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Critiques de Henryk Sienkiewicz (113)
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Quo vadis ? (Intégrale)

Henryk Sienkiewicz - Quo vadis ? - 1896 : Et si ce monument n'était en fait qu'un des plus beaux livre sur l'amour jamais écrit. Amour entre Vinicius le général romain et Lygie la belle esclave de Rome, amour des chrétiens pour leurs bourreaux et leurs tortionnaires, amour des apôtres Pierre et Jean fidèles aux paroles du Christ pour l'humanité tout entière. "Quo Vadis" montrait à quel point la doctrine des premiers chrétiens aurait pu changer le monde en bien si l'homme n'en avait pas fait plus tard un instrument de pouvoir et d'oppression. Faisant revivre l'aube d'une nouvelle ère, ce livre captivait par ces formidables reconstitutions de l'incendie de Rome et des massacres sadiques commis sur les chrétiens qui servirent de dérivatifs à la colère du peuple. Extrêmement riche dans sa description des personnages célèbres de l'époque, Sienkiewicz réussie comme personne à inclure les petites gens à la grande histoire. Néron et sa folie meurtrière, Pétrone l'habile manœuvrier fataliste et Pierre le passeur dominaient l'impressionnant corpus constitué en grande partie d'anonymes transcendés par la nouvelle foi en Jésus Christ. "Quo Vadis" donnait une version apocalyptique de ce qu'une société pouvait faire quand elle tenait des boucs émissaires. Les descriptions de ces milliers de chrétiens dévorés par des lions ou brûlés vifs comme des torches dans les jardins du palais impérial impressionnaient durablement le lecteur atterré par les cris des enfants appelant leur mère sur les bûchers. Sienkiewicz ne cachait rien de la cruauté de ces temps soumis au ridicule d'un empereur prêt à détruire sa capitale pour quelques vers dérisoires d'une chanson à sa gloire. Pouvait-on parler de Peplum avec tout ce que ce terme sous-entendait de kitcherie en parlant de ce livre qui transcendait les genres pour offrir au public un des textes les plus spectaculaires de l'histoire de la littérature... un formidable chef d'œuvre
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Par le fer et par le feu

Voici un livre écrit de mains de maître. Passées les premières pages le lecteur est absorbé jusqu'au dénouement final, sans lui laisser le moindre répit. Il faut s'aménager du temps pour lire ce livre - pendant des congés - car il va rythmer les heures de la journée ...

Epopée, roman d'aventures, fresque historique, Sienkiewicz se livre à une narration semblable à Eugène Sue dans les mystères du peuple.

Ne vous attendez pas à un exposé sur la politique de la république des deux nations - elle est à peine ébauchée - et elle se devine dans ses conséquences : c'est un roman d'action. Chaque décision, chacun des choix va avoir des conséquences inévitables, imprévisibles et inexorables : c'est la marche de l'Histoire, de la fatalité et de la destinée.

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Quo vadis ? (Intégrale)

Ce livre m'a été conseillé par une amie.

Quand j'ai commencé à le lire, je me suis demandé dans quoi je m'étais engagé et si j'allais être capable d'aller jusqu'au boud.



Les histoires de gaulois, César et tutti quanti ce n'est pas ma tasse de thé mais la j'ai trouvé le livre qui échappé à ma règle.



L'auteur, Henryk Sienkiewicz, nous raconte une histoire d'amour mais pas que. Dans ce roman, baigné dans le cadre des grandes orgies romaines où chacun flatte l'ego de l'autre, où tous s'achètent, où tous convoitent la place de l'autre, où tout peut finir en traîtrise ..... L'auteur met en avant ce que l'on peut faire par amour, jusqu'à changer sa religion, ici s'engager dans le christianisme, avec tous les risques que cela pouvait comporter à cette époque.



L'histoire de Vinicius, qui est un guerrier et qui tombe sous le charme de Lygie, jeune fille qui a été échangée et qui se trouve être chrétienne.

L'auteur nous amène dans ce qui peut être le plus beau mais aussi le plus terrible de l'être humain, au point de vouloir faire disparaître dans des jeux de cirque horribles et inhumains une catégorie d'hommes, de femmes et d'enfants.



Quo Vadis est une œuvre qui vaut la peine que l'on se familiarise avec.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Certainement un des livres sur l'antiquité parmi les plus connus : c'est très bien documenté, rendu vivant par la plume de l'auteur, c'est comme si on y était.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Un voyage à Rome il y a 2000 ans.

Jésus est mort quelques années auparavant. Sa parole commence à se rependre grâce aux apôtres jusqu'à la capitale de l'Empire Romain, représenté par Néron, terrible seigneur qui repend le malheur autour de lui, l'amour (le christ dans notre cas) parviendra t-il à vaincre ?

