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Critiques de Helen Fitzgerald (44)
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The cry

Joana et Alistair embarquent à Glasgow à destination de Melbourne avec leur nourrisson Noah âgé de neuf semaines. Le vol est un enfer car le petit Noah ne cesse de hurler ; de plus Joana a une infection de l’oreille qui la fait horriblement souffrir. En proie au mécontentement de certains passagers, elle ne sait pas quoi faire pour faire taire son enfant, et son mari Alistair ne l’aide pas, passant la majeure partie du voyage à dormir malgré le bruit. Un drame inattendu les attend à l’arrivée à Melbourne. ● Le roman est très habilement construit, faisant alterner à la fois les voix narratives et les temporalités. ● Le suspense, palpitant, est maintenu presque jusqu’au bout même si j’ai trouvé la toute fin (l’épilogue en quelque sorte) un peu décevant. ● On pourrait penser que le roman est centré sur le petit Noah ou sur sa maman, or le personnage central est celui d’Alistair, qui sous ses airs sympathiques va se révéler tout autre. ● On ne peut pas lâcher le livre une fois qu’on l’a commencé, il se lit d’une traite ; même si le style est des plus banals, la construction, le rythme et l’intérêt du récit sont remarquables. ● Je conseille !
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The cry

Dès la première scène, particulièrement réussie, les personnages sont mis sous tension et le lecteur avec. La jeune maman est débordée pendant que le jeune papa remplit sa fonction en dilettante, mais ils sont heureux. Seulement, en quelques minutes, leurs vies vont voler en éclats.



La force de cette histoire réside dans le thème choisi. En effet, en se basant sur la disparition d’un enfant, l’auteure fait appel à notre côté maternel ou paternel. N’importe quel être normalement constitué ne peut qu’être bouleversé par le drame que vit le couple. Par conséquent, on se sent en empathie avec les acteurs, on entre dans le jeu et on se laisse embarquer dans l’engrenage.



Le déroulement des événements est raconté de deux points de vue. On alterne entre la mère qui est au centre de la tragédie et l’ex-femme du mari qui apporte son histoire annexe. Toutes les relations entre les protagonistes sont alors décortiquées. Ces différents angles permettent d’ouvrir plusieurs tiroirs de l’énigme et ainsi créent de nouvelles pistes dans la direction que prend l’affaire. Chacun se met à douter de l’autre. Les mensonges succèdent aux manipulations. L’ensemble des comportements devient suspect et chaque action, chaque dialogue participe au flou général.



Ce type de roman se doit d’avoir une fin à la hauteur de ce qu’il nous promet tout au long de l’histoire. Sans être aussi fracassant qu’annoncé, le dénouement vous surprendra, j’en suis sûr. Au fur et à mesure des révélations, la pression grandit crescendo et j’ai tourné les pages à toute vitesse tant j’étais impatient de connaitre la chute de ce drame.



« The Cry » est un thriller psychologique qui se lit d’une traite. L’écriture est simple, le texte accessible même si le sujet peut rebuter certains lecteurs ou certaines lectrices. Je ne connaissais pas Helen Fitzgerald mais je vais dorénavant m’y intéresser.
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The cry

Joanna et Alistair se font une joie de venir enfin à Melbourne, la ville natale d'Alistair, et de présenter Noah, leur bébé de 2 mois à sa grand-mère. Mais les longues heures de vol avec un jeune bébé s'avèrent éprouvantes pour Joana, déjà épuisée, et à l'arrivée c'est le drame. Sous le choc et en proie à la panique, la jeune femme se laisse convaincre par son compagnon d'échafauder un incroyable scenario qui sera le début d'un engrenage fatal.



