shantaram avait été écrit et réécrit en prison après avoir été détruit à de multiples reprises par les geôliers, L’ombre de la montagne témoigne du retour de l’auteur à une vie plus calme, où la réflexion n’est pas entravée par des chaînes physiques.

Finalement, un plaisir à lire malgré quelques longueurs, dans la lignée de Shantaram sans réussir pour autant à en recréer totalement la magie.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Shantaram

Shantaram a été pour moi une découverte, un voyage des sens et de l'imagination plus que la lecture d'une simple vie remplie d'aventures. Shantaram a su me parler de Bombay, cette ville que je ne connais pas encore comme aucun livre n'a su me parler d'aucune ville auparavant. C'est la beauté des descriptions, le tourbillon des détails chatoyants qui m'ont séduite dans ce récit extravagant, où l'on passe le plus clair de son temps à se demander si tout cela est bien une histoire vraie.

Au delà de la découverte d'une Inde magique et chaleureuse, Shantaram plonge aussi au coeur de nos interrogations sur le monde, sur les gens, sur la religion, les religions et leur cohabitation dans une Bombay cosmopolite. Il soulève des questions intemporelles sur le bien et le mal, et rappelle constamment que les bonnes intentions ne font pas les bonnes actions comme les mauvaises intentions peuvent engendrer de bonnes actions. C'est une spirale d'apprentissage où chaque étape est cruciale pour mener à la seconde, où chaque choc a sa raison, son histoire et sa propre vérité.



C'est un livre à lire à coeur ouvert, en laissant les mots faire écho à notre propre mémoire, en laissant les actions nous guider dans un périple sans fin, en laissant les sentiments nous submerger tandis que le personnage principal les refoule. C'est un livre où la complexité des êtres humains et de leur destin apparait dans toute sa splendeur, où la naïveté des plus durs d'entre nous éclate au grand jour ainsi que la propension qu'ont les grands hommes à manipuler les petits pour faire un monde meilleur. C'est un livre qui pose la grande question du bien et du mal dans notre société, du crime et de l'illégalité, de la douleur et de l'amour, de la perte et du pardon. C'est majestueux et je le relirais surement encore, pour saisir toutes les nuances qui m'ont certainement échappées à cette première lecture.



(lu en anglais)
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Shantaram

Vous qui êtes là vous savez…

La lecture est une machine incroyable. L’homme qui lit à eu milles vies, à vécu milles aventures. On a vécu 5 semaines en ballon, on connu la jungle, le désert, la montagne, les longues traversés à bord de tant de navires que la liste serait trop longues. On a côtoyé des personnages hauts en couleurs. Des hommes, des femmes, des enfants. On a partagé le quotidien de Buck le chien loup, des fourmis, de baleine, de dauphins.

Le temps n’a pas de prise sur nous. Du clan de l’Ours de la Caverne à la troisième guerre mondiale, on eu le loisir de vivre toutes les époques, celles milles fois passés comme celles qui n’ont pas encore de réalité.

On a connu l’horreur, la joie, le rire et les larmes.

Sans notre capacité à utiliser cette machine puissante qu’est la lecture, point de rencontre. Impossible de rencontrer Shantaram.

Est-ce que c’est vrai ? A-t’il vraiment vécu ce qu’il raconte ? se demande-t-on au début… puis très vite çà n’a plus d’importance.

On est plongé dans la moiteur du sous-continent indien. On voit les bidons-villes quand il arrive à Bombay par l’aéroport. On marche dans les ruelles étroites remplis de rickshaw, on croise les sans noms, qui en ont tellement ; de noms.

On rencontre une autre facette de l’Inde (loin de celle raconté par les auteurs indiens eux-mêmes). Glauque, joyeuse, pleine de truculence, pleine de débrouillardise. On sent la masse puissante d’un milliard d’habitants derrière cet Australien qui est tout à fois…

Shantaram emballe notre machine, la vapeur fait gonfler les veines, la sueur trempe la chemise, la ville grouille de bruit en tout genre… l’aventure dit-on est au bout de la rue… Avec Shantaram elle est au bout de la ligne…

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Shantaram

Australie, 1980. Lin, ancien braqueur toxicomane, s’évade de prison et s’envole pour Bombay. Poursuivi par ses vieux démons, Lin veut disparaître dans les entrailles de la ville dorée. Fugitif sans famille, il cherche inlassablement à donner un sens à sa vie et ne recule devant rien. Cette quête le conduit des bidonvilles les plus sordides de Bombay jusqu’aux impitoyables camps moudjahidines en Afghanistan.



