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Critiques de Gregory David Roberts (120)
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Shantaram

Une lecture d'été car vu le nombre de pages, la lecture aurait été longue pendant une période plus "classique".

Dans un premier temps il faut savoir que l'Inde me fait peur (trop d'habitants, les castes, la pauvreté, les bidonvilles, les différentes religions et les conflits qui en découlent, les mariages forcés,...).

Bombay autant que les autres mégapoles de ce pays.

Et dans ce livre, j'ai retrouvé tous les aspects qui font que je n'ai nullement envie de m'y rendre et pourtant ... j'ai été fasciné.

C'est captivant et tellemnt bien rendu, on s'y croirait (le bruit, le grouillement, les odeurs, ...)

Beaucoup de personnage de cultures et d'ambitions diverses dans ce roman avec en toile de fond la "Mafia" de Bombay.

Mais tellement plus et des personnages si attachants qu'on voudrait les rencontrer, sans oublier les "méchants" indispensables et si bien décrits.

Quelques longueurs peut-être, mais il faut s'y plonger si vous avez le temps.

Et c'est un non-amateur de l'Inde qui vous le conseille. Et si vous aimez les ours, cela rajoute une pierre au moulin !!!

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Shantaram

Un roman autobiographique tiré d'une vie hors norme.

Les péripéties sont nombreuses et toutes plus surréalistes de violence, de loyauté, d'amour, et de don de soi en quête d'un absolu toujours recherché lorsque l'on referme le livre...

L'intrigue fascine, les codes des cultures décrites (milieu du crime organisé et Bombay la magnifique) sont riches de mille et un détails qui rendent les aventures de notre héros si réalistes...

Toutefois, la description des ressentis/sentiments/émotions de Shantaram a alourdi ma lecture par leur caractère répétitif (dans le vocabulaire, la façon de les amener, etc).

Malgré tout un bon roman, idéal pour s'évader !
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Shantaram

L'Inde pour moi c'était Bollywood, mère Thérésa, Gandhi.

Ce roman de 1000 pages vous transporte dans le Bombay des indiens, des beaux quartiers aux fin fonds des bidonvilles, du pauvre travailleur qui gagne une misère au mafieux richissime ...

Lin, le héros, un australien évadé de prison arrive sous une fausse identité à Bombay, dans cette ville inconnue qu 'il fait sienne. Il y est, tour à tour, voyou, médecin, prisonnier, mafieux et toujours son humanité et son grand cœur l'emporte.

Il nous entraine à sa suite dans ce roman fleuve. Comme dans un film, tout y est si imagé que l on voit, ressent, sent tout ce qu'il vit. Tout va très vite et l 'on ne s'y ennuie pas une seconde.

J'ai découvert une Inde humaine, triste, pauvre, gangrénée par la mafia mais aussi pleine de solidarité, de petites joies et de fêtes.

Un Jules Verne, un Victor Hugo d'aujourd'hui et d'ailleurs que je vous conseille vivement.
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L'ombre de la montagne

Ah je le savais ! Je savais que la magie de ‘Shantaram', n'allait pas se reproduire avec ‘L'ombre de la montagne'. J'avais eu mes doutes avec le départ de Prabaker, mais je me suis dit que peut-être l'auteur nous réservait des surprises.

On remarque dans ‘L'ombre de la montagne', une certaine maturité dans l'écriture, mais le nombre de personnages nous fait perdre en chemin. Les réflexions philosophiques sont tellement nombreuses qu'elles deviennent fastidieuses au fil des pages.

Mais il y a de l'action et si on veut apprendre plus sur Lin et d'autres personnages, le contenu est abondant.

Attention par contre au torticolis ! 😊 le livre pèse lourd.

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L'ombre de la montagne

J'ai reçu ce livre grâce à la Masse critique Babelio et j'avais bien hâte de le lire. Je dois d'abord dire que je n'avais pas lu le 1er tome mais que cela n'est vraiment pas gênant pour lire ce tome ci.

Le livre est très très bien écrit et l'histoire est intéressante.

Le problème que j'ai rencontré et que ce n'est pas ce que l'on appelle un "page turner", pas vraiment de suspense, pas non plus de tension qui ferait tourner les pages rapidement pour avoir la suite rapidement.

