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Citations de Hans Christian Andersen (384)


Platsh, platsh, voilà les chiens de chasse faisant éclabousser la vase et plier joncs et roseaux.
Le pauvre caneton eut terriblement peur. Il pliait la tête pour la cacher sous son aile quand il vit se dresser devant lui un chien énorme, la langue pendante et les yeux flamboyants. Le chien approcha sa gueule du caneton, découvrant ses dents pointues et, platsh, repartit sans l’avoir touché.
« Dieu soit loué, dit le caneton. Le chien lui-même me trouve trop vilain pour me mordre. »
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N’est-ce pas un bonheur que de passer ainsi de l’amour sur terre aux pures joies du ciel, comme d’un seule bond ? Le baiser glacé de la mort avait anéanti une enveloppe périssable: un être immortel en sortit, prêt à la vie véritable qui l’attendait. La dissonance de la mort se résolvait en une harmonie céleste.
Appelez-vous cela une histoire triste ?
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« Donne-moi la main, je vais t'aider à monter ! » dit la jeune fille, et elle le toucha de ses doigts glacés.
« Toi, m'aider ! dit Rudy. Il ne m'est pas encore arrivé d'avoir besoin d'une femme pour m'aider à escalader ! » et il pressa le pas pour s'éloigner d'elle.
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Tous se ressemblaient comme des gouttes d'eau, sauf un...
Celui qui avait été fondu le dernier.
Comme il n'y avait plus assez de plomb, il était sorti du moule avec une seule jambe, mais il se tenait aussi ferme sur cette jambe, que les autres sur deux.

[p5]
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Accompagnez-moi au cimetière. Allons-y lorsque le soleil brille et que les arbres sont verts. Marchons parmi les tombes ! Chacune d'entre elles est comme un livre fermé dont le dos serait tourné vers le haut, on peut lire le titre, qui dit ce que le livre contient, et cela ne dit pourtant rien.
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"Oui, mais ces contes et ces histoires ne valent rien! Non, les vraies viennent tout seuls, ils frappent à mon front en disant "me voici " "
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« N'a-t-on pas souvent envie de choses qui ne sont pas spécialement bonnes pour nous mais qui nous changent de notre habitude ? »
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- Ah si j pouvais entrer ! disait-il. Entrer, entrer, c'est mon vœu le plus cher ; il faut que je m'appuie contre ce poêle, même si je dois passer par la fenêtre !
- Tu n'entreras pas, dit le chien, et si tu entrais, ce serait fini pour toi.
- C'est déjà fini pour moi, dit le bonhomme de neige, l'envie me détruit ! Et puis, comment une envie pourrait être mauvaise ?
Il ne savait pas, ce brave bonhomme de neige que l'envie et la raison ne font pas toujours bon ménage. N'a-t-on pas souvent envie de choses qui ne sont pas spécialement bonnes pour nous mais qui nous changent de notre habitude ?
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[...] mais un jour vinrent deux fripons qui se donnèrent pour des tisserands et déclarèrent savoir tisser la plus magnifique étoffe du monde. Non seulement les couleurs et le dessin étaient extraordinairement beaux, mais les vêtements confectionnées avec cette étoffe possédaient une qualité merveilleuse : ils devenaient invisibles pour toute personne qui ne savait pas bien exercer son emploi ou qui avait l'esprit trop borné.

(Les habits neufs de l'empereur)
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Les contes d'Andersen sont des trésors de poésie. Ce recueil est une merveille, on a envie de le regarder et de le prendre comme un objet qu'on redécouvre à chaque regard. Les illustrations réalistes mais énigmatiques se prêtent parfaitement à l'univers du conteur.
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"La petite sirène"