Non je vous jure il y a pas besoin d'être croyant pour lire ce livre, le christianisme est complètement idéalisé, mais la description de la vie romaine, l'érudition de l'auteur, les événements incroyables du livre, une certaine beauté, valent le cout, c'est gigantesque.
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Quo vadis ? (Intégrale)

"Quo Vadis" parut en 1895sous forme de feuilleton dans le journal "Gazeta Polska". Dix ans plus tard, cet ouvrage valut à son auteur le prix Nobel de Littérature. certes le contenu est parfois un peu désuet mais reste un monument de la littérature.
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Pour l'Honneur et pour la Croix (Les Cheval..

Laissons de côté l'histoire des personnages au fond secondaires de ce roman même lorsqu'ils sont mis en avant et attachons-nous à la Grande Histoire. Sienkiewicz, célèbre auteur de Quo Vadis, ne pouvait pas ignorer les heures glorieuses de sa patrie, une nation polonaise bâtie grâce à la lutte multiséculaire, sans cesse à reprendre, contre les ennemis héréditaires, qu'ils fussent germains ou slave. Pour l'honneur et pour la croix est une version peut-être légèrement abrégée du roman intitulé : Les chevaliers Teutoniques.

L'accent est mis dans ce roman historique sur les exactions dont se rendirent coupables les membres de cet Ordre religieux et militaire et sur l'hypocrisie foncière qui leur permettait d'arguer de la non-conversion de certaines populations pour leur faire une guerre à outrance et construire un État aux dépens de la Lithuanie et de la Pologne. Ce prétexte de devoir réduire le paganisme, en Samogitie par exemple, conduisit les Chevaliers Teutoniques, qui se faisaient aider régulièrement dans leurs entreprises conquérantes par des hommes d'armes venus d'Europe occidentale, à commettre bien des crimes et des injustices, et c'est ce que met en avant Henryk Sienkiewicz pour exalter la lutte des Polonais contre l'envahisseur.

Comment exhiber la Croix sur son manteau de moine-soldat quand on se fait un cruel suppôt du diable - ce ne peut être qu'avec cette même croix noire qu'arborent les Porte-Glaives dans le film d'Eisenstein pour glorifier l'action d'Alexandre Nievski au XIIIème siècle, qu'avec cette croix qui devait servir plus tard aussi aux Nazis lorsqu'ils allaient envahir la Pologne dans une étroite complicité avec les Soviétiques en 1939.

Décidément tout est amalgamable même si Sinkiewicz a écrit son roman bien avant ces événements avant ces derniers événements. Les mêmes tendances se retrouvent.

Mais le morceau de bravoure du livre, c'est la fameuse bataille de Grünewald-Tannenberg, livrée le 15 juillet 1410 et que le réalisateur Aleksander Ford devait porter à l'écran pour vanter l'héroïsme de ceux qui écrasèrent l'armée, pourtant numériquement inférieure conduite par un Grand-Maître ultra-belliqueux et ambitieux, qui périt d'avoir manqué d'intelligence politique en cette journée mémorable.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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Quo vadis ? (Intégrale)

Un court roman pour comprendre, avec un certain parti pris, l'enjeu des débuts du christianisme et de la décadence de l'empire romain. Facile et rapide à lire, avec des informations historiques clés, même s'il manque même le point de vue de la culture romaine classique, ici un peu réduite à sa portion congrue et violente. Un péplum littéraire !
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Quo vadis ? (Intégrale)

Très bien écrit.

Et très bonne intrigue, avec du romantisme sur fond historique dramatique.

Donc tous les éléments qui permettent de faire un très bon livre.



En fermant la dernière page, on se pose des questions, et on a envie de vérifier, non pas si Marcus et Lygie existaient, mais si Néron était tel que le présente l'auteur : cruel car influençable, (comme Charles IX).

Quel est ce sombre personnage, Tigellin, son éminence grise ?

Est il plus facile de suivre son conseiller de la mort que celui (Pétrone) de la générosité ?

La fonction des jeux du cirque, pour détourner le Peuple des bourdes du pouvoir existe toujours.

Quelle fut réellement la vie de Saint Pierre et de Saint Paul, que j'ai laissés à Jérusalem dans une autre lecture, et que je retrouve ici vieillissants ?



Le questionnement post lecture est aussi pour moi la qualité d'un bon livre :
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Quo vadis ? (Intégrale)

Sous la Rome de Néron, le jeune tribun Marcus Vinicius tombe amoureux de la belle Lygie, mais celle-ci est une otage romaine, fille d'un roi barbare et fille adoptive d'Aulus Plautius et de Pomponia, et surtout elle est chrétienne. L'empereur a tous les droits sur elle, et la fait appeler au palais...

