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Critiques de Guillaume Griffon (59)
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Carson City, une petite ville tranquille des États-Unis ? Détrompez-vous... Coup du sort ou main de Dieu, on dirait que toutes les crapules s'y retrouvent. C'est le cas des fameux frères Blakwood qui écument les routes du Nevada, interprétation moderne des bandits de grand chemin qui détroussaient les diligences et faisaient dérailler les trains. On ne peut s'empêcher d'y voir un petit clin d'oeil à Billy Wild...



En ouvrant cet opus, le lecteur est immédiatement frappé par la construction percutante et irréprochable, très cinématographique. Plutôt que d'introduire les personnages petit à petit en les laissant dialoguer, Guillaume Griffon insère des encarts de présentation à la manière du film Feast (voir planche ci-dessus), ce qui laisse la part belle à l'action et au dynamisme acéré de ces cases très graphiques. Le maître du noir et blanc signe un scénario aussi impeccable que ses hallucinantes illustrations en déroulant plusieurs histoires parallèles qui -on le devine- finiront par se rejoindre de manière explosive.



Le trait est agressif, caricatural, merveilleusement crade : bref, parfait pour une histoire de braquages, de bastons et de zombies ! Pour la petite anecdote, Guillaume Griffon "encre" ses dessins uniquement sur l'ordinateur... avec sa souris ! Je suis tombée des nues en l'apprenant et encore aujourd'hui, il me semble impossible d'arriver à être aussi précis et minutieux sans utiliser de tablette graphique. Cette maîtrise du noir et blanc me laisse pantoise !



Vous l'aurez compris, Apocalypse sur Carson City est ma nouvelle Bible... Je vais m'arrêter là dans mon enthousiasme délirant puisque de toute façon aucun adjectif n'est assez puissant pour décrire mon admiration et que me répéter ne servirait qu'à me faire passer pour une fanatique qui yoyote sévèrement de la touffe. Le mot de la fin : achetez-le !
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

"Mais bon sang, que se passe t-il à Carson city ? .. c'est l'apocalypse ou quoi ?" Tout à fait le genre de réplique qu'on pourrait entendre dans le dernier album de Guillaume Griffon. Notre roannais préféré a frappé très fort ce début d'année avec le 1er tome d'une série devant au total en compter 4 ou 5, sur son propre scénario. L'expérience western gothique de "Billy wild" passée, voilà notre fan de série B et de comics d'horreur plus remonté que jamais. Et c'est jouissif !



On pourra être un peu déstabilisé, voire énervé dans les premières pages de ce road- movie fantastique par des dialogues un peu téléphonés, et des références un peu trop présentes, mais finalement les système entièrement basé sur le clin d'oeil de cinéma de quartier (sang, action et poursuites, ...manque plus que le sexe ?) finit par prendre le dessus. Tout comme l'humour, qui cherche d'abord sa voie sous les moustaches du vieux général Mathews en proie à des zombies dans le labo d'un savant fou de la zone 51 (la fameuse) et qui explose en fin de compte sous une forme très pince sans rire avec l'arrivée du shériff Bufford Justice et son fils, (p.46) ainsi que celle de la bande des frères Blackwood, délicieuse de troisième degré.





Lisez la suite de la critique sur Culturopoing !
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Apocalypse sur Carson City est LA recette pour réaliser tout bon film ou livre d’horreur qui se respecte. Les références à des titres du cinéma et de la télévision sont nombreuses et plus ou moins discrètes, au lecteur perspicace de les retrouver dans le décor ou la mise en scène.
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Billy Wild, Tome 2 : Le 13e cavalier

Alors, oui, clairement c'est violent, très violent, sanguinolent et tout et tout ...

Mais c'est très bien dessiné dans cette veine, le rythme est chouette. Bien meilleur que le tome 1 en tout cas.

Avis aux lecteurs sensibles, mieux vaut vous abstenir !
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Totalement déjantée!



Carson city, petite bourgade perdue au fin fond des Etats-Unis. C'est ici que va avoir lieu une interpellation musclée, une découverte "mortelle" cachée dans un entrepôt militaire, et une course poursuite infernale qui va sceller le destin des Hommes...



Un trait caricatural, des personnages timbrés pour une histoire hilarante.



