Gwendoline Raisson

Hum, partir avec ma mère c'est pas des vacances tous les jours !

Des petites familles (éléphants/insectes/panda…) éparpillées aux quatre coins du globe reçoivent de mystérieux messages. Quel en est le contenu, qui en est l'auteur ?

La solution du mystère est à découvrir au fil des pages jusqu'à la révélation finale.

Un album amusant, qui permet au passage d'aborder quelques notions de géographie (fuseaux horaires, hémisphères...)

Les illustrations sont de prime abord étonnantes car le trait est original, mais cela n'a pas déplu à notre jeune lectrice, bien au contraire.

Un agréable moment de lecture!



Reçu dans le cadre de la dernière Masse critique Jeunesse de Babelio.

Quand maman n’est pas là, les agneaux dansent! Et, malgré la promesse de ne laisser entrer personne en son absence, la tentation pour nos trois agneaux facétieux d’un cache-cache avec le loup est trop forte… Le loup salive d’avance de cette partie qui pourrait bien se terminer dans son estomac… Mais attention loup gourmand, rira bien qui rira le dernier…



C’est avec plaisir que j’ai retrouvé les dessins modernes et colorés d’Ella Charbon, que j’avais déjà découverte dans “Et…paf!” et “Y a quelqu’un”. Un style toujours aussi vif et animé, qui plaît aux jeunes lecteurs et colle parfaitement bien à ce format tout carton.



L’histoire, quant à elle, est sympathique, drôle et casse l’image terrifiante du loup avec ce personnage un peu benêt qui se laisse tourner en bourrique par trois agneaux téméraires. Par ailleurs, en utilisant pour son histoire un jeu bien apprécié par nos petites têtes blondes (ou brune, ou rousses…), Gwendoline Raisson s’assure un succès immédiat! En tout cas, ça fait partie des albums que mon p’tit morveux de deux ans me demande régulièrement, même s’il connaît déjà la chute!

Que faut-il faire pour être un nouveau père ?



Tout d’abord, il faut s’impliquer dans les tâches ménagères, les courses, la cuisine, la lessive…



Ensuite, il faut s’occuper des enfants : assister aux rencontres avec leurs instits, les rassurer quand ils font un cauchemar, leur essuyer les fesses quand ils sont aux toilettes…



Enfin, il faut être capable de mettre sa vie professionnelle entre parenthèses….



En fait, c’est un peu les sacro saints symboles de la virilité qui sont entre parenthèse… Mais, toutes les femmes rêvent-elles vraiment de ce genre d’hommes ? Le nouveau père ne manque-t-il pas un peu de rugosité, de pilosité, de testostérone ?

Chloé souhaite passer un bon été. Mais c'est sans compter la séparation de ses parents qui s'envenime et l'arrivée d'un ami de son père pour le moins loufoque.



Mais Jiji, que sa mère semble aussi connaître, apprivoise bien vite la jeune fille et ses petites soeurs et leur permet de vivre de nouvelles expériences.



Si ces aventures sont souvent désastreuses, elles vont toutefois créer une atmosphère propice à la détente et à la reconstitution d'une certaine solidarité...



Un roman dynamique qui nous emporte dans les tourments de la fin d'un couple et de la nécessité pour les enfants de rester en contact avec chacun des parents.



Au-delà de cette trame, d'autres sujets apparaissent dans ce récit explosif comme le premier baiser, les amis ou encore les boîtes de nuit.



Les trois soeurs sont royales, chacune poursuivant ses rêves dans la houle des sentiments.



L'autrice offre avec son roman un joli clin d'oeil aux années 1980 avec même un lexique dédié en fin d'ouvrage.



C'est un bon moment de lecture que cette présentation tout en mouvement d'une famille imparfaite mais où l'amour déborde.



A découvrir !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Le chef du village de Sansouci souhaite céder sa place. Pour cela, il décide d'organiser un grand concours où chaque candidat pourra montrer ce dont il est capable. Les propositions sont alléchantes mais lorsqu'il faut montrer les talents, c'est une autre paire de manche. Qui sera le chef ?

Un roman premières lectures sympathique dans lequel on découvre qu'un bon chef, ce n'est pas forcément quelqu'un qui promet beaucoup mais c'est celui qui fait vraiment ce qu'il annonce.

A partir de 6/7 ans.