Un très bon roman historique avec une bonne intrigue. Cependant, le livre nous transporte dans une Rome assez "cliché" : ainsi, le personnage de Néron, comique et ridicule par sa prétention et son avidité de compliments, est caricatural (on sait par exemple qu'il n'a pas réellement mis le feu à Rome). Quo Vadis ? nous montre très bien le développement de la communauté chrétienne et la manière dont ses membres étaient perçus par les Romains, mais Henryk Sienkiewicz fait selon moi un peu trop l'éloge du christianisme. Le récit suit tour à tour Vinicius, Pétrone et Néron, mais le rythme est parfois un peu trop lent car de très nombreuses scènes sont consacrées à un seul événement. Enfin, un autre bémol est que l'amour entre Vinicius et Lygie est assez stéréotypé lui aussi : les sentiments sont pour moi trop beaux et trop idéalisés...
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Quo vadis ? (Intégrale)

[Livre audio lu par Cocotte]

Impressions mitigées à l'audition puis à la lecture de ce livre. Je dois commencer par dire que c'est très long, un véritable monument littéraire. Chaque événement prend du temps pour être installé, chaque émotion est expliquée, tout est décrit en détail, bien amené, et ce n'est pas forcément un mal... Quand l'amour du livre touche à l'adoration, on ne peut que se réjouir d'un livre plus volumineux comme d'un plus long moment de jouissance, mais seulement si ce livre est vraiment bon et si ces longueurs ne sont pas du simple remplissage de papier.



J'ai reproché pendant au moins les quinze premiers chapitres à l'auteur son manque de pédagogie. En effet, le roman historique a un rôle d'éducation du lecteur, d'initiation, qui, je trouve, est un peu négligé par H. Sienkiewicz dans ce roman. Les personnages historiques réels sur lesquels s'appuient ce récit sont supposés connus, de même que les traditions de l'époque, les noms des lieux, des pièces, des rites, des dieux, des moments de la journée, etc. le lecteur qui ne connaît rien ou pas grand chose à l'histoire antique n'a qu'à se renseigner ailleurs avant de revenir à sa lecture et voilà tout.



Quant au contenu, c'est indubitablement un grand récit, visiblement très bien documenté et où la part de fiction se mêle si étroitement à ce qui appartient à L Histoire qu'on ne sait plus vraiment la distinguer.

La description des persécutions religieuses sous la folie sanguinaire de Néron était longue et franchement douloureuse pour un lecteur sensible tel que moi. Je frémis à l'idée que ce livre soit parfois lu par des enfants ou de jeunes adolescents tant il est brutal.



J'y ai trouvé extraordinaire la description de cette ferveur religieuse, à ce point que, n'étant pas croyante moi-même, je me sentais toute bouleversée. La passion de Vinicius et Lygie se mêlant à la passion des martyrs, je les ai trouvées aussi fanatiques l'une que l'autre et peut être un peu redondantes. En contrepoids de cette foi magnifiquement décrite, se trouvait Pétrone avec ses mots très justes et nuancés sur le christianisme et je soulève mon chapeau à l'auteur pour avoir su à la fois faire défendre une doctrine et à la fois la critiquer avec superbe sans opposer les protagonistes défenseurs des deux positions ni tout à fait faire ressentir son avis personnel au lecteur.



Enfin, et c'est là ma plus grande frustration par rapport à ce livre, j'ai trouvé que l'auteur soulevait la question du consentement pendant toute la première moitié du roman, avec une justesse et une modernité saisissante, tant pour l'époque à laquelle se passe l'histoire que l'époque à laquelle appartient l'auteur. Malheureusement, il ne parvient pas vraiment à aller jusqu'au bout de sa réflexion et fini par faire basculer cette question du consentement de Lygie sur la question de la foi de Vinicius et ce petit tour de passe-passe facile m'a fort déçue, je dois dire.



Bref, je ne mets pas souvent des "demis-étoiles" mais, pour le coup, je ne parviens vraiment pas à me décider si ma lecture en a méritée deux ou trois... Aussi, bien que les demi-mesures me déplaisent, je fais une exception pour ce roman-ci.

Je termine par vous recommander la lecture de Cocotte (disponible gratuitement et légalement sur le site littératureaudio.com) qui est d'assez grande qualité, comme toujours.
Lien : http://www.litteratureaudio...
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Par le fer et par le feu

Bonjour amis de babelio.

Je viens de finir ce bouquin commencé il y a un plus d'un mois. Ouf ! Je vais enfin pouvoir changer de livre et retrouver -enfin !- les plaisirs des bonnes lectures du soir qui m'ont tant manqués.

