Hajime Inoryu

Ce tome 9 entame un nouvel arc où Eiji, le héros, cherche de nouvelles réponses suite aux révélations du tome précédent. Avec la police toujours à ses trousses, il emmène le lecteur sur de nouvelles pistes et l'on voit réapparaître des personnages écartés au début.

Les mangakas maîtrisent leur série à la perfection. Ils font monter la pression et distillent juste ce qu'il faut d'indice pour mettre le doute à leurs lecteurs.

Le twist final de ce tome m'a laissé sans voix. J'attends des explications dans le prochain volume !

La série continue à avoir ce mélange assez explosif, mais en fait il y a un gros souci. C'est le dernier tome, mais uniquement sur le papier, et par manque de ventes, et ce n'est pas du tout une fin, ce qui fait qu'on a totalement nuit à la série. Cela aurait été mieux de nous dire dans les bonus que la fin n'était pas désirée mais de nous offrir une fin potable, or là ce n'est absolument pas le cas. Elle a vraiment été brutalement écourtée.

Dans ce tome toujours plus fou, des combats de dingue, tout comme des révélations du même acabit, avec également un zeste de romance entre Mamoru et Riko qui ont l'air prêt à tout l'un pour l'autre.

Les pouvoirs déployés dans les combats continuent de nous ébahir.

Une énigmatique personne, au physique particulier et détonnant, va s'en mêler. Et les combats ne sont pas en reste.

Mamoru tout au long de la série nous démontre son bel esprit de déduction. Quel est son objectif aujourd'hui ? Ferait-il tout pour Riko ? Comment va-t-il réagir face aux révélations explosives de sa grand-mère ?

Alors que nous sommes bien plongés, nous voilà laissées en plan à jamais.

Alors que la série a un côté fun et déjanté, elle sait aussi être plus et surprendre. Par ailleurs, nous nous prenons totalement au jeu, et nous sommes de plus en plus immergés dedans et impatient de découvrir la suite, c'est donc plutôt bon signe, n'est-ce pas ?

Mamoru a un côté qui détonne, son physique aussi. Si on y trouve des éléments classiques, elle sait quand même mettre une belle puissance émotionnelle tout en nous faisant rire.

Riko est à nouveau en danger. Il est temps d'en apprendre plus sur la situation, les manigances, et de voir la décision de son père. Il a fait changé le clan des Ryûri au cours des dernières années et en est le chef. C'est un sacré phénomène.

Nous avons un mélange d'action et de tranche de vie. Certains moments sont plus calmes.

Ils ont une idée que je vous laisse découvrir, pour cela tout un groupe part en mission, nous avons de nouveaux personnages avec un comportement "intéressant", et même bizarre.

Chacun a un pouvoir particulier que nous avons hâte de découvrir. Bien entendu, l'ennemi n'est pas en reste non plus.

De plus, y aurait il un traître dans le clan ? De sacrés combats survoltés vous attendent.

Swimming ace, Un manga de Inoryu Hajime (Auteur) & Hoshi Renji (Dessinateur) 2014 – Terminé – Pika Edition – 2020



Bon, en même temps… On s’en serait douté rien qu’en regardant la première de couverture… ça va être relou … Ce genre de manga « spécialisé » dont j’avais déjà souligné la banalité en disant qu’il y allait avoir une série sur moi qui prend une douche… Alors, voilà, Lycée… Uniforme féminin très court, rivalité, une pincée d’humour, « je serais ton plus grand rival » « Je veux t’affronter en natation » « Mais j’ai arrêté la natation » ah et puis en fait non, et puis je suis détenteur d’un record, voilà que je parle de ma petite taille…



Bien sûr, un fan de natation prendra son pied. Il faut bien chaussure à son pied mais là c’est comme si on faisait chaque 10ème de pointure. C’est beaucoup trop spécifique … Et puis, c’est calqué sur la vie réelle. Etant de ceux qui par exemple, préfèrent jouer que regarder, je ne me retrouve pas dans cette contemplation « artistique » Ou plutôt « sportive » …



Phoenix

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Nous avions laissé Eiji en mauvaise posture dans le tome précédent, nous le retrouvons ici avec l'objectif de sauver sa peau et celle des siens du gang des Skall.