Dans Mères anonymes, Gwendoline Raisson et Magali Le Huche parlent de la maternité, mais pas de la maternité rose, totalement positive et épanouissante, donc on nous parle si souvent. Les Mères anonymes est un groupe pour les jeunes mamans (mais pas que) qui ont besoin de parler, sans être jugées. Tout comme dans un groupe de parole pour alcoolique, ici, la franchise est de mise. Dans ce groupe, les mères sont fatiguées, perdues, en colère, pleine d’amour aussi. Au fil des pages, plusieurs portraits sont dressés, des portraits parfois caricaturaux qui ont au moins le mérite de mettre les choses à plat. L’humour est piquant, sans avoir un regard trop désabusé.



Mères anonymes est un album à mettre dans les mains de celles qui rêvent d’avoir un enfant (pour casser le coté rose bonbon que ce rêve peut avoir), et dans les mains de celles qui en ont déjà eu (pour qu’elles se sentent moins seules, peut être).
Lien : http://calokilit.wordpress.c..

Avec le singe qui a une peur bleue, le panda qui est rouge de honte, la chouette qui est verte de jalousie, le bonhomme de neige qui est dans une colère noire, la poulette qui rosit de plaisir et la grenouille championne qui rit jaune partons à la rencontre du caméléon qui nous en fait voir de toutes les couleurs !

Mon avis : Cet album petite enfance m’a fait penser à « Homme de couleur ! » de Jérôme Ruillier qui s’adresse à des enfants un peu plus grands. Un voyage au pays des couleurs et surtout aux expressions qui se servent d’elles pour décrire une émotion ; plus léger que l’autre titre qui, partant d’un poème de Léopold Sedar Senghor, aborde avec humour le thème de la tolérance pour l’homme noir. Ici rien de tel, nous nous plongeons dans le monde animalier… Une mise en situation sur la page de gauche, un événement déclencheur d’émotion sur le volet de la page de droite et enfin l’expression qui la dépeint sous le volet, sur la page de gauche, avec des caractères de la couleur requise. Le rythme presque musical du texte augmente l’impression de bonne humeur qui se dégage grâce à l’humour. Les illustrations sont simples et enfantines et se détachent bien sur le blanc brillant du papier. Le parti pris, judicieux, de donner au personnage que l’on découvre sous le volet la couleur même de l’émotion ressentie, comme si l’expression était prise au pied de la lettre, fait naître immédiatement le sourire sur le visage du petit lecteur. Ce livre étant cartonné, il résistera bien aux multiples assauts auxquels il me semble déjà prédestiné. Quant à l'ouverture des volets sur le haut du livre, elle est facilitée par une encoche.

Public : à partir de dix-huit mois – deux ans.

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l’auteure, Gwendoline Raisson, vous pouvez suivre cette adresse :

http://gwendolineraisson.blogspot.fr/

Si vous voulez vous rendre sur le book de l’illustratrice, Ella Charbon, vous pouvez suivre cette adresse :

http://ellacharbon.ultra-book.com/

Le conte amérindien du colibri est très connu, mais je n'en avait jamais lu une version éditée.



Ode à l'entraide et à l'engagement, cette histoire est idéale pour inviter les enfants à s'investir, surtout quand ils ont du mal à voir les effets de leurs efforts. Car ce n'est que parce que chacun "fait sa part" que les animaux parviennent à éteindre l'incendie qui dévaste la forêt amazonienne.



L'histoire est extra, mon seul regret vient des illustrations de Vincent Pianina que je trouve trop enfantines et criardes.

Le lecteur est invité à découvrir plusieurs familles. La moitié vit dans l'hémisphère sud, l'autre au nord. C'est pourquoi il faudra en toute logique retourner le livre dans un sens puis dans l'autre afin de faire soi-même le tour de la terre.



Ils viennent des USA, de la France, de l'Angleterre, d'Inde et De Corée du Sud pour les uns, du Chili, du Zimbabwe et d'Australie pour les autres.



Leur vie quotidienne est très différente, selon qu'ils habitent en ville ou non, près de la mer ou du soleil... Et selon leur niveau de revenu. Ils sont en couple, seuls ou en famille.



Mais un événement inattendu se prépare qui va rassembler tous ces êtres différents, et il y aura en plus un invité surprise !