De l'action, de l'action, de l'action (et de l'humour noir)! Si vous aimez l'univers de Tarantino, jetez-vous sur cette BD!
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Incroyablement démentiel… Apocalypse sur Carson city c’est glauque, ça pue, c’est gerbant, d’un mauvais goût détonnant mais ça fonctionne comme sur des roulettes! Vous aimez Tarantino ? vous allez adorer cette BD!

L’intéressante présentation des personnages, un scénario renversé qui fait plaisir. Un dessin très particulier mais auquel on s’habitue finalement assez vite et qui va tout à fait avec l’ambiance.



Du très bon travail mais pour amateur du genre uniquement.!!
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

A la fin du premier épisode on avait quitté la ville de Carson City au bord de l’implosion : des dizaines de fûts toxiques se sont éventrés dans « crystal lake » (à la suite d’un malencontreux accident de la route) engendrant une horde de zombies mutants en quête de chaire fraiche et de cervelle. Les frères Blackwood, des bandits sanguinaires sans la moindre once de pitié, sont toujours dans la nature et Dieu seul sait ce dont ils sont encore capable en matière de meurtre et de rapine. Et, cerise sur le gâteau, le redoutable shérif « Bufford Justice » semble bel et bien impuissant à rétablir l’ordre sur son territoire.



Dans ce deuxième opus, les choses ne vont pas aller en s’arrangeant. Le contenu des fûts toxiques contamine peu à peu tout Carson City et ses environs, les manifestations agressives de zombies ultra violents se multiplient de manière exponentielle… l’infection de toute la population du conté semble inexorable. Bien évidemment, parallèlement, les frères Blackwood sont toujours en plaine forme, ils n’hésitent pas à cogner, briser, étriper quiconque se dresse sur leur chemin, même la découverte des zombies ne semble pas les ébranler outre mesure, leur seul objectif, trouver coute que coute un lieu de replis pour pouvoir reprendre un peu de poil de la bête ainsi qu’échafauder un plan cohérent pour fuir la région.



On découvre avec un immense plaisir une kyrielle de personnages tous plus surréalistes les uns que les autres : Depuis Anita Bates, la journaliste ambitieuse et prète à tout, en passant par Warren, l’adolescent boutonneux fasciné par les armes et la guerre, jusqu’à Dick un champion de football américain qui ne sait pas fermer ses lacets. Il va sans dire qu’ils n’ont pas tous une énorme espérance de vie… C’est le moins qu’on puisse dire…



C’est toujours aussi intense, ultra violent et construit à la manière d’une série b (encore une fois, comment ne pas voir là un hommage à Robert Rodriguez et son déjà mythique « Planète Terreur »). Le tout est superbement mis en valeur par le trait si particulier et efficace de Guillaume Griffon.



On pouvait craindre qu’une fois passé l’effet de surprise de l’épisode 1 le concept s’essouffle un peu. Eh bien je trouve qu’il n’en est rien, au contraire, c’est avec fébrilité que je viens de me jeter sur le troisième épisode, disponible depuis quelques jours en librairie.
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Les petites bourgades tranquilles du fond des États-Unis, pleines de ploucs à la sauce américaine, ça ne le reste jamais longtemps. Encore moins quand un sociopathe diplômé créer, avec les compliments de l'armée, un élixir de jouvence approximatif à faire se relever des cadavres affamés et "légèrement" agressifs! Ajoutons à la recette de Griffon, trois braqueurs à cran, et là la tranquillité fait place à un foutoir sans nom!

Ça s'insulte, ça se bastonne avec du zombi et des curés, ça a un second degré à la Tarantino... bref ça remue dans tout les sens!

Ne boudons pas notre plaisir de voir les clichés se faire manger la cervelle, parce que, par dessus le marché, graphiquement c'est un petit bonheur!

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Billy Wild - Intégrale

Par cette intégrale, entrez dans le monde de Billy Wild. Terreur de western, il ne laisse aucun de ses ennemis indemnes. Mais sa chasse à l’homme l’emmène vers de sombres détours. Laissez-vous entrainer dans l’univers sombre de Céka & Griffon pour découvrir des illustrations saisissantes au scénario performant.