Résultat : J'arrive péniblement à la page 200 après 2 semaines de lecture.

Je n'abandonne pas le livre mais je vais lire d'autre livres et le reprendre plus tard...

Je ferais peut-être un update de cette critique lorsque j'aurais fini le livre mais je voulais dores et déjà donner ma première impression, surtout que je ne sais pas si je le finirais un jour...
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L'ombre de la montagne

L'Ombre de la Montagne est la suite du premier roman (partiellement) autobiographique de Gregory David Roberts, Shantaram. L'histoire se déroule dans les années 80 et Lin, le personnage principal, s'échappe d'une prison haute sécurité en Australie et se réfugie à Bombay où il s'intègre à la population d'un bidonville dont il devient un peu malgré lui le docteur, puis rentre peu à peu dans le monde de la mafia, sous la coupe d'Abder Khader Khan, figure de parrain mystique et paternelle.



Shantaram fait sans conteste partie des livres qui m'ont le plus marquée. Je l'ai dévoré page après page accompagnée par sa galerie de personnages hauts en couleurs, développant au fil de l'histoire une fascination pour l'Inde qui est encore vivace aujourd'hui.



Pourtant je n'ai pas vraiment accroché avec l'Ombre de la Montagne et j'ai du interrompre ma lecture à de nombreuses reprises avant de réussir à terminer le livre. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les nombreux personnages - Lin bien sûr mais également Lisa, Karla, Didier, Abdullah - , d'où les deux étoiles, mais j'ai été déçue par l'histoire et agacée par le style.



Dans ce second opus, Lin doit se reconstruire après la perte de personnes qui lui sont chères et dans le même temps se retrouve au milieu d'une violente guerre des gangs. Le scénario semble intéressant et pourtant l'action est extrêmement lente et progresse laborieusement. Là où les digressions dans Shantaram avaient le mérite de fournir un tableau chatoyant de la vie et de la culture indienne ou bien de la ville de Bombay, l'auteur se lance ici dans de longues introspections qui n'apportent rien à l'histoire ni à la compréhension des personnages et finissent par sérieusement lasser.



Cela va de paire avec un style très ampoulé, parfois même moralisateur (je précise que j'ai lu le livre en anglais à sa sortie donc certains de ses aspects sont peut-être moins sensibles dans la traduction française). Les aphorismes et maximes sur la vie, la mort, l'amitié, la fidélité, l'amour, etc rythmaient déjà l'écriture dans Shantaram mais ceux-ci étaient selon moi mieux amenés, plus pertinents et moins nombreux. Dans l'Ombre de la Montagne, ce qui se veut un style lyrique devient pesant, prétentieux et casse le rythme de la lecture. Le style gagnerait à mon avis à être plus simple et incisif.



Un livre à conseiller aux nostalgiques de Shantaram donc, mais qui est loin d'atteindre les sommets de plaisir romanesque du premier volume.
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Shantaram

Après un mariage brisé, Lin craque, commence à se droguer sérieusement et enchaine les vols et attaques à main armée pour financer sa dépendance à l’héroïne.

Pourquoi le vol à main armée ? Peut-être l’influence des héros de la télé ?

Bonne question, que personne dans le système judiciaire - flics, avocats, juge, psychiatre et directeurs de prison – ne lui a jamais posée.

1980. Il s'évade de prison et atterrit sous une fausse identité dans les rues fourmillantes de Bombay, où il espère disparaître. Il pénètre peu à peu le monde secret de la " ville dorée ", où se côtoient prostituées et religieux, soldats et acteurs, mendiants et gangsters. Des Grecs, des Allemands, des Italiens, des Français, des Américains, des touristes venus de partout. Qui mangent, boivent, parlent, rient. Et des gens de Bombay – des Indiens et des Iraniens, des Afghans, des Arabes, des Africains. Mais combien parmi ces gens ont un véritable pouvoir, une véritable destinée, une vraie dynamique ?

