Critiques de Guy de Maupassant (3163)
N°1820 – Janvier 2024.
Bel-Ami – Guy de Maupassant
Revenu de son service militaire en Algérie, Georges Duroy vivote à Paris. La rencontre avec un ancien compagnon d’armes l’incite à devenir journaliste et à quitter sa modeste condition de petit employé. Il ne tarde pas a s’apercevoir qu’il plaît aux femmes qui n’ont d’yeux que pour lui, surtout quand elles sont mariées. Dès lors sa timidité du début disparaît, il prend de l’assurance et c’est à l’une d’elles qu’il doit son surnom « Bel-Ami » qui lui colle à la peau mais aussi la solution de ses problèmes d’argent. C’est à une autre, Madeleine, qu’il épouse et à qui il doit l’idée de s’anoblir et de modifier son nom plus aristocratique qu’il doit sa carrière de journaliste, même s’il ne se refuse ni liaisons ni adultères, trouvant dans ses maîtresses successives une occasion de se divertir et de les abandonner, parfois durement. Il reste que ce roman est, de la part de Maupassant, un hymne à la femme, à son pouvoir sur les hommes et ce d’autant plus qu’à l’époque elle est considérée comme la propriété de son mari, lui est juridiquement inférieure et doit rester dans l’ombre du foyer.
Nous sommes en présence d’un homme très ordinaire qui a fait sa notoriété et sa fortune grâce aux femmes. Duroy doit tout à son épouse Madeleine et c’est une vraie revanche pour elle ! Si la morale bourgeoise y trouve à redire, alors que l’inverse ne choque personne, il n’en reste pas moins que cet exemple est loin d’être unique et que sont nombreux les hommes qui choisissent des conjointes plus vieilles et plus riches qu’eux et tant pis si la raison l’emporte sur l’amour. Duroy est aussi un séducteur invétéré qui voit dans les femmes qu’il croise une occasion de plaisir. Chacune de ses maîtresses successives lui en a apporté et ce n’est pas son second mariage qui calmera ses ardeurs amoureuses puisque le texte nous laisse à penser qu’il se retrouvera bientôt dans le lit de Mme de Marvelle, son ancienne amante.
C’est la nouvelle qui a rendu Maupassant célèbre mais, même s’il ne fut pas le seul durant sa carrière d’écrivain, voici ce roman qui, encore aujourd’hui, contribue à sa notoriété. Il est l’évocation de l’ambiance bourgeoise et parisienne de la III° république, à travers des personnages dont les noms ont évidemment été modifiés, à la fois dans son aspect vaudeville mais aussi affairiste, spéculatif et scandaleux, vue à travers le personnage de Bel-Ami. Lui, c’est un intrigant, un Don Juan sans grands scrupules, dont les femmes sont folles et qui, grâce à elles, connaît une réussite insolente et son second mariage, forcément mondain, est béni par l’évêque, ce qui est une sorte de consécration. L’une de ses maîtresses voit même dans un tableau représentant le Christ, une ressemblance avec lui. Pourtant, lui qui n’a pas hésité à cocufier ses amis se met dans la situation potentielle du mari trompé en épousant une femme plus jeune que lui, les serments amoureux n’ayant pas dans ce contexte une pérennité bien grande et sa capacité de séduction non plus. Et la comédie recommencera ! Pire peut-être, ayant divorcé de Madeleine qui lui écrivait les articles qui ont fait sa renommée, il redeviendra sans elle le modeste journaliste sans talent qu’il était. On peut même imaginer que cette dernière, qui vit avec un homme plus jeune, épaulera celui-ci qui finira par détrôner Duroy. Situation fragile donc un peu comme la période qui précéda son duel où il sentit passer sur lui l’ombre de la mort. Bel-Ami doit sa réussite aux femmes mais, par voie de conséquence, sans elles il n’est plus rien et c’est sans doute ce qui l’attend.
J’ai retrouvé, toujours avec le même plaisir le style de Maupassant, si proche de celui de Flaubert, ses descriptions à la fois poétiques et évocatrices mais aussi ses analyses psychologiques de l’âme, subtiles et profondément humaines où les envies, les intérêts, se mêlent aux sentiments, explorant subtilement les relations amoureuses entre hommes et femmes. Maupassant qui se révèle un observateur attentif de l’espèce humaine mais aussi du monde politique, a des formules mordantes qui ont la caractéristique d’être nourries d’un d’antiparlementarisme très actuel notamment contres les politiciens et leur combines, Tout cela donne une phrase concise, ironique, incisive parfois mais surtout sobre, intelligible, un vrai plaisir retrouvé de mes lointaines lectures de potache.
Bel-Ami – Guy de Maupassant
Revenu de son service militaire en Algérie, Georges Duroy vivote à Paris. La rencontre avec un ancien compagnon d’armes l’incite à devenir journaliste et à quitter sa modeste condition de petit employé. Il ne tarde pas a s’apercevoir qu’il plaît aux femmes qui n’ont d’yeux que pour lui, surtout quand elles sont mariées. Dès lors sa timidité du début disparaît, il prend de l’assurance et c’est à l’une d’elles qu’il doit son surnom « Bel-Ami » qui lui colle à la peau mais aussi la solution de ses problèmes d’argent. C’est à une autre, Madeleine, qu’il épouse et à qui il doit l’idée de s’anoblir et de modifier son nom plus aristocratique qu’il doit sa carrière de journaliste, même s’il ne se refuse ni liaisons ni adultères, trouvant dans ses maîtresses successives une occasion de se divertir et de les abandonner, parfois durement. Il reste que ce roman est, de la part de Maupassant, un hymne à la femme, à son pouvoir sur les hommes et ce d’autant plus qu’à l’époque elle est considérée comme la propriété de son mari, lui est juridiquement inférieure et doit rester dans l’ombre du foyer.