Un tome 3 intéressant par le fait que le récit ne va pas s'éterniser et va proposer une conclusion aux événements de cette première partie de la série. Au moins cette série ne tombe pas trop dans les travers habituels des mangas avec des péripéties à rallonges.

Le personnage d'Eiji est un personnage parfois assez fatiguant à lire tant il est niais dans son comportement et ses agissements - au moins cela rend le manga plus réaliste que d'autres dans le même genre mais j'ai un peu du mal à avoir de l'empathie pour lui. Mais la suite de l'histoire va peut-être donner un second souffle au récit et au personnage principal avec l'histoire qui va se recentrer sur Eiji et son double, B-1.

C'est une série somme toute assez intéressante à suivre par son rythme et son histoire. Il ne manque que des personnages un peu plus approfondis pour rendre le récit plus passionnant.

Eiji continue son enquête sur les agissements de son double en infiltrant le gang des Skall. Entre la police qui enquête sur la mort de Yoko et suspecte Eiji ; entre le gang qui recherche le traitre de la bande et Rei Shinmyogi, une fille étrange qui lui révèle ses problèmes de double-personnalité, Eiji va tenter de reconstituer les pièces du puzzle pour échapper à la prison et faire tomber le gang des Skall…

Le récit devient plus intéressant dans ce tome 2 où l’histoire ne s’arrête pas seulement sur la double-personnalité d’Eiji mzis l’intrigue se développe autour du gang aux méthodes extrêmement barbares et cette fille très étrange qui en sait bien plus qu’elle n’en dit.

Eiji est un héros plutôt imparfait et du coup assez réaliste dans son comportement, cela change des personnages habituels trop calculateurs et irréprochables.

Il y a également quelques péripéties qui rendent le récit plus prenant - j’ai parfois l’impression dans certains mangas (et le premier tome de Killer Inside était dans cette veine) que l’histoire n’avance pas, que le héros se pose trop de questions et que les actions sont au ralenti… au moins ici le récit avance.

Ce second tome est en tout cas bien plus prenant et j’espère que la suite confirmera ce bon début pour cette série originale qui mêle fantastique, thriller et enquête policière.

Ce 8e tome finit l'arc entamé depuis le tome 5 et nous révèle encore un sacré paquet de choses que l'on n'avait pas vu venir. La construction avec les flash-back est toujours aussi bien pensé et d'une grande fluidité.

Je ne sais pas ce que les mangakas prévoient pour la suite de sa série mais je suis impatiente de le découvrir tant l'histoire comme les dessins.

Entre passé et présent, avec de nombreux flash-back, on comprend mieux les intentions et les secrets de chaque personnage impliqué dans cette intrigue.

Je me suis vraiment laissée piéger par la maîtrise du suspens dont fait preuve le mangaka et n'ai pas du tout vu venir les révélations de la fin de tome.

L'histoire reste très sombre, tout comme les dessins, avec une violence sous-jacente permanente mais franchement c'est une des meilleures séries que je le lis en ce moment !

Eiji Urashima est un étudiant au lourd passé, fils d’un célèbre tueur en série aux méthodes les plus morbides. Mais pour lui, la vie d’étudiant est banale et sans aspérités jusqu’au jour où il découvre un « autre Eiji » qui prends sa place lors de ses plus en plus nombreuses pertes de mémoire…

Je retrouve dans ce synopsis une BD que j’ai lu il y a longtemps « ces jours qui disparaissent » où le héros voit sa vie être de plus en plus phagocyté par un « autre lui » qui prends le contrôle de sa vie. Mais dans ce manga, le héros est dans une bien plus fâcheuse posture car ce « second lui » commet les pires atrocités. Du moins c’est ce que l’on va essayer de découvrir avec Eiji.

L’histoire a eu dû mal à se mettre en place et j’ai failli à plusieurs reprises lâcher le récit mais, heureusement, l’intrigue prend de l’épaisseur sur la seconde partie du livre.

Il y a d’un côté l’enquête de la police et de l’autre l’enquête de Eiji sur son « autre lui » qui vont permettre d’éclaircir (ou complexifier j’imagine) les meurtres et le lien entre les différents protagonistes.