The Cry est un bon petit polar psychologique qui ne révolutionnera pas le genre mais s'est avéré plutôt sympa et agréable à lire. Pas d'horrible crime ou de scènes de violence ici, juste les relations parfois incroyablement compliquées qui peuvent se nouer entre les membres d'un couple ou d'une famille. On y croise Joana, qui est ou était follement amoureuse d'Alistair, son nouveau compagnon, qui a quitté sa femme pour elle et avec qui elle vient d'avoir un bébé. On y voit aussi Alexandra, l'ex-femme d'Alistair, et leur fille Chloé : Alexandra est-elle vraiment une femme paumée et alcoolique incapable de s'occuper de sa fille comme le pense son ex ? Ou n'y-a-t'il pas une autre histoire derrière tout ça ? Et le beau Alistair, follement romantique, capable de gestes tendres et pro de l'organisation et des décisions, est-il aussi parfait que le pense Joana ? L'auteur entremêle habilement les différents fils de sa trame, assez classique mais bien vue, et nous offre de beaux portraits de personnages plutôt réalistes. L'alternance des points de vue au fil des chapitres permet aussi au lecteur de rentrer petit à petit dans l'histoire et de comprendre les choses de l'intérieur.



Globalement The cry est un livre que j'ai dévoré très rapidement. Le style est simple, facile à lire, ça ne révolutionnera pas la littérature mais c'est efficace et prenant sans longueurs inutiles. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout et tout ce que raconte l'auteure est plausible, ce qui fait du bien dans un thriller où certains auteurs usent souvent de ficelles un peu trop grosses. Petit bémol pour la fin et surtout la 4e de couverture assez idiote qui laisse entendre qu'il y a un terrible retournement de situation dans les dernières pages. Du coup j'ai passé toute la fin de ma lecture à me demander quel était le piège ou l'évidence qui allait s'avérer fausse et au final... rien. Le roman se conclue, de manière logique et avec suffisamment de suspens pour qu'on ne s'ennuie pas ni ne soit déçu, mais il n'y a pas ici d'incroyable twist final qui remettrait tout en cause (et de mon point de vue c'est même beaucoup mieux !). Une fois de plus, les éditeurs feraient bien de faire attention à leurs résumés entre promesses non tenues et raccourcis qui induisent le lecteur en erreur, c'est souvent contre productif.



Si vous cherchez un polar efficace, une lecture plaisir pour vous changer les idées ou partir à la plage, The cry est le roman qu'il vous faut ! Un peu l'équivalent d'une bonne série à regarder bien au chaud devant la cheminée (c'est bientôt la saison)... d'ailleurs sa ressortie sous une nouvelle couverture semble justement due au succès de la série qui en a été tirée !
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Le Don

Will Marion,47 ans, papa poule de deux jumelles adolescentes qu’il a élevé seul, a un gros problème .Sur une feuille partagée en deux, pour/contre, il note les défaut et les qualités de Géorgie et de Kay. Géorgie : née malheureuse et l’est restée. Kay : née pleine de vie et l’est restée. Will doit faire un choix, ses filles ont développées, toutes les deux, une maladie qui nécessite une greffe de rein, il veut donner un rein mais à laquelle, il doit aussi retrouver son ex épouse toxicomane, peut-être compatible, partie à l’autre bout du monde et pour cela il a très peu de temps, peu d’argent et des parents pas du tout ,mais alors pas du tout, ressources.



Bon sang ! Quelle est la structure mentale d’un écrivain qui a une idée pareille, et surtout comment va-t-il se sortir d’un tel guêpier. Il faut le reconnaitre, Helen FitzGerld se débrouille pas mal, avec une distance toute Anglo-Saxonne, elle nous entraine, comme elle entraine son héros, chic type un peu passif, dans un univers trash, décalé et ironique : « Trainspotting » rencontre « Coup de foudre à Notting Hill ».



Beaucoup de choses sont dites sur ces liens qui nous attachent, paternité, maternité, sororité, et sur les tourbillons de sentiments que nous fait vivre la famille. Malgré un humour fracassant, décalé, et surréaliste la lecture est parfois gâché par un cynisme et un nihilisme un peu gênant, c’est dommage car Helen FitzGerald a un vrai talent de conteuse et c’est de manière assez téméraire qu’elle boucle son histoire.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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The cry

Lorsqu’ils posent le pied à l’aéroport de Melbourne, après un long vol et des correspondances depuis Glasgow, Ecosse, Johanna et Alistair ne savent pas encore que le pire cauchemar de leur existence s’est déjà produit.