Nous sommes en présence d’un homme très ordinaire qui a fait sa notoriété et sa fortune grâce aux femmes. Duroy doit tout à son épouse Madeleine et c’est une vraie revanche pour elle ! Si la morale bourgeoise y trouve à redire, alors que l’inverse ne choque personne, il n’en reste pas moins que cet exemple est loin d’être unique et que sont nombreux les hommes qui choisissent des conjointes plus vieilles et plus riches qu’eux et tant pis si la raison l’emporte sur l’amour. Duroy est aussi un séducteur invétéré qui voit dans les femmes qu’il croise une occasion de plaisir. Chacune de ses maîtresses successives lui en a apporté et ce n’est pas son second mariage qui calmera ses ardeurs amoureuses puisque le texte nous laisse à penser qu’il se retrouvera bientôt dans le lit de Mme de Marvelle, son ancienne amante.
C’est la nouvelle qui a rendu Maupassant célèbre mais, même s’il ne fut pas le seul durant sa carrière d’écrivain, voici ce roman qui, encore aujourd’hui, contribue à sa notoriété. Il est l’évocation de l’ambiance bourgeoise et parisienne de la III° république, à travers des personnages dont les noms ont évidemment été modifiés, à la fois dans son aspect vaudeville mais aussi affairiste, spéculatif et scandaleux, vue à travers le personnage de Bel-Ami. Lui, c’est un intrigant, un Don Juan sans grands scrupules, dont les femmes sont folles et qui, grâce à elles, connaît une réussite insolente et son second mariage, forcément mondain, est béni par l’évêque, ce qui est une sorte de consécration. L’une de ses maîtresses voit même dans un tableau représentant le Christ, une ressemblance avec lui. Pourtant, lui qui n’a pas hésité à cocufier ses amis se met dans la situation potentielle du mari trompé en épousant une femme plus jeune que lui, les serments amoureux n’ayant pas dans ce contexte une pérennité bien grande et sa capacité de séduction non plus. Et la comédie recommencera ! Pire peut-être, ayant divorcé de Madeleine qui lui écrivait les articles qui ont fait sa renommée, il redeviendra sans elle le modeste journaliste sans talent qu’il était. On peut même imaginer que cette dernière, qui vit avec un homme plus jeune, épaulera celui-ci qui finira par détrôner Duroy. Situation fragile donc un peu comme la période qui précéda son duel où il sentit passer sur lui l’ombre de la mort. Bel-Ami doit sa réussite aux femmes mais, par voie de conséquence, sans elles il n’est plus rien et c’est sans doute ce qui l’attend.
J’ai retrouvé, toujours avec le même plaisir le style de Maupassant, si proche de celui de Flaubert, ses descriptions à la fois poétiques et évocatrices mais aussi ses analyses psychologiques de l’âme, subtiles et profondément humaines où les envies, les intérêts, se mêlent aux sentiments, explorant subtilement les relations amoureuses entre hommes et femmes. Maupassant qui se révèle un observateur attentif de l’espèce humaine mais aussi du monde politique, a des formules mordantes qui ont la caractéristique d’être nourries d’un d’antiparlementarisme très actuel notamment contres les politiciens et leur combines, Tout cela donne une phrase concise, ironique, incisive parfois mais surtout sobre, intelligible, un vrai plaisir retrouvé de mes lointaines lectures de potache.
Un petit classique ça faisait longtemps c est parti.
Après être tombée amoureuse de la plume de Maupassant dans ses nouvelles je voulais savoir si ses romans étaient tout aussi bon.
J ai eu un peu de mal à rentrer dans l intrigue mais une fois cela fait j ai dévorer le livre et vraiment apprécier.
La plume est toujours aussi sarcastique et magnifique, remplie d un je ne sait quoi que j adore.
L intrigue est certes au premier abord simple mais remplie de message et de réflexion plus complexe.
Ce n est pas un coup de cœur mais j ai vraiment aimé ce livre et je vais continuer à lire du Maupassant jusqu’à saigner toute ses œuvre ^^
A bientôt
Après être tombée amoureuse de la plume de Maupassant dans ses nouvelles je voulais savoir si ses romans étaient tout aussi bon.
J ai eu un peu de mal à rentrer dans l intrigue mais une fois cela fait j ai dévorer le livre et vraiment apprécier.
La plume est toujours aussi sarcastique et magnifique, remplie d un je ne sait quoi que j adore.
L intrigue est certes au premier abord simple mais remplie de message et de réflexion plus complexe.
Ce n est pas un coup de cœur mais j ai vraiment aimé ce livre et je vais continuer à lire du Maupassant jusqu’à saigner toute ses œuvre ^^
A bientôt
Mon cher amour…L’amour en toutes lettres
Collection Mikros classique des éditions de l’aube.
En librairie le 19 janvier 2024.
Quelques mots d’amour, quelques douces paroles déposer sur un billet.
Grace à ce recueil, je retrouve l’espace d’un instant, cette délicatesse d’envoyer à l’être aimé ses sentiments, la discrétion de suggérer sans dévoiler.
