Ce livre est un hymne à l'amitié entre les peuples.
Pour ne plus avoir la guerre, refusons de la faire. C'est un discours qui traverse ce roman.
Quelle déchirure entre le devoir patriotique et l'amour de l'être humain!
Quand une amitié, peut-être par intérêt scientifique au départ, se développe entre deux hommes des camps opposés.
Quel beau sujet de réflexion.
Henri Vincenot est un écrivain qui sonde la profondeur de l'âme du lecteur.
Oui c'est un très bon livre.
Commenter  J’apprécie         00 ![La Billebaude par Vincenot La Billebaude](/couv/CVT_La-Billebaude_3065.jpeg)
Cela ne vous est-il jamais arrivé de sentir l'écrivain assis près de vous dans le salon ?
Extraordinaire conteur, boulimique de La Vie, Henri Vincenot évoque avec truculence son enfance auxoise après la Première Guerre.
La Billebaude signifie le hasard : chasser à la billebaude . Son grand-père "le tremblot" lui enseignera pas à pas les rudiments et aussi l'amour du travail bien fait étant compagnon bourrelier.L'autre grand-père est compagnon chaudronnier.
J'ai été sensible à sa rencontre avec la petite "Kiaire" son premier émoi amoureux . Plus tard lors d'un échange troc entre vignerons du Sud et agriculteurs du Nord, il rencontrera celle qui partagera sa vie.
Ces vrais gens auxquels il est attaché respirent le bonheur simple, unique, authentique.
Le passage du poste TSF à galet avec le Tremblot est impayable !
Vincenot ne voudra pas devenir ingénieur mais choisira au hasard... à la billebaude : HEC où il sera reçu numéro 8 au concours, ce qui ne l'empêchera pas d'être un farouche adversaire du modernisme,de la mécanisation des campagnes , de l'exploitation de la nature et de la locomotive . Tous ces maux qui ont provoqué l'exode rural.
Henri Vincenot nous apprend les propriétés des plantes, savoir séculaire de ses grand-mère , le travail des ruches et l'organisation de la vie à la ferme. Les tâches réparties entre hommes, femmes, grands et arrière-grand-parents rendent tout le monde utile à l'équilibre de la maison.
...Et si ce livre n'était pas uniquement une leçon de vie ! Mais tout simplement du bon sens à consommer sans modération
...avec un verre de Romanée
Commenter  J’apprécie         00 ![Les Etoiles de Compostelle par Vincenot Les Etoiles de Compostelle](/couv/sm_8106_437766.jpg)
7 siècles sont passés depuis que :
Dans le Sud Morvan Jéhan le Tonnerre essarteur fagotier , piqué par la curiosité découvre les moines Blancs bâtisseurs .
Timidement il approche les compagnons et apprend l'importance de "la main" dans la construction d'une abbaye cistercienne.
Enrôlé chez les compagnons constructeurs "Enfants de maître Jacques", il apprend l'aiguisage des outils en tant que "lapin" puis la charpente.
Se dévoilent pour lui les secrets de la corde à 13 noeuds du maître d' œuvre, l'arche de Noé inversée tracée au compas et à la corde.
Peu à peu Jéhan deviendra "frère constructeur".
On s'étonne de la voûte des cathédrales qui ne tient que par la poussée des pierres après un démontage méticuleux de la charpente.
Jéhan comprend les effets cosmiques du sens celtique au fil des constructions des grandes cathédrales sur les itinéraires de Compostelle.
Les tracés géométriques se compliquent : le pentagone et la sublime proportion, le pentagramme équilatère contenant le nombre d'or.
Tout s'éclaire au gré de son initiation et il comprend l'influence Celte dans les sculptures des pierres : les cercles de Keugand (le néant) Alred (la vie terrestre) et Gwendal (l'ascension suprême). On découvre le pied druidique : 31415.
Tout au long du chemin Jéhan est accompagné de l'infatigable prophète.