(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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Billy Wild - Intégrale

Le « Far West », le gamin bouc émissaire, la poussière… Et puis un dilemme… Vendre son âme au diable… Mais tout a un prix… même la vengeance…



C’est violent, ultra violent même, c’est efficace, du grand scénario, un graphisme époustouflant, bref une perle dans le genre. Il me semble bien compliqué de retranscrire quoi que ce soit de mes ressentis, tant l’aventure à la lecture de cet ouvrage est mystique… pour le plaisir des yeux.
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

[...]L’horreur s’abat sur Carson City après un premier tome qui dévoilait l’origine du mal. Les morts-vivants sortent de partout et plus personne n’est à l’abri.

Quel plaisir de retrouver la bourgade de Carson City et ses zombies ! Le récit continue de rassembler le meilleur du genre tout en parodiant et rendant hommage aux classiques du cinéma fantastique.[...]
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Rien ne va plus à Carson City ! Contaminée par des fûts de produits toxiques, déversés accidentellement dans la baie de Crystal Lake, menacée par l’apparition de nombreux morts vivants et terrorisée par la cavale sanguinaire de la bande des frères Blackwood, la petite ville du Nevada n’est une nouvelle fois pas de tout repos.



Troisième volet de cette saga au scénario complètement surréaliste, « Entre la ville et la mort » poursuit l’hommage de Guillaume Griffon aux séries B des années 80. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de Billy Wild propose non seulement un scénario qui déménage et qu’il maîtrise avec brio, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents. Parsemant son récit de nombreux cadavres et annonçant l’espérance de vie des nouveaux protagonistes à l’aide de fiches de personnages totalement désopilantes (« Espérance de vie : dépend de votre vitesse de lecture ». Mort de rire), incrustées au sein du récit et ne laissant que peu d’espoir concernant leur futur, Griffon livre un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme.



Divisant son récit en plusieurs chapitres distincts, l’auteur invite à suivre la quête vengeresse du shérif local, l’hémorragie inquiétante de la championne incontestable des derniers concours de Miss T-shirt mouillé et les déboires des frères Blackwood dans une maison hantée, mais surtout le retour du général Matthews, accompagné de deux mercenaires de renom. Le récit quitte d’ailleurs momentanément le Nevada pour aller chercher les indestructibles Ryback et Braddock, respectivement incarnés par Steven Seagal (imbattable au jeu de la barbichette, haha) et Chuck Norris. Ces deux nouveaux acteurs s’invitent donc à ce road-movie apocalyptique parsemé de shérifs à la gâchette sensible, de truands, de morts-vivants et de piranhas radioactifs. Si le lecteur avisé sait qu’il ne doit pas miser son argent sur les nouveaux venus, ceux-ci semblent néanmoins d’un autre calibre.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



J’adore ce dessin, cet humour et tous les albums de cet auteur !



Retrouvez cet album dans mon Top de l’année !
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

Contaminée par des fûts de produits toxiques, déversés accidentellement dans la baie de Crystal Lake, menacée par l’apparition de nombreux morts vivants et terrorisée par la cavale sanguinaire de la bande des frères Blackwood, la petite ville du Nevada n’est une nouvelle fois pas de tout repos.



Parsemant son récit de nombreux cadavres et annonçant l’espérance de vie des nouveaux protagonistes à l’aide de fiches de personnages totalement désopilantes, incrustées au sein du récit et ne laissant que peu d’espoir concernant leur futur, Griffon livre un scénario totalement déjanté, digne d’un Quentin Tarantino en grande forme. Divisant son récit en plusieurs chapitres distincts, l’ex-pistolero de « Billy Wild » propose non seulement un scénario qui déménage et qu’il maîtrise avec brio, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents. Le récit multiplie aussi les références cinématographiques et est savamment parsemé d’humour.



De nouveaux personnages s’invitent à ce road-movie apocalyptique parsemé de shérifs à la gâchette sensible, de truands, de morts-vivants et de piranhas radioactifs. Mais, le lecteur avisé sait qu’il ne doit pas miser son argent sur ces ados venus faire les malins dans un cimetière ou sur cette journaliste à la recherche du scoop de sa vie … euh, non, de sa mort.



Le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Une excellente lecture à l’approche de Halloween.



Retrouvez cette BD dans MON TOP 2010 !
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Apocalypse sur Carson City, tome 5 : L'Apoc..

