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Critiques de Henryk Sienkiewicz (113)
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Quo vadis ? (Intégrale)

Alors que Pierre fuyait Rome et les persécutions des Chrétiens, le Christ lui apparut sur la Via Appia se dirigeant vers Rome.

Pierre lui demandât alors : "Quo Vadis, Domine ?" (Où vas-tu seigneur ?), à quoi le Christ lui répondit qu'il allait à Rome s'y faire crucifier une deuxième fois.

Pierre comprit alors qu'il ne devait pas fuir et retourna à Rome, où il fut crucifié.



L'apocryphe qui a donné son titre à ce roman n'est qu'une infime partie de l'histoire et ne sert que de contexte historique.

Pour le reste, il s'agit essentiellement d'une histoire d'amour sous la Rome Antique entre le jeune et impétueux Vinicius et la belle Lygie.

Le premier est au début du roman sûr de lui, irrespectueux, prêt à tout pour récupérer Lygie qui pourrait presque passer pour une vulgaire marchandise ou objet de décoration de sa somptueuse villa, mais il va évoluer au cours de l'histoire et acquérir une certaine sagesse jusqu'à renier (ou presque) sa vie d'antan, le luxe et le faste des débauches de la Rome de Néron : "J'en ai assez de Rome, de César, des fêtes, d'Augusta, de Tigellin et de vous tous ! J'étouffe ! Je ne peux pas vivre ainsi; je ne peux pas !".

Ce revirement, il le doit à Lygie, qui outre sa grande beauté fait surtout partie des premiers chrétiens et va transmettre à Vinicius son amour pour cette religion et la parole de paix universelle qu'elle véhicule : "A toutes ces questions, il n'était qu'une réponse : s'ils ne tuaient pas, c'est qu'ils portaient en eux une bonté comme il n'en avait pas existé dans le monde et un amour si infini de l'humanité, qu'il leur commandait d'oublier les offenses, leur propre bonheur, et d'oublier leurs misères, - un amour enfin qui leur commandait de vivre pour les autres.".

Ce roman possède un côté grandiose, dans le sens où il fait revivre toute une page de l'histoire de Rome en mettant en scène l'empereur Néron, aussi dangereux que mégalomane.

Il y a de très belles scènes de la vie quotidienne, le faste et l'excès des fêtes y est très bien retranscris, tout comme le martyre des chrétiens avec des scènes poignantes lors des mises à mort toutes plus cruelles les unes que les autres.

A la lecture de ce roman, je n'ai pu m'empêcher d'avoir à l'esprit un péplum tant la trame narrative en a les ressorts, d'autant plus que j'ai découvert cette histoire il y a plusieurs années par le film de 1951.

D'un autre côté, c'est avec grand plaisir que je me suis replongée dans la Rome de cette époque et que j'ai eu l'occasion de retourner sur des lieux visités lors de mon séjour en mai dernier.

La reconstitution historique est fidèle bien que je regrette quelques prises de liberté trop communes, comme le fait que l'incendie de Rome ait été commandité par Néron dans l'unique but qu'il achève un poème.

Cette image véhiculée de Néron est sans doute fausse, d'autant plus que cet empereur a participé activement à la reconstruction de la ville et en améliorant ses infrastructures.

Pour les quelques aspects négatifs, j'ai regretté une histoire d'amour bien trop facile, un peu trop à l'eau de rose et un basculement du personnage de Vinicius bien trop rapide : il passe d'un extrême à l'autre en peu de temps, non seulement cela ne laisse pas trop le temps au personnage de mûrir mais cela le fait presque devenir fade et sans relief, surtout lorsque le lecteur le met en comparaison à celui de Néron.

Vinicius finirait presque par en manquer de charisme tant il se laisse porter par les événements, son amour et sa foi.



Après une première tentative de lecture de ce roman au cours de ma jeunesse et qui s'était soldée par un arrêt à la trois centième page, je suis aujourd'hui contente d'avoir pu aller au bout de "Quo Vadis", une histoire m'ayant transporté dans la Rome Antique et permis de revoir quelques magnifiques endroits de Rome, un roman qui peut se révéler exigeant et qui pour être pleinement apprécié se doit de ne pas être lu trop tôt.

A conseiller à tous les amoureux/ses de l'Italie et de son Histoire.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Quo vadis ? (Intégrale)

L'histoire d'amour est plutôt mièvre: Vilcinius aime Lygie pour un simple regard.... Mais les péripéties des amants vont nous conduire dans les années 60, sous Néron, à Rome. Et là, c'est une découverte! La cruauté - et la bétise - du tyran marricide (empereur à 17 ans, il mourra à 31), celles de son entourage et notamment de Poppée, sa dernière compagne, et de son épouvantable assistant, Tigellin. Face à cela, la montée du christianisme: le Pierre et le Paul du livre sont bien les apôtres de l'évangile. C'est un roman historique, un vrai: le support est bien l'Histoire. Je préfère ce livre aux derniers jours de Pompéi. C'est grandiose, magnifique, et vrai.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Superbe histoire d'amour dans la Rome antique ! Magnifique !
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Le Déluge, tome 1

Bon..Voici pour moi une rencontre ratée...Je pensais pourtant avoir quelques atouts pour apprécier ce roman.