A près leur arrivée, ils découvrent que Noah, leur bébé de 9 semaines, a perdu la vie. Que s’est-il réellement passé ?

Accès de panique ou froid calcul ? Les deux parents prennent alors une décision folle qui va les plonger sous l’œil scrutateur de l’opinion publique et bouleverser leur vie aussi sûrement que la disparition de leur enfant.



Un livre acheté un peu au hasard , d’occase, et j’ai drôlement bien fait. J’ai dû le voir passer dans une chronique….. ah c’est ça. « Les petits détails de Jess« .. Merci Jess ! Alors que je suis toujours en arrêt maladie (ou à peu près, genre « en panne »),je n’ai pas pu lâcher ce livre avant la fin.

C’est palpitant. La pauvre Joanna, qui est la narratrice de la plupart des chapitres, commence à raconter. Alors qu’elle est au Tribunal, prête à témoigner à son propre procès. Elle raconte l’histoire depuis le tout début. Mère attentive, elle se trouve face à un comportement de son bébé de deux mois qu’elle ne comprend pas. Elle le nourrit, le change, essaie de le faire dormir. Pas moyen. Le bébé hurle sans discontinuer. Pendant neuf heures. Elle n’en peut plus, les passagers de l’avion non plus, le personnel non plus. Son compagnon, lui, est focalisé sur son travail de journaliste, il écrit son article, il ne semble pas dérangé. Il prend le bébé une fois, pas plus.



Les jeunes parents font le trajet de l’Écosse à l’Australie, car Alistair, qui a une fille de 14 ans d’une précédente union, a assigné son ex-épouse Alexandra au Tribunal, afin de récupérer la garde de sa fille. Il se bat pour ça depuis longtemps.



Comment une histoire de mort prématurée d’un bébé, la fatigue extrême et le désespoir d’une jeune maman, et les bizarreries de son compagnon Alistair, en Australie, les contacts avec l’ex-femme, avec la fille ado peuvent mener à faire ou à accepter des choses complètement inimaginables pour quelqu’un sain d’esprit. Le mensonge et la manipulation qu’on découvre peu à peu, les personnages très bien campés, surtout au niveau psychologique en font un livre à suspense imbattable.



Mini chronique, mais je tenais à parler de ce bouquin, un excellent suspense. À glisser dans sa valise. À lire sur la plage. Ou en avion. En train. Ou dans son lit, malgré la migraine, ce bouquin arrive à reléguer la douleur dans un coin.



Le livre est également sorti sous le titre « Les larmes ». Pourtant cet exemplaire « The Cry » est en français…
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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The cry

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma lecture "THE CRY" de Helen Fitzgerald.

J'ai passé un excellent moment avec cette lecture,bien sûr que le sujet est horrible mais malheureusement cela arrive trop fréquemment malheureusement.Maus je vais m'attarder sur Allister personnage odieux, manipulateur, pervers,menteur envers sa femme Joanna, son ex Alexandra et sa fille Chloe. Le personnage que l'on déteste mais qui en quelques mots,phrases,petits gestes arrive à vous retourner le cerveau. Au plus j'avançais dans ma lecture je me demandais comment il allait s'en sortir et rassurez je suis satisfait même très!!!!!

Je vous préviens "the cry" est une lecture addictive au suspens prenant ne laissant aucun répit. Et du coup je vais regarder la série.Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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The cry

Un ÉNORME coup de coeur pour ce thriller que l'on ne peut lâcher.

Les personnages ont une vraie intériorité, l'histoire tient bien la route sans invraisemblances.

