Le Château dans le ciel, tome 4

Tenkū no shiro Rapyuta – tome 4. Dernier acte. Ne nous leurrons pas, nous avons un simple portage du monde vidéoludique vers le format bande dessinée. Cela se voit puisque les images transposées sont parfois floues. C'est donc – comme pour les précédents tomes – un objet de collection pour les fans du film culte du Maître Hayao Miyazaki, sans l'ambiance sonore et la patte magistrale de Joe Hisaishi san.

L'histoire reprend sur l'île Laputa dans le ciel. Les deux enfants fuient l'armée. C'est ici que nous allons découvrir le vrai visage de Muska. Bien moins développés que dans « Nausicaä de la vallée du vent », nous assistons à la folie meurtrière de l'homme et sa soif de puissance.

Un peu d'humour, une touche d'amitiés, « Le château dans le ciel » est un conte fabuleux. Si son côté sombre est subtil, il n'en reste pas moins une fable féerique. Qui n'a jamais regardé le ciel, allongé au sol, dans l'espoir d'y voir un monde plein de trésor. C'est certainement pour cela qu'il reste mon film d'animation du Sensei Hayao Miyazaki.

je ne rédige qu'une critique pour les quatre tomes, car il y a vraiment une unité dans le style et l'histoire, le découpage en quatre volumes ne servant qu'à s'aligner sur le format "manga".

Ca a été un vrai plaisir de redécouvrir cette histoire qui alterne de grands moments de poésie et d'action : course poursuite dans les airs, fuite éperdue dans les mines, cité volante, amours adolescentes, pirates, ermite souterrain, etc.

C'est une belle histoire, mais elle m'a moins plu que le Château Ambulant (c'était déjà le cas pour les films) : l'univers est plus sombre, l'aviation occupe beaucoup de place (même si c'est avec originalité) et il n'y pas le même grain de fantaisie...

Le manga est une adaptation tellement fidèle du film, que même le générique a été reproduit, ce qui m'a semblé un peu dommage.

Un agréable moment de lecture...

Après un vol dans une nacelle volante, Sheeta et Pazu voient et atterrissent sur Laputa. Alors, une lutte commence pour sauver Laputa. Car Muska, qui est un membre de la famille Royale de Laputa tout comme Sheeta, met tout en oeuvre pour en devenir maître....

Un magnifique dénouement, malgré la perte de Laputa, l'amitié de Sheeta et de Pazu va se renforcer. Les deux jeunes enfants, sont encore plus impressionnants dans ce tome. Et je trouve que le sort de Laputa est bien triste... Ce tome est mon préféré, et il me donne envie de voir le film ! Encore une magnifique oeuvre de Hayao Miyazaki et pleine de charme.
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