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🇮🇳 « En Inde, il faut s’avouer vaincu avant de vaincre. » Ça, Lin l’a vite compris. En quête de rédemption, l’auteur s’abandonne complètement à son destin. Ce récit autobiographique a souvent été critiqué pour son manque d’authenticité. À la fois hautement improbable et terriblement réaliste. On s’interroge tout au long de la lecture : comment un seul homme a-t-il pu vivre toutes ces aventures ? Comment a-t-il surmonté autant de souffrances ?



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📚1081 pages qui nous plongent dans toutes les strates de la société Indienne, dans tout ce qu’elle a de plus sale et sublime. Alors oui, certains passages sont un peu exagérés. Et le récit n’est probablement pas entièrement vrai. Mais peu importe. J’ai été totalement happée par l’histoire de Lin et de tous les personnages qu’il rencontre. Prabaker, le guide fidèle qui sacrifierait tout pour lui. Karla, la mystérieuse étrangère dont il tombe éperdument amoureux. Khader Khan, le philosophe et parrain de la mafia qui le prend sous son aile. Et tant d’autres encore...



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✍️ « Shantaram » est une lecture formidable pour tous les amoureux de voyage, d’écriture, d’aventure. Un récit captivant d’évasion, l’histoire d’un homme perdu qui se retrouve pour mieux s’abandonner. À avoir sur sa table de chevet - et non dans son sac de rando, c’est un véritable mastodonte !



https://youtu.be/5_-hsnFxAWM


Lien : https://www.instagram.com/el..
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Shantaram

C’est une histoire incroyable ! Gregory David Roberts (prénommé Lin dans le roman), qui a commis ce livre, nous parle de son incroyable évasion d'une prison australienne, de sa fuite en Inde. Quand il atterrit à Bombay, harcelé par les Indiens qui sautent sur les touristes à leur arrivée, et aussi stupéfait devant tous ces bidonvilles qu’il a aperçus depuis le hublot, il les laisse le prendre en charge. Il sympathise avec l’adorable Prabaker, qui sera son ami toute sa vie. Il fait aussi la connaissance de Karla Saaranen, une mystérieuse Suisse résidant à Bombay… Incroyable aventure que leur destin qui se croise ! Pire que dans un roman !



Étranger évadé de prison, la plus grande prudence est incontournable. D’emblée traqué, il ne peut dormir dans n’importe quel hôtel et son nouvel ami Prabaker l’héberge, puis lui trouve une place dans un grand bidonville. L’Australien, incrédule et affolé par cette misère, finit par accepter. Il devient le « docteur » du bidonville et permet aux pauvres d’accéder aux soins. Grâce à Prabaker il se procure des médicaments par des biais détournés, lui-même prend des « cours » de médecine d’urgence auprès d’un médecin de Bombay qui ne pourrait pas accueillir toute la misère des bidonvilles.



Lin découvre l’âme spirituelle et l’amour des habitants de ces logements misérables malgré leurs difficultés à survivre. Il se rend aussi chez les parents de son ami Prabaker où il découvre là encore une forme de vie, plus rurale, faite d’amour et de joies simples.



À Bombay, il fait la connaissance d’un nombre incalculable de personnes – le roman est foisonnant – dont un homme bon pour lui, qu’il identifie au père qu’il n’a pas eu. Cette rencontre sera décisive : Lin va malgré lui se trouver enrôlé dans la mafia de Bombay.



D’événements en rebondissements, les nombreux personnages jouent un rôle important dans l’histoire, malfrats ou pas. Toujours est-il que Lin se retrouve mêlé à des combats de rue, au trafic de drogue, à la prison en Inde (encore), à la vengeance, etc., en même temps qu’il baigne dans l’amour infini des Indiens.