J'en pouvais plus de ces descriptions sans passions, sans détails rocambolesques. Juste des faits qui se suivent. Pourtant il y en a des choses énumérées dans ce livre. Mais un peu comme dans Tolkien. Il y en a trop avec au final peu de liens entre elles.

Je me rends compte maintenant que je n'arrive même pas à mettre un visage sur les quatre personnages principaux. Pas assez de descriptions affectives et sentimentales. Des scènes d'action où l'on ne sue pas avec les personnages puisqu'on n'y est pas invités. Des scènes de brutalités ou tortures où on ne tremble pas pour les suppliciés car on n'y participe pas. Deux amoureux séparés par la guerre dont on ne partage pas la frustration puisqu'elle n'est pas décrite. Quel dommage !

Le seul plaisir : un duel au sabre page 500 sur 20 pages.

je mets une demi-étoile parce que y a pas plus bas sur le site.

Amis lecteurs qui te passionnent pour les bouquins que tu lis, renonce à celui-ci. Tu perdras ton temps.

Il n'y pas que les cent premières pages qui sont chi..tes. Les 600 dernières aussi.

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Quo vadis ? (Intégrale)

Une merveilleuse découverte qu'est ce livre , de bon moment, un peu d'histoire aussi et pas mal de tendresse. Beaucoup de beauté dans ce livre et une plume telle qu'on n'en connait peu aujourd'hui
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Quo vadis ? (Intégrale)

Quo vadis. Powieść z czasów Neron

Traduction : Bronislaw Kozakiewicz & Jean-Luc de Janasz, revue par Maria Zurowska & Yves Avril

Responsables de Publication : Michel Zink & Michel Jarrety

Introduction & Notes : Yves Avril



ISBN : 9782253160779



Cet ouvrage, j'ai dû le lire pour la première fois il y a quarante-deux ans , dans la version, alors expurgée à l'intention de la jeunesse, qu'en donnait "La Revue Blanche." J'avoue avoir de beaucoup préféré cette traduction, désormais revue et ici donnée dans son texte intégral. J'ajouterai que je regrette par contre d'avoir relu ce merveilleux roman dans la sinistre époque que nous traversons. Mais peut-être ai-je tort : telle quelle, cette édition du "Livre de Poche" conforte, raffermit le désir de retrouver une religion que ne pratiquent plus depuis longtemps les successeurs de Pierre et aussi de se battre pour elle, fût-on, comme je le suis et tiens à le rester, un petit mouton noir sarcastique et mal-pensant par essence. ;o)



"Quo Vadis ?" est un livre catho," me disait récemment, avec un incommensurable mépris, quelqu'un qui ne l'avait jamais lu. Dans la mesure où ce roman traite effectivement des tout débuts du christianisme et des persécutions entreprises par Rome contre cette nouvelle religion qui ne voulait pas s'incliner devant les autres dieux (rappelons que, sur ce plan, les Romains étaient plutôt tolérants, au point d'emprunter des idoles aux peuples conquis et de les placer dans leurs propres temples après les avoir "romanisées"), cette définition est exacte, en tous cas sur le fond. Mais cela s'arrête là. Si propagande chrétienne il y eut de la part de l'auteur (après tout, Sienkiewicz était polonais, c'est-à-dire fils de cette nation qui, après tant de partages entre tant de grands pays - rappelez-vous la honteuse trahison des Européens envers elle dans les années trente - vient de rappeler M. Macron à la raison sur la question de la nécessité des frontières et du souverainisme), elle a au moins le mérite, dans cette version fluide et rajeunie par les soins de Maria Zurowska et Yves Avril, de ne sombrer ni dans l'excès, ni dans le gnan-gantisme, deux phénomènes que j'abhorre quand il est question de littérature et de discours. ;o(



Ergo, si vous prenez la peine de lire ou de relire "Quo Vadis ?" en faisant un effort pour garder la tête libre des critiques négatives d'autrui ainsi que de vos a-priori personnels, vous constaterez qu'il s'agit là tout d'abord d'un extraordinaire roman historique. Si Sienkiewicz donne la victoire finale au Christianisme (victoire inscrite d'ailleurs dans l'Histoire), il n'en admire pas moins la grandeur et les fastes de la civilisation romaine et expose, sans aucune haine, avec logique, un fait qu'on reproche souvent aux "païens" : la morale qu'ils suivaient (ou tentaient de suivre) ne croyait plus depuis belle lurette à la puissance de leurs propres dieux, s'était rejetée vers les grands philosophes grecs et, impressionnée par la civilisation héllène, effectivement l'une des plus prestigieuse de notre héritage , manifestait un faible marqué pour la beauté et la force. Pareilles tendances ne pouvaient amener les hommes de cette époque qu'à laisser éclater l'amour du sang qui sommeille en nous et faisaient la part belle aux psychopathes et aux sadiques.