Un album interactif qui incite à prendre son temps pour partager un moment de la vie de ces familles. Si elles prennent l'apparence d'animaux afin de bien les différencier, elles sont bien humaines.



Autant de trajectoires spécifiques qui vont finir par se rejoindre en raison du point commun qui les relie. Une ode à la fraternité !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Tout sur les papas et un catalogue de papas, le papa super costaud, le papa intelligent, le papa qui perd ses cheveux...

Des portraits qui regroupent un peu tous les papas du monde entier. C'est une histoire qui se termine avec un beau rappel sur les sentiments humains et la vie qui passe.



Gwendoline Raisson nous livre un texte drôle, mais aussi émouvant.

Pour ce qui est des illustrations je suis fan, j'ai découvert Clotilde Perrin depuis peu, mais ces dessins sont magnifiques, l'utilisation des couleurs et les traits des personnages sont propres à cette illustratrice et j'adore !



A noté qu'il existe également Tout sur les mamans que j'ai hâte de découvrir également chez Rue du Monde.

Aïe ! Oulala ! Place ! Place !

Ca descend ? Non, cela peut attendre.

Mais vite vite quelque part.

Dans une botte ?

Un pied qui flotte.

Dans la gamelle du chien ?

Une soupe pour le canin.

Vite vite, Ping Ping et Pong, cela ne peut plus attendre.

Arrosons les fleurs ?

Assurément une pluie en chœur, quel drôle d'odeur !

Ici !

Mais bien sûr que oui !

Ouf ! Sauvez par le gong !



: Quand la petite commission s'invite, difficile de lui dire non- à la grosse aussi d'ailleurs-.

Alors, les petits, il faut dire j'ai envie et foncer sur le royal outil des petites envies !

Le trône des grandes filles et grands garçons, le pot !

Et ici, on peut s'y inviter à volonté sans s'annoncer, sauf si c'est occupé, alors pourquoi se priver. Le panda Ping Ping, rouge de fourrure et de confusion, l'aura finalement appris. Un chouette petit album cartonné de Gwendoline Raisson que voici sur la propreté.

Les personnages dodus et adorablement confus d'envie sont à croquer, multipliant les solutions incongrues pour réaffirmer l'utilité du pot. Ella Charbon joue sur les double-pages et le sens de lecture, les personnages se répondent en vis à vis, puis l'illustration s’agrandit, marquant un moment presque solennel qui annonce la chute (d'eau au bon endroit!). Des codes visuels très bien vu pour entrer doucement dans le fonctionnement des histoires par l'image.

Les premiers écouteurs d'histoires vont se fendre la poire de cette petite leçon simple et pleine d'humour.

Bof.

Des textes hyper courts, plus ou moins poétiques, ressemblant à des haikus. Le moins qu'on puisse dire est que l'auteure n'a pas eu beaucoup à se fouler.

Des dessins de nature sympas, dans des tons pastels, mais sans originalité particulière.

On ne saura jamais vraiment qui est "je", sauf à conjecturer.

Il n'y a pas d'histoire.

Je ne vois pas bien ce qu'un enfant de 4-5 ans (la tranche d'âge cible) pourra en retenir.

Gilbert est un nuage de mer.

C'est toujours un peu pépère les nuages de mer mais pas Gilbert.

Sa curiosité va le mener dans d'étranges contrées bon gré, mal gré.



J'abandonne les rimes qui ont rythmé ma lecture car je suis à cours d'inspiration. C'est beaucoup mieux fait dans cette histoire ! Gwendoline Raisson et Amélie Jackowski nous livre une histoire mignonne comme tout où l'amitié et l'entraide finissent par triompher. Avec une jolie réflexion sur la pluie et ses bienfaits.

Ma mère c'est tout un roman, elle est pas facile, elle est pas sortable mais... ça reste ma maman !



Un livre très drôle pour les grands comme pour les petits.

Du matin au soir, il sifflait… Tantôt joyeux, tantôt mélancolique, son chant était très beau. Il chantait les montagnes, les rivières et les couchers de soleil. Il savait comme le monde est plein de merveilles, mais il se sentait en sécurité, enfermé dans sa cage. Il s'appelait l'Oiseau.

