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Critiques de Hans Jonas (13)
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Le principe responsabilité : Une éthique pour l..

J'ai souffert pour livre ce livre. Il m'a pris du temps ! Mais il est vraiment intéressant et je me suis sentie en osmose avec le déroulement de la pensée d'Hans Jonas. Oui je sais c'est un peu prétentieux, mais il a su avec brillance intégrer le lecteur au coeur de son raisonnement.
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Souvenirs

La vie de Hans Jonas, qu'il est parvenue à nous confier dans ses Souvenirs, est une entrée simple et claire dans sa pensée exceptionnellement intéressante. A la croisée des chemins entre Heidegger (et son égarement nazi passager (?)) et la pensée moderne de la technique, avec comme point de départ étonnant la pensée gnostique qui voyait dans le monde une malédiction fatale loin de dieu, sa pensée se déploie avec force comme une lumière dans notre monde empli d'obscurité et de cris.
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Le concept de Dieu après Auschwitz

Ce livre du philosophe Hans Jonas est le complément spirituel d'une oeuvre de philosophie morale et d'écologie politique novatrice et rigoureuse, profondément honnête. Il l'écrivit pour la réception du Prix Léopold Lucas (rabbin, historien, philosophe) en 1984. H. Jonas essaye là, comme Kant, de penser Dieu, par le prisme de la théologie spéculative. Mais Auschwitz a laminé l'impératif catégorique kantien et la souveraineté de sa raison. Jonas lui substitue alors l'inconditionnalité de notre devoir de responsabilité face à la liberté absolue que nous a accordé un Dieu qui n'interviendra plus dans la destinée de notre espèce. Responsabilité de notre espèce, et du concept même de Dieu. Pour qu'Auschwitz n'ait pas tout anéanti et que le nihilisme ne l'emporte pas.

"Ce thème s'imposa irrésistiblement à moi. C'est avec crainte et tremblement que j'en fis le choix. Mais j'ai cru devoir ne pas refuser à ces ombres quelque chose comme une réponse à leur cri, depuis longtemps expiré, vers un Dieu muet."

"Travailler sur le concept de Dieu est donc possible, même s'il n'y a pas de preuve de Dieu...Je propose pour des raisons inspirées par l'expérience contemporaine de façon déterminante, l'idée d'un Dieu qui s'est dépouillé de tout pouvoir d'immixtion dans le cours physique de choses de ce monde...Mon mythe ne fait au fond que radicaliser l'idée du Tsimtsoum (contraction, retrait, autolimitation...). Sans son retrait en lui-même, rien d'autre ne pourrait exister en dehors de Dieu...Dieu, après s'être entièrement donné dans le monde en devenir, n'a plus rien à offrir : c'est maintenant à l'homme de lui donner. Et il peut le faire en veillant à ce que, dans les cheminements de sa vie, n'arrive pas trop souvent, et pas à cause de lui, l'homme, que Dieu puisse regretter d'avoir laissé devenir le monde." Hans Jonas
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Le concept de Dieu après Auschwitz

A travers ce court essai, quelques 70 pages, Hans Jonas nous invite à redéfinir le concept de Dieu. Ce Dieu qui n'intervint en rien dans la Shoah et ses 6 millions de morts. Après Auschwitz, il a fallu à la religion juive repenser sa conception de Dieu et répondre à la question de Job, "Quel est ce Dieu qui a pu laisser faire ?".

Pour y répondre, H.Jonas nous présente un Dieu qui devrait se dépouiller d'une de ses fondamentales caractéristiques, sa toute-puissance, sa bonté ou son intelligibilité. H.Jonas en arrive au postulat que notre Dieu n'est pas tout-puissant et qu'il accepte l'existence du mal.

Cet essai, qui s'inscrit dans le devoir de mémoire de la Shoah, propose un futur à la religion Juive et aux rescapés des camps. Très bonne continuité à certains textes de Primo Lévi qui interrogent sur un possible futur "après Auschwitz". Cependant, ce texte peut paraître ardu voir imperméable pour quelqu'un qui n'aurait aucune notion des différents courants du Judaïsme. Je regrette également un trop fort parti pris de l'auteur qui perd à mes yeux son objectivité.
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Le droit de mourir

une grande question existentielle..

de plus lorsque l"on est amené a s'occuper de malade,de fins de vie,de souffrance térrible et toujours,toujours ce putain d'acharnement thérapeutique..et nous soignant impuissant face au désir de la personne ,juste la personne qui voudrait défois simplement enfin lacher prise,partir.....pour ne plus souffrir
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Le principe responsabilité : Une éthique pour l..