Notons d'ailleurs au passage que, par la suite, si le Christianisme a évolué, et pas toujours en bien, ni les psychopathes, ni les sadiques n'ont disparu de l'univers. Cela, bien sûr, Sienkiewicz, qui obtint le Prix Nobel en 1905, ne se permet pas de l'écrire. Mais reconnaissons-lui quant à nous l'excuse que, né en 1846, il allait mourir en pleine Grande guerre et rater un nombre de choses très intéressantes sur le Mal se déchaînant au XXème siècle - et en ce début du XXIème.



L'étincelante distribution de "Quo Vadis ?" recèle d'ailleurs un certain nombre de grands rôles qui démontrent l'ambiguïté de la pensée de l'auteur. Disons les choses telles qu'elles sont, on ne se désintéresse pas vraiment de Vinicius et de ses amours contrariées pour Lygie la Chrétienne tant que le tribun romain conserve quelque chose de sauvage et de martial. Cette force de caractère, on l'admire encore quand on la voit se heurter tout d'abord à sa Foi montante et même quand, l'ayant enfin acceptée, il demeure convaincu que le Christ sauvera des arènes et Lygie et Ursus. Entre ce "mouton noir" (ma foi, oui, j'y tiens car c'est un révolté !) et le Dieu qui s'intéresse à sa révolte, il existe une puissance dont le fond est similaire. Pour s'imposer, c'est d'hommes et de femmes comme Vinicius dont la nouvelle religion a besoin. Leur caractère guerrier (même si le Christ a prêché la douceur), leur esprit stratégique, leur bravoure aussi, leur fierté qui, dès lors que le combat est achevé, admet de s'humilier devant la Divinité, les rend précieux car, en parallèle, tout cela s'accompagne d'un sens inné des responsabilités. Humains imparfaits, certes, ils le sont, mais ils savent le reconnaître et ne demandent pas mieux de s'améliorer. Néanmoins, des personnages comme Vinicius font penser à cet Hindou né guerrier, c'est-à-dire appartenant à la caste des Kshatriya ; un jour, non par lâcheté mais par inquiétude sur son devenir spirituel, il va consulter un brahmane car il se demande s'il accomplit vraiment son devoir en tuant l'ennemi ; et le brahmane de lui répondre avec sagesse : "Si tu le fais sans haine personnelle, uniquement parce que tu accomplis ton devoir de Kshatriya, tu n'as rien à redouter des dieux. Fais ton devoir et agis selon ta conscience : être un guerrier n'empêche pas d'éprouver de la pitié."



Toutefois, quand Vinicius, Lygie et Ursus sont saufs et prêts à répandre la Bonne parole en Sicile, il est vrai que le lecteur se sent un peu las.



Non, les véritables "héros", si l'on peut dire, ce sont tout d'abord Pétrone et Néron (oui, Néron, qui est loin, tant dans la réalité que dans les romans, d'être un personnage simple) et, immédiatement après eux, Crispus, Chrétien et martyr certes mais qui symbolise ce que le Christianisme, en se mêlant du temporel, deviendra pour certains (et l'est encore de nos jours, y compris et avant tout, d'ailleurs, dans la Ville Eternelle) et Chélon, le Grec traître et délateur qui finira éclairé par la Grâce. Tous tant qu'ils sont, ces personnages vont subir eux aussi une mutation, liée plus ou moins directement à la montée en puissance de la religion nouvelle.



Au début, Petrone, "Elegantiarum Arbiter" ("L'Arbitre des Elégances") et auteur du "Satyricon" qu'il vient tout juste de publier plus ou moins anonymement dans les premières pages, apparaît comme un partisan absolu du fameux "Carpe Diem." D'une intelligence aiguë, extrêmement cultivé, le ton volontiers incisif et le sens de l'ironie (une ironie qui ne rate jamais sa cible) toujours en éveil, il privilégie le culte de la Beauté dans tout ce qu'il fait, dit et achète. On notera cependant que, toutes les fois qu'il a occupé une charge importante, cet homme qui se définit comme un paresseux-né s'est montré excellent gestionnaire et guerrier. Raffiné oui mais en rien efféminé, il aime par-dessus tout les joutes verbales. Oncle de Vinicius, il porte au jeune homme une affection sincère mais dans laquelle certains dénoteront à coup sûr une pointe d'homosexualité. Aussi convient-il de rappeler que Pétrone aimait tendrement sa sœur, mère justement de Vinicius.