Un premier tome que je vais tout de même conclure de prometteur mais en espérant que le récit se développe un peu plus et qu’il soit plus prenant. La suite nous le dira…

Au début j’avais très peur d’être déçue, l’histoire commence très vite, je dirais même trop vite. Mais au final je me suis retrouvée à apprécier réellement cette lecture et je dirais même que j’ai hâte de voir ce que nous réserve la suite. Bonne découverte !

Club N°54 : Manga sélectionné ❤️

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Qu'hérite-t-on de nos parents ?



Les qualités, la génétique mais aussi les défauts.



Et la folie d'un tueur en série ???



C'est ce qu'on se demande tout du long de ce manga bien ficelé.



Mel

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Voilà un superbe thriller psychologique qui sait tenir en haleine.



Le héros Eiji, fils d'un célèbre tueur en série, se retrouve confronter à de curieux trous de mémoire.



Trous de mémoire pendant lesquels des crimes sont commis et où une deuxième personnalité prend possession se son corps.



On retrouve ici une idée proche de l'excellent "ces jours qui disparaissent" de thimothée le boucher.



Nous sommes donc fasse à une double enquête.



Enquête pour élucider le meurtre et enquête du héros pour comprendre qui est cet alter ego qui prend possession de lui.



Le tout illustré dans un style réaliste avec un soin particulier apporté aux personnages.



Ce 1er Tome est une bonne introduction et donne envie de découvrir la suite de cette histoire publiée en 11 tomes.



Sam

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Extrait :

Dernier tome pour cette série courte mais totalement déjantée. Par curiosité, une fois ma lecture terminée, j’ai aussi lu la Postface (ce que je fais assez rarement, je l’avoue), j’ai découvert avec stupéfaction que la série avait été, en réalité, arrêtée au Japon faute de ventes suffisantes… Le plus désolant dans tout ça, c’est que l’auteur ne cesse de s’excuser en disant qu’il n’est pas à la hauteur, ce que je trouve bien bête, car pour ma part, j’ai beaucoup appréciée la série et j’aurais aimé en voir plus.



Comme vous vous en doutez sûrement après une telle introduction, la fin est au final, une fin ouverte. L’intrigue commençait à peine à entrer dans le vif du sujet que la voilà stoppée, pour une raison autre qu’un souhait de l’auteur. C’est triste qu’ils n’aient pas une solution alternative pour continuer de proposer la série (en format numérique, ou alors, juste en sortie dans les pays étrangers). Cela soulève aussi la difficulté du métier, puisque comme tout le reste, il y a de plus en plus de séries qui sortent et il est difficile de se démarquer pour toucher des gens, surtout en pleine inflation (ou avec la baisse du nombre de jeune au Japon peut-être ?). C’est bien que l’éditeur précise que la série est en quatre tome, je suppose qu’ils ne spécifient pas qu’elle a été stoppée car sinon ça ne ferais pas de vente, mais bon…



Avec ce tome, vient aussi des révélations, rapidement et assez maladroitement abordées. Cette révélation pourrait tout changer, mais laisse aussi en suspens de nouvelles questions, puisque les chefs des grands clans sont aussi au courant, et pourtant, ils laissent la preuve tranquillement chez les sans pouvoirs. Les explications sont aussi assez maladroites, je suppose que l’auteur souhaitait en parler plus tard dans l’intrigue, et n’avait donc pas prévu des explications aussi rapides. La relation entre les deux protagonistes évolue aussi au même rythme, mais semble moins sortie de nulle part, plus naturelle (même s’ils ont tous les deux une case en moins). Le design de la doyenne m’a d’ailleurs fait bien rire, elle me rappelle beaucoup l’un des personnages du voyage de Chihiro. Les pouvoirs de certains extras étaient originaux, même simple, bien pensés et bien utilisés, c’est dommage de ne pas en voir plus. Surtout quand on apprend qui est le coupable derrière tout ça, et qu’il n’a pas encore eu droit à son coup de karma. C’est un peu frustrant pour moi lectrice, alors je n’imagine même pas pour l’auteur, qui avait sans doute prévu bien plus…



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Ce tome constitue une véritable pierre d'angle à l'intrigue générale car il révèle de nombreux détails et implications pour les différents personnages. L'ensemble reste très sombre, tant dans les dessins que dans le scénario, et l'on comprend enfin la motivation principale du héros.