Fugitif sans famille, Lin cherche inlassablement à donner un sens à sa vie, d'abord en improvisant un dispensaire dans un bidonville, « Docteur… docteur… docteur… » lui lancent ces pauvres ères en détresse et pourtant hiérarchisés dans une activité de récoltes et d’activités en tous genres. Il touchera le cœur de cette Inde, c’est dans ce bidonville que le cœur est roi. C’est pour cela qu’il est libre. C’est pour ça que le flic lui rend son passeport bidon. C’est pour ça qu’il peut se balader sans se faire arrêter à nouveau, même si ces flics savent qui il est. Lin le fugitif, mais aussi Lin … le docteur…

L’infiltration et l’intégration de sphères souterraines d’organisations secrètes passe par un rite initiatique pratiqué en pleine foule : il devra affronter un ours géant, le prendre contre lui et subir l’étreinte des pattes se refermant sur ses épaules, la force de la bête le laissant sans défense. C’est alors que bruit de la foule déclina. Syncope passagère ou évanouissement ? Non. L’ours se met à balancer, d’une patte sur l’autre. Dans cette étreinte forcée, il a l’impression de flotter.

Puis c’est l'échec en faisant ses premières armes dans la mafia de Bombay.

Il prendra acte que le monde est dirigé par un million d’hommes méchants, dix millions d’hommes stupides, et cent millions de lâches. Les hommes méchants constituent le pouvoir – les riches, les politiciens, les fanatiques de la religion – dont les décisions gouvernent le monde et le propulsent sur sa trajectoire de cupidité et de destruction.

Des milliers de réfugiés iraniens et afghans transitaient par l’Inde et essayaient d’obtenir l’asile politique au Canada, en Australie, aux Etats-Unis et ailleurs. Lin apprendra tout sur la falsification de passeports, et au bout d’un certain temps, il mettra en place un système de double-shuffle, voyageant d’un pays à l’autre, échangeant billets, visas et passeports avec ces réfugiés. Cette quête le conduira jusqu'à la guerre, à la prison et ses tortures, et à une série de trahisons sanglantes.

Puis à la rédemption, enfin.

Mais les clés du destin de Lin se trouvent entre les mains de son mentor, Khader Khan, parrain de la mafia, à la fois criminel, saint et philosophe, et surtout de Karla, femme mystérieuse, belle et dangereuse dont Lin tombe follement amoureux. Ce roman ample et épique nous plonge dans une Inde fascinante et marque l'entrée en littérature d'une voix extraordinaire.

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Shantaram

Difficile pour moi de lui donner une note, je ne l'ai pas terminé. J'en ai lu la moitié et je me suis lassée, j'avais l'impression de toujours revenir sur les mêmes sujets, les mêmes bons sentiments. Je l'ai trouvé beaucoup trop long, trop bavard, et pourtant il ne manque pas de qualités. Peut-être me faudrait-il le reprendre à un autre moment ?
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Shantaram

Dans les années 1980, le jeune australien Lin a commis un délit pour lequel il va en prison.



Il s'en évade et sa cavale le conduit en Inde, où il tente de continuer sa vie sous une fausse identité.



A son arrivée, il fait la connaissance de Prabaker un Indien au sourire aussi large et resplendissant que son cœur.

Lin tente de trouver sa rédemption en endossant le rôle de médecin dans le bidonville.



Mais ses vieux démons le rattrapent et il fraie alors avec la mafia de Bombay ce qui va le conduire à une aventure hallucinante à Bombay puis en Afghanistan.



Un roman impossible à résumer tant il foisonne d'histoires diverses et tant il est riche de divers thèmes aussi bien philosophiques que spirituels que psychologiques ou encore sociologiques, parfois même politiques et initiatiques. Le tout sous couvert d'une grande fresque romanesque.



Je ne vous livrerai donc que les points qui m'ont le plus marquée.



Le premier est sans conteste que ce roman est avant tout autobiographique ! L'auteur livre ici sa propre histoire même si (j'espère pour lui), il a romancé certains faits. Une histoire de vie à peine croyable qui prouve encore une fois que la réalité dépasse la fiction.



D'autre part, soulignons la densité du roman : 1100 pages dans un format entre le broché et le poche, ce qui à mon avis fait du 1500 ou 1600 pages en format poche classique...



Si cette densité permet une immersion totale, je dois avouer que certains passages m'ont semblé interminables. L'auteur nous perd parfois dans une immensité de détails pas toujours utiles à mon sens.