Aaaaaah, que ça fait du bien une petite saga comme « Apocalypse sur Carson City ». Tout comme la série Doggybags, il n’y rien de tel qu’un récit rendant un hommage désopilant aux séries B américaines pour vous débranchez le cerveau et passer un bon moment de lecture.



Cela fait un petit moment que cela chauffe à Carson City, comme en témoigne la situation précaire dans laquelle se retrouvent Speed, Beverly et le Cuistot. Retranchés dans une chambre d’hôpital entourée de zombies qui commencent à percer leurs barricades de fortune, le trio n’a que peu de solutions pour échapper à cet enfer. De son côté, le général Matthews met en place une solution radicale afin d’éradiquer définitivement ce mal. Sans oublier les indestructibles Ryback et Braddock (incarnés par Steven Seagal et Chuck Norris), qui n’hésitent pas à parsemer ce road-movie apocalyptique de chair fraîche… ou pas.



Pas moyen de s’ennuyer donc, car Guillaume Griffon joue à nouveau pleinement la carte de l’action et saupoudre le tout de dialogues cinglants et d’une bonne dose d’hémoglobine. S’il multiplie le nombre de zombies, il se concentre à nouveau sur seulement quelques protagonistes mal embarqués et réinstaure au passage ses fameuses fiches de personnages totalement désopilantes qui annoncent l’espérance de vie des protagonistes, en l’occurrence Trapjaw et American Ninja. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de Billy Wild propose non seulement un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme, mais également des personnages truculents. Au niveau des créatures monstrueuses, l’auteur n’est pas en reste car, après le « petit » ami d’Ashley lors du tome précédent, il s’en donne cette fois à cœur joie sur l’ex de Speed.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Bref, j’adore… et il vaut mieux en profiter car ceci est déjà l’avant-dernier tome… annonçant un final que l’on imagine particulièrement explosif !
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Billy Wild - Intégrale

Tout d’abord, parlons de la patte graphique de cette BD. J’ai adoré ces dessins ! Que ce soit au niveau du détail ou de l’encrage tout est parfaitement ancré dans l’histoire. En effet, tout est en noir et blanc, pas de nuance, pas de gris, non ici comme dans la vie de Billy tout est noir ou tout est blanc. Seul bémol, lorsque que j’ai commencé la lecture, il m’a parfois fallu regarder la planche plusieurs fois avant de saisir le cadre spatial (Intérieur ou extérieur ? Jour ou nuit ?) seulement après dix minutes de lecture et l’histoire se voyant passionnante, on a plus du tout, en tout cas pour ma part, de problème avec le dessin.

L’histoire maintenant, Ah ! cette grande époque de l’Amérique où on courrait autour d’une petite maison au milieu d’une prairie… NON ! Ici c’est mort, sang, vengeance, tir de Colt et de Deringer à tout va. Je dois dire que j’ai adoré cette atmosphère ! Je ne suis pas un fan incontesté de ce pan de l’histoire américaine, mais ici… j’ai été agréablement surpris de découvrir un univers sombre (du aussi au dessin) ou les destins se scellent au milieu d’une ville au premier qui videra son chargeur. Avec la potion de Linus, Billy est invincible, il ne subit aucun dommages physique (balles, coup de couteau …), j’ai donc eu ce sentiment de possession de l’univers. “Rien ne peut m’arriver, je suis maître de mon destin“.

Enfin, les personnages sont peu nombreux, il y en a même que deux de véritablement importants (Linus et Billy Wild), les deux hommes s’affrontent, mais il n’y a nullement confrontation de bien et de mal, les deux sont d’odieuses personnes. A nous, lecteurs, de choisir notre camp. Il y a aussi sur la fin de l’histoire un aspect assez religieux qui vient se greffer parmi les péripéties, qui ne m’a pas spécialement plu, mais au vu de la claque que j’ai pris le long de cette aventure, je peux bien pardonner ceci à Ceka et Griffon.