Je l'ai pris pour me détendre, genre livre de plage (alors que je vais jamais à la plage, sauf celle de Trouville, ville de ma chère Duras), et bien pas du tout ; il se lit vite certes, mais l'intrigue est très intéressante.

On rencontre un gros pervers-manipulateur-menteur, mais on ne s'en rend compte que peu à peu.

L'écriture est fine et de qualité.

Non, vraiment, un petit livre qui m'a beaucoup plu.
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The cry

Joanna et Alistair embarquent avec Noah, leur bébé de neuf semaines, pour un vol reliant Glasgow à Melbourne. Alistair compte profiter de ce séjour en Australie pour retrouver sa région natale et récupérer la garde de sa fille qui vit là-bas avec son ex-femme.



Le voyage est particulièrement éprouvant. Joanna est à bout de forces, malade et Noah ne cesse de hurler. Le vol est interminable et leur cauchemar prend fin lorsque leur bébé parvient enfin à s'endormir.



Mais une fois débarqués, les parents s'étonnent du silence prolongé du nourrisson et découvrent que le pire est arrivé. Tout dérape alors pour Joanna et Alistair qui prennent soudainement une décision lourde de conséquences.



Je me suis retrouvée pour mon plus grand plaisir dans les filets de l'auteure. Cette dernière manipule le lecteur avec habileté au travers de ce récit sombre et dramatique. L'adage «les apparences sont souvent trompeuses» prend ici tout son sens.



La profondeur, l'ambivalence des personnages font partie des points forts de cette histoire et l'intrigue finement maîtrisée m'a captivée de bout en bout.



La culpabilité, les mensonges sont au cœur de ce thriller psychologique addictif et glaçant. Un page-turner extrêmement efficace.



Je suis maintenant curieuse de découvrir la série qui s'inspire de cette histoire.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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The cry

Coup de cœur pour cette lecture. Un jeune couple s’apprête à embarquer pour plus de quinze heures de vol reliant l’Angleterre à l’Australie. Ils partent avec leur bébé âgé de deux mois Aaron. Le vol va se révéler être une épreuve pour les parents mais particulièrement pour la Joanna, la maman qui en plus souffre d'une otite. Les pleurs du bébé vont faire monter la tension des parents, des autres passagers et même du personnel de bord. Et lorsque finalement Aaron se calme et s’endort, c’est au moment de l’arrivée et malheureusement, il ne se réveillera jamais. Voilà le pitch de l’histoire et à partir de là, l’auteure va développer l’intrigue sous l’angle des différents personnages mais surtout avec une maîtrise, un suspense et une belle intelligence. En un mot, j’étais incapable de lâcher mon livre avant la fin ce qui tombe bien car il fait tout juste 300 pages et je l’ai dévoré. Cela ne m’étonne pas du tout qu’une série est était programmée car tous les éléments d’un superbe thriller psychologique sont inclus et j'ai hâte de pouvoir la visionner. On aborde des thèmes très variés et puissants comme la parentalité, le couple, la confiance, la trahison, les mensonges, le deuil. J’ai particulièrement apprécié la suite qui est donné à partir du postulat de départ. L’arrivée en Australie sonne comme une sorte de nouveau départ mais seul un des deux parents semble capable d’aller de l’avant. L’ex femme d'Allister, le mari, Alexandra et leur fille viennent jouer un rôle qui vient renforcer l’image qu’on se faisait de cet homme. On a l’impression d’une boule de neige qui grossit au fur et à mesure qu’elle progresse, écrasant tout sur son passage. Les deux personnages principaux sont parfaits chacun dans leur rôles et attitudes et bien entendu il y a une sacrée montée en tension qui m’a fait vivre un final terrible mais qui était le seul possible. Une lecture plus qu’agréable qui m’a donné à réfléchir sur le fait qu’on ne connaît jamais assez son propre compagnon. Bonne lecture...




Lien : http://latelierdelitote.cana..
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The cry

Joanna et Allister forment un couple soudé malgré la fatigue qui rythme leur quotidien depuis 9 semaines, depuis que le petit Noah a pointé le bout de son nez.