La fin nous laisse un sacré suspens, qui donne forcément envie de lire la suite.

Beaucoup de flash-back dans ce tome afin de mieux comprendre la double personnalité du héros et d'essayer de démêler le vrai du faux dans ce qu'il raconte.

Les mangakas poursuivent avec rythme leur intrigue aussi prenante que complexe et instaura un climat tendu et instable pour mieux désarçonner leurs lecteurs.

Une série de qualité, entre thriller et horreur, dans lequel il ne faut pas trop prendre confiance en ce que l'on croit avoir compris.

SÉRIE COMPLÈTE

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Ce manga se passe dans un monde où une partie de la population est dotée de pouvoirs et elle exerce sa puissance sur ceux qui en sont dépourvus.

Quand il était enfant, Mamoru a perdu sa meilleure amie qui a été assassinée alors qu’ils avaient fuit ensemble sur le continent. À l’âge adulte, il n’a qu’un rêve, se venger de la personne à l’origine de ce massacre… Pour parvenir à ses fins, il va demander de l’aide à Riko une jeune fille qui vit sur son île en se faisant passer pour une sans pouvoir…

Cette dernière fait un séjour en prison car elle est accusée d’avoir frappé un homme. Mamoru va lui rendre visite chaque jour en espérant l’amadouer, ce qu’il n’avait pas prévu c’est que la jeune fille accepte sa proposition de faire équipe parce qu’elle est tombée amoureuse de lui… Il va alors décider de se servir de ses sentiments pour atteindre son objectif, mais il se pourrait bien qu’il se fasse prendre à son propre jeu…

Après un 1er tome un peu alambiqué, la série avait réussi par la suite à trouver un rythme et un fil conducteur, je trouve ça dommage qu’elle ait dû être arrêtée si rapidement sans que l’auteur n’ait pu aller au bout des choses. Il y avait un potentiel avec le côté artificiel des pouvoirs et l’opposition entre les sans-pouvoirs et les extras. De même, les personnages auraient mérité d’être développés, notamment les membres de l’équipe qui semblaient tous avoir leur caractère. J’ai aussi apprécié le côté farfelu de l’humour, au début c’était trop, mais par la suite ça permettait d’apporter un petit plus dingo qui allait bien avec l’attitude de Mamoru et Riko. Et en plus, les dessins étaient chouettes…

Les petits mots de fin des auteurs font presque mal au cœur… Alors évidemment quand on sait sur quoi ils ont bossé avant (Sky High Survival pour l’un, The Killer Inside pour l’autre), on pouvait s’attendre à un autre registre mais je suis pas certaine que les auteurs devaient se blâmer autant pour leur échec… C’est triste de lire « c’est uniquement dû à mes lacunes »…

Espérons que leurs futures séries seront des succès commerciaux !

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Extrait :

Troisième tome, donc avant dernier tome pour cette série vraiment très courte, mais où le rythme est bien mené pour l’instant. Un gros et grand combat approche, outre le fait de vouloir assurer la survie de Riko, ce combat pourrait aussi prendre des proportions plus importantes. Après tout, il est aussi question de la condition des sans-pouvoirs, condition, qui rappelle celles que notre propre histoire a déjà connue, et connait encore, l’inégalité de traitement pour une différence.



Le chef du clan Sôin, alias le gars avec le masque, ou le gars qui tue son propre gosse, a réussi à motiver les autres groupes pour une attaque conjointe contre le groupe des Ryûri, qu’il accuse pour le drame survenu au bateau. Je doute que les chefs soient des idiots, je pense donc qu’ils savent très bien que le chef du clan Sôin ment littéralement, ou alors ils sont vraiment très bêtes ou tellement arrogants qu’ils ne réfléchissent pas bien loin. En tout cas, il n’aura suffi que de quelques échanges pour qu’ils arrivent à un accord, visiblement certains ne se sentent plus pisser comme on dit. D’après quelques fragments de pages, on voit que la population d’extra est mitigée sur la condition des sans-pouvoirs, certains pensent qu’il faut les traiter comme d’habitude et normalement, d’autres qui ont pris la grosse tête ne veulent pas les voir. Je suppose aussi qu’il y a le groupe des « j’en ai rien à faire et je continue ma vie tranquillement ».