A travers cet ouvrage, Julie Maillard, a pris de soin de regrouper pour mon plus grand plaisir, les grands auteurs du siècle passé, d’Alphonse Allais à Guy de Maupassant, d’Anna de Noailles à Jean Giraudoux, offrant ainsi aux lecteurs un rendez-vous avec la douceur d’une lettre d’amour.
Lecture charmante, parfois caustique, l’art d’écrire de ces auteurs suscitent en moi un émoi.
Née au siècle dernier, j’ai écrit des lettres d’amour, mais où sont-elles aujourd’hui, rangées dans un coffret caché dans un grenier, déchirées réduites en mille morceaux et jetées de rage au fond d’une poubelle… combien de mes phrases confiées sont restées.
Dans ce recueil, les lettres s’offrent pour la postérité, s’ouvre alors un plaisir savoureux de redécouvrir l’art du billet doux, dans un écrit subtil et raffiné.
Emma aime :
-La délicatesse
-La tendresse
-L’amour
Lien : https://www.instagram.com/le..
Collection Mikros classique des éditions de l’aube.
En librairie le 19 janvier 2024.
Quelques mots d’amour, quelques douces paroles déposer sur un billet.
Grace à ce recueil, je retrouve l’espace d’un instant, cette délicatesse d’envoyer à l’être aimé ses sentiments, la discrétion de suggérer sans dévoiler.
A travers cet ouvrage, Julie Maillard, a pris de soin de regrouper pour mon plus grand plaisir, les grands auteurs du siècle passé, d’Alphonse Allais à Guy de Maupassant, d’Anna de Noailles à Jean Giraudoux, offrant ainsi aux lecteurs un rendez-vous avec la douceur d’une lettre d’amour.
Lecture charmante, parfois caustique, l’art d’écrire de ces auteurs suscitent en moi un émoi.
Née au siècle dernier, j’ai écrit des lettres d’amour, mais où sont-elles aujourd’hui, rangées dans un coffret caché dans un grenier, déchirées réduites en mille morceaux et jetées de rage au fond d’une poubelle… combien de mes phrases confiées sont restées.
Dans ce recueil, les lettres s’offrent pour la postérité, s’ouvre alors un plaisir savoureux de redécouvrir l’art du billet doux, dans un écrit subtil et raffiné.
Emma aime :
-La délicatesse
-La tendresse
-L’amour
Lien : https://www.instagram.com/le..
Rien à redire sur ce bouquin ; en 225 pages à peine, l'auteur arrive à nous faire une synthèse de la vie de Jeanne. Rien n'est survolé, rien n'est trop long non plus. On a l'impression d'avoir la galerie de personnages qui prend vie sous nos yeux à mesure que nous lisons. Ainsi que les décors. Fabuleux
N°1819 – Janvier 2024.
Le Horla et autres nouvelles fantastiques –
Quand il publie le Horla, dans sa deuxième version, en 1887, Maupassant n’a plus que six ans à vivre, est gravement malade de la syphilis dont il mourra. Il y avait déjà eu une épure, « Le journal d’un fou », paru dans le quotidien « Gil Blas ». Cette maladie a pour conséquences de susciter chez lui des manifestations de phobie.
C’est une longue nouvelle fantastique et psychologique présentée sous la forme d’un journal intime dans laquelle le narrateur se croit poursuivi par une créature invisible qu’il baptiste du nom de « Horla ». Il passe par différentes étapes, troubles du sommeil ,somnambulisme, paranoïa, crises d’angoisse, hallucinations, terreur, magnétisme, transmission de pensée pour terminer sa triste et solitaire progression vers la démence par une volonté de suicide. Dans les autres textes, cette ambiance malsaine, d’ailleurs associée à des lieux précis, souvent obscurs (la nuit, les revenants, l’eau noire et profonde), mystérieux ou porteurs de légendes populaires et de vieilles croyances médiévales qui nourrissent son malaise, ses cauchemars, son sentiment de possession, de duplication, d’obsession que sa vie oisive de bourgeois fortuné augmente, évoquent les affres de la mort. Cette progression intime et irrésistible de la folie se rencontre aussi dans le choix arbitraire de l’éditeur de publier certaines nouvelles dans ce recueil est révélateur d’un homme, certes désireux de demeurer seul face à la société qu’il fuit, ce qui peut être considéré par certains côtés comme une réaction saine et résulter d’une observation pertinente des choses, mais les termes employés, la tension présente au sein de ce texte trahissent un replis sur soi-même et la marque du délire.
Le style est, comme toujours chez Maupassant, fort agréable, poétique, ce qui fait de lui un formidable conteur. J’ai toujours l’impression, quand je lis un texte de lui, de retrouver une vieille connaissance.
Le Horla et autres nouvelles fantastiques –
Quand il publie le Horla, dans sa deuxième version, en 1887, Maupassant n’a plus que six ans à vivre, est gravement malade de la syphilis dont il mourra. Il y avait déjà eu une épure, « Le journal d’un fou », paru dans le quotidien « Gil Blas ». Cette maladie a pour conséquences de susciter chez lui des manifestations de phobie.
