Hajime Inoryu

Club N°54 : Manga sélectionné ❤️

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Qu'hérite-t-on de nos parents ?



Les qualités, la génétique mais aussi les défauts.



Et la folie d'un tueur en série ???



C'est ce qu'on se demande tout du long de ce manga bien ficelé.



Mel

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Voilà un superbe thriller psychologique qui sait tenir en haleine.



Le héros Eiji, fils d'un célèbre tueur en série, se retrouve confronter à de curieux trous de mémoire.



Trous de mémoire pendant lesquels des crimes sont commis et où une deuxième personnalité prend possession se son corps.



On retrouve ici une idée proche de l'excellent "ces jours qui disparaissent" de thimothée le boucher.



Nous sommes donc fasse à une double enquête.



Enquête pour élucider le meurtre et enquête du héros pour comprendre qui est cet alter ego qui prend possession de lui.



Le tout illustré dans un style réaliste avec un soin particulier apporté aux personnages.



Ce 1er Tome est une bonne introduction et donne envie de découvrir la suite de cette histoire publiée en 11 tomes.



Sam

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Swimming ace, Un manga de Inoryu Hajime (Auteur) & Hoshi Renji (Dessinateur) 2014 – Terminé – Pika Edition – 2020



Bon, en même temps… On s’en serait douté rien qu’en regardant la première de couverture… ça va être relou … Ce genre de manga « spécialisé » dont j’avais déjà souligné la banalité en disant qu’il y allait avoir une série sur moi qui prend une douche… Alors, voilà, Lycée… Uniforme féminin très court, rivalité, une pincée d’humour, « je serais ton plus grand rival » « Je veux t’affronter en natation » « Mais j’ai arrêté la natation » ah et puis en fait non, et puis je suis détenteur d’un record, voilà que je parle de ma petite taille…



Bien sûr, un fan de natation prendra son pied. Il faut bien chaussure à son pied mais là c’est comme si on faisait chaque 10ème de pointure. C’est beaucoup trop spécifique … Et puis, c’est calqué sur la vie réelle. Etant de ceux qui par exemple, préfèrent jouer que regarder, je ne me retrouve pas dans cette contemplation « artistique » Ou plutôt « sportive » …



Phoenix

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Passionnant ! Voici le premier mot qui me vient après avoir refermé ce tome où l'auteur joue bien avec nos nerfs.



J'avoue que quand je me suis lancée dans ce tome, j'ai d'abord été un peu perdue par les va-et-viens temporels que l'auteur opère dans la première partie entre les personnages d'Eiji et Kyoka. Le chassé croisé qui s'engage entre les deux est aussi prenant que déstabilisant mais totalement nécessaire pour remonter aux sources et au noeud de leur relation après le grand bouleversement du tome précédent.



C'est donc plein de tension et de questions que j'ai enchaîné les pages pour tenter de comprendre ce qui se passait, heureusement aidé par les repères temporels parsemés dans l'histoire. Et c'est fascinant d'assister à la mise en scène orchestrée par cette folle de Kyoko. Elle fait littéralement froid dans le dos et il y a une double page où elle m'a carrément fait faire un bond pendant ma lecture. Bien joué les auteurs !



Ces explications nous conduisent naturellement jusqu'au présent où les choses se sont bien corsées pour Eiji. Mais ceci étant posé, on peut alors repartir dans ce qui était à l'origine de la série pour moi : la recherche de la vraie identité de LL. L'enquête connait alors un second souffle totalement pertinent avec un Eiji recevant des aides inattendues afin d'enquêter sur l'affaire de son père et tous les mystères qu'elle cache. C'est classique mais extrêmement prenant grâce à une narration fluide parsemée de trous qui offrent des interprétations diverses et font beaucoup réfléchir à ce que ça peut cacher.



Les personnages sont de plus en plus ambigus dans cette histoire. On ne sait plus qui croire, à qui faire confiance, qui dit la vérité, qui cache quelque chose, qui peut nous aider, qui va nous enfoncer. C'est une valse incessante et fascinante, pas du tout fatigante ou m'as-tu-vu comme je le croyais au début. On est loin des premiers tomes tapageurs sur les gangs. Certes, le visage offert par les antagonistes est bien barré mais cela apporte juste la noirceur nécessaire au titre pour mieux nous entraîner toujours plus loin.



