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Critiques de Herta Müller (154)
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La convocation

La peur instillée comme un venin, les humiliations, au travail, dans les bureaux de la Securitate, les interrogatoires, les dénonciations, les fausses accusations. Par d'infimes détails, des bribes de souvenirs, la narratrice nous fait vivre le quotidien d'une terrible dictature qui enferme, aliène, abîme, détruit les liens dans un univers de suspicion. Malgré tout, elle a décidé de résister.
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Le renard était déjà le chasseur

pas lu entièrement, un style très étrange et déroutant qui passe du coq à l'âne, c'est très difficile à suivre
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Animal du coeur

Lecture plus ardue que pour "La convocation". Comme dans les autres romans d'auteurs roumains contemporains, le malaise est omniprésent. L'angoisse distillée tout au long de la lecture, l'horreur de la dictature, de l'arbitraire, des surveillances, de la peur, des interrogatoires, des disparitions, entretiennent l'étouffante atmosphère de chape de plomb.
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La bascule du souffle

1945-1950 : Cinq ans de paix. Pour Léopold, âge de 17 ans, cinq ans de camp de travail forcé. Faisant partie de la communauté Allemande de Roumanie, il sera déporté pour contribuer à l'effort de reconstruction de l'Union soviétique, comme le seront tous ceux de sa communauté âgés de 17 à 45 ans. Il devra supporter la présence de l'ange de la faim. Celui qui lui fera manger l'immangeable, celui qui le fera rêver à la plénitude, celui qui sans cesse le promènera au bord du gouffre du manque. L'ange de la faim a-t-il été son gardien ? L'écriture d'Herta Müller est tranchante, et cisèle la dalle de béton sur laquelle Léopold est jeté. La raison se déshumanise, les objets s'humanisent. Là réside toute l'écriture poétique de l'auteure.Comment écrire l'indicible? Comment dire le retour, la frontière qui se dresse entre ceux qui "y étaient " et ceux qui ne peuvent pas imaginer ? Qui revient, quel est cette part qui ne revient jamais, qui est cet autre qui prend place dans le manque de nous ? Un témoignage bouleversant.



Astrid SHRIQUI GARAIN

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La convocation

babelon
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La bascule du souffle

Personnage dérangeant que ce Léopold. La passivité incarnée. Mais n'est-ce pas pour nous rappeler de ne pas l'être ?
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La bascule du souffle

Herta Müller a commencé, en 2001, pour rédiger ce texte, par interroger le poète germano-roumain Oskar Pastior. ils devaient écrire le récit à quatre mains, mais celui-ci est décédé prématurément. Elle raconte ici un épisode peu connu de l'après Seconde Guerre mondiale. Celle-ci n'est pas encore terminée que les Russes exigent de la Roumanie qu'ils envoient en Russie de jeunes roumains germanophones (la région d'om est originaire Herta Müller et qui est au centre des ses autres livres), soupçonnés d'avoir été d'importants soutiens de l’Allemagne nazie. La mère de l'auteure a été elle-même déportée dans ces camps. Le texte est fort, poétique malgré le sujet lourd qui est traité, et j'ai de plus en plus envie de découvrir cette auteure en version originale... de toute façon, la VO est indispensable pour lire d'autres livres, puis que j'ai maintenant lu presque tous ceux qui ont été traduits en français (L'homme est un grand faisan sur terre, La convocation et Animal du cœur), il ne me reste plus qu'à lire Le renard était déjà le chasseur... Pourquoi les éditeurs français ne nous permettent-ils pas d'accéder à d'autres textes?
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L'homme est un grand faisan sur terre

Aimé ? Pas aimé ? Mon sentiment est particulier.

Un livre très court, mais de lecture peu facile. Le début m'a déconcertée, surtout les scènes plutôt crues et inattendues qui m'ont rebutée. Bien fait de persévérer : j'ai découvert un auteur inconnu avant son Nobel, narrant les affres de la (grande) Histoire entremêlées avec les (petites) histoires misérables d'un pays de l'Est sous joug totalitaire, la Roumanie de Ceaucescu.

Zoom sur un village roumain où vivent quelques familles allemandes (de la minorité Souabe) qui, les unes après les autres, entreprennent d'émigrer en Allemagne. Nous suivons le meunier Windisch dans cette quête du Graal, livrant ses sacs de farine et payant des intermédiaires pour obtenir les passeports. Les petits détails de la grisaille quotidienne.

Disputes avec sa femme, inquiétude désabusée à propos de son adolescente qui devra être offerte aux représentants corrompus et graveleux de la police et de l'Eglise avec la complicité de la postière pourrie, regard méprisant ou mesquin sur les voisins, jalousie, et vice versa.