Il est amusant de voir combien le Christ l'agace alors que, finalement, entre "Carpe Diem" et "A chaque jour suffit sa peine", il n'y a pas grande différence. La morale de Pétrone étant de vivre et de laisser vivre, il respecte l'évolution de son neveu (même si elle lui porte parfois sur les nerfs en lui rappelant la gravité de l'existence) et, en sa qualité de favori de Néron, il fait tout son possible pour aider le jeune homme à contrer les plans diaboliques de l'Empereur envers les Chrétiens. Sa fin, aux côtés d'Eunice, "qui l'aura vraiment aimé", comme il l'admet, est digne de l'élégance, du courage et de la fierté de ce patricien qui, jamais, ne trembla ni ne s'humilia devant César. Simplement, il sait que le temps est venu, pour lui comme pour l'époque, de "passer à autre chose" et cette "autre chose" ne l'intéresse pas. Admirablement interprété au cinéma par un James Mason quasi impérial, Pétrone, même dans la coulisse, est peut-être le seul véritable héros de "Quoi Vadis ?"



Au fils d'Agrippine la Jeune, qui se proposa, dit-on, à lui, pour conserver le pouvoir, à l'Empereur déjà étouffé de graisse et qui, après la mort de Sénèque et de Pétrone, ne se retiendra plus du tout sur la pente savonneuse du Mal, revient, semble-t-il à jamais et dans l'Histoire, le rôle d'anti-héros. Fils de Lucius Domitius Ahenobarbus et d'Agrippine, il doit à la parenté de celle-ci avec Caligula (dont elle était la sœur et fut probablement la maîtresse) ainsi qu'au remariage de sa mère avec son oncle, Claude, qu'elle fit empoisonner après avoir évincé (par un autre assassinat) l'héritier légitime, Britannicus, d'avoir pu coiffer la couronne impériale. Solidement éduqué par le grand Sénèque, Néron était loin d'être sot. On le dit fou mais Sienkiewicz ne l'affirme pas. Que Néron ait mis sa folie en scène est une autre histoire. Quoi qu'il en soit, avec l'enfance chaotique qui fut la sienne, ses ancêtres maternels, la violence innée de son père, et les menées d'Agrippine elle-même, mère abusive sur tous les plans, Néron, qu'on le veuille ou non, avait de quoi "mal tourner." Divinisé comme tous les Empereurs de son vivant même, il ne semble avoir eu que trois passions vraiment sincères : la poésie, la musique et le théâtre. Si, selon ce fin connaisseur qu'était Pétrone, nombre de ses vers étaient loin d'être mauvais, il était par contre tout aussi loin de prétendre au génie qu'il espérait. Seulement, comme il était César et Dieu sur terre, les flagorneurs ne cessaient de lui répéter qu'il était le meilleur ... Y croyait-il ? Cela est une autre histoire qu'il emporta avec lui dans la Mort. Mort qu'il n'eut pas le courage de se donner et que lui infligea Phaon, l'un de ses affranchis, qui, lui-même, se suicida sur le corps de son empereur.



Dans le roman de Sienkiewicz, il est bon de lire et de relire les échanges avec Néron et les avis qu'il donne parfois et qui sont "bruts de décoffrage", c'est-à-dire quand il ne joue pas son rôle d'Empereur - ce qui est rare. On y découvre une finesse et un mépris des "augustans" (ses courtisans) qui incitent à se pencher sur cette énigme de l'Histoire bien qu'on ne puisse s'empêcher de faire la grimace devant son sadisme indéniable. Rappelons toutefois qu'on ne prête qu'aux riches et que les histoires colportées sur la cruauté de Néron ne sont peut-être pas toutes véridiques ...



Crispus, Chrétien chez lequel se réfugie Lygie au début de l'ouvrage, est d'abord assez sympathique avant de laisser percer ces traits de fanatique qui valent bien, dans le camp adverse, ceux d'un Tigellin. Jusque dans l'arène, il invite ses coreligionnaires à redouter la justice de Dieu. On sait ce que cela donnera plus tard dans notre religion : tout d'abord justement, même si l'on n'en est pas sûr, ceux qui prêtèrent à Néron des actes qu'il n'avait peut-être pas commis, puis, bien plus tard, l'Inquisition et ses tortures, sans oublier le calvinisme froid et implacable ... En dépit de la douceur que l'auteur lui accorde dans ses dernières paroles, Crispus reste antipathique. (Enfin, c'est mon avis. ;o) )