Si dans la 1ère partie, j'ai très souvent pensé à un roman se rapprochant de La Cité de la joie, l'auteur part ensuite dans une toute autre direction en commençant à frayer avec la mafia de Bombay.

Cela va l'emmener (et nous avec) sur un terrain extrêmement violent, masculin, cynique et manipulateur qui m'a perdue, désorientée et pour tout dire déçue.



Son chemin de rédemption est tortueux et extrêmement long !!!



Je dois avouer avoir lu le dernier tiers en diagonal tant ce roman m'epuisait tout en même temps qu'il me subjuguait.

Je sais c'est paradoxal mais je vous livre mon ressenti.



Cependant l'auteur a quelques fulgurances magnifiques, quelques phrases pépites sur la complexité de l'ame humaine qui nous accrochent au récit et sa vie est tellement dingue que la curiosité est maintenue.



Ce roman est loin de se résumer à un descriptif de L'Inde et de sa complexité sociale, politique et humaine.

Il est aussi le chemin de rédemption tortueux d'une âme torturée, blessée, mais humaine qui cherche désespérément (et parfois maladroitement) le pardon et une raison de croire en lui-même.



En le terminant, j'ai eu la sensation d'avoir accompli un exploit sportif tant la densité de ce roman laisse exsangue à la fin.



Je l'ai vécue comme une véritable expérience littéraire que je ne peux que vous inviter à tenter.
Lien : https://lespetiteslecturesde..
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Shantaram

Génial , j ai adoré ! Une vraie fresque de l Inde, avec son côté magique et envoûtant, mais aussi son côté sombre et violent. L auteur a une vie palpitante qu il nous conte de fort belle manière. Très bien écrit et facile à lire, un bouquin qui nous captive et qu on a du mal à lâcher.
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Shantaram

Une fresque assez époustouflante !!!



La lecture de ce roman m’a littéralement transportée en Inde, j’ai aimé découvrir les lieux et l’incroyable histoire de Lin, fugitif australien qui cherche à donner un sens à sa vie. J’ai aimé la beauté de l’Inde mais aussi sa dureté, sa brutalité. L’Inde est un personnage à part entière dans ce roman.

Malgré sa densité(plus de 1000 pages, et c’est écrit petit et serré), ce roman se lit très bien. Si je ne me suis pas particulièrement attachée au narrateur, j’ai néanmoins adoré certains personnages et notamment Prabaker.

Mais le roman pêche par excès : trop de descriptions, de détails inutiles, de discussions superflues qui m’ont parfois ennuyée et sont venues alourdir un récit déjà très dense. Dommage, cela aurait pu être un coup de cœur.
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Shantaram

Une fresque assez époustouflante !!!



La lecture de ce roman m’a littéralement transportée en Inde, j’ai aimé découvrir les lieux et l’incroyable histoire de Lin, fugitif australien qui cherche à donner un sens à sa vie. J’ai aimé la beauté de l’Inde mais aussi sa dureté, sa brutalité. L’Inde est un personnage à part entière dans ce roman.

Malgré sa densité(plus de 1000 pages, et c’est écrit petit et serré), ce roman se lit très bien. Si je ne me suis pas particulièrement attachée au narrateur, j’ai néanmoins adoré certains personnages et notamment Prabaker.

Mais le roman pêche par excès : trop de descriptions, de détails inutiles, de discussions superflues qui m’ont parfois ennuyée et sont venues alourdir un récit déjà très dense. Dommage, cela aurait pu être un coup de cœur.
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L'ombre de la montagne

L'ombre de la montagne est la suite de Shantaram, on y retrouve la plupart des personnages principaux de Shantaram, en tout cas ceux qui ont survécu. Ai-je aimé ce deuxième opus? Plus ou moins. Même si on retrouve la même ville et les mêmes personnages la magie elle n'y est pas. Dès le début on se rend compte que Shantaram ou Lin n'est plus tout à fait le même. On le sens un peu plus songeur, en transition entre ce qu'il a été et ce qu'il deviendra. On le sens donc à la croisée des chemins. Les autre personnages sont égaux à eux Même et les nouveaux personnages comme Concannon ou Denis viennent apporter un peu de sang neuf sans changer la trame de l'épopée.