Tout est gris, sombre, miséreux, sans espoir.

Aucune joie, aucune complicité avec quiconque, des mots très durs entre mari et femme, un ressentiment qui date de leur retour de guerre et qui a formé une chape de plomb entre eux deux. Mensonges, tromperies, pots de vin, corruption des autorités, délation...

Et un paysage en arrière-plan dénudé, froid, gris, austère, désarticulé entre pluies et sécheresse.

Je déduis que le récit se déroule entre 1965 (arrivée de Ceaucescu) et 1970 : fonction du retour des camps de prisonniers après-guerre de Windisch et l'âge de sa fille Amélie (16 ou 17 ans).





Herta Müller, née en Roumanie au sein de la minorité allemande des Souabes, a reçu le prix Nobel en 2009 pour avoir "avec la densité de la poésie et la franchise de la prose, dépeint l’univers des déshérités".

Le style est impersonnel, factuel, dépouillé. Parfois dérangeant, cru. Les personnages ne sont pas attachants, les dialogues sont épurés et de toutes façons incisifs ou dépourvus d'émotion. Les chapitres se succèdent sans véritable séquence. C'est un roman sans aucune note de joie qui décrit des personnages désabusés qui ne partagent que le fait d'habiter un même village et de vouloir s'en aller à l'Ouest.

Comme le précise la 4e de couverture : "Depuis que le meunier Windisch veut émigrer, il voit la fin du monde partout dans le village". Et je me suis fait la réflexion que ce serait un intéressant travail scolaire que de relever justement toutes ces impressions de fin du monde qui essaiment le récit.

Finalement, il se dégage une vraie poésie de ce petit roman, avec des notes surréalistes qui m'ont fait penser à l'écrivain russe (que j'apprécie bcp) Vladimir Sorokine et ses récits de dystopie, et puis le poids des superstitions (l'arbre qui mange ses pommes...) m'a également fait penser au remarquable roman de Tea Obrecht, "La femme du tigre" qui se situe dans l'ex-Yougoslavie.

Un petit livre que je conseille aux lecteurs patients, et qu'intéresse le contexte historique et géographique : la Roumanie d'alors et le vent d'espoir soufflant vers l'Ouest. La fin du roman n'en est que plus parlante, réaliste. "Tout ça pour ça" pourrait-on penser.


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Animal du coeur

Les œuvres de Herta Müller sont traduites petit à petit en français depuis qu'elle a reçu le prix Nobel de littérature. Celui-ci est paru en Allemagne il y a presque vingt ans. Le roman est probablement en partie auto-biographique, la narratrice fait partie de la minorité souabe roumaine, germanophone. Le père a été enrolé dans la Waffen-SS. C'est aussi un roman sur la dictature, son système de délation, de persécution, mais aussi les gens qui réussissent à détourner le matériel de l'usine, de l'abattoir, la grande débrouille, y compris pour la couturière, qui réussit à faire du trafic en allant en Hongrie. Avec en toile de fond la mort de ceux qui veulent fuir la dictature, noyés dans le Danube, rattrapés par les chiens ou abattus par les soldats. Un livre très poignant sur ce système qui a broyé tant de gens, les a poursuivi jusque dans l'exil (je vous laisse découvrir dans le livre). Un livre d'une seule traite, sans séparation en chapitres, sans coupure. A lire absolument! En se rappelant que si la dictature est tombée, des dizaines d'années de système D en font l'un des pays européens où la corruption reste un fléau quotidien.
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Animal du coeur

Pendant longtemps le récit est sans précision géographique, sans précision de temps. Ce n'est qu'au deux tiers du roman que l'on apprend où se déroule celui-ci.



Herta Müller fait la description d'une société sans repères. Le dictateur n'est pas si présent que ça, l'autoritarisme est présent par le biais de la police qui arrête, interroge puis relâche, tout cela sans raison. La police est omniprésente dans le pays mais sûrement aussi à l'étranger quand on voit les "dissidents" (juste des gens ouverts sur l'étranger) mourant brutalement, souvent suicidés.



C'est une société où le sentiment historique semble peu présent: certains personnages ont dans leur famille un homme qui a fait partie des SS pendant la Seconde Guerre Mondiale et cela semble normal.



Malheureusement il faut connaître la vie d'Herta Müller pour comprendre que ce roman comporte une part autobiographique.



C'est une lecture exigeante mais le récit réaliste, décrivant la société roumaine sous le joug de Ceaucescu est prenant.
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La convocation

Belle écriture, poétique et évocatrice. Cependant, noyée dans trop de détails descriptifs, l'histoire en elle-même perd de son rythme.

