Citations de H.Y. Hanna (107)
A force de donner des coups de pied à un chien, il n'est pas étonnant qu'il se retourne un jour pour vous mordre.
La vie réelle est souvent d’une simplicité grossière, dit Devlin. C’est seulement dans les livres et les films qu’ils rendent ça si romantique et compliqué.
Ce garçon ne trouverait pas son propre zizi s’il n’était pas enfermé dans son pantalon !
Elle entreprit de me faire comprendre - à grand renfort de cris plaintifs - combien de temps elle avait attendu, combien son petit ventre était affamé et combien j'étais irrespectueuse d'arriver si tard
Et ceux qui dansaient furent considérés comme fous par ceux qui ne pouvaient pas entendre la musique.
Il avait quelque chose coincé dans sa bouche - un scone, réalisai-je - [...]. Je m'empressai de l'aider, alors même que mon cerveau donnait enfin un sens à ce que je voyais. Mes doigts effleurèrent la peau moite de son cou et j'eus un mouvement de recul. Il n'était pas en train de s'étouffer. Il était mort.
C'était typiquement anglais d'utiliser des euphémismes pour tout. Un meurtre brutal se retrouvait réduit à des "désagréments". Les journaux britanniques avaient dû faire état du naufrage du Titanic comme d'une "excursion regrettable".
On dit qu’il faut être prêt à faire des sacrifices pour réaliser ses rêves. Je ne m’attendais pas à ce que ce sacrifice implique un touriste américain et un scone fatal.
- Hum... Voulez-vous du lait dans votre thé ? demanda-t-elle vivement.
En vraie Britannique, elle se réfugiait dans une politesse excessive et faisait comme si rien ne s'était passé.
Disons simplement que je crois à l’adage selon lequel le léopard ne se déplace pas sans ses taches.
Les femmes ne devraient pas être trop mince, ça vieillit.
Je reculai maladroitement, me frayant un chemin à l’aveugle dans la pièce. Les fenêtres du salon étaient derrière moi et je me souvins qu’elles étaient ouvertes. Si je parvenais à les atteindre, peut-être pourrais-je d’une manière ou d’une autre plonger à travers et atterrir dans le jardin…D’accord, c’était une idée stupide, mais il était difficile de penser clairement quand on se trouvait face à un dingue brandissant un marteau.
Je laissai échapper un soupir. Nous avions déjà eu cette conversation un millier de fois. Je serais toujours reconnaissante d’avoir fréquenté l’une des meilleurs universités du monde, mais cela pouvait être pesant. Le revers de la médaille était notamment un sentiment d’échec tenace si vous ne remportiez pas un prix Nobel, si vous ne deveniez pas un PDG multimilliardaire ou si vous ne vous présentiez pas comme Premier ministre après avoir quitté Oxford. D’une manière ou d’une autre, la question qui vous rattrapait toujours était: « Qu’as-tu accompli qui soit digne de ta brillante éducation? Tu es allée à Oxford! Pourquoi gâcher ton potentiel?
Il m’indiqua son adresse et je raccrochai. Je restai debout à fixer le téléphone dans ma main. Une partie de moi aurait voulu rappeler Devlin et lui dire que j’avais changé d’avis -que je préférais le retrouver au poste. Mais je redressai les épaules. En quoi le fait de le voir seul chez lui devrait être un problème? Après tout, comme je l’avais dit à Cassie, Devlin O’Connor et moi c’était de l’histoire ancienne.
Si je m’étais inquiétée de la réaction des clients, je fus agréablement surprise. Au contraire, ils semblaient ravis d’être servis par ce qui ressemblait à de vieilles dames douces – pour les touristes en particulier, cela correspondait parfaitement à l’image d’un salon de thé anglais traditionnel.
[ Catherine de Médicis ] Une princesse italienne qui a rejoint la royauté française en se mariant. Elle terrifiait les gens, car dés son arrivée en France, des maladies et des décés mystérieux ont commencé à se produire partout où elle allait. Son poison préféré était l'arsenic et chez les Français, le mot "italien" est raoidement devenu synonyme d'empoisonneur.
On dit qu'il faut être prêt à faire des sacrifices pour réaliser ses rêves. Je ne m'attendais pas à ce que ce sacrifice implique un touriste américain et un scone fatal.
La semaine avait pourtant commencé normalement, avec l'afflux habituel de touristes et de visiteurs dans notre petit village des Cotswolds, Meadowford-on-Smythe. Avec ses ruelles pavées et ses jolies petites chaumières, Meadowfors était une véritable carte postale de l'Angleterre rurale. Mais aussi pittoresque et magnifique que soit le village, il serait probablement passé inaperçu sans sa proximité avec la ville universitaire la plus célèbre du monde.
Grand, brun et magnifique … Devlin O’Connor répondait tant aux clichés du genre que c’en était presque une blague.
C'est comme chaperonner une fête de mineurs ivres et irresponsables... Sauf que tout le monde a plus de 30 ans et devrait savoir se tenir
"Or ceci est - mon chemin -, où est donc le vôtre ?" Voilà ce que je répondais à ceux qui me demandaient " le chemin ". Le chemin, en effet - il n’existe pas ! ".