C’est une longue nouvelle fantastique et psychologique présentée sous la forme d’un journal intime dans laquelle le narrateur se croit poursuivi par une créature invisible qu’il baptiste du nom de « Horla ». Il passe par différentes étapes, troubles du sommeil ,somnambulisme, paranoïa, crises d’angoisse, hallucinations, terreur, magnétisme, transmission de pensée pour terminer sa triste et solitaire progression vers la démence par une volonté de suicide. Dans les autres textes, cette ambiance malsaine, d’ailleurs associée à des lieux précis, souvent obscurs (la nuit, les revenants, l’eau noire et profonde), mystérieux ou porteurs de légendes populaires et de vieilles croyances médiévales qui nourrissent son malaise, ses cauchemars, son sentiment de possession, de duplication, d’obsession que sa vie oisive de bourgeois fortuné augmente, évoquent les affres de la mort. Cette progression intime et irrésistible de la folie se rencontre aussi dans le choix arbitraire de l’éditeur de publier certaines nouvelles dans ce recueil est révélateur d’un homme, certes désireux de demeurer seul face à la société qu’il fuit, ce qui peut être considéré par certains côtés comme une réaction saine et résulter d’une observation pertinente des choses, mais les termes employés, la tension présente au sein de ce texte trahissent un replis sur soi-même et la marque du délire.
Le style est, comme toujours chez Maupassant, fort agréable, poétique, ce qui fait de lui un formidable conteur. J’ai toujours l’impression, quand je lis un texte de lui, de retrouver une vieille connaissance.
Je devrais m en vouloir…mais de quoi ? De ne pas avoir été séduit par ce livre …ou de continuer à vouloir trouver un « classique » d un « grand auteur » qui enfin me parle . Car là est pour moi le soucis si je puis dire . Cette littérature, cette écriture, cette ambiance ne me parle pas …Désolé. J’ai toujours ce sentiment « d’idéalisation » de certains auteurs et de leurs œuvres . J’ai pourtant très envie d être contredit au moins une fois …conseillez moi …
Sorte de panorama du suicide et d'histoires de suicidés, le thème est certes macabre mais à mon gout c'est un immanquable de la littérature du XIXe siecle.. Rapide, facile et agréable à lire, et un ouvrage qui apporte à notre gout de la cursiosité morbide, bel ouvrage cathartique..
Dans ce roman de Maupassant, on découvre comment l'arriviste Bel-Ami évolue. De pauvre parisien à journaliste reconnu, il nous démontre que l'honnêteté n'est pas toujours le moyen le plus simple d'arriver à ses fins.
Son évolution, qui se fait en dominant ses adversaires à l'aide de ses maitresses, est rythmé par les découvertes de nouvelles sournoiseries qu'il peut appliquer.
Pour autant, ce roman a une écriture dynamique et on veut savoir ce que va vivre Duroy. Par son ascension sociale qu'on suit dès ses débuts, il est je pense, moins détestable. On en vient à comprendre (sans approuver !) certaines de ses actions.
On a aussi un aperçu sur la mentalité de l'époque, entre considération de la femme, religion, tromperie et politique.
Son évolution, qui se fait en dominant ses adversaires à l'aide de ses maitresses, est rythmé par les découvertes de nouvelles sournoiseries qu'il peut appliquer.
Pour autant, ce roman a une écriture dynamique et on veut savoir ce que va vivre Duroy. Par son ascension sociale qu'on suit dès ses débuts, il est je pense, moins détestable. On en vient à comprendre (sans approuver !) certaines de ses actions.
On a aussi un aperçu sur la mentalité de l'époque, entre considération de la femme, religion, tromperie et politique.
Je vous présente ma dernière lecture, un recueil de 36 nouvelles fantastiques de Guy de Maupassant aux éditions Bragelonne.
Un auteur de littérature classique que je voulais découvrir plus profondément depuis un moment, n'ayant lu que "Le Horla" de cet auteur.
Les nouvelles que j'ai adoré sont : La main de l'écorché, Sur l'eau, La peur (1ere version), Le loup, conte de Noël, Auprès d'un mort, Apparition, la mère aux monstres, la main, la chevelure, l'auberge, le Horla.
Comme dans tout les recueils, j'en ai trouvé certaines plus qualitatives que d'autres. Mais quel plaisir de pouvoir enfin les découvrir !
Le vocabulaire est très abordable, le style succinct et la mise en page très agréable pour le confort de lecture.
Toutes ces nouvelles ont souvent pour thèmes récurrents la peur, la mort ou encore la folie, des thèmes chers à l'auteur. Des thèmes que j'affectionne particulièrement également.
Dans les livres classiques que j'ai pu lire d'Edgar Allan Poe ou encore de RL Stevenson pour ne citer qu'eux, j'ai senti beaucoup d'inspirations communes entre ces talentueux auteurs.
Cette lecture m'a fait un bien fou, tellement de plaisir à redécouvrir ce vocabulaire si riche et raffiné.
Un auteur de littérature classique que je voulais découvrir plus profondément depuis un moment, n'ayant lu que "Le Horla" de cet auteur.
Les nouvelles que j'ai adoré sont : La main de l'écorché, Sur l'eau, La peur (1ere version), Le loup, conte de Noël, Auprès d'un mort, Apparition, la mère aux monstres, la main, la chevelure, l'auberge, le Horla.
Comme dans tout les recueils, j'en ai trouvé certaines plus qualitatives que d'autres. Mais quel plaisir de pouvoir enfin les découvrir !
Le vocabulaire est très abordable, le style succinct et la mise en page très agréable pour le confort de lecture.
Toutes ces nouvelles ont souvent pour thèmes récurrents la peur, la mort ou encore la folie, des thèmes chers à l'auteur. Des thèmes que j'affectionne particulièrement également.