C'est durant un voyage et plus particulièrement lors du trajet en avion qui les mène en Australie que la petite famille va se faire remarquer tant par les cris du bébé que par le stress de Joanna. Heureusement Allister gérera avec brio la situation et épaulera sa compagne au maximum.

Telle une boule de neige, l'histoire va évoluer et devenir de plus en plus chaotique.

Attention, cette lecture est vraiment addictive !!



Complètement sous le charme dès les premiers chapitres, l'écriture d'Helen Fitzgerald m'a conquise et embarquée aux côtés de Joanna. J'ai très vite eu de l'empathie pour elle, comprenant le désarroi et l'impuissance de cette maman.

J'ai tourné les pages rapidement, découvrant assez vite l'intrigue du roman.

Alors, oui, le suspense n'était pas au rendez-vous, mais j'ai tellement aimé l'histoire, les personnages, l’atmosphère, que le reste n'avait pas d'importance.

J'ai aimé comprendre chaque personnage, les décortiquer, avoir leurs ressentis, leur vision de l'histoire, les apprécier pour ce qu'ils sont et les détester tout autant pour ce qu'ils ne sont pas.

The cry est un vrai page-turner, un livre impossible à lâcher. Laissez-vous porter par l'histoire de Joanna, Allister, Noah, Alexandra, Chloé et les autres... Vous allez adorer ce livre !

Évidemment, je ne vous apprends rien en vous révélant que la série est adaptée à la télé, elle est disponible actuellement sur la plateforme Salto. Apparemment, elle vaut le détour donc si vous êtes curieux, n'hésitez pas à y jeter un œil.

http://www.leslecturesdelily.com/2021/02/the-cry-ecrit-par-helen-fitzgerald.html
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The cry

Pour des raisons familiales, Joanna et Allister, quittent l’Écosse pour se rendre à Melbourne. Le voyage en avion avec leur petit garçon de neuf semaines est long et éprouvant, surtout pour la maman ! À leur arrivée, ils constatent avec le plus grand accablement que leur nourrisson est décédé. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Factuel et méthodique, Allister prend une décision qui dépasse l’imaginable et dont on ne revient pas !



Encore un thriller psychologique domestique ? Oui ! Mais avec de la nouveauté dans le machiavélisme ! Ce roman a été adapté en série télé sur la BBC. On suit les personnages de Joanna et d’Alexandra, l’ex-femme d’Allister, dans ce roman polyphonique rondement mené. Sans avoir d’enfants cette histoire est terriblement prenante. J’ai été attirée dans ce gouffre de douleurs et de désespoir avec Joanna et Allister. Leurs choix fous et leurs conséquences dramatiques ont été puissantes à lire et ressentir.



Bref, un excellent nouveau thriller psychologique domestique sur le décès d’un bébé et comment les parents décident de s’en sortir. Glaçant !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
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The cry

J’étais très intriguée de découvrir ce thriller, au résumé qui promettait des rebondissements et beaucoup de questionnement. Je n’ai pas été déçue du voyage puisque j’ai adoré me plonger dans ce récit où l’on est happé dès les premières pages grâce à divers points de vue ; entre présent et futur, entre personnage principal et secondaire. J’ai trouvé cette construction originale puisqu’elle nous pousse à vouloir connaître le fin mot de l’histoire, tout en nous tenant en haleine. De plus, cela permet de comprendre et de cerner plus d’éléments que l’on aurait pu voir à travers un seul point de vue.



La plume de l’autrice est fluide et prenante, tout en nous offrant une psychologie poussée par la construction de ses personnages. De fait, on se laisse facilement porter par son écriture et son imagination, les pages défilant sans que l’on s’en rende compte. Malheureusement, j’ai été désappointée par certains termes utilisés qui me semblaient rabaissant pour les personnes visées. Je ne saurais vous dire si cela vient de la traduction ou s’il s’agit d’une maladresse de l’autrice, mais cela m’a énormément perturbé durant ma lecture.