D'abord, j'avais été enthousiasmée par le célébrissime "Quo Vadis ?" du même Henryk Sienkiewicz et j'ai toujours aimé les romans de cape et d'épée d' Alexandre Dumas, auquel la quatrième de couverture fait référence.

Ensuite, j'ai beaucoup d'intérêt par ces pays du Nord et leur histoire tumultueuse. J'ai lu, avec passion, le pavé "Pologne" de James Michener et Je me suis rendue dans ce pays. J'ai aussi visité l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie , dits "Pays baltes" même s'ils sont très différents par leur mentalité, leur religion, leur histoire.

En revanche, j'ai éprouvé vraiment des moments de solitude, d'ennui et de désintérêt devant ce livre dés le début et je n'ai ensuite que rarement éprouvé du plaisir à sa lecture.J'en ai été navrée car j'aime lire et en tirer de la satisfaction et j'ai beaucoup d'empathie pour le contexte de ce roman

J'ai trouvé le style (la traduction ?) sans envolée, les personnages assez ridicules , voire grotesques, les péripéties inintéressantes, la construction du livre ( avec la présentation successive de nos héros) mal bâtie.Et pour moi, la grande Histoire malheureusement compliquée et les noms bien difficiles à enregistrer.

Toutefois, je ne voudrais pas décourager d'autres lecteurs. Je dois avoir l'humilité de reconnaitre que si ce livre est un monument de littérature dans les pays concernés, c'est que je suis passée à côté.Les meilleurs best sellers ont leur lot de détracteurs...Faites vous votre propre jugement..
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Hania

Prix Nobel de littérature en 1905, Henryk Sienkiewicz est surtout connu pour "Quo Vadis" qui est déjà une romance entre une jeune femme et un Romain. Dans "Hania", c'est une histoire à trois, qui commence par une amitié entre adolescents et se termine dans un bain de sang. Sentiments cachés, non avoués, démentis, transforment cette histoire d'amour qui aurait pu être simple en trois destins brisés. Un roman dont le thème n'est pas d'une originalité transcendante, mais qui se lit facilement d'une traite.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Quo vadis ? (Intégrale)

Certainement un des livres sur l'antiquité parmi les plus connus : c'est très bien documenté, rendu vivant par la plume de l'auteur, c'est comme si on y était.
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Quo vadis ? (Intégrale)

Une merveilleuse découverte qu'est ce livre , de bon moment, un peu d'histoire aussi et pas mal de tendresse. Beaucoup de beauté dans ce livre et une plume telle qu'on n'en connait peu aujourd'hui
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Quo vadis ? (Intégrale)

j ai été tres heureuse de retrouver ce livre avec cet incomparable César ,j aimerai beaucoup qu on refasse un film avec des acteurs de notre siecle
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Quo vadis ? (Intégrale)

Classique incontournable sur l'émergence de la religion chrétienne à l'antipode de la Rome antique dans laquelle se déroule le roman. Une passionnante et romanesque fresque du règne - "brûlant" - de Néron.
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Par le fer et par le feu

Par le fer et par le feu de Henrik Sienkiewicz qui paraît en 1884 est le premier roman d'une trilogie qui, avec Le déluge et Messire Wolodowsky, raconte l'histoire de la Pologne au XVII siècle dans une des périodes les plus troublées de son histoire. Quand il publie son roman, Henrik Sienkiewicz veut en faire le symbole de la lutte polonaise à une époque où la Pologne n'existe plus, la majorité de son territoire étant annexée par la Russie, l'autre partagée entre la Prusse et l'Autriche.

Le récit commence en 1647, lorsque la République polonaise dites des "deux Nations" comprenant la couronne polonaise et le grand-duché de Lituanie est un immense état qui englobe aussi l'Ukraine. Celle-ci voudrait se faire reconnaître comme troisième nation mais vainement. Les cosaques, peuple guerrier de semi-nomades vivant en Ukraine, menés par Bogdan Khmelnitsky,  vont alors se soulever contre la République en s'alliant aux Tatars de Crimée. Commence une guerre civile effroyable qui décimera les populations et au cours de laquelle s'affronteront les nobles chevaliers polonais et les rebelles.