Dans les livres classiques que j'ai pu lire d'Edgar Allan Poe ou encore de RL Stevenson pour ne citer qu'eux, j'ai senti beaucoup d'inspirations communes entre ces talentueux auteurs.
Cette lecture m'a fait un bien fou, tellement de plaisir à redécouvrir ce vocabulaire si riche et raffiné.
Le Horla !
J'avais fait une critique dessus il me semble !
Mais je l'ai plus oh la la !
Je deviens comme Maupassant !
Fou !
Alors que dire du Horla ?
Honnêtement ma première lecture seul je n'ai pas aimé du tout pour être honnête avec vous je trouvais ça lassant pas intéressant du tout.
Mais quand je l'ai lu une deuxième fois avec ma classe j'ai toute suite beaucoup aimé les images que Maupassant mettait je l'avais lu je pense la première fois en disant "OK Matthieu tu lis le Horla mais tu t'en fous si tu n'aimes pas oh la la te casse pas la tête"
Maintenant que je l'ai lu de nouveau j'ai beaucoup aimé même j'ai du imaginer comme Maupassant sauf que j'ai eu 13...
Sa manière folle de décrire des choses dans la follie
Voici mes extraits :
EXTRAIT DE MON TEXTE LE HORLA
Le 2 août,
Ce jour-ci, j'ai perdu mon père et ma mère subitement lors d’un incendie. J’étais plutôt triste, mais je n’avais pas en moi la profonde tristesse. En fin fond de moi ça ne me faisait pas grand-chose, je me sentais enfin libre !
Car je n’avais pas le droit à mon indépendance…
Je… Je… Je ne pouvais pas réaliser ma vie comme il me semblait bon de faire !
Alors oui… Euh, j'avais tant envie de devenir astrologue. Fin……. J’ai ressui tout de même, il ne faut pas croire !
Pour rien qu’avec mes yeux, j'arrive à prendre ces resplendissantes étoiles qui brillent dans le ciel noir…
J’arr… J’arri… J’arrive subitement à contrôler l’âme fétiche d’une personne rien qu’en le regardant et la faire écrouler à terre !
Le 5 Août,
Étant donné que mes parents étaient une famille religieusement parlante…
Comm…
Comme beaucoup à cette époque ! Mais alors le bon Dieu à décider de les punir avec le drame de l’inc…. L’incen… L’incendie !
Diable ! Ma langue me brûle ! Ainsi, je ressens sous mes pieds et en dessus de ma tête une chaleur étouffante comme le commencement d’une partie de ma maison part en brasier !
Est-ce moi qui suis fou ?
Est-ce moi qui ai des idées saugrenues !
Je vois une lueur orangée m'illumine les yeux comme si je me rapprochais de la porte de la mort…
Et que la po… porte de l’enfer me tenait les mains grandes ouvertes !
AU SECOURS C’EST SATANIQUEMENT FLIPPANT !
Le 10 Août,
Enfin de compte c’est…
Ce sont mes idées stupides !
Irréfléchi !
Sans état d’âme !
Sans état d’esprit !
Sans d’état de conscience !
Et sans… État de réflexion appendit Que peut être j’ai des visions folles !
BOUM ! Je m’effondre à terre comme mes victimes ! Je tombe subitement en délire ! Je casse toutes choses autour de moi ! Je rampe jusqu’à la cheminée et je prends la chandelle qui est près de moi… Je… Je… continue à ramper pour me protéger et je mets subitement le feu ! Le feu du tourment qui s’appelle…
Le…
Le…
H…
Ho…
Hor…
Horl…
HORLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
J'avais fait une critique dessus il me semble !
Mais je l'ai plus oh la la !
Je deviens comme Maupassant !
Fou !
Alors que dire du Horla ?
Honnêtement ma première lecture seul je n'ai pas aimé du tout pour être honnête avec vous je trouvais ça lassant pas intéressant du tout.
Mais quand je l'ai lu une deuxième fois avec ma classe j'ai toute suite beaucoup aimé les images que Maupassant mettait je l'avais lu je pense la première fois en disant "OK Matthieu tu lis le Horla mais tu t'en fous si tu n'aimes pas oh la la te casse pas la tête"
Maintenant que je l'ai lu de nouveau j'ai beaucoup aimé même j'ai du imaginer comme Maupassant sauf que j'ai eu 13...
Sa manière folle de décrire des choses dans la follie
Voici mes extraits :
EXTRAIT DE MON TEXTE LE HORLA
Le 2 août,
Ce jour-ci, j'ai perdu mon père et ma mère subitement lors d’un incendie. J’étais plutôt triste, mais je n’avais pas en moi la profonde tristesse. En fin fond de moi ça ne me faisait pas grand-chose, je me sentais enfin libre !
Car je n’avais pas le droit à mon indépendance…
Je… Je… Je ne pouvais pas réaliser ma vie comme il me semblait bon de faire !
Alors oui… Euh, j'avais tant envie de devenir astrologue. Fin……. J’ai ressui tout de même, il ne faut pas croire !
Pour rien qu’avec mes yeux, j'arrive à prendre ces resplendissantes étoiles qui brillent dans le ciel noir…
J’arr… J’arri… J’arrive subitement à contrôler l’âme fétiche d’une personne rien qu’en le regardant et la faire écrouler à terre !
Le 5 Août,
Étant donné que mes parents étaient une famille religieusement parlante…
Comm…
Comme beaucoup à cette époque ! Mais alors le bon Dieu à décider de les punir avec le drame de l’inc…. L’incen… L’incendie !