Intégré dans la mafia, il doit également se rendre en Afghanistan en guerre, et donc prendre les armes.



C’est une véritable toile d’araignée, avec des ramifications, les uns et les autres se connaissent, ont un rôle à jouer, amour, trafic, guerre riment ensemble.



Livre incroyable, histoire incroyable, quelle épopée addictive ! J’ai été happée !

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Shantaram

Waouh ! Quel livre ! Et quelles émotions !

Peu importe que l'écriture est simple, peu importe le nombre de pages, le livre se lit sans difficulté. J'ai beaucoup aimé les aventures de Lin, j'ai été touché par la générosité des gens simples. Comment oublier Prabaker ? Comment oublier ce roman ? C'est impossible !

Grégory David Roberts a écrit ‘ L'ombre de la montagne', un autre pavé, semble-t-il. Je ne sais pas s'il sera aussi intéressant que ‘Shantaram'. J'ai mes doutes, mais je lirai la suite.

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Shantaram

Shantaram restera pour moi un des romans d'aventures qui m'a fait passer par toutes les émotions. Avec ses personnages attachants et l'écriture fluide, j'ai été conquise dès le début. Avec 300 pages en moins, il aurait été un coup de coeur absolu, mais voyez-vous, la guerre d'Afghanistan ne m'intéressait pas du tout et c'est à ce moment - là que ma lecture a été plus lente et un peu ennuyeuse. Shantaram restera malgré tout un des magnifiques romans que je garderai le souvenir très longtemps. Et oui, y en a des livres qu' on n' oublie pas.
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Shantaram

Un livre magnifique en terme d'aventure, de depaysement et de descriptions des turbulences de l'ame, en particulier l'amour et l'amitie.



Cet ouvrage autobiographique qui se concentre exclusivement sur l'exil de l'auteur en Inde est surprenant, tres bien ecrit et extremement touchant.



Je vous le conseille fortement!

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Shantaram

Une longue critique ne suffira pas...

Magnifique, magistral, un chef d’oeuvre !

1 000 pages de pur plaisir. On est en Inde, on sent les odeurs, les personnages nous frôlent et nous emmènent avec eux.

J’ai rarement voyagé comme cela.
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Shantaram

J'ai lu plus de 120 livres depuis Shantaram et pourtant, il n'est jamais complètement sorti de ma mémoire. Quant aux ouvrages parvenant à sa hauteur, sur ladite centaine, ils se comptent sur les doigts d'une main. Ce préambule explique à quel point ce roman fut vraiment ma révélation de 2009, roman dont, selon la formule consacrée (et je vous l'accorde, fort éculée), "je ne suis pas sortie indemne" !



Je l'avais pourtant entamé comme bien souvent, c'est-à-dire dans une confortable ignorance de son auteur comme de sa réception critique, si bien que l'on ne peut me soupçonner d'avoir été influencée par autre chose que le talent de l'écrivain et mes propres émotions.



La difficulté est maintenant de parvenir à transcrire sans trahir : donner aux autres envie de lire ce livre, mais sans trop en dire et ne pas me perdre non plus en dithyrambes, sous peine de décevoir les futurs lecteurs, qui s'en seraient fait une trop haute opinion. Je dois également admettre qu'il est nettement plus facile de critiquer (voire d'accabler !) un ouvrage que l'on a détesté, plutôt que d'encenser celui que l'on a adoré...



Tout ceci étant posé, je me lance : roman autobiographique (je reviendrai sur cette appellation), mais aussi roman-fleuve (plus de 900 pages), roman protéiforme, roman picaresque, Shantaram est tellement foisonnant que l'esquisse d'un résumé ne peut lui rendre justice. Disons simplement que le héros, australien, arrive en Inde, à Mumbai (Bombay), après s'être évadé de prison. Tombé sous le charme (voire l'emprise) de cette ville grouillante et tentaculaire, il va y vivre dix ans, se recréant un monde et une famille à travers de nombreuses péripéties et aventures.