Les "changements de tableau" à chaque paragraphe sont déroutants. Ils nous contraignent à nous remettre sans cesse dans le contexte de situations qui, de plus, sont relatées sans ordre chronologique.

L'auteure connaît son histoire. Moi, pas. Et cette façon de sauter du coq à l'âne est très déstabilisante car on entre à peine dans un sujet qu'elle en reprend un autre. Fatalement, on s'y perd et on "décroche" souvent.

En outre, entre délires poétiques, délires oniriques et délires tout court, certains passages m'ont été totalement abscons.

Pourtant, paradoxalement, ce livre ne m'a pas déplu mais il a, tout de même, fortement déçu mes attentes.

Prix Nobel de littérature 2009... j'ai dû surestimer mes capacités cognitives.
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L'homme est un grand faisan sur terre

Quand j'ai vu "Nobel 2009", j'ai eu envie de lire ce roman, car la dernière fois que j'ai découvert un Nobel c'était Vargas Llossa avec "Le paradis, un peu plus loin"... J'ai fini le livre, qui est court, mais j'ai été plutôt dérouté. Le style de l'auteure, à la fois sec et imagé, en phrases courtes et peu de descriptions des lieux, n'est pas inintéressant. Il a même une certaine poésie un peu irréelle, mais je ne suis jamais entré complètement dans le récit, un peu obscur...
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Animal du coeur

Histoire d'une amitié entre 4 jeunes roumains qui espèrent être libres un jour dans ce pays où la dictature musèle les gens. Histoire de soupçons, de trahisons, de doutes, de peur. Une histoire récurrente, dans les romans d’ Herta Muller comme un leitmotiv: la peur. Très belle écriture, ce roman est un poème, l'écriture est sublime et nous entraîne dans son monde noir sans espoir d'en sortir.
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La convocation

Très beau roman que celui-là où par bribes et morceaux, la narratrice évoque sa vie dans la Roumanie de Ceausescu. Un mariage raté et l'envie de se remarier avec un étranger pour partir à l'Ouest. Et pourquoi pas un Italien ? Alors, travaillant dans une usine de confection, elle glisse dans la poche de 10 pantalons de luxe destiné à l'Italie, un petit papier avec ces mots "Ti aspetto" , son nom et son adresse. Les petits papiers n'arriveront jamais en Italie. Depuis, régulièrement, la narratrice est convoquée. "Qu'est-ce qu'il perd ce pays si je le quitte pour un autre ? demanda-t-elle un jour au commandant qui assure les interrogatoires. "Quand on n'aime pas sa patrie, on ne peut pas comprendre", répondra-t-il. Et une autre fois : "A cause de ton comportement, toutes les femmes de notre pays se font traiter de putes à l'étranger". Voilà pour le crime.

Dans le tramway qui l'emmène pour une nouvelle convocation, "à dix heures précises, lui a dit Albu", la narratrice recompose le puzzle de sa vie. L'auteure y met beaucoup de poésie. De quoi atténuer le malaise, la poussière qui salit tout, l'envie de ne plus se lever le matin, la gueule de bois de l'ivrognerie ambiante. Ne pas répondre à la convocation, la narratrice y a souvent songé. Mais, "si tu n'y va pas, lui a dit Paul, l'homme qui partage aujourd'hui sa vie, ils viendront te chercher et ils t'auront pour toujours". Comme la belle Lilli, abattue à la frontière alors qu'elle tentait de passer en Hongrie avec son nouvel amoureux. L'étau est bel et bien là, comme un garrot d'angoisse qui serre le quotidien.

Sans avoir trop l'air d'y toucher, La convocation évoque le sort d'un peuple anesthésié, tenu par la suspicion et la délation, qui fait la file devant les boutiques vides et qui essaye de grappiller quand il le peut quelques instants de bonheur arrachés au sordide du quotidien. A la fois glauque et brillant.
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L'homme est un grand faisan sur terre

L'approche de ce livre est très difficile. J'avais entendu parler de l'auteure lors de son prix nobel en 2009. Son discours est très intéressant, et le début de sa vie, dans une enclave allemande, intrigante.

De prime abord, le style est très âpre et difficile d'accès. Les critiques que j'ai lues ensuite sur le livre m'ont confortée dans cette première impression.

Et puis je suis passée outre, et j'ai apprécié le ton à demi mot, les allégories. Le style relate bien l'austérité du décor et de l'histoire de ce roman. L'histoire d'une vie, de sa vie j'imagine, qui vous arrive en pleine face...

J'ai vraiment eu un grand bonheur à le lire, de pouvoir l'apprécier, et beaucoup de tristesse lorsque je l'ai fini et quitté les personnages.