The Cry fut une découverte étonnante par la psychologie qui est au cœur du récit, notamment par l’intégration d’un manipulateur. À travers la présence de ce protagoniste, nous allons suivre ses victimes et les conséquences de ses actes. Selon moi, Helen Fitzgerald a réussi à créer un personnage poussé psychologiquement parlant. Malheureusement, j’ai très vite cerné le coupable et, de fait, je n’ai pas été surprise par l’aboutissement de l’intrigue et les révélations finales qui ont suivi. Pour autant, j’ai passé un agréable moment durant ma lecture puisque je n’ai pas deviné certaine partie de l’intrigue principale.



Joanna, un des personnages principaux, est une femme intrigante mais, surtout, une jeune mère touchante et attachante. On a rapidement de la peine pour ce qu’elle a vécu et ce qu’elle vivra par la suite, comme nous le montre les points de vue futures qui nous permettent d’avoir un train d’avance sur le récit de base. On ressent, avec une certaine facilité, son désespoir et sa peine qui ont été parfaitement retranscrit et qui ont réussi à me toucher en plein cœur. J’ai eu plus de mal avec le personnage d’Alistair, le père de l’enfant, puisque l’autrice a su nous montrer son vrai visage dès les premières pages et j’ai eu, en un instant, beaucoup de mal avec son comportement.



Concernant la fin de ce thriller, je l’ai trouvé surprenante et logique à la fois. Cette construction finale nous offre une autre vision des protagonistes et nous donne de belles leçons à tirer de cette lecture ; notamment, que les mensonges ont rarement de bonnes conséquences ou, encore, que l’on peut se tromper sur une personne que l’on pensait différent. En résumé, ce fut un très bon thriller que je vous recommande de découvrir, ne serait-ce que pour vous faire votre propre avis.
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The cry

Un couple, un voyage en avion, la mort de leur nourrisson, un mensonge pour se sauver.



Une plongée macabre au coeur d'une personnalité perverse. Le mécanisme y est parfaitement décrit, la manipulation pour briser et rendre coupable l'innocent(e), les belles paroles pour convaincre l'autre qu'il (elle) est fou(lle).



#helenfitzgerald nous offre un excellent thriller psychologique, tel un puzzle nous avançons pièce après pièce dans une tragédie que l'on sait terrible dès le départ.



Une excellente lecture 😍
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The cry

J'avais une sac rempli de romans pour les vacances et j’ai pourtant craqué dans plusieurs librairies bretonnes – ce qui fait que je n’ai pas lu un quart de ce que j’avais prévu de lire au départ, tant pis. The cry d’Helen Fitzgerald fait partie de ces achats vaguement compulsifs.



Je ne suis pas hyper fan des couvertures de romans qui reprennent les visuels de films où de séries, mais là, je dois admettre que jamais je n’aurais acheté ce roman avec sa couverture d’origine. Quand j’ai enlevé la jacquette, imaginant m’en débarrasser, j’ai eu une sorte de hoquet d’horreur et je me suis dépêchée de remettre la jaquette à sa place. Et je ne l’enlèverai plus jamais. Jamais.



La couverture de ce roman nous annonce une adaptation en série par la BBC, une série « phénomène » – et en faisant deux ou trois recherches, une prochaine diffusion sur M6. Rien de tel pour m’interpeller et le résumé a fini de me convaincre. Joanna et Alistair vivent en Écosse et prennent l’avion pour l’Australie avec leur bébé de neuf semaines. En arrivant, Joanna découvre que Noah est mort. Alistair va alors prendre une décision…



Honnêtement, le style d’Helen Fitzgerald n’est pas inoubliable, mais la construction de ce roman m’a emballée. Impossible à lâcher. J’avais l’impression que ça ne payait pas de mine au niveau de l’intrigue, mais plus j’avançais dans ma lecture, plus je découvrais l’aspect psychologique du roman. Et moins j’arrivais à le lâcher pour des trucs inutiles, comme manger ou dormir.