Dans ce nouveau tome, le flou artistique entretenu par les auteurs, nous conduit peu à peu sur un chemin pavé de mauvaises intentions qui fait frissonner d'avancer. Exit le dédoublement de la personnalité d'Eiji, place à une vraie enquête nerveuse et dangereuse autour du personnage de LL et de ses atrocités passés. C'est un très bon rebondissement bien senti qui conduit le lecteur vers toujours plus de noirceur et de personnages troubles. Personnellement, je suis fan !
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Depuis un moment, la série ne fait que monter et gagner en qualité au fil des tomes. Elle propose ici une construction ascendante juste excellent, digne des meilleurs thriller !



J'adore la façon dont les japonais écrivent des thriller. Depuis Monster, ma référence en la matière, j'ai adoré tout ce que j'ai lu, de MPD Psycho, en passant par Erased ou Le Bateau de Thésée. C'est aussi le cas avec The Killer inside où malgré un premier tome un peu trop trash pour moi sur certains aspect, je sentais déjà le potentiel d'un histoire prenante et tordue avec un serial killer à la recherche fascinante.



Dans ce neuvième tome déjà, les auteurs nous emmènent sur bien des pistes et se jouent de nous à merveille avec une intrigue spiralaire parfaitement construite et maîtrisée pour faire durer le suspens et laisser exploser des révélations clés ! Dans un premier temps, on retrouve le nouveau Eiji toujours plongée dans son obsession, à essayer de comprendre ce qui est arrivé à Kyoka et comment ça a pu déraper ainsi. Le lecteur est entraîné dans un road-trip assez classique, où le héros essaie de collecter des indices, tandis qu'on lui rappelle son humanité en la personne de Kashi, son ancien ami.



Mais cela se révèle presque comme une fausse piste, puisque brusquement arrivé à la moitié du tome, un rebondissement majeur se produit qui nous propulse vers une toute autre piste ! On découvre alors effaré qui est derrière l'attaque de Kyoka et comment tout s'est mis en branle. C'est excellent ! Il y a ainsi une grosse remise en question du héros et de ses obsessions, de leurs conséquences sur son entourage et les femmes de sa vie. C'est classique mais archi prenant et ça scotche littéralement le lecteur, qui est happé par cette suite d'images violentes dont on remonte le fil, comme on le fait des aveux du coupable. J'ai adoré !



Et pourtant, je n'étais pas au bout de mes surprises. Je croyais l'histoire un peu réglée, je pensais que l'auteur nous avait bien expliqué l'impasse de l'obsession d'Eiji pour LL, bien qu'il reste la zone d'ombre des raisons de l'accusation du père d'Eiji, signifiant qu'il y avait bien un autre LL. Et là d'un coup, nouvelle révélation choc, inattendue, surprenante, que je n'avais pas du tout vu venir et sur laquelle en plus on referme le tome. Dur dur d'attendre la suite pour entendre le fin mot de cette histoire mais moi, je suis totalement sous le charme, complète scotchée par rapport à ce qui vient de se passer !



J'ai ainsi adoré durant l'ensemble du tome suivre tour à tour une enquête sur le terrain, assister à des révélations clés, entendre des aveux, voir le canevas de ces événements se mettre en place de manière tragique et implacable, pour finir achevée par le dernier rebondissement. Oui, c'est extrêmement tiré par les cheveux, il n'y a pas grand-chose de crédible, mais c'est happant, haletant, efficace, tordu et sombre. On s'interroge sur les conséquences des traumas, sur comment ça transforme les gens, sur le sens même du mot "humanité" et des liens qu'on a avec les autres qui peuvent tour à tour nous changer pour nous faire sombrer ou nous sauver. Alors malgré tout c'est très finement écrit.
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Eiji a accepté le fait qu'il à une double personnalité et que cet autre lui prend possession de lui et que ces actions ont des conséquences dans sa vie à lui mais aussi dans celles des autres. Mais est-il devenu un tueur comme son père ? ou alors un dangereux copycat est-il à l'oeuvre ? Il suit les indices et il se retrouve intégré à un dangereux gang. Très vite il comprend que son autre lui enquête lui aussi, mais quelles sont ces motivations ? Eiji doit faire attention où il met les pieds car le danger rôde et il pourrait bien se retourner contre lui rapidement.