Les pouvoirs des personnages commencent un peu à dévier des pouvoirs originaux. Visiblement, certains extras ont des capacités assez spécifiques, comme réduire la taille d’objets et/ou humains, se rendre invisible, etc… D’ailleurs, on a déjà vu un cas dans les épisodes précédents, avec l’extra pouvant faire des portails et se téléporter. Je suppose donc, que les chefs des clans puissants ont ce style de capacités, mais pour le moment, ils restent discrets, et continuent d’être des lâches, en envoyant d’autres extras faire le sale boulot. J’adore les personnages (ou personnes) qui se pensent au-dessus de tout, mais qui font faire les basses besognes à d’autres, de vrais lâches dans toutes leur splendeur, doublés de feignasse, très loin des personnes fortes et intouchables qu’ils pensent êtres. Une fois face à la vérité, ils ne l’ouvrent plus trop d’ailleurs, ou alors ils le font juste avant de se faire laminer, et j’adore ses passages.



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Second volume de la série, et c’est donc déjà la moitié de celle-ci. Après l’accident meurtrier (ou plutôt l’attaque meurtrière) du paquebot de croisière, Mamoru se réveille seul dans une mystérieuse bâtisse. Très vite il comprend qu’il se trouve là où il souhaitait être, afin de découvrir le coupable du meurtre de son amie d’enfance. Mais avant toute chose, il doit retrouver Riko dont il a été séparé, car sans elle, il n’a aucune chance face à un extra puissant. Les secrets commencent à être révélés, non sans efforts et risques pris par Mamoru. Visiblement, tous les extras ne sont pas horribles et sanguinaires, une révolution pourrait donc bien être en marche pour faire basculer la balance.



Mamoru dévoile ses cartes avec ce nouveau tome, il a en effet appris à se défendre face aux extras, ou du moins, les plus faibles d’entre eux. Cette technique l’oblige à être discret, mais aussi dans le plus simple des appareils. Ses mises en scènes décalées donnent un résultat assez difficile à prendre au sérieux, surtout lorsque le visage des personnages en rajoute une couche. Ce qui est, presque réaliste, c’est qu’il existe tout de même des manières pour un non extra d’affronter les extras. Comme quoi, ils ne sont pas aussi invincibles qu’ils le pensent. Toutefois, sa découverte de la vérité laisse Mamoru assez surpris, puisque la famille de Riko ne semble pas liée directement au meurtre de son amie. Il s’agissait en réalité d’un quiproquo qui a mal tourné. Le retour de Riko et la venue de Mamoru sur le continent pourrait bien relancer des hostilités.



Je ne sais pas ce qui est le pire, que les meurtres des extras soient classés comme accident, ou qu’il y ait vraiment des gens pour les protégés. Outre le manque de courage des extras d’assumer leur bêtise, il semblerait qu’il faut aussi craindre la passivité des non extras. Ils sont tristes de perdre leurs proches, mais ne réagissent pas plus que ça. Certes, les extras ont des pouvoirs importants, mais est-ce vraiment une vie de vivre en ayant une épée de Damoclès sur la tête ? Est-ce qu’il est vraiment possible de vivre en sachant qu’un extra peut nous ôter la vie par pur caprice ? La population semble vivre dans une certaine insouciance, alors que n’importe quel extra pourrait bien débarquer à n’importe quel moment pour leur faire la misère. Certains pensent sans doute qu’il suffit de rester à sa place pour être tranquille… mais est-ce que ça marche vraiment, bonne question.



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Nouvelle série découverte par hasard en rayon avec ses trois premiers tomes d’occasions, comme la série en comporte quatre au total, je me suis dit que c’était bien de la tenter. Surtout que je n’avais pas entendue parler d’elle jusqu’à présent ! Une série courte assez discrète chez Kana. Les auteurs vous parlent peut-être puisqu’ils ont réalisés d’autres séries comme sky-high survival (dessinateur) ou Killer inside (scénariste), pour ma part, je n’ai lu aucun de ses titres, pour le moment.



