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Citations de Guy Gavriel Kay (336)


Les loups hurlent. Je ne puis trouver le repos

Car je suis impuissant 

À réparer un monde brisé.

(p. 224)
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Les rituels et les règlements, voilà ce qui préserve la vie de sombrer dans le chaos.
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- Vous avez envoyé des soldats servir mon père, dit Hazem ibn Almalik d'une voix criarde. Ne les conduirez vous pas au service d'Ashar ?
Voilà qui était insultant. On avait écorché des hommes pour moins. On les avait attachés vivants à des poteaux au soleil sans leur peau.
- Votre père a été assassiné, se hâta de dire Yazir avant que Ghalib se livrât à un acte irréversible.
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Nous devons agir conformément à notre nature, sinon nous devenons nos propres ennemis.
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On touchait la vie de quelqu'un, brièvement et cette vie en était transformée à jamais. C'était parfois difficile à accepter.
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Ce serait une erreur de croire une tragédie régulière, continue, même en des temps tumultueux. Le plus souvent, des périodes d’accalmie et de répit parsemèrent la vie d’un personnage ou d’un état. On observe un semblant de stabilité, d’ordre, une illusion de calme…et puis les circonstances changent en un tournemain. 
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Crispin songea à l’empereur Valérius, qui déplaçait des vies humaines comme des pièces sur un échiquier. L’exercice du pouvoir déterminait-il cette façon de penser, ou seuls ceux qui possédaient déjà cette tournure d’esprit accédaient-ils au pouvoir en ce monde?

(Alire, p. 75)
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Il n’y a jamais de clair commencement à quoi que ce soit dans l’existence, peut-on dire, excepté le moment où on prend son premier souffle à la naissance.
On pouvait aussi dire que tout commençait maintenant.

(p. 344)
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On croyait suivre le fil convenu de son existence et il se produisait un bouleversement soudain, après quoi on comprenait qu'elle venait en réalité de commencer. A l'instant. Tout ce qu'il avait vécu avant cette nuit était devenu pour lui comme un prélude, les notes égrenées sur un pipa pour l'accorder et s'assurer qu'il fut prêt pour la chanson à venir. 
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Il n'y a pas de villes à piller ni à brûler dans la steppe, pas de forteresses ennemies à assiéger ni à affamer jusqu'à la soumission, pas de récoltes à ravager ni à saisir. C'est une forme de guerre différente.
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- Il y a un certain plaisir à la bataille, oui. Il (Rodrigo) mesurait ses mots. Je ne le nierais jamais. Pour le meilleur ou pour le pire, je me sens davantage vivant en présence de la mort.
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Son expression devrait être adoucie, car il avait de nouveau l'air amusé : ''Je voulais vous le dire plus tôt. J'adore regarder vos seins par en dessous. Ils se transforment de poires en melons, le saviez-vous ?
- Je n'y avais vraiment pas prêté attention, répliqua-t-elle, acide. Devons-nous en deviser ainsi ? Le connétable mourra-t-il s'il meurt un Belmonte ?''
Ramiro secoua la tête : ''Je l'ai dit, et le comte l'aurait accepté, je crois, mais Rodrigo m'a prié d'annulé cette sanction. Il a dit que si Gonzalès prêtait serment de les défendre, celui lui suffisait. Pourrait-il être las de son épouse, à votre avis ? Ils sont mariés depuis longtemps.
- Pas aussi longtemps que nous, répliqua Inès. Et si vous pensez qu'il s'est lassé d'elle, vous êtes bien fou,
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Elle ne dit rien d’autre avant de mourir. Il n’y a pas toujours des déclarations sages ou pleines de sens à la fin d’une vie. Et le courage n’est pas toujours récompensé, sinon dans le souvenir d’autrui, peut-être, et c’est une récompense bien ténue.

(Alire, p.381)
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Jusqu'à ce que meure le soleil et que tombent les lunes...
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On ne cessait pas de rêver parce qu’on était plus jeune.

(Alire, p. 58)
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Chaque peuple a ses fanatiques. Ils viennent, se transforment, reviennent sous un autre aspect.
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Le regard de Fernan passait avec assurance d’Ibéro à Diégo ; il brûlait tout entier, il était chargé d’énergie. Et la tâche d’Ibéro – en tant que tuteur, gardien, conseiller spirituel – consistait à contrôler et à canaliser cette énergie, d’une manière ou d’une autre.
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Il est cependant vérité ancienne selon laquelle les évènements, petits ou grands, ne suivent pas toujours les plans des hommes les plus subtils eux-mêmes.
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- Que devrais-je faire, Jehane ? Tomber à genoux, me tordre les mains, te supplier de rester pour servir de réconfort à mon vieil âge ? (Eliane)
- Tu n'es pas vieille, dit aussitôt Jehane.
- Bien sûr que si. Et bien sûr que je ne vais pas te retenir. Si tu n'es pas en train d'élever mes petits-enfants dans une maison à un coin de rue d'ici, je n'ai que moi et ton père à blâmer pour la façon dont nous t'avons élevée.
- Pour m'avoir appris à penser par moi-même ?
- Entre autres. De nouveau le sourire, inattendu. A essayer de penser à la place de presque tous les autres, j'en ai bien peur.
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Il y a des gestes, pour le bien ou pour le mal, qui dépassent tellement les limites du comportement habituel que, en nous forçant à admettre leur existence, ils nous contraignent aussi à restructurer notre compréhension du réel. Nous devons leur faire de la place.
(France Loisirs, p. 289)
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