Un second tome qui nous entraîne un peu plus dans l'intrigue où tout n'est pas encore dévoilé. le danger pour le personnage principal est permanent ce qui renforce le caractère d'urgence dans l'intrigue et dans la lecture.

Je suis toujours aussi surprise par la qualité qu'a gagné la série depuis ses débuts. Elle est vraiment devenu un excellent thriller racé et tendu où histoires familiales, meurtres en série et mafia se mélangent à merveille !



Dans ce nouveau tome plus classique que le précédent, nous assistons à toute l'enquête menée par Eiji et son double depuis leur enfance et c'est fascinant. Coincé en prison et suspecté d'un crime qu'il n'a pas commis, c'est l'occasion pour lui de se livrer à la seule qui a compris de quel bois il était fait.



Le récit sous forme de flashback est extrêmement classique mais n'enlève rien à la fascination qu'on ressent à l'écoutant, car nous sommes face à la figure du psychopathe qui nait et grandit sous nos yeux suite à un événement extrêmement traumatisant. J'aime beaucoup la caractérisation dont l'auteur fait preuve avec lui. On découvre quelqu'un de totalement banal qui a vrillé de manière folle suite à l'accusation de son père et de ce qu'il a vécu. Le suivre ensuite dans tous les plans qu'il met en oeuvre pour récolter des infos, mener l'enquête, mais aussi se couvrir est fascinant et donne froid dans le dos en même temps.



L'enquête, elle, racontée de cette façon est rondement menée et nous permet de recouper pas mal d'éléments que nous avions déjà à disposition depuis plusieurs tomes. Contrairement au début, l'auteur gère mieux l'aspect sombre et glauque de son histoire. Il n'est plus dans l'outrance mais plutôt dans l'utilisation d'un cadre bien connu : la mafia, la prostitution, la protection de l'enfance, la jeune délinquance, etc. C'est extrêmement classique mais bien raconté, donc prenant.



Cependant tout ce récit presque tranquille nous amène à un procès et une médiatisation qui ne sont qu'une nouvelle marche dans la quête du héros, ce que les dernières pages confirmes froidement mais magistralement, avec un vrai sentiment de frustration quant à l'attente de la suite.



The Killer Inside est donc vraiment un thriller bien écrit et bien mené qui offre une enquête passionnante remontant à loin mais également un héros au double caractère fouillé et fascinant. C'est classique mais excellent à lire !
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Eiji est un jeune étudiant japonais "presque" comme les autres. Il est le fils d'un terrible tueur en série et il a parfois des absences durant lesquelles quelques meurtres bien horribles sont commis. Voilà pour le début de l'histoire, et ça semble prometteur si on est du genre à connaître Esprits Criminels par coeur.



Côté dessin, c'est du solide, propre, carré, même si comme souvent dans les manga, je trouve que les décors sont négligés au profit des expressions parfois surjouées des personnages. C'est le genre qui veut ça.



C'est un manga destiné aux jeunes hommes, donc ne vous attendez pas à une mise en avant des femmes et de leurs qualités. Pas grand chose n'est caché ni dans les scènes de sexe, ni dans les scènes de crime où elles sont joyeusement découpées. Mais là aussi, c'est le genre qui veut ça.



Avec un peu de distance, ça se lit très bien, et je vais donc continuer la série. On en parle bientôt.



#TheKillerInside #HajimeInoru #ShotaItu #Kioon #Manga #BD #Comics #Polar #thriller #lecture #livres #chroniques #instabook #instalivre #bookstagram



Le quatrième de couverture :



À première vue, Eiji, discret et maladroit, ne se démarque pas de la foule des étudiants de sa fac... Pourtant, il tente depuis longtemps de faire oublier au monde que son défunt père n'était autre que le tueur en série LL, tristement célèbre pour les horribles tortures infligées aux jeunes femmes qu'il a assassinées.