J'espère que cette critique aidera certains lecteurs à poursuivre leur lecture ou à choisir ce livre tout simplement.
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Animal du coeur

Le rouleau compresseur de la dictature n'épargne personne

Le rouleau compresseur de la dictature te suit, poursuit, pousse, te laisse un peu d'espace puis tue même si tu penses être en sécurité

Le rouleau compresseur de la dictature te brise, et la torture n'est pas nécessairement celle que l'on croit.Elle est plus sournoise, mais c'est pire encore et le résultat est le même: la mort est est tout au long du chemin

Peu d'espoir dans le livre d'Herta Muller, mais une noirceur qui nous doit nous faire garder en mémoire le "plus jamais ça" mais l'on sait malheureusement que ça ne suffira pas

Un grand livre d'un grand auteur
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La bascule du souffle

Léopold a dix-sept ans en 1945. Roumain germanophone, il est à ce titre sur la liste de ceux qui seront envoyés par les Soviétiques en camp de travail en Sibérie. Mal à l'aise avec son homosexualité vécue mais dissimulée à ses proches, il ne tente rien pour se soustraire à cette déportation. Suite à un voyage de plusieurs semaines en wagon à bestiaux, où les individus perdent vite toute dignité, il arrive au camp.



La faim l'obsède davantage que le froid et toutes les autres épreuves. Il l'évoque abondamment, de même que son activité forcée et éreintante de manoeuvre en bâtiment. Si ses souvenirs d'enfance et ses relations avec les autres détenus sont abordés dans le récit, le narrateur décrit plus longuement les matériaux manipulés (ciment, houille, brique, sable, charbon…) - ce qui peut surprendre.



Je suis navrée de ne pas avoir aimé ce livre, de m'y être ennuyée. Malgré les conditions éprouvantes de la détention de Léopold, je n'ai pas réussi à éprouver la moindre empathie pour lui. Sa froideur apparente explique peut-être cela ? "(...) je tente toujours de me persuader que je n'ai guère de sentiments. Si je prends une chose à coeur, elle ne m'affecte pas outre mesure. Je ne pleure presque jamais." (p. 221-222)



La présentation de l'éditeur indique : "sous la plume [d'Herta Muller], le camp devient un conte cruel, une fable sur la condition humaine". Même si de nombreuses réflexions m'ont touchée, émerveillée (comme en témoignent les extraits recopiés), je n'ai ni accédé à ce niveau allégorique, ni adhéré à la langue imagée de l'auteur, j'en suis désolée... J'ai probablement eu tendance à comparer à 'Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre', également sur les déportations staliniennes mais beaucoup plus descriptif, plus abordable.
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La convocation

Ce roman vit au rythme des convocations de sa narratrice, et de ses souvenirs, et réflexions qu’elle égraine lors de son trajet dans le bus.

1. Le scénario

C’est d’un ennui mortel, c’est sans relief, sans saveur, rébarbatif… Il ne se passe rien dans ce livre. Armez-vous donc d’une bonne dose de patience pour ingurgiter ce truc –là….250 pages ne sont rien quand c’est intéressant, mais quand on s’emmerde, mieux vaut planifier un nombre de pages journalier pour tenter d’en venir à bout….et encore….

2. Le style

Je me suis dit, prix Nobel de Littérature, cette femme doit avoir une patte, un style ; bref, un petit truc en plus qui donne à son œuvre une dimension particulière. Et bien non !!! Pas de poésie, rien de particulier, un texte massif sans chapitre : un paquet qu’on vous file dans les mains, en vous disant « tiens débrouille toi avec ça »

Il n’y a rien dans cette écriture-là, on ne ressent pas le poids de la dictature.Elle ne suscite ni l'émotion, ni la colère, ne vous fait pas dire " tiens, c'est beau ça"....rien!!!

En tout cas, je ne remettrai plus mes yeux dans ses œuvres. Je n’ai accroché ni à ce qu’elle voulait me dire (je cherche toujours !!!) ni à son écriture.

Je me pose une question : son Prix Nobel, choix littéraire ou choix politique ?
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'homme est un grand faisan sur terre

Ce récit court est très poignant, très dur sur le fond de misère du village roumain, mais aussi du passé (les prisonniers en Russie après la Seconde Guerre mondiale, les superstitions à propos d'un arbre, des chouettes, etc.). Les phrases sont courtes? Je lirais bien d'autres livres de cette auteure (comme La convocation), aussi en allemand...
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L'homme est un grand faisan sur terre

Ce récit court est très poignant, très dur sur le fond de misère du village roumain, mais aussi du passé (les prisonniers en Russie après la Seconde Guerre mondiale, les superstitions à propos d'un arbre, des chouettes, etc.). Les phrases sont courtes? Je lirais bien d'autres livres de cette auteure (en plus de La convocation), aussi en allemand...
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