... la suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..
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Shantaram

Un roman marquant, un incontournable! parmi ces romans dont vous vous souviendrez longtemps!



Il ne faut pas avoir peur des long (très long) roman. (plus de 1000 pages).

Mais quel plaisir!

On plonge très vite avec Lin dans une Inde authentique!



La large part autobiographique de ce roman le rend tellement juste, nous y sommes, nous vivons avec lui toutes ses aventures, ses joies, ses craintes, ses déceptions, et ses douleurs..



Malgré la longueur il n'y a pas de temps mort, des rebondissements, des changements radicaux, nous sommes suspendus à la plume de Gregory David Roberts jusqu'au bout.



Je recommande!!!









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Shantaram

Cet énorme et somptueux récit n’est pas une oeuvre fictive mais un très long témoignage de l’auteur qui l’a vécu … Fin des années 70, ce dernier s’est échappé d’une prison australienne (où il purgeait une grosse peine suite à une attaque à main armée), parce qu’il pensait y laisser la vie si il y demeurait plus longtemps. Au début des années 80, avec un faux passeport (sur lequel il se prénomme Lindsay), il atterrit à Bombay, pour une aventure qu’il n’imagine même pas …



Dès les premières heures de son arrivée, il va rencontrer un jeune guide indien du nom de Prabaker (Prabu pour les intimes) qui sera son compagnon de route pendant quelques années et avec qui il passera six mois dans son village natal (la mère de Prabaker le re-baptisera « Shantaram) Mais pour Prabu, il sera toujours Lin (Linbaba).



Dès le premier jour également, il va découvrir le café « Chez Leopold » et ses habitués européens, tous plus ou moins névrosés, qui deviendront des compagnons d’exil : la belle Karla dont il sera éperdument amoureux, mais aussi Lisa, Lettie, Ulla, Maurizio, Modena et surtout Didier, ce français gay, juif, dépressif et alcoolique. Sans oublier tous les « locaux » dont la liste est trop longue pour être totalement citée ici … (Anand, Kavita, Johnny Cigar, Khaderbhay, Mme Zhou, etc …)



Six mois dans le village de Prabu, six mois dans le même bidonville que ce dernier (où il sera considéré comme le Docteur linbaba grâce à sa trousse de premier secours et ses connaissances en secourisme puis plus tard à l’achat de médicaments de contrebande) prison indienne, collaboration mafieuse, départ vers le Pakistan et l’Afghanistan durant la guerre russo-afghane, retour à Bombay (où la trahison de Karla lui brisera le coeur), bref une inimaginable suite d’évènements digne d’un roman noir dont il sortira vivant par miracle !



C’est beau, c’est terrifiant, c’est complètement dépaysant et passionnant ! Gregory David Roberts livre une confession sans fioriture, sans langue de bois, au cours de laquelle il ne cherche pas à embellir les faits ni sa nature profonde.



Pour la petite histoire, voici ce qui a amené l’auteur à se retrouver dans cette situation peu banale : jeune rebelle de 24 ans dont le mariage a échoué, il se retrouve privé de sa fille et sombre dans la drogue puis dans la délinquance pour se payer ses doses … Lorsque plus tard, il sera repris en Allemagne et à nouveau incarcéré, il écrira ses « mémoires » indiennes qui seront éditées et rencontreront un très grand succès. Depuis qu’il a terminé de purger sa peine, il s’occupe d’une fondation indienne, a épousé une princesse moldave. Après avoir résidé à Genève, il s’est finalement retiré de la vie publique (en 2014).
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Shantaram

Finalement trop c'est trop. Ce roman soit disant autobiographique est trop riche : trop d'aventures, trop de rebondissement, femmes trop merveilleuses, compagnons d'armes trop nobles, truands trop philosophes... c'est une sorte de feelgood book au milieu des bidonvilles. Pourtant des beaux moments sur la vie indienne, une immersion assez prenante mais noyée dans un ensemble qui fait pré-fabriqué. Dommage.
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Shantaram

1080pages... ressenties 2000 🤣

Cette brique m'a demandé beaucoup de temps et d'investissement ! L'histoire est très riche, la plume complexe et très exigeante, les personnages sont très nombreux avec des noms compliqués ou proches...