Quant à Chélon, il aurait pu être un traître sans éclat, un délateur sans prestige. Mais ce Grec qui a passé sa vie entre pauvreté et filouteries diverses, point sot et qui connaît bien des choses, possède une âme tourmentée qu'il s'évertue d'ignorer depuis des années et des années. Par vengeance contre Vinicius, il dénonce les Chrétiens comme incendiaires de Rome mais, devant l'horreur des supplices infligés et bien que devenu "augustans", il se révolte, pointe en public Néron comme le seul responsable et confesse appartenir désormais à la foi suppliciée. Ira-t-on trop loin en croyant voir en ce Chélon Chélonidès intelligent, cultivé et doué une sorte de "double" de Néron, chargé de nous rappeler que, aux yeux du Christ, le Pardon est toujours possible ? En d'autres termes, et bien que l'auteur se garde soigneusement de poser la question qui en fâcherait plus d'un, Dieu a-t-Il pardonné à Néron ? Et, au-delà de Néron, a-t-Il pardonné à Judas sans qui le Christ n'eût pu accomplir Son destin ? ...



Oui, "Quoi Vadis ?" est un roman subtil, bien plus subtil que certains ont voulu le présenter. Et sans doute est-il bon de le lire dans cette traduction corrigée et intégrale, qui rend au texte toute sa puissance initiale A notre époque et pour les néophytes, cela permet de revenir en douceur aux valeurs du Christianisme primitif qui prêche évidemment la Bonté et l'Amour du Prochain mais qui n'empêche pas Ursus de combattre et de tuer pour défendre Lygie. Une œuvre complexe à plus d'un titre, qui se déroule dans un monde complexe, qui parut à une époque déjà très complexe et qui nous revient aujourd'hui, alors que nous avons l'impression, un peu comme sous Néron, que le monde marche sur la tête. Un livre à lire parce que, au-delà de toute religion, il jaillit, éblouissant, comme un hymne d'espoir en l'Homme. ;o)

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Quo vadis ? (Intégrale)

Comment un auteur de péplum est-il devenu Prix Nobel de littérature ? Le genre est des plus populaires et donc pas à priori nobélisable... sauf qu'au début du siècle Quo vadis ? est surtout très innovant car sans doute le premier peplum littéraire de l'Histoire. Le Nobel récompense aussi ici un auteur qui a connu le succès internationalement.



Succès plutôt mérité car l'innovation n'est pas que dans le sujet du récit. Sinkiewicz commence à jouer de la chronologie en faisant certaines ellipses sur lesquelles il revient ensuite, en multipliant les points de vue différents de mêmes événements en fonction de qui le regarde. Mérité aussi par le travail de recherche que suppose une telle reconstitution historique qui semble fidèle à ce que Rome fut au temps de sa décadence. Mérité aussi car les personnages sont construits de manière subtile, plein de contradictions.



Mais ce qui a fait aussi son succès principalement est sans doute ce qui permettrait le plus de le critiquer aujourd'hui: sa mise en avant de la chrétienté comme solution à tous les maux de la civilisation, sa glorification de la morale religieuse face à la débauche païenne. Pour le coup, le propos est plutôt manichéen et a trouvé de nombreux échos à son époque... et forcément un peu moins à la notre. Heureusement, l'auteur parvient à ne pas tout gâcher en faisant réaliser à certains de ses personnages, Pétrone notamment, une critique, certes plutôt douce, de certaines incohérences de la religion naissante.



En tout cas, un bon moment de passé, un retour dans les films que je voyais enfant sans bien tout comprendre à l'époque.
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Par le fer et par le feu

Je mets ma main droite à couper et ma gauche à brûler que G. R. R. Martin, et avant lui J. R. R. Tolkien, ont lu Sienkiewicz et se sont inspirés de son oeuvre avant d'écrire "Le trône de fer" et "Le Seigneur des anneaux". Sinon, comme m'expliquer le fait d'avoir constamment vu ces deux épopées en filigrane derrière les lignes de "Par le fer et par le feu" ?



Ce roman réédité par Libretto - une maison qui déçoit rarement ses fidèles lecteurs -, est un concentré d'héroïsme et de souffle épique. Sous la plume brillante du maître polonais, l'Histoire prend vie avec à la fois une précision et un panache romanesque extraordinaires. Enfoncé mon bien-aimé Dumas et ses libertés fantasmagoriques ; Henryk Sienkiewicz n'est pas un auteur qui modèle l'Histoire à sa fantaisie pour sublimer ses personnages, malgré toute l'affection qu'il leur porte, on sent d'abord chez lui un souci d'exégèse et de témoignage. Ce n'est pas l'Histoire qui sert son action mais l'inverse.