Pendant l'absence de ses cinq soeurs, la plus jeune, restée seule auprès de la fenêtre, les suivait du regard et avait envie de pleurer. Mais une sirène n'a point de larmes et son coeur en souffre davantage.
"Oh ! Si j'avais quinze ans ! disait-elle, je sens déjà combien j'aimerais le monde d'en haut et les hommes qui l'habitent."
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Kay était tout épouvanter. Il voulut réciter son Notre-Père, mais seule la table de multiplication lui revint en mémoire.
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"Pourquoi les fleurs sont-elles si laides aujourd'hui ?" [...]
"Et bien, sais-tu ce qui ne va pas ? Dit l'étudiant; les fleurs ont été au bal cette nuit, et c'est pour cela qu'elles gardent la tête baissée ! "
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La petite sirène avala rapidement l’élixir, qui lui sembla brûler comme du feu; puis elle sentit son corps délicat comme traversé par une épée à deux tranchants. Elle tomba évanouie sur le sable. Lorsque apparurent les premiers rayons du soleil, elle se ranima et éprouva aussitôt la même douleur aiguë; mais elle l’oublia à l'instant, en voyant devant elle le beau jeune prince, qui attachait sur elle ses grands yeux noirs. Elle baissa les siens, et aperçut que sa queue de poisson avait disparu, et qu'elle avait les plus jolies jambes, le pied le plus mignon qu'une jeune fille pût souhaiter. Elle n'avait pas de vêtements, mais elle était tout enveloppée de sa longue et soyeuse chevelure.
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Mais la reine était une femme très avisée, qui était capable d'autre chose que de rouler en carrosse.
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Kay et Gerda allaient la main dans la main et tandis qu'ils marchaient, un printemps délicieux plein de fleurs et de verdure les enveloppait. Les cloches sonnaient, ils reconnaissaient les hautes tours, la grande ville où ils habitaient. Ils allèrent à la porte de grand-mère, montèrent l'escalier, entrèrent dans la chambre où tout était à la même place qu'autrefois. La pendule faisait tic-tac, les aiguilles tournaient, mais en passant la porte, ils s'aperçurent qu'ils étaient devenus des grandes personnes.
Les rosiers dans la gouttière étendaient leurs fleurs à travers les fenêtres ouvertes. Leurs petites chaises d'enfants étaient là, Kay et Gerda s'assirent chacun sur la sienne en se tenant toujours la main, ils avaient oublié, comme on oublie un rêve pénible, les splendeurs vides du château de la Reine des Neiges.
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Pour la première fois, disaient-ils, on voyait comment la terre et les êtres humains sont réellement. Ils couraient de tous côtés avec leur miroir et bientôt il n'y eut pas un pays, pas une personne qui n'eussent été déformés là-dedans.
Alors, ces apprentis sorciers voulurent voler vers le ciel lui-même, pour se moquer aussi des anges et de Notre-Seigneur. Plus ils volaient haut avec le miroir, plus ils ricanaient. C'est à peine s'ils pouvaient le tenir et ils volaient de plus en plus haut, de plus en plus près de Dieu et des anges, alors le miroir se mit à trembler si fort dans leurs mains qu'il leur échappa et tomba dans une chute vertigineuse sur la terre où il se brisa en mille morceaux, que dis-je, en des millions, des milliards de morceaux, et alors, ce miroir devint encore plus dangereux qu'auparavant. Certains morceaux n'étant pas plus grands qu'un grain de sable voltigeaient à travers le monde et si par malheur quelqu'un les recevait dans l'œil, le pauvre accidenté voyait les choses tout de travers ou bien ne voyait que ce qu'il y avait de mauvais en chaque chose, le plus petit morceau du miroir ayant conservé le même pouvoir que le miroir tout entier. Quelques personnes eurent même la malchance qu'un petit éclat leur sautât dans le cœur et, alors, c'était affreux : leur cœur devenait un bloc de glace. D'autres morceaux étaient, au contraire, si grands qu'on les employait pour faire des vitres, et il n'était pas bon dans ce cas de regarder ses amis à travers elles. D'autres petits bouts servirent à faire des lunettes, alors tout allait encore plus mal. Si quelqu'un les mettait pour bien voir et juger d'une chose en toute équité, le Malin riait à s'en faire éclater le ventre, ce qui le chatouillait agréablement.
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Lorsqu'une étoile tombe, c'est qu'une âme monte à Dieu.
(La Petite Fille aux allumettes)
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Le sentier descendait par d'étroits lacets vers les profondeurs de l'abîme ; nous parvînmes par un petit pont à un autre groupe de rochers. On avait peint, en cet endroit, une grande paire de ciseaux. L'endroit portait le nom de "Schneiderloch" et avait servi de refuge à une bande de voleurs dont le chef avait appris le métier de tailleur mais fut pris ensuite du désir d'en découdre avec les braves gens plutôt qu'avec les vieux vêtements.

Schneiderloch : le trou du tailleur.
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Bien loin dans la mer, l’eau est bleue comme les feuilles des bluets, pure comme le verre le plus transparent, mais si profonde qu’il serait inutile d’y jeter l’ancre, et qu’il faudrait y entasser une quantité infinie de tours d’église les unes sur les autres pour mesurer la distance du fond à la surface.

C’est là que demeure le peuple de la mer. Mais n’allez pas croire que ce fond se compose seulement de sable blanc ; non, il y croît des plantes et des arbres bizarres, et si souples, que le moindre mouvement de l’eau les fait s’agiter comme s’ils étaient vivants. Tous les poissons, grands et petits, vont et viennent entre les branches comme les oiseaux dans l’air. À l’endroit le plus profond se trouve le château du roi de la mer, dont les murs sont de corail, les fenêtres de bel ambre jaune, et le toit de coquillages qui s’ouvrent et se ferment pour recevoir l’eau ou pour la rejeter. Chacun de ces coquillages referme des perles brillantes dont la moindre ferait honneur à la couronne d’une reine.
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