Après des années passées à fuir la presse, Eiji a enfin réussi à trouver sa place. Mieux, il se réveille un matin avec une des plus belles filles du campus à ses côtés ! Elle lui avoue être tombée amoureuse de lui lorsqu'il l'a sauvée des griffes d'une brute épaisse. Un vrai conte de fées... dont le jeune homme n'a aucun souvenir ! Les trois derniers jours sont un trou noir dans sa mémoire, comme si quelqu'un d'autre avait vécu dans son corps à son insu... Et, pendant son amnésie, un cadavre de femme mutilé a été retrouvé dans le quartier. Pour la police, ça ne fait aucun doute : c'est du LL tout craché...
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Nous avions laissé Eiji en mauvaise posture dans le tome précédent, nous le retrouvons ici avec l'objectif de sauver sa peau et celle des siens du gang des Skall.

Un tome 3 intéressant par le fait que le récit ne va pas s'éterniser et va proposer une conclusion aux événements de cette première partie de la série. Au moins cette série ne tombe pas trop dans les travers habituels des mangas avec des péripéties à rallonges.

Le personnage d'Eiji est un personnage parfois assez fatiguant à lire tant il est niais dans son comportement et ses agissements - au moins cela rend le manga plus réaliste que d'autres dans le même genre mais j'ai un peu du mal à avoir de l'empathie pour lui. Mais la suite de l'histoire va peut-être donner un second souffle au récit et au personnage principal avec l'histoire qui va se recentrer sur Eiji et son double, B-1.

C'est une série somme toute assez intéressante à suivre par son rythme et son histoire. Il ne manque que des personnages un peu plus approfondis pour rendre le récit plus passionnant.

Eiji Urashima est un étudiant au lourd passé, fils d’un célèbre tueur en série aux méthodes les plus morbides. Mais pour lui, la vie d’étudiant est banale et sans aspérités jusqu’au jour où il découvre un « autre Eiji » qui prends sa place lors de ses plus en plus nombreuses pertes de mémoire…

Je retrouve dans ce synopsis une BD que j’ai lu il y a longtemps « ces jours qui disparaissent » où le héros voit sa vie être de plus en plus phagocyté par un « autre lui » qui prends le contrôle de sa vie. Mais dans ce manga, le héros est dans une bien plus fâcheuse posture car ce « second lui » commet les pires atrocités. Du moins c’est ce que l’on va essayer de découvrir avec Eiji.

L’histoire a eu dû mal à se mettre en place et j’ai failli à plusieurs reprises lâcher le récit mais, heureusement, l’intrigue prend de l’épaisseur sur la seconde partie du livre.

Il y a d’un côté l’enquête de la police et de l’autre l’enquête de Eiji sur son « autre lui » qui vont permettre d’éclaircir (ou complexifier j’imagine) les meurtres et le lien entre les différents protagonistes.

Un premier tome que je vais tout de même conclure de prometteur mais en espérant que le récit se développe un peu plus et qu’il soit plus prenant. La suite nous le dira…

Eiji a la confirmation que son père a été victime d'un coup monté orchestré par l'inspecteur Momoi et couvert par le commissaire Saruwatari. Mais ces derniers sont morts et ne peuvent donc réhabilité son père. Pire Eiji va sûrement être le coupable tout désigné pour ces deux morts.



Alors que la fin est toute proche, plus que 2 tomes avant la fin de cette histoire, tout s'emballe. Et surtout ce rebondissement à la fin de ce volume. Même si j'avais des doutes sur ce personnage (je ne dirai pas son nom pour ne pas spoiler), j'ai hâte de pouvoir lire la fin.

Rei continu de rendre visite à Eiji en prison pour que ce dernier lui confie toute son histoire depuis le début.

Dans ce tome, on approfondit le passé d'Eiji, sa relation avec Yoko, comment il a fait le rapprochement avec le gang Skall.



On est à la moitié de cette histoire et pourtant on sent que nous n'avons pas encore toutes les cartes en main. Toujours aussi bien.

L'horreur prend le dessus dans ce tome. Nous y découvrons l'enfance de Kyoka qui n'a été que maltraitance de la part de sa mère et un père soumis. Pour Eiji cela va être un choc car Kyoka est la fille du policier qui l'a aidé. Pire cette dernière va lui révèler encore bien des choses mais s'il ne veut pas lui aussi mourir Eiji va devoir faire un choix.