Ce voyage initiatique compose un vrai roman où se mêlent le merveilleux, la curiosité scientifique, l'éloge du compagnonnage accompagnés de cette truculence qui m'ont fait, une fois de plus, profondément aimé henri Vincenot.
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Jai eu l'occasion de lire Le pape des escargots, mon avis ?
Je vais vous dire la même chose que j'ai dit au libraire, jai eu du mal au début mais j arrive assez bien a m identifié au personnage principal et ressentir le décalage en la ville hyper snobe et le Morvan pur et dur mais le ressenti du personnage qui est dépaysé et complètement perdu dans un environnements qui lui semble hostile loin de sa terre natale.
Au final ce livre m'a appris à ne pas négliger la d'ou et le retour a la source moi qui préfère la ville . Parfois j'ai aussi besoin de me ressourcer et je pense que c'est propre à tout à chacun , il ne faut pas oublier nos racines nos campagnes et ce qu'elle nous apporte.
Ce livre est une véritable de leçon de vie.
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c'est le premier livre de Vincenot que j'ai lu.
après je ne me suis plus arrêté de lire les écrits de ce merveilleux conteur.
sa description du monde paysan de cette époque est bien loin, comme il le dit lui même , des écrits misérabilisme habituel.
il nous dépeint un endroit enchanteur, une vie simple et belle.
son enfance avec ses grands parents.
on y trouve même des recettes de cuisine et autres ...
j'avoue relire ce livre de temps en temps.
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Je suis partagé. Au début, rebuté par la langue parsemée de bourguignon, que je ne maîtrise pas, je me sentais dans un roman régionaliste. Puis j'ai essayé de comprendre les inspirations du truculent la Gazette, le choeur grec de cette histoire. Là Vincenot fait fort car il nous entraîne dans un cheminement ésotérique où se mêlent les traditions celtiques, le rôle des compagnons dans la construction des cathédrales, les symboles religieux, tout ceci se mêlant dans un syncrétisme érudit qui force à aller vérifier la cohérence de ces inspirations. Enfin j'ai vu le combat entre la modernité, incarnée dans le personnage de la sociologue Sylvie, symbole de la libération de la femme, et la tradition, incarnée par Eve, la femme bourguignonne intemporelle. Nous sommes en 1968, le monde change, comme d'habitude, et j'ai été autant séduit qu'agacé par le livre superbement bien écrit mais quand même un peu surannée-.
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Original, ce roman l'est, quelque peu mystique, ce roman l'est, drôle parfois, ce roman l'est. Cependant, je me suis perdu dans les méandres des villages Bourguignons, dans des légendes parfois peu crédibles, bref j'ai décroché ; et pourtant tout y était. Peut-être trop original, peut-être trop long, on ne situe pas toujours la frontière du crédible dans cette histoire.
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Je suis si attachée aux principaux personnages : un druide surnommé La Gazette, à Gilbert, le paysan-sculpteur, à Ève si simple, si magnifique dans sa patience d'aimer; que je n'ai pas envie de terminer cette belle histoire. Quand la passion de sculpter rencontre la sagesse débridée, le chemin de lecture n'est pas assez long. Le langage est irrésistible. Il vient des terres, il vient de l'âme. Bon sens! Lisez-le!
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on change de protagoniste dans le fil roman, mais c'est une bonne réorientation
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Alexandre le bienheureux version Vincenot. C'est bine écrit, drôle, un peu "barré"
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Belle histoire, morale qui tombait à pic dans ma vie. Si vous croisez ce livre, lisez le !
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Pas encore lu, ferai commentaire après lecture
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Lecture passionnante. On ne s'ennuie jamais. Un authentique retour à la nature
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J'ai pas du tout aimé ce livre en raison du comportement vantard, fanfaron,rodomont,bravache,matador,sans gêne du narrateur, limite macho. Il utilise aussi beaucoup trop d'adjectif également à mon goût
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