Un dernier aspect assez anecdotique au final, mais qui m’a tout de même sauté aux yeux est le fait que les pages ne soit pas numérotés et je pense que ce n’est pas une coïncidence. Tout comme Billy, nous avons le début de l’histoire, mais la suite et la fin nous sont encore inconnues. Le fait de ne pas mettre de numéro de page peut peut-être exprimer ça : on sait où et quand ça commence, mais on ignore où et quand ça finit



L'article en intégralité sur Le Plaisir de Lire : http://www.leplaisirdelire.fr/billy-wild-cekagriffon/
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Ce 1er tome de Griffon a tout du clin d'oeil du fan au cinéma de genre.

Mais quel genre exactement ? Film noir, polar, road movie, film de zombies, film d'horreur ?

Griffon mélange tout et nous offre une énorme poilade de geek aux références multiples.

Attention, l'auteur ne se moque pas, il aime les genres qu'il reprend ici, connais leurs thèmes sur le bout de doigts, et c'est avec une véritable jubilation qu'on suit les deux histoires qui se déroulent en parallèle pour, on s'en doute bien, se rejoindre.



A réserver aux fans de Tarantino et de Romero, Apocalypse sur Carson City ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais avec sa galerie de portraits atypiques et son trait agressif, voila une série qui commence sur les chapeaux de roues !



Une future série culte ?
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

ne série d’horreur et d’humour pour le challenge Halloween BD de ce mercredi, ça ne pouvait pas mieux tomber mieux, d'autant plus que le tome 4, le dernier sorti, s'intitule «Halloween» car c'est ce jour-là que se déroule toute l’aventure. Elle commence dans un cimetière envahi de morts vivants. On se sent tout de suite dans l’ambiance avec un premier chapitre portant le numéro 13: «La créature du cimetière».

La situation est celle-ci: les trois frères Blackwood, de dangereux gangsters, barricadés dans leur vieux manoir, sont poursuivis par le shérif de Carson City, une ville perdue du Nevada, mais le pire c’est que des morts vivants les menacent aussi. Il leur faut échapper à tout prix à la police et aux zombies.



C’est plus drôle qu’horrible malgré les détails en gros plans: le sang qui coule partout, les visages grimaçants, les hurlements et les cris divers, les morts qui s’accumulent et les sottises de certains "gentils" qui les rendent plus dangereux que tout, comme celles d’Ashley, la pom-pom girl du lycée qui ne "dégage pas assez d’ondes cérébrales pour se faire repérer par les zombies et qui ne comprend pas grand chose à ce qui se passe".



Les planches sont en noir et blanc et font beaucoup d’effet avec de très nombreux détails.

"Un mec qui ouvre une porte me prend déjà une page!" a déclaré Guillaume Griffon, (l'auteur aussi de Billy Wild) qui est à la fois le scénariste et le dessinateur, ce qui lui donne une grande liberté pour la mise en page; Il dit aimer les planches surchargées, le graphisme caricatural, les personnages un peu "cartoon", "des mecs méchants mais un peu ridicules"



Les dialogues sont percutants et amusants et renvoient à de nombreuses BD et films célèbres dont j’ignore tout mais, n’empêche, ça ne m’a pas gênée et cette lecture m’a bien amusée malgré certains clichés machos, agaçants parce que trop systématiques mais c’est peut-être la loi du genre?



L’ensemble m’a semblé cependant suffisamment bon enfant pour que je me sente indulgente et de bonne humeur en refermant l’album. Dire que j’attends la sortie du tome 5 avec impatience serait sans doute exagéré mais je lui donne 17 au top de Yaneck, ce qui ne me semblait pas gagné d’avance vu le peu de sympathie que je prends à lire des histoires de zombies. Des sorcières et des maléfices anciens, oui, tant qu'on veut, mais des morts-vivants, non ou alors à petites doses. Mission accomplie avec cet album!
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Y a-t-il de meilleure date que celle-ci pour poster un avis sur le quatrième volet de cette saga au scénario complètement surréaliste ? Je ne pense pas !



« Halloween » propose donc la suite des déboires de ceux qui ont eu le malheur de s’approcher de Carson City. Si le lecteur s’attendait à voir intervenir les indestructibles Ryback et Braddock (incarnés par Steven Seagal et Chuck Norris) au sein de ce road-movie apocalyptique parsemé de shérifs à la gâchette sensible, de truands et de morts-vivants, il devra néanmoins prendre son mal en patience car l’ami Guillaume Griffon les garde probablement sous la main pour un final que l’on imagine explosif. Pas de nouveaux venus donc dans ce tome, mais la suite de la quête vengeresse du shérif local et des péripéties des frères Blackwood dans une maison hantée.