Par moment, la lecture s'est révélée quelque peu ardue, sans doute un peut trop, pour que je puisse véritablement prendre goût à cette lecture. Néanmoins, le propos interpelle et intéresse ! C'était écrit au début de l'ère technologique. le thème a été repris et est régulièrement analysé depuis lors. Mais, il s'agit ici certainement d'une des premières études sérieuses sur le sujet.
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Le principe responsabilité : Une éthique pour l..

Dans «Le Principe responsabilité», Hans Jonas propose un nouvel impératif : «Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur Terre» ou encore «Agis de façon que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité future d’une telle vie». Ainsi est posé le concept de responsabilité des générations présentes vis-à-vis des générations futures – concept à la base notamment du développement durable. Pour argumenter ses thèses, l’auteur se réfère au mythe du Prométhée – la métaphore de l’apport de la connaissance aux hommes – pour évoquer les risques inconsidérés liés aux conséquences de certains comportements humains et de certains choix techniques, par rapport à l’équilibre écologique, social et économique de la planète. En effet, ce qui constitue l’aspect prométhéen de cette prise de conscience, c’est que l’homme ne contrôle plus la technique. La technologie le dépasse à tout point de vue, au niveau de toute l’humanité et de l’environnement dans sa globalité. De plus, les ressources de la nature ne sont pas inépuisables. Dans cette perspective, Hans Jonas va beaucoup plus loin : il affirme que l’homme est sur le point de devenir son propre ennemi, son pire exterminateur. Il y a donc pour lui responsabilité là où il y a vulnérabilité pour les êtres sans défense qu’il y a lieu de protéger pour leur survivance ou pour la naissance de leur descendance. En fait, l’auteur va plus loin – vraiment plus loin et même trop loin – en préconisant explicitement, à travers la responsabilité de tout un chacun, une «éthique de la peur», et même une «dictature bienveillante»… Mais cela n’est-il pas problématique et même dangereux de prétendre, par cette éthique de la peur, que nous avons des devoirs envers la nature, au risque de la sacraliser ? La mise en garde est d’importance dans la mouvance actuelle d’une «écologie libérale», des mouvements «pro-climat». Car, à vouloir trop en faire pour l’environnement, le risque est, non seulement, de diviniser la nature, mais aussi, de réduire l’humanité à une quantité négligeable, voire à un «rien existentiel», «un rien en soi»… !!!

Ces thèses de Hans Jonas, qui peuvent apparaître comme des spéculations inquiétantes, rendent l’ouvrage à la fois complexe et fouillé dans le propos, mais aussi difficile à lire. Cependant, malgré ce côté alarmiste de l’éthique de la peur, il reprend les concepts clés de l’éthique, de l’éducation, de la politique et de l’histoire pour les porter à la réflexion et à la discussion à l’aune du principe de responsabilité des hommes et des institutions. Un principe à reconsidérer face à une actualité désastreuse et fort peu prometteuse pour les générations à venir…

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Le principe responsabilité : Une éthique pour l..

Livre très difficilement accessible, obscur, ambigüe. La thèse de l'auteur, qui sert de base au développement durable, est très très critiquable. Elle est remplie d'injonctions, d'ordres, sans réelle justification. Chose qui passe totalement inaperçue dans l'étude de cet auteur: il préconise de toujours privilégier les scénarios prévisionnels les plus catastrophistes, ce qui conduit à notre société actuelle qui agit en permanence dans le risque et l'exagération. En adoptant le style de l'auteur, "on se doit de refuser cette thèse".
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Penser l'image, tome 2 : Anthropologies du ..

Un recueil de textes émanant d’auteurs parfois peu connus en France trace avec pertinence les lignes de front séparant les anthropologies du visuel.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Le principe responsabilité : Une éthique pour l..

Bien avant les principes du développement durable posés en 1987 à l'occasion du rapport Brundtland et de l'Eco-développement d'Ignacy Sachs à la même période, Hans Jonas pose les fondements d'une éthique environnementale à partir des constats d'une absence de conscience environnementale dans les rouages de l'économie (et plus tard de la valeur des services écosystémiques rendus par les différents écosystèmes) . Le principe responsabilité fait désormais consensus, repris dans le principe du pollueur-payeur.
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Une éthique pour la nature

Un livre qui faudrait lire et relire! Une philosophie accessible à tous! Un témoigne poignant d'un homme qui pense avant tout aux générations à venir plus qu'a l'importance de consommer.
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La gnose et l´esprit de l´antiquite tardive

Jonas montre comment la gnose n'est pas seulement une vieille forme de religiosité, mais toute une conception de l'existence.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Penser l'image, tome 2 : Anthropologies du ..

Un nouveau recueil sous la direction d’Emmanuel Alloa, portant sur le développement des études visuelles, éclaire ce que l’anthropologie apporte à notre perception de l’image. La richesse et la diversité des approches, cependant, rend difficile une perception unifiée de la question.
Lien : http://www.laviedesidees.fr/..
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