Un tome bien sombre et glauque où les secrets se dévoilent ainsi que les vraies personnalités.

que de rebondissements dans ce manga. Je me posais vraiment la question de comment le mangaka allait nous tenir en haleine... et bien il le fait avec brio.



Eiji décide de consulter un psychologue pour essayer de comprendre son alter ego B1 et de reprendre le contrôle. Mais on sent que sa copine Kyoka n'est pas franche et cache bien des choses derrière son sourire.



Une fin de tome inattendu et surprenante qui relance l'intrigue.

Eiji continue son enquête sur les agissements de son double en infiltrant le gang des Skall. Entre la police qui enquête sur la mort de Yoko et suspecte Eiji ; entre le gang qui recherche le traitre de la bande et Rei Shinmyogi, une fille étrange qui lui révèle ses problèmes de double-personnalité, Eiji va tenter de reconstituer les pièces du puzzle pour échapper à la prison et faire tomber le gang des Skall…

Le récit devient plus intéressant dans ce tome 2 où l’histoire ne s’arrête pas seulement sur la double-personnalité d’Eiji mzis l’intrigue se développe autour du gang aux méthodes extrêmement barbares et cette fille très étrange qui en sait bien plus qu’elle n’en dit.

Eiji est un héros plutôt imparfait et du coup assez réaliste dans son comportement, cela change des personnages habituels trop calculateurs et irréprochables.

Il y a également quelques péripéties qui rendent le récit plus prenant - j’ai parfois l’impression dans certains mangas (et le premier tome de Killer Inside était dans cette veine) que l’histoire n’avance pas, que le héros se pose trop de questions et que les actions sont au ralenti… au moins ici le récit avance.

Ce second tome est en tout cas bien plus prenant et j’espère que la suite confirmera ce bon début pour cette série originale qui mêle fantastique, thriller et enquête policière.

Après son évasion, Eiji se rend à l'hopital où est soigné Kyoka. Alors que tous croient qu'il désire la tuer, il met en place un plan pour démasquer le vrai tueur en serie LL.



Nous découvrons comment Eiji a fait connaissance avec Kyoka et comment il est tombé dans ses filets. Une aide inattendue lui est apporté. Il ne lui reste plus qu'à démasquer le tueur.

Eiji est sur le point de faire tomber le copycat de LL, le dangereux Sai. Eiji va devoir suivre Sai tout en mettant son plan a exécution pour le faire tomber mais tout ne se déroule pas comme prévu.



Dès ce 3ème volet, le copycat est démasqué et mis hors jeu alors que ce manga comprend 11 tomes. Mais l'alter ego d'Eiji est toujours là et prend le contrôle dès qu'il s'endort. Où cela va t-il nous mener ?

C'est un thriller assez convaincant qui met en scène une jeune adulte universitaire et puceau Eiji qui développe une double personnalité liée au terrible passé de son père, un célèbre sérial killer de la pire espèce. Fort heureusement, ce dernier s'est suicidé mais son ombre plane toujours.



Eiji est un garçon timide et maladroit mais cela peut être aussi tout le contraire un jour sur deux. Il y a toute une approche psychologique assez intéressant notamment pour un psychiatre. Ce côté malsain peut toutefois rebuter certains lecteurs. Ce n'est pas à mettre entre toutes les mains.



The killer inside va se révéler petit à petit. Il y aura bien une multiplication de fausses pistes. Je n'ai pas trop aimé le basculement chez les yakuzas à la fin de ce premier tome mais c'est sans doute pour donner plus de consistance à ce récit qui va se décliner sur plusieurs tomes.



Au final, un bon début pour un récit assez haletant au scénario fort oppressant. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est tout à fait réussi car à la fois perfectible et expressif. La vérité sera effrayante et troublante.

Le deuxième m'avait déjà réconcilié en partie avec la série, c'est encore plus le cas avec ce troisième tome où l'histoire prend enfin le tournant que j'attendais et s'intéresse de plus près au fameux B-1.