Tous se retrouvent dans une situation plus que précaire. Le shérif Justice arrive au cimetière de Lone Mountain où il tombe évidemment sur des morts-vivants, mais également sur une créature écervelée répondant au nom d’Ashley et son « petit » ami Dick. Vous comprendrez les guillemets en lisant l’album, mais sachez que l’auteur en profite pour dire « non au dopage », mais si cela permet de gonfler un peu les protagonistes et de les rendre encore plus effrayants. Quant aux frères Blackwood, ils ne sont pas beaucoup mieux lotis car ils sont retranchés dans leur manoir en compagnie de Jenny et du padre, mais surtout entourés de zombies qui commencent à percer leurs barricades de fortune. Heureusement que leur plan pour échapper à ce carnage est infaillible.



Si Guillaume Griffon multiplie le nombre de zombies, il se concentre sur seulement quelques protagonistes mal embarqués et joue pleinement la carte de l’action. Si l’humour noir est toujours au rendez-vous ce parti-pris a également pour conséquence que l’auteur n’a plus le temps, ni l’occasion d’insérer ces fameuses fiches de personnages totalement désopilantes qui annonçaient l’espérance de vie des nouveaux protagonistes. Si j’ai trouvé cela dommage, j’ai tout de même à nouveau accroché à la suite de cet hommage désopilant aux séries B des années 80. Multipliant les références cinématographiques et parsemant son récit d’humour, l’ex-pistolero de "Billy Wild" propose non seulement un scénario totalement déjanté et digne d’un Quentin Tarantino en grande forme, mais également des dialogues chiadés et des personnages truculents.



Visuellement, le découpage dynamique et la mise en images donnent à nouveau une impression très cinématographique à l’ensemble. Le graphisme de Guillaume Griffon est toujours aussi alléchant, sa maîtrise du noir et du blanc toujours aussi impressionnante et les personnages aux tronches insolites sont à nouveau expressifs à souhait.



Bon, il ne reste donc plus qu’à attendre le tome suivant, intitulé « l’apocalypse selon Matthews ». Héhé, rien que le titre me fait déjà saliver !
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Billy Wild - Intégrale

Nous commençons donc ce mois de juin vers 1787 à Darkwest, dans les jeunes Etats-Unis d’Amérique. Billy Wild affiche 237 personnes au compteur… 240 après trois planches et un duel. Insensible aux balles, il est le plus redoutable des chasseurs de prime. Pourtant, quelques temps plus tôt, il n’était qu’un souffre-douleur dans un village de bouseux. A l’époque, il s’appelait Hans, Hans Güt. Mais, quand il a croisé Linus, une sorte de médecin, il n’a pas compris. Et quand ce dernier lui a offert cet élixir, il l’a pris sans se douter que tout se paie un jour…



Pour un lecteur qui n’y prendrait pas garde, Billy Wild pourrait n’être qu’un western parmi tant d’autre. C’est vrai qu’il y a tous les éléments du bon vieux spaghetti : des colts, des chevaux, de la poussière, les premières villes américaines comme décor, du sang, des duels… A certains moments, Mo’ entendrait presque l’harmonica d’Il était une fois dans l’Ouest.



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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Alors que sort le quatrième et dernier tome de cette série fantastique foutrarque, repenchons nous un peu sur ce qui s’est passé à Carson City. Gang de brqueurs en cavale, expériences militaires top secrètes qui tournent mal, infection galopante et polymorphe, sheriff complètement barge, groupe de jeunes destroy, le tout saupoudré allègrement de morts vivants divers et variés, On suit plusieurs histoires emmêlées dans un procédé cher à Tarantino même si l’esprit général de cette Apocalypse lorgne plus vers un Robert Rodriguez (entre autres car les références et clins d’œil sont légion), dessinées par un Griffon qui visiblement prend énormément de plaisir à orchestrer son opéra gore. Les amateurs apprécieront carrément ! Et pour écouter avec: http://www.ventsdouest.com/bd/le-mangeur-d-ames-tome-1-9782923621548.htm
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