Hélène Pinet, chargée des collections de photographies du musée Rodin, est l'auteur de nombreuses publications sur la sculpture et la photographie, dont Rodin sculpteur et ses photographes (éd. Sers, 1985), " L'Inconnue de la Seine " (cat. Le dernier portrait, musée d'Orsay, 2002), " Charles Jeandel photographe " Revue 48-14, 2003). Elle a été le commissaire des expositions " La photographie pictorialiste " (musée Rodin, 1993) et Le photographe et son modèle (Bibliothèque nationale, 1997). Elle prépare actuellement une nouvelle étude sur les collections de photographies du musée Rodin et une exposition sur le photographe Henry Cammas. Elle est déjà l'auteur dans la collection " Découvertes " de Rodin, les mains du Génie et, dans la collection " Découvertes Hors Série ", de Rodin, Le Baiser
Si la vérité doit mourir,mon Balzac sera mis en pièces par les générations à venir.Si la vérité est impérissable,je vous prédis que ma statue fera du chemin.
Sacountala s'inspire d'un drame indien de Kalidasa. Elle saisit dans la terre les retrouvailles de Shakuntala et de son époux après une séparation provoquée par un enchantement. Camille éternise cet échange de supplique et de pardon qu'est une réconciliation. Couple de retrouvailles et de réminiscences. L'homme implore la femme à genoux, il l'enlace et elle se repose sur lui. La tendresse et la sensualité irradies de cette œuvre.
"Tout de suite il devient,non le professeur,mais le frère plutôt de la jeune artiste, comme celle-ci deviendra plus tard sa fidèle et intelligente collaboratrice".
Mathias Morhardt évoque avec retenue les liens de "Mademoiselle Camille" et de Monsieur Rodin
Il a été tour à tour,le supplice et l'exaltation de la Volupté,la douleur de la Vie,la terreur de la Mort avec l'Enfer;la voix de l'Histoire,avec les Bourgeois de Calais;le fracas de l'Elément avec Victor Hugo;l'Humanité multiple avec Balzac.
La première année d'étude étant consacrée au dessin, Rodin ne connaît encore rien de la sculpture. C'est par hasard qu'il découvre son existence; en poussant un jour la porte de la salle de modelage, il comprend qu'elle est sa véritable vocation. Pour Rodin comme pour beaucoup de sculpteurs du XIXème siècle, la sculpture restera synonyme de modelage. Sa dextérité, sa rapidité à malaxer la terre, bref son savoir faire immédiat et le plaisir éprouvé lui confirment qu'il a trouvé sa voie.