Les auteurs savent jouer avec nos nerfs. Les premiers chapitres de ce tome 3 s'ouvrent sur un duel tendu entre Eiji et Sai, le chef des Skall et grand admirateur de LL. Ce dernier a décidé de passer à la vitesse supérieure pour se débarrasser d'Eiji. Nous assistons alors à un moment complètement fou où ce détraqué monte un plan abominable pour effacer la déception de sa rencontre avec le fils de LL. Cependant, si ce moment est agréable à suivre car on se demande jusqu'où va aller Sai, paradoxalement en même temps, on devine complètement ce qu'Eiji mijote et ça tue un peu l'ensemble.



Mais mon intérêt pour ce tome ne réside pas dans cette péripétie qui prend fin dans la première moitié, non, ce qui m'a vraiment passionnée c'est l'intérêt que les auteurs commencent à porter à B-1. Eiji révèle ses troubles et se trouve un(e) autre allié(e), ce qui permet au lecteur de voir enfin l'intrigue se tourner vers ce dédoublement de la personnalité dont il souffre. On apprend un peu comment procède B-1 au quotidien mais surtout après une ultime prise de pouvoir de celui-ci, Eiji se réveille et fait des révélations surprenantes en cherchant à aller de l'avant. Les auteurs jouent donc à merveille la carte des trous de mémoire pour glisser plein de mystères et de surprises dans leur histoire. Les dernières pages en sont un modèle du genre qui donnent terriblement envie de se jeter sur la suite.



Maintenant qu'une bonne dynamique a été trouvé, que la surenchère est mieux gérée, j'espère que les mangakas vont garder cette direction et poursuivre leur intrigue autour de B-1, du dédoublement de la personnalité et des origines de celle-ci, car c'est clairement cela qui m'intéresse le plus.
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Un tome d'introduction où on découvre le fils d'un tueur en série.

D'un côté, c'est agréable d'avoir des personnes bienveillantes qui peuvent l'entourer : famille d'accueil, son ami Kashi, sa petite-amie Kyoka ; mais de l'autre, on a des stéréotypes ambulants avec l'ado bloqué sur sa virginité, la femme qui tombe amoureuse du sauveur, entre autres.

On a également le personnage de Rei qui permet au héros de prendre du recul et de ne pas tomber dans un quelconque excès. J'espère que son rôle se précisera et qu'elle ne sera pas là uniquement pour permettre à Eiji de briller tout en restant, elle, dans l'ombre.



Je pense que ce livre peut plaire à ceux qui s'intéressent aux troubles mentaux avec en particulier celui de la dissociation d'identités. Celui-ci est intimement associé au lien intergénérationnel. Eiji doit vivre avec un père meurtrier qui s'est donné la mort, et son côté benêt (il n'est pas que ça !) peut alors un peu s'expliquer. L'héritage funeste m'a fait penser à la série Le bateau de Thésée de Toshiya Higashimoto. Dans tous les cas, les enfants, la famille, l'entourage, tous vivent avec une épée de Damoclès, et tous y font face d'une manière différente (suicide, déni, légèreté, opposition).



Le tome s'emballe à la moitié où des hypothèses peuvent être réalisées : le père est-il bien mort ? y aura-t-il une part de fantastique dans cette série ? a-t-il formé quelqu'un (son fils ?) ? à quel point l'influence de la famille peut-elle affecter son comportement ? est-ce que la deuxième identité est réellement nocive ? est-ce qu'elle s'est formée en protection aux horreurs de son père ? quelle part va-t-elle prendre et va donc laisser à celle de base ? et à force est-ce qu'on ne pourrait pas dire que c'était sa personnalité originelle ?



Pour finir, le coup de crayon est classique avec un accent mis sur l'émotion sur les visages (cela m'a fait penser à Alice in Borderland) où un personnage peut passer de l'euphorie à la mélancolie. Affaire à suivre !

Toujours aussi intrigante, la série réserve sa part de violence en faisant entrer dans la danse un gang de proxénètes. La découverte de nouvelles révélations relance les questions autour de la double personnalité du héros. Et on se pose également beaucoup de question autour de cette jeune femme qui lui apporte son aide sans que l'on comprenne vraiment pourquoi.

Les mangakas réussissent à tirer leur épingle du jeu et à donner envie de lire la suite.