C'est bien écrit mais bien trop long. Il y a des passages où je me suis carrément ennuyé comme lors du duel d'aphorismes entre Lin et Karla ou le débat entre Idriss et des sages qui se lancent dans un débat philosophique. Non pas qu'il n'y ait pas matière à réflexion dans ces débats mais il me semble qu'ils allourdissent le récit et le rallongent inutilement à mon goût. Cela étant dit, l'auteur nous livre quelques réflexions de son cru qui sont intéressantes. L'inde est en elle-même un personnage dans ce livre et on la retrouve avec plaisir avec ses situations inusitees et ses hommes ou femmes hors norme.



Hors la longueur et les digressions L'ombre de la montagne demeure un livre agréable à lire. Dommage que je reste avec l'impression d'un livre interminable.
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Shantaram

Je me suis vraiment ennuyée tout au long de ce roman interminable en attendant jusqu'au bout que quelque chose m'interpelle. Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage, il m' a laissée indifférente... Dommage
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Shantaram

J'ai écouté la version audio livre, elle est extraordinaire ! Je recommends.
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Shantaram

Super livre
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Shantaram

Quelle histoire ! Quelle aventure ! Ce roman m'a été conseillé par beaucoup d'amis de cercles différents et je vais continuer à le conseiller. Ce livre est formidable ! Malgré ses 1000 pages, l'histoire nous tient en haleine du début à la fin grâce à une très belle plume et d'innombrables rebondissements. A lire ... impérativement !
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L'ombre de la montagne

J'ai pris le train en marche avec ce roman, n'ayant pas lu le premier tome, Shantaram. J'ai gagné L'ombre de la montagne à Masse critique, j'en profite d'ailleurs pour remercier Babelio et l'éditeur. Le fait de ne pas avoir lu le tome précédent ne m'a pas vraiment gênée, ça ma juste donné envie de le le lire.

J'ai été déstabilisée au début par tous les personnages arrivés à la suite, mais c'est ma faute : si on a lu le premier tome, on en connaît sûrement déjà la plupart. Au final, je me suis adaptée assez vite et j'ai réussi à situer tout le monde.



Pour commencer, Sous la montagne, c'est un dépaysement total, un voyage à Bombay à la fois brutal et enchanteur. L'atmosphère est très bien rendue, grâce à un style d'écriture envoûtant, plein de poésie, qui transcrit bien cette Inde mystique, tantôt effrayante et tantôt joviale.

C'est un gros gros pavé (écrit petit, en plus), mais il est rythmé par ses dialogues, nombreux et souvent acérés, qui fluidifient la lecture. Certains personnages sont vraiment savoureux et vous mettent un sourire sur les lèvres à chacune de leurs apparitions, comme Didier.

On nous présente une galerie de personnages vraiment attachants, qui font vrais parce qu'ils sont développés et qu'on finit par connaître leur caractère, anticiper leurs réactions. On a l'impression de les avoir en face de soi.



J'ai bien aimé aussi ces petits moments de "foreshadowing" où Lin nous laisse entendre ce qu'il va se passer ensuite. Toutes les notions de destinée, aussi, l'atmosphère de mysticisme dans laquelle baignent les personnages et qui semble être le propre de l'Inde.



Il y a tout de même des moments où la lecture se fait plus difficile : certains intrigues m'ont parues moins intéressantes que d'autres, certaines digressions trop longues. Tout semble faire du sur place, parfois, surtout vers la fin : on ressent à un certain moment un petit flottement, où on se demande où va nous mener le récit au juste. Autre chose : je n'ai rien contre les discussions philosophiques, je trouve même le sujet intéressant, en général, mais le débat des sages sur la montage était vraiment trop long pour moi, il m'a même donné la migraine, pour tout dire.



En bref, une bonne surprise que ce roman et cet auteur. Une immersion dans l'Inde et des personnages qui ne m'ont pas laissée indifférente. Je suis curieuse d'en apprendre plus sur ce qu'a vécu Lin avant d'en arriver là, alors je lirai probablement le premier tome !
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Shantaram

Cela m'a bien fait voyager, j'ai dévoré ce livre de toute une vie. Ce pavé ne m'a pas laissé de répit!
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Shantaram

J'ai adoré ce livre. Tiré d'une histoire vécue, ce roman mêle avec briaux aventure, amou,r action, humour et philosophie.
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