Ainsi, en ce milieu du XVIIème siècle, dans les plaines fertiles de la future Ukraine, aucune des cruautés de la guerre civile qui oppose Polonais et Cosaques n'est épargnée au lecteur. Les 720 pages du roman retentissent toutes du fracas des armes entrechoquées, de la ruée des hordes tatares déchaînées et des cris des suppliciés empalés. Roman militaire et véritablement guerrier que viennent seules alléger les personnalités remarquables des quatre compagnons d'armes. D'Artagnan, Athos, Porthos, Aramis, ô héros chers à mon cœur, vous voilà désormais apparentés dans mon cœur à Kretuski, Wolodowski, Zagloba et Podbipieta.



Passées les cent premières pages où les personnages et le contexte se mettent en place - étape rendue ardue par les noms polonais souvent imprononçables ou aux consonances trop similaires, ainsi que par la complexité de l'histoire polonaise plutôt méconnue -, on se laisse complètement emporté par l'action et le rythme très soutenu à travers les steppes, les forêts et les marais, soit à la poursuite de l'ennemi rebelle cosaque, soit à la recherche de la belle Hélène dont la beauté émeut tous les cœurs. Pas une minute de répit, pas une minute de repos.



Tout aussi belliqueux et flamboyant que "Quo vadis ?", "De par le fer et par le feu" est définitivement le must have absolu du lecteur de romans historiques et de l'amateur de capes et d'épées.





Challenge PAVES 2016 - 2017

Challenge Petit Bac 2017

Challenge XIXème siècle 2017

Challenge ATOUT PRIX 2017
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Quo vadis ? (Intégrale)

Néron s'affirme face à une Agrippine en fin de pouvoir.



Le christianisme offre ses plus grandes luttes de ferveur et de persuasion.



Prisonniers d'amour, celui rendu impossible par une société enfermé dans ses fers.



Où vas tu belle chrétienne ? Les bras de Rome s'ouvrent à toi telles des arènes à ses gladiateurs.



Epopée d'antiquité à découvrir par le Latium et son Colisée, sans hésitations.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Une épopée, une fresque même de l'époque romaine récompensé par un prix Nobel de la Littérature, mérité à mon avis. Un des chefs-d'œuvre devenu à juste titre un classique de la littérature polonaise.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Un grand classique et une superbe fresque de Rome sous Néron avec ses augustans serviles, ses prétoriens, ses esclaves, ses gladiateurs, sa plèbe et ses premiers chrétiens que l’on envoie se faire dévorer dans les arènes. Des villas luxueuses, une élite débauchée, des orgies, l’incendie de Rome, tout y est pour les péplums qui s’en sont inspiré. La foi des chrétiens, l’épicurisme tranquille de Pétrone, la cruauté et la fatuité de Néron, et une belle histoire d’amour sont autant de motifs pour aimer ce livre, même si parfois ( notamment dans les supplices imposés aux premiers chrétiens) l'auteur en fait à mon goût un peu trop. Cette plongée dans l’antiquité ne manque cependant pas de susciter des questions et c’est pour moi le signe d'un bon livre.
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Quo vadis ? (Intégrale)

A la question du titre, 'Quo vadis?' autrement dit 'Où vas-tu?', la réponse est indéniablement : à Rome, et s'il vous plait au temps de l'empereur fou Néron et des premiers chrétiens... Ce sont ces deux aspects, Rome Antique et religion, qui m'ont marquée et séduite dans le livre, bien plus que l'improbable intrigue autour de cette brute de soldat qui serait devenu un homme bon en 3 sermons et 2 regards de sa belle.



Quo vadis ? est un grand roman historique romain, qui déroule sous nos yeux les jeux du cirque, la vie quotidienne, l'organisation de la société, des esclaves aux patriciens en passant par les vestales, mais aussi les délires, les excès et les fêtes des puissants. Si l'histoire est fictive, on y côtoie des personnages réels, Pétrone, Néron, les Apôtres Pierre et Paul de Tarse... La philosophie et l'esprit du temps m'ont semblé extrêmement bien rendus. Sans oublier cette ironie douce de Pétrone et de l'auteur, si agréable à lire.



Je n'ai pas réussi à déterminer si le livre prônait réellement le christianisme, mais il est en tout cas un magnifique hymne à la bienveillance, à la tolérance, à l'amour et au pardon. Les conditions de vie des premiers chrétiens et l'évangélisation de la société m'ont intéressée. Plus encore, les valeurs et l'humanisme de Pierre ont résonné fortement en moi, comme un rappel qu'il y a des choses bien plus fondamentales que les apparences, le bien-être immédiat ou les richesses.



Pour terminer sur une note plus légère, c'est encore mieux qu'au Scrabble, car ce livre compte pour moi dans 4 challenges ! Challenge PAL, challenge Pavés 20/xx, challenge Atout Prix 8/xx et challenge XIXè siècle 4/xx
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