Diable ! Ma langue me brûle ! Ainsi, je ressens sous mes pieds et en dessus de ma tête une chaleur étouffante comme le commencement d’une partie de ma maison part en brasier !
Est-ce moi qui suis fou ?
Est-ce moi qui ai des idées saugrenues !
Je vois une lueur orangée m'illumine les yeux comme si je me rapprochais de la porte de la mort…
Et que la po… porte de l’enfer me tenait les mains grandes ouvertes !
AU SECOURS C’EST SATANIQUEMENT FLIPPANT !
Le 10 Août,
Enfin de compte c’est…
Ce sont mes idées stupides !
Irréfléchi !
Sans état d’âme !
Sans état d’esprit !
Sans d’état de conscience !
Et sans… État de réflexion appendit Que peut être j’ai des visions folles !
BOUM ! Je m’effondre à terre comme mes victimes ! Je tombe subitement en délire ! Je casse toutes choses autour de moi ! Je rampe jusqu’à la cheminée et je prends la chandelle qui est près de moi… Je… Je… continue à ramper pour me protéger et je mets subitement le feu ! Le feu du tourment qui s’appelle…
Le…
Le…
H…
Ho…
Hor…
Horl…
HORLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Recueil de 12 comptes qui devait me suivre pendant mes préparatifs de Noël... Et tu ne m'a vraiment pas aidé à passer de belles fêtes. Je n'y ai pas retrouvé la magie des fêtes que l'on attend avec impatience quand on est enfant.
Point positif, parmi tous ces classiques je ne connaissais qu'une seule histoire.
Point positif, parmi tous ces classiques je ne connaissais qu'une seule histoire.
Recueil un peu moins connu, mais dont le réalisme et le tragique occupent chaque nouvelle.
J'ai apprécié particulièrement le Port, parce que la chute est inattendue - on s'en doute - mais surtout parce que descriptions - soignées et imagées - et les dialogues sont brossés avec une vraisemblance époustouflante. Des films d'ailleurs ont été tirés de cette courte nouvelle qui est en elle-même un court métrage.
Ce n'est pas tant l'inceste qui est choquant dans cette nouvelle. Mais la manière dont le frère et la soeur réagissent, empreinte à la fois d'un désarroi humain et d'une simplicité qui ne prête pas même à sourire, mais plutôt à compatir. Au passage une satire de la société des notaires et autres gens aisés, « « « profitant » comme la plupart du temps de leur propre bonne a tout faire. (On retrouvera d'ailleurs dans Une Vie la même petite victime, soeur de lait de Jeanne, abusée par cet époux détestable). Á noter la description bariolée et fracassante des prostituées, accrochant les clients comme elles le peuvent, telles des araignées fondant sur des proies insouciantes.
Un grand recueil de nouvelles.
J'ai apprécié particulièrement le Port, parce que la chute est inattendue - on s'en doute - mais surtout parce que descriptions - soignées et imagées - et les dialogues sont brossés avec une vraisemblance époustouflante. Des films d'ailleurs ont été tirés de cette courte nouvelle qui est en elle-même un court métrage.
Ce n'est pas tant l'inceste qui est choquant dans cette nouvelle. Mais la manière dont le frère et la soeur réagissent, empreinte à la fois d'un désarroi humain et d'une simplicité qui ne prête pas même à sourire, mais plutôt à compatir. Au passage une satire de la société des notaires et autres gens aisés, « « « profitant » comme la plupart du temps de leur propre bonne a tout faire. (On retrouvera d'ailleurs dans Une Vie la même petite victime, soeur de lait de Jeanne, abusée par cet époux détestable). Á noter la description bariolée et fracassante des prostituées, accrochant les clients comme elles le peuvent, telles des araignées fondant sur des proies insouciantes.
Un grand recueil de nouvelles.
Cette édition regroupe trois nouvelles écrites à différentes époques. Les deux dernières "l'homme de mars" et "qui sait?" sont très courtes et je n'y ai pas trouvé grand intérêt.
J'ai par contre bien aimé la nouvelle principale qui donne le titre à l'ouvrage. Elle a été publiée post-mortem mais il s'agit d'une œuvre de jeunesse de Maupassant.
Le docteur Héraclius Gloss cherche la vérité philosophique et lors de ses recherches, il tombe sur un manuscrit parlant de la métempsychose, théorie reposant sur le passage de l'âme d'un être à l'autre, que ça soit un être humain ou animal. Il en vient à adopter un singe et à créer une véritable ménagerie dans sa maison. Au fil du temps, le docteur voit en chaque animal la réincarnation du philosophe Pythagore jusqu'à penser que c'est peut-être lui Pythagore.
La démence le guette jusqu'à ce qu'il rencontre plus fou que lui...
J'ai par contre bien aimé la nouvelle principale qui donne le titre à l'ouvrage. Elle a été publiée post-mortem mais il s'agit d'une œuvre de jeunesse de Maupassant.
Le docteur Héraclius Gloss cherche la vérité philosophique et lors de ses recherches, il tombe sur un manuscrit parlant de la métempsychose, théorie reposant sur le passage de l'âme d'un être à l'autre, que ça soit un être humain ou animal. Il en vient à adopter un singe et à créer une véritable ménagerie dans sa maison. Au fil du temps, le docteur voit en chaque animal la réincarnation du philosophe Pythagore jusqu'à penser que c'est peut-être lui Pythagore.
La démence le guette jusqu'à ce qu'il rencontre plus fou que lui...