La série commence avec une petite introduction, sur la victime, puisqu’après tout, elle est au centre de tous les événements qui vont suivre. Celle-ci, une jeune fille de moins d’une dizaine d’année a été retrouvée coupée en deux parts égales… 12 années plus tard, son assassin court toujours. Son ami d’enfance ne vit désormais plus que pour retrouver le coupable et venger son amie. Parce que s’il y a une chose qu’on ne sait pas au départ, c’est qu’il existe des surhommes, des personnes extrasensoriels, surnommées Extra. Elles ont des pouvoirs (télékinésiques souvent), et règnent désormais sur le monde alors même qu’ils ne représentent que 30% de la population. Cette nouveauté est apparue il y a des années avec 5 enfants ayant des pouvoirs, depuis ils se reproduisent toujours entre eux (bonjour la consanguinité). Au Japon, le continent n’est habité que par les Extras, les humains normaux étant relégués aux îles ou aux zones bien éloignées. Ils sont vus comme des déchets par les extras qui les tuent sans aucune honte ou aucune punition à la clé. Ainsi, la jeune fille a très certainement été tuée par un Extra, d’où le fait qu’il n’y a pas eu d’enquête et que tout le monde s’en fou…



Pour sa quête de vengeance, Mamoru n’a pas le choix, il doit être aidé d’un extra, sans quoi il n’a aucune chance. Il réfléchit depuis des années à comment faire, et il décide de séduire une jeune extra pour la manipuler. Cliché ou non, il finira peut-être par la considérer comme plus que ce qu’il espérait. Cette jeune fille, il va la rencontrer au commissariat, alors qu’elle a été arrêtée pour agression physique. Son secret est vite révélé par Mamoru qui arrive à la convaincre. Pas de bol pour lui, elle semble aussi folle que lui, que de lui… Si la vie de Mamoru n’a pas été joyeuse car il est épris de remords pour son amie décédée, c’est aussi le cas pour sa nouvelle (petite) amie. L’intrigue plane vraiment entre le drame et la comédie, parfois c’est un peu mal sain je trouve. Après tout, elle on dirait une gamine, et lui semble déjà adulte d’une vingtaine d’année je suppose… ou alors son apparence ne représente pas son âge réel ?



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Trop d’informations sont données dans ce premier tome et ce de manière précipitée. L’immersion dans le quotidien d’Eiji est rapidement expédiée par l’auteur pour en venir à l’amnésie de ce dernier et à ses déductions concernant cette singularité. Le lecteur n’a pas le temps de s’attacher à ce personnage d’autant que ce dernier le déroute dans sa manière de réagir face au phénomène auquel il fait face. Le jeune homme prend conscience trop hâtivement de sa supposée double personnalité et, de prime abord, le prend plutôt bien vu les retombées dont il profite. De plus, il semble peu heurté par ses découvertes macabres.

De nombreux personnages sont introduits dans ce volume initial, multipliant les scènes et les questionnements. Le lectorat s’y perd un peu, mais apprécie toutes ces pistes non exploitées qui attisent sa curiosité. De nombreuses interrogations sont laissées en suspens pour allécher le lecteur et le pousser à lire la suite de la série. Et cela fonctionne ! Malgré quelques réticences, celui-ci se laisse berner par la ruse. Réticences quant à la rapidité de la mise en place, au manque de réaction de la part d’Eiji, mais également quant aux illustrations. Ces dernières peuvent être très belles lorsqu’il s’agit de la couverture ou encore de l’esthétique des personnages féminins, mais se gâtent quand il s’agit de retranscrire les émotions du héros. Le rendu n’est pas optimal et prête parfois à sourire.

Les points faibles soulevés n’enlèvent rien au principe de base qui se veut intrigant et original.

Un premier volume trop fourni dont résultent de nombreux aspects peu exploités, mais qui donne envie de se plonger dans la suite.
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Les mangakas arrivent de nouveau à surprendre et à relancer leur intrigue avec des révélations hallucinantes sur les relations entre les personnages.

La double personnalité du héros n'est finalement qu'un prétexte pour livrer un thriller aussi complexe que prenant dans lequel les dessins sont minutieusement mis en scène.

J'ai hâte de lire la suite car là je suis vraiment maintenue en halène par la lecture du dernier chapitre.