Citations de Hayao Miyazaki (140)
- Ce qu'il y a de bien avec la vieillesse, c'est que plus rien ne peut vous surprendre...murmura Sophie, se croyant seule. Mais une voix venant de l'âtre l'interpella brusquement :
-Tu es victime d'une terrible malédiction. Cela ne va pas être simple de te défaire de ce sortilège...Mais qui parlait ? la flamme!
Éberluée, Sophie interrogea son étonnant interlocuteur :
-Es-tu Hauru?
- Fausse piste ! Moi, je suis le démon du feu. On m'appelle CALCIFER !
Quel imbécile j'ai été! J'ai passé la moitié de ma vie à essayer de résoudre le mystère de la mer de décomposition, sans me rendre compte que la clé de l'énigme se trouvait en cette enfant, juste sous mes yeux...
Le cœur brisé, son père et les anciens tentèrent de le raisonner : nous avons beau être miséreux, cette terre est un cadeau du ciel. C'est notre destin d'y vivre et d'y être enterrés.
hélas, ils savent mieux que quiconque que l'envahisseur n'obtient jamais le pardon du peuple qu'il veut soumettre.
- Ne fais pas ça ! Si tu lui laisses ton arme, tu seras immédiatement kidnappé. D'ailleurs, nous ne sommes pas de sang royal, et nous n'avons aucune envie d'être achetées, par toi ou par quiconque.
Que ceux qui veulent retrouver leur liberté sortent, même s’ils devront passer leur vie à fuir.
Dans cette époque sans frontières, les hommes, qui ont perdu tout lieu d'ancrage, sont toujours plus délaissés. Ce lieu d'ancrage se trouve dans le passé, dans l'histoire. Je crois vraiment que les hommes sans histoire, qui oublient leur passé, sont condamnés à disparaître telles des ombres évanescentes, ou à pondre sans cesse des œufs jusqu'à se faire dévorer.
Le rêve de l’espèce humaine… c’est la puissance de Laputa.
Je ne peux pas croire qu'il s'agisse de la même personne... sous le coup de la colère, elle n'est plus elle-même. On dirait un ômu brûlant d'une rage destructrice...
_ Les sangliers sont en marche, la forêt dévastée pleure à leur passage mais tu ne peux pas entendre le sanglot des arbres. Moi, je demeure ici à écouter leur lente agonie, ces cris réveillent en moi la blessure de la balle et je rêve du jour où je pourrais enfin broyer de mes crocs la tête de la femme qui me tue.
_ Moro, cette guerre a trop duré. Pourquoi n'y mets-tu pas un terme ? Vous pourriez vivre en paix avec les humains.
_ Les humains se rassemblent pour une dernière bataille. Leur feu, bientôt viendra nous brûler.
_ Mais que va-t-il arriver à San ? Comptes-tu la laisser mourir avec toi ?
_ Tu es bien un humain, Ashitaka. Égoïste. Tu raisonnes comme un humain. San est ma fille, ma tribu est la sienne. Si la forêt meurt, elle mourra avec elle.
#Moro & Ashitaka#
- Les anciennes prédictions disaient vrai... l'élue qui vous guidera vers des terres pures de verdeur est apparue ! Elle est éprise des arbres, parle aux insectes et appelle le vent, tel un oiseau...
Le Dieu que nous vénérons est considéré comme une hérésie par ceux qui se sont donné le titre de Saints Empereurs. Se réclamant d’origine Divine ces usurpateurs apparurent de nulle part, prirent le pouvoir et nous dépossédèrent même de nos préceptes religieux.
Chihiro: Madame Lynn, je...
Lynn: Oui?
Chihiro: ... est-ce qu'il y a deux Haku, ici?
Lynn: Deux Haku?!S'il y en avait deux, je ne pourrais sûrement pas le supporter!
Ils travaillaient d’arrache-pied puis ils mouraient… Triste et misérable était leur vie. Belle et impitoyable était la nature.
Autrefois, les hommes possédaient les graines dorées. Ils les récoltaient, les plantaient, et vivaient grâce à elles. Mais aujourd’hui, les êtres divins sont les seuls à les détenir. Et quand les hommes vendirent leurs semblables aux êtres divins, ils n’obtinrent en échange que des graines mortes.
C’était le territoire des êtres divins. Le lieu décrit par le vieillard, où nait et retourne mourir la lune.
Mais, vous ne mettez pas de masque votre altesse ?
C'est tout au fond de moi,
l'envie de voir des rêves qui tourbillonnent de joie.
Ma tristesse est immense,
mais quelque part, là-bas, je sais que tu m'attends.
On n'oublie jamais les gens qu'on a rencontrés, on a seulement du mal à s'en souvenir.
Les créatures des profondeurs se transformèrent peu à peu en rouleaux et en vagues géantes.
En un rien de temps, elles déferlèrent sur le jeune garçon et, dans leurs flots, emportèrent l'adorable Ponyo.