Une vie .. mais quelle vie ! Tristesse, solitude, déception.. ce roman à la fois poignant et attendrissant par moment nous rappelle que la vie ne vaut d'être vécue que bien entouré. Une solitude subie mène souvent au désespoir. Comment être heureuse lorsque l'on attend tout d'autrui. Jeanne a passé sa vie à servir les autres et à rêver toujours d'un idéal sans vraiment le provoquer. Ce roman nous montre un chemin, celui à ne surtout pas suivre ou comment subir sa vie et le regretter.
Maupassant est l'un des maîtres français de la nouvelle. Peu d'auteurs en ont écrit autant que lui et d'aussi marquantes. Au point que ses histoires ont inspiré une série d'adaptations télévisées très réussies. C'est par ces adaptations que j'ai connues plusieurs nouvelles de ce recueil, en particulier la première "La parure" qui m'avait laissé un souvenir très marquant. Cette nouvelle donne le ton de la plupart des autres rassemblées ici : Maupassant parcourt quasiment toute l'échelle sociale, de la rempailleuse de chaise au marquis mais avec un intérêt marqué pour ceux qui se trouvent entre les deux : la classe moyenne de l'époque, petite bourgeoisie de simples employés tirant le diable par la queue, nobliaux sans fortune tâchant de sauver les apparences... Le thème de la vanité revient de manière récurrente dans ces nouvelles, sous bien des formes différentes. Celle-ci conduit parfois à la bassesse, parfois à la misère, parfois à la cruauté. En tous cas, elle échappe rarement au regard incisif de l'auteur, décortiqueur de la société de son époque et de ses travers. La plupart de ces nouvelles sont assez déprimantes. Deux seulement se terminent bien : "Le papa de Simon" et "Le donneur d'eau bénite" mais tout en laissant malgré tout une impression amère.
En résumé : il faut lire Maupassant pour sa plume alerte, légèrement trempée dans le vitriol, pour ses histoires courtes et bien troussées mais certainement pas pour se remonter le moral.
Challenge XIXe siècle 2024
En résumé : il faut lire Maupassant pour sa plume alerte, légèrement trempée dans le vitriol, pour ses histoires courtes et bien troussées mais certainement pas pour se remonter le moral.
Challenge XIXe siècle 2024
La lumière particulière de cette Normandie contraste avec la noirceur des récits de ce grand écrivain.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
C’est un ouvrage que j’ai beaucoup aimé et qui encore une fois, montre tout le talent de Guy de Maupassant. Ce sont 11 nouvelles qui n’ont rien de vulgaire et se lisent facilement.
Au contraire, ces nouvelles permettent de se rendre compte de la difficulté à laquelle ces femmes font face, leur courage, mais aussi toutes les difficultés auxquelles elles sont confrontées. J’ai aimé l’humour présent qui permet aussi de rendre certains propos moins pesants ou de rendre certaines situations moins lourdes. J’ai apprécié certaines plus que d’autres : “Le lit 29”, “Le Port” ou encore “Nuit de Noel”.
Guy de Maupassant met en lumière donc la vie des prostituées : l’ennui ou la solitude des hommes qui vont les fréquenter, la description de la beauté de ces dernières tout comme l’abus de ces femmes très jeunes qui vont tomber dans ce système malgré elles. Elles vont devoir faire face à cette vie difficile : les enfants nés de ces unions éphémères, les maladies, la bravoure de ces femmes qui ont parfois bien plus de valeurs que les bourgeois qui les jugent.
Ce sont des nouvelles très bien écrites, très rapides à lire et qui sont tout autant de portraits mettant à l’honneur ces femmes qui souvent, ne sont pas considérées comme des dames, mais un rang inférieur de ce sexe. Guy de Maupassant arrive avec sa plume si fluide, ponctué d’humour, d’amertume, dénonce avec beaucoup de finesse à la fois ceux qui côtoient ces filles, mais aussi met en lumière leurs conditions avec des histoires courtes et vraiment agréables à lire.
Au contraire, ces nouvelles permettent de se rendre compte de la difficulté à laquelle ces femmes font face, leur courage, mais aussi toutes les difficultés auxquelles elles sont confrontées. J’ai aimé l’humour présent qui permet aussi de rendre certains propos moins pesants ou de rendre certaines situations moins lourdes. J’ai apprécié certaines plus que d’autres : “Le lit 29”, “Le Port” ou encore “Nuit de Noel”.
Guy de Maupassant met en lumière donc la vie des prostituées : l’ennui ou la solitude des hommes qui vont les fréquenter, la description de la beauté de ces dernières tout comme l’abus de ces femmes très jeunes qui vont tomber dans ce système malgré elles. Elles vont devoir faire face à cette vie difficile : les enfants nés de ces unions éphémères, les maladies, la bravoure de ces femmes qui ont parfois bien plus de valeurs que les bourgeois qui les jugent.
Ce sont des nouvelles très bien écrites, très rapides à lire et qui sont tout autant de portraits mettant à l’honneur ces femmes qui souvent, ne sont pas considérées comme des dames, mais un rang inférieur de ce sexe. Guy de Maupassant arrive avec sa plume si fluide, ponctué d’humour, d’amertume, dénonce avec beaucoup de finesse à la fois ceux qui côtoient ces filles, mais aussi met en lumière leurs conditions avec des histoires courtes et vraiment agréables à lire.
Encore une fois, l'édition Folio regorge de petits secrets littéraires qui changent complètement l'expérience de lecture.