Bref, j’ai adoré cette lecture, qui m’a carrément emballée. J’avais envie de le conseiller à tout le monde en le terminant. Je le fais là. Franchement, si vous aimez les thrillers psychologiques, foncez. Et j’ai hâte de voir ce que donne la mini-série !
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The cry

𝙹𝚘𝚊𝚗𝚗𝚊 𝚎𝚝 𝙰𝚕𝚕𝚒𝚜𝚝𝚎𝚛 𝚜’𝚎𝚗𝚟𝚘𝚕𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕’𝙰𝚞𝚜𝚝𝚛𝚊𝚕𝚒𝚎 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚋𝚎ì𝚋𝚎ì 𝚍𝚎 𝟿 𝚜𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎𝚜. 𝙻𝚎 𝚟𝚘𝚢𝚊𝚐𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚎ì𝚙𝚛𝚘𝚞𝚟𝚊𝚗𝚝, 𝚕𝚎 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝 𝙽𝚘𝚊𝚑 𝚗’𝚊𝚢𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚌𝚎𝚜𝚜𝚎 𝚍𝚎 𝚙𝚕𝚎𝚞𝚛𝚎𝚛.

𝙿𝚎𝚞 𝚊𝚙𝚛𝚎Ì𝚜 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚊𝚛𝚛𝚒𝚟𝚎ì𝚎, 𝚒𝚕𝚜 𝚍𝚎ì𝚌𝚘𝚞𝚟𝚛𝚎𝚗𝚝 𝚚𝚞𝚎 𝚕𝚎𝚞𝚛 𝚋𝚎ì𝚋𝚎ì 𝚗𝚎 𝚛𝚎𝚜𝚙𝚒𝚛𝚎 𝚙𝚕𝚞𝚜. 𝙻𝚎𝚜 𝚙𝚊𝚛𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚙𝚛𝚎𝚗𝚗𝚎𝚗𝚝 𝚊𝚕𝚘𝚛𝚜 𝚞𝚗𝚎 𝚍𝚎ì𝚌𝚒𝚜𝚒𝚘𝚗 𝚒𝚗𝚜𝚎𝚗𝚜𝚎ì𝚎...



Vous ne devez pas en savoir davantage sur le fond de l’intrigue 😉 Sachez juste que c’est au cœur de mensonges, manipulations et jeux de dupes que vous évoluerez au fil des pages.



Un roman dérangeant, oui. Car la mort du nourrisson ouvre la porte à pas mal de « choses » anormales. Outre la culpabilité, c’est une perversion assumée qui s’installe. Et comment vous dire qu’utiliser le décès de ce petit être pour manipuler les gens m’a forcément remué les tripes... 😳



Les chapitres alternent différents points de vue ce qui vient étoffer le récit, et apporte de la densité aux personnages - point fort du roman.



L’auteure a développé une atmosphère pesante avec habilité, le #suspense montant crescendo et vous tenant en haleine. Certains passages ne pourront, en plus, que vous révolter.



Pour être tout à fait honnête, il y a peut-être quelques petites incohérences, et un côté un peu « brouillon » en 2nde partie de récit. Cela dit, il pourrait être le reflet des pensées de Joanna, la maman de Noah, qui perd pied. Mais de manière générale, j’ai dévoré ce récit sombre, troublant, débordant d’innocence. Un drame psychologique que je vous recommande !
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The cry

Un avis lecture que j’ai envie de vous donner à chaud .. les dernières pages ont été tournées frénétiquement aujourd’hui et j’ai été bouleversée..



Thriller certes diabolique mais bien plus !

Helen Fitzgerald sous fond d’un drame social terrible va vous décortiquer la psychologie d’un couple, la psychologie d’un homme qui se révèle très vite manipulateur, et surtout celle de deux femmes sous son emprise ..