Henrik Sienkiewicz avec ce roman porté par un style flamboyant écrit l'épopée de la Pologne.  Il nous lance en chevauchées fantastiques dans les grandes espaces des steppes ukrainiennes, à la découverte de villes ou de bourgades dévastées, nous confronte au fleuve majestueux le Dniepr, nous fait vivre dans des villes assiégées, affronter des combats terrifiants, démesurés dont la grandeur n'a d'égale que la cruauté. Le sang coule à flots et teinte l'eau des rivières, les cadavres comblent les douves des châteaux, la torture, le pal, les trahisons se succèdent et quand ils ne sont pas au combat, les nobles chevaliers trouvent encore le moyen de se battre en duel pour leur honneur et pour leur Belle!  Le symbole du pouvoir polonais est incarné non par le roi nommé par la noblesse mais par le puissant seigneur que tous redoutent, le duc Yarema Wisniowiecki, dont le nom seul fait trembler des armées entières..

Un souffle épique anime les prouesses des chevaliers ou des cosaques, car les ennemis sont de force égale, semblables à des demi-dieux, accomplissant des actes hors du commun, géants que rien ne semble pouvoir abattre et dont l'auteur nous montre pourtant la fragilité.  Car au milieu de ce roman qui a choisi pour héros tout un peuple, Henryk Sienkiewicz s'intéresse aussi aux individus, à leur mentalité mais aussi à leur vie personnelle. Nous suivons avec empathie les aventures du vaillant  chevalier Jean Kretuski et  de son amour, la jeune et belle Hélène, enlevée par le cosaque Bohun; nous faisons connaissance de  ses amis  le vieux et rusé Zagloda, le frêle et redoutable Michel Wolodowski, et le lituanien Podbipieta, géant candide et naïf capable d'exploits hors du commun. Le roman raconte ainsi une histoire d'amour et d'amitié qui peut aller jusqu'au sacrifice. Cruauté et idéalisme vont de pair et l'Histoire et la fiction s'allient pour notre plus grand plaisir.



Un roman historique passionnant qui vous entraîne bien loin en imagination, dans des contrées  sauvages et des époques éloignées. Et pas d'inquiétude devant ce pavé, on ne fait qu'une bouchée des 700 pages du livre!


Lien : http://claudialucia-malibrai..
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Bartek le Victorieux

Bartek, c est un homme un peu simple mais gentil et travailleur. Polonais réquisitionné de force par les Allemands pour aller se battre contre les Français dont il ne sait rien ni ce qu'on leur reproche.

Héros de guerre, il se retrouvera pourtant maltraité et avec aucun respect de ceux pour qui il a risqué sa vie.

Victorieux mais sans avenir, sans argent pour avoir suivi les ordres.

Une nouvelle qui éclaire sur la condition du peuple polonais durant cette période de l'Histoire.
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Par le fer et par le feu

Voici un livre écrit de mains de maître. Passées les premières pages le lecteur est absorbé jusqu'au dénouement final, sans lui laisser le moindre répit. Il faut s'aménager du temps pour lire ce livre - pendant des congés - car il va rythmer les heures de la journée ...

Epopée, roman d'aventures, fresque historique, Sienkiewicz se livre à une narration semblable à Eugène Sue dans les mystères du peuple.

Ne vous attendez pas à un exposé sur la politique de la république des deux nations - elle est à peine ébauchée - et elle se devine dans ses conséquences : c'est un roman d'action. Chaque décision, chacun des choix va avoir des conséquences inévitables, imprévisibles et inexorables : c'est la marche de l'Histoire, de la fatalité et de la destinée.

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Par le fer et par le feu

Bonjour amis de babelio.

Je viens de finir ce bouquin commencé il y a un plus d'un mois. Ouf ! Je vais enfin pouvoir changer de livre et retrouver -enfin !- les plaisirs des bonnes lectures du soir qui m'ont tant manqués.

J'en pouvais plus de ces descriptions sans passions, sans détails rocambolesques. Juste des faits qui se suivent. Pourtant il y en a des choses énumérées dans ce livre. Mais un peu comme dans Tolkien. Il y en a trop avec au final peu de liens entre elles.

Je me rends compte maintenant que je n'arrive même pas à mettre un visage sur les quatre personnages principaux. Pas assez de descriptions affectives et sentimentales. Des scènes d'action où l'on ne sue pas avec les personnages puisqu'on n'y est pas invités. Des scènes de brutalités ou tortures où on ne tremble pas pour les suppliciés car on n'y participe pas. Deux amoureux séparés par la guerre dont on ne partage pas la frustration puisqu'elle n'est pas décrite. Quel dommage !

Le seul plaisir : un duel au sabre page 500 sur 20 pages.

je mets une demi-étoile parce que y a pas plus bas sur le site.

Amis lecteurs qui te passionnent pour les bouquins que tu lis, renonce à celui-ci. Tu perdras ton temps.

Il n'y pas que les cent premières pages qui sont chi..tes. Les 600 dernières aussi.

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