Par exemple, elle met en avant les passages d'hallucinations auditives. Effectivement, Maupassant étant déjà atteint par la syphilis à l'époque, il avait peur de se retrouver (à raison), aussi fou que son frère. Il y a d'ailleurs beaucoup de lui parsemé dans ce roman.
Sinon, le petit mot d'Henry James m'a permis de lire pour la première fois cet auteur. Daisy Miller me fait de l'œil depuis un moment.
Pour le moment, je pense que je relirais très vite le cruel, mais réaliste (naturaliste), Monsieur Guy de Maupassant.
Par exemple, elle met en avant les passages d'hallucinations auditives. Effectivement, Maupassant étant déjà atteint par la syphilis à l'époque, il avait peur de se retrouver (à raison), aussi fou que son frère. Il y a d'ailleurs beaucoup de lui parsemé dans ce roman.
Sinon, le petit mot d'Henry James m'a permis de lire pour la première fois cet auteur. Daisy Miller me fait de l'œil depuis un moment.
Pour le moment, je pense que je relirais très vite le cruel, mais réaliste (naturaliste), Monsieur Guy de Maupassant.
N°1813 – Janvier 2024.
Contes et nouvelles – Guy de Maupassant – Albin Michel.
Guy de Maupassant est un homme de lettres normand et le paysage qu’il voit a influencé son écriture, ce qui fait de lui un écrivain impressionniste, jouant sur les couleurs, l’eau, le littoral, les falaises et les paysages de l’arrière-pays et pas seulement parce que la Normandie a inspiré les peintres.
Maupassant a été le témoin de son temps, de la société dans laquelle il vit, de l’existence des paysans de son terroir normand, attentif aux plus humbles mais aussi à, la société des hommes riches et notables, de leur travers, de leur hypocrisie, de leur goût effréné pour l’argent, pour la réussite sociale, pour l’adultère et la séduction, l’attitude des femmes entre calcul et naïveté. Sa vie familiale a été bouleversée par la séparation de ses parents et, à ce titre, l’auteur est attentif à tout ce qui touche la famille et notamment au fait que les paysans pauvres confient parfois un de leurs nombreux enfants à des familles plus riches mais sans descendance, les enfants naturels ou adultérins dont on se débarrasse, les maîtresses qu’on cache. Ces pratiques se retrouvent dans certaines de ses nouvelles. Il préférait la compagnie de femmes légères et de prostituées et.s’est d’ailleurs contenté lui-même de former un couple illégitime avec Joséphine Litzelmann, une jeune femme rencontrée lors d’une cure, La bâtardise et l’abandon ont été une obsession pour lui qu’on disait être le fils de Flaubert et cela hante son œuvre, tout comme l’argent qui achète tout et qui fut un moteur de ce Second empire dans lequel il a vécu.
Il reste qu’avec sa belle écriture il est un admirable conteur, maître de la nouvelle et du conte. J’ai eu plaisir, avec cette lecture, de renouer avec une vieille connaissance et de ressentir à nouveau un grand plaisir de le relire.
Contes et nouvelles – Guy de Maupassant – Albin Michel.
Guy de Maupassant est un homme de lettres normand et le paysage qu’il voit a influencé son écriture, ce qui fait de lui un écrivain impressionniste, jouant sur les couleurs, l’eau, le littoral, les falaises et les paysages de l’arrière-pays et pas seulement parce que la Normandie a inspiré les peintres.
Maupassant a été le témoin de son temps, de la société dans laquelle il vit, de l’existence des paysans de son terroir normand, attentif aux plus humbles mais aussi à, la société des hommes riches et notables, de leur travers, de leur hypocrisie, de leur goût effréné pour l’argent, pour la réussite sociale, pour l’adultère et la séduction, l’attitude des femmes entre calcul et naïveté. Sa vie familiale a été bouleversée par la séparation de ses parents et, à ce titre, l’auteur est attentif à tout ce qui touche la famille et notamment au fait que les paysans pauvres confient parfois un de leurs nombreux enfants à des familles plus riches mais sans descendance, les enfants naturels ou adultérins dont on se débarrasse, les maîtresses qu’on cache. Ces pratiques se retrouvent dans certaines de ses nouvelles. Il préférait la compagnie de femmes légères et de prostituées et.s’est d’ailleurs contenté lui-même de former un couple illégitime avec Joséphine Litzelmann, une jeune femme rencontrée lors d’une cure, La bâtardise et l’abandon ont été une obsession pour lui qu’on disait être le fils de Flaubert et cela hante son œuvre, tout comme l’argent qui achète tout et qui fut un moteur de ce Second empire dans lequel il a vécu.
Il reste qu’avec sa belle écriture il est un admirable conteur, maître de la nouvelle et du conte. J’ai eu plaisir, avec cette lecture, de renouer avec une vieille connaissance et de ressentir à nouveau un grand plaisir de le relire.
Sous la forme originale d’une chronique, Le Horla est un conte fantastique mettant en scène deux personnages, le narrateur et son double. Deux logiques alternent l’une rationnelle, l’autre rationnelle: dans le monde de raison, le quotidien et le décor sont rassurants, mais des faits inexplicables font irruption. De façon récurrente. Qui croire? Au fur et à mesure de la lecture, le doute s’installe discrètement.
C’est cela la réussite du Horla. C’est aussi en quelque sorte une autobiographie prémonitoire.
C’est cela la réussite du Horla. C’est aussi en quelque sorte une autobiographie prémonitoire.
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