Quand il faut faire des choix et en supporter toutes les conséquences..

Quand les mensonges vous obsèdent et vous tuent à petit feu..

Quand la haine mais aussi la culpabilité vous rongent ..

Quand la rédemption n’est plus possible ..

Quand la folie vous guette ... et que vous l’accueillez à bras ouverts dans le seul espoir d’oublier !

Une intrigue qui s’apparente à une descente aux enfers dans les abîmes noirs de l’âme humaine; perversion narcissique, manipulation, jeux de pouvoir et j’en passe ..



Un livre puissant qui ne peut laisser indifférent.

Un livre que se dévore tant l’auteur vous embarque dans une aventure glaçante qui vous prend aux tripes.

Un livre qui angoisse tant la portée psychologique des choix pousse les personnages vers une folie indéniable ...

Un livre qui ne s’encombre pas de superflus .. c’est direct, incisif et poignant ..



Une histoire qui a inspiré une série sur la BBC qui peut laisser croire à de la légèreté et bien détrompez vous ..

J’ai adoré, j’ai été ébranlée et je ne peux que le recommander aux amateurs du genre.
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À la vie, à la mort

J'ai eu du mal à aller jusqu'à la fin du livre. Le début est décousu et on a du mal à faire le lien entre les chapitres. Par ailleurs, beaucoup de vulgarité gratuite.
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The cry

Comment vous en parler sans vous spoiler ? Là est la question !



Ce livre est un Thriller psychologique très bien mené. La psychologie des personnages est hyper bien travaillé et comme c'est en grande partie pour ce point que j'ai voulu le lire je ne suis clairement pas déçue !

Les points de vues sont alternés ce qui rend la lecture facile et nous tiens clairement en haleine.



Seul petit bémol pour moi, certains mots utilisés étaient étrange, mais peut-être un petit souci de traduction. En ce qui concerne la fin, si les avis sont mitigés, pour ma pars, même si elle aurait très bien pu être différente, celle que l'auteure a choisi me conviens parfaitement.

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The cry

J'ai vraiment adoré ce livre. Je voulais le lire depuis un moment, après avoir vu la mini-série tirée de celui-ci. Et honnêtement, je suis très contente de l'avoir enfin fait. Tandis que la série reposer beaucoup sur le mystère de ce qui est arrivé à Noah, le livre est plutôt du genre dramatique, on sait dès le début ce qui lui est arrivé. On suit ici une mère qui vient de perdre son enfant. Son mari arrive à la convaincre de mettre en scène la disparition de Noah, faire croire à tout le monde que celui-ci a été enlevé. L'histoire est incroyable, on s'attache énormément à Joanna, on ressent ces sentiments, la pression qu'elle a pu subir dans l'avion lorsque son enfant pleurait sans s'arrêter, sa fatigue, sa détresse, et on voit son état psychologique se dégrader au fur et à mesure. On voit l'emprise qu'Alistair, son mari, a sur elle. On ne veut pas lâcher ce livre, nous voulons connaître la suite, savoir si le plan va fonctionner ou non, combien de temps Joanna va réussir à garder ceci pour elle, de quoi est réellement capable Alistair, ... Il y a énormément de questions que l'on se pose et dont on veut les réponses.
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The cry

Joanna et Alistair prennent l’avion pour l’Australie avec Noah, leur bébé de 9 semaines. Noah perdra la vie dans cet avion. Que s’est-il passé ?



Ce thriller psychologique est très addictif, un véritable page turner. Du début à la fin j’ai cherché à comprendre les réactions et décisions des différents protagonistes, et notamment celles des parents du petit Noah.



Ce roman est glaçant par moments, dans le côté psychologique des parents qui sont directement concernés et qui savent la vérité, mais aussi dans tout ce qu’il se passe autour et les proportions que les événements peuvent prendre.



Je n’ai pas réussi à m’identifier aux parents, à me mettre à leur place, à imaginer ce que j’aurai fait moi-même dans cette situation.
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