Mais mais mais j'ai adoré ce voyage!!!

Lin, originaire de Nouvelle-Zelande s'évade d'une prison australienne où il a été condamné pour vol à mains armées. Ancien Junkie il débarque en Inde avec un faux passeport et il espère se fondre dans la fourmilière qu'est Bombay. Pas simple quand on est blond aux yeux bleus !

Lin va vivre 1000 aventures, travailler dans un bidonville, survivre à un emprisonnement injuste, intégrer la mafia, partir se battre en Afghanistan etc.... mais surtout Lin va rencontrer des personnes formidables qui vont changer sa perception de la vie et tomber éperdument amoureux !

La pauvreté, la richesse, le deuil, la plénitude, la rage, la peur, le désespoir... rien ne lui sera épargné.

Je ne sais pas où s'arrête l'autobiographie et où commence la fiction mais ce roman est incroyable ! Cette immersion dans l'Inde des années 80 m'a mis une belle claque. J'ai trouvé ça aussi choquant qu'eblouissant !!!

Un tome 2 tout aussi gros existe... mais pas tout de suite 😅😅

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Shantaram

Assurément, Shantaram est entré au Top 10 des livres de ma vie !

J'ai l'impression qu'en 2007 les lecteurs français sont passés à côté de ce merveilleux roman-monde ! En tout cas, moi, je l'ai laissé passer. La faute est désormais réparée.

C'est un roman d'aventure et de rédemption, un récit lumineux empli d'humanité. Les personnages sont tout à fait incarnés. Le héros finalement n'est pas Lin, mais plutôt Bombay (Mumbai), la ville suprême. Mais quelle vie ! Même si le lecteur sait que G.D. Roberts a construit son livre sur la trame de sa propre vie, on est intrigué de savoir quelles parts de vérité et de fiction se partagent ce chef-d'oeuvre baroque et épique, ce livre total qui contient toute la condition humaine. Immense roman !
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Shantaram

En 1980, Lin un Australien s'évade de prison et atterrit sous une fausse identité en Inde où il espère disparaître. Un parrain de la mafia, Khader Khan, devient son mentor. Eternel fugitif, sa quête pour donner un sens à sa vie le conduira jusqu'à la guerre, à la prison et ses tortures et à une série de trahisons sanglantes. Un roman d'aventures largement conseillé par mes collègues bibliothécaires, mais qui moi m'a lassée tellement l'histoire avait un goût de déjà lu !

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Shantaram

Il lui a fallu 13 ans pour l'écrire, il m'a fallu 3 mois et demi pour le lire. Pour me délecter de chaque phrase, de chaque mot de ce livre fantastique. Lin, australien évadé de prison se réfugie en Inde. Trafiquant de drogue, médecin dans un bidonville, petite main de la mafia, prisonnier ou encore guerrier en Afghanistan, il va vivre mille vies et rencontrer tout autant de personnes. Des amis, des frères, un père spirituel, des femmes : il trouve l'amour, l'amitié, la trahison, la vengeance, le pardon. On traverse cette épopée, on vibre auprès de Lin, on découvre l'Inde profonde, sale, pauvre, dangereuse, cosmopolite. Comment ne pas aimer ce roman si bien écrit ? Si vous n'avez pas peur des pavés de plus de 1000 mots, allez-y, plongez dans cette aventure fascinante. Et dites m'en des nouvelles.
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Shantaram

L'Inde, pays d'une grande complexité, d'une variété de couleurs et d'odeurs, ne laissant que peu de monde insensible à sa beauté. Dans ce si grand pays nous allons suivre les tribulations de Linbaba, jeune homme qui résidait dans une prison australienne avant de s'enfuir. Entre espoir et coups du sorts, la vie n'est parfois pas tracée d'une belle ligne droite.

Livre assez dense, entre émotions et désespoir, l'auteur a su amener le soleil là où il n'y en a pas toujours. Une belle découverte.
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