Elle l'entendait de l'autre côté de la forêt et son chant l'envoûtait. Alors, elle vint le voir, puis revint chaque jour discuter avec lui, rire de choses et d'autres et lui raconter des histoires du dehors. Elle avait envie de voler avec lui, de lui montrer les endroits qu'elle aimait, ses coins secrets ; elle lui contait souvent une île lointaine où elle rêvait de se rendre et il rêvait avec elle. Elle s'appelait l'Oiselle.

Un jour, ils parvinrent à ouvrir la cage….

Douceur et poésie s'allient pour nous offrir un roman première lecture émouvant et très abouti sur le thème de la liberté. C'est avec beaucoup de délicatesse que Gwendoline Raisson fait naître la réflexion : l'oiseau va devoir vaincre ses peurs, en particulier celle de l'inconnu, et essayer d'acquérir confiance en soi et en les autres, pour pouvoir quitter sa zone de confort et vivre son rêve, ou tenter de le vivre… car la fin est ouverte, comme pour dire au lecteur qu'il est libre de la choisir… Les illustrations aux tons pastel de Clothilde Delacroix ajoutent encore tendresse et légèreté à l'histoire et nous dépeignent des personnages très expressifs qui amplifient l'émotion ressentie à la lecture.

Une pépite à lire aux classes de primaire pour ouvrir le dialogue….

Pour les moins de huit ans, lui préférer le très bel album "Petite cage cherche un oiseau" de Célia Chauffrey et Rodoula Pappa.

: Pas facile d'instruire la politesse, mais petit à petit cela va rentrer.

Ca sera ici l'excuse à un petit jeu entre frère et soeur le temps que sorte enfin le petit mot magique pour l'amour d'un cookie qui fait envie.

Des jeu de mots rigolos, faciles comme adorent en faire les enfants quand cela tourne autour du pipi caca qui fait mourir de rire,

mais l'incompréhension, le quiproquo, cèdent à l'impatience et puis...

C'est un album plus fin que ce qu'il propose en vitrine,

une histoire sur la politesse certe mais aussi qui met en situation l'obéissance,

Les deux galopins sont laissés seuls avec la recommandation de restés bien sages et c'est pas gagné.

Une histoire utile de Gwendoline Raisson et des illustrations de Ella Charbon,

épurée de décors et de couleurs,

conservant l'essentiel, des personnages tendres qui se témoignent de l'affection à leur niveau d'enfants,

A découvrir.

C’est l’histoire d’une princesse, qui vit recluse dans un château, et qui doit embrasser un prince pour en sortir et ne plus subir le joug de sa belle-mère et de ses affreuses belles-sœurs. Pour se faire elle demande l’aide d’un poisson rouge, d’un ogre et de sept nains…



Bon, j’arrête là mes bêtises, vous allez finir par croire que c’est vrai. Quoi que, avec La marmite à histoires, on n’est pas loin du compte/conte. Cet album, un peu tordu il faut bien le dire, regorge d’histoires loufoques, inspirées de nos contes classiques, mais revisitées dans tous les sens. L’auteure les a elle-même retravaillés ou inventés, mais surtout, on offre ici la possibilité au lecteur de faire prendre le tournant qu’il veut à l’intrigue.

On découvre au fil des pages quatorze débuts d’histoires dont le lecteur pourra changer le milieu, la fin ou un infime détail, pour chambouler tous les rebondissements. Pour se faire, il y a des tirettes à actionner, des roues à faire tourner, des volets à soulever, des choix à faire.

Pour chacune des histoires, différentes techniques ont été élaborées pour en modifier le contenu.



Pour découvrir les techniques employées dans ce livre pour créer vos propres histoires, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

Un album très rigolo sur un loupiot qui n’arrive pas (ne veut pas ?) se réveiller. La maman demande l’aide de plusieurs amis animaux pour le réveiller. Mais il doit être très fatigué pour ne pas arriver à se réveiller. Sauf si…

Ma fille de deux ans adore que je lui lise cet album (mon grand garçon aussi parfois) surtout quand je fais les chatouilles et autres taquineries qui vont avec. Pour une autre fois qu’un loup ne joue pas le rôle du méchant… Un livre pour bien rigoler !

Excellente BD sur les difficultés rencontrées par les mamans, ce dédoublement de personnalité qui arrive à toutes, être femme et être mère. Cèdera-t-elle à la pilule miracle qui fait devenir une super-maman?

Très drôle et très bien vu. A lire de toute urgence, maman ou non.