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Critiques de Hideki Arai (64)
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Irène, tome 2

La lecture est terrible, prend aux tripes... mais l'intelligence de Hideki Arai, c'est sûrement de garder des nuances, grâce à ce portrait quasiment naturaliste installé dans le tome 1 et qui, plus que d'accuser des personnages en particulier, pointe le doigt sur les dérives de la société de manière générale
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Irene, tome 1

La mission est très bien remplie par ce premier volume où Hideki Arai, avant d'entrer dans le vif à partir du prochain tome, dépeint avec une minutie d'orfèvre le cadre rural où se déroulera l'oeuvre, et avec lui ses tares, sa misère et ses habitants. Un début particulièrement juste, immersif, réussi, pour une série qui ne fera que monter en puissance par la suite.


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The world is mine, tome 11

Le onzième tome de cette série assez déjantée est marqué par la fin du huis clos dans l’appartement de Junko Sekitani, où le trio Mon-Chan, Toshi et Maria s'était réfugié afin d’échapper à la chasse à l’homme lancée par la police d’Akita. Cette prise d'otage dans l'appartement de Junko apporte beaucoup de tension au récit et est assez malsaine. Les scènes sont très violente, à l’image de la folie de Toshi qui refait à nouveau surface. La tension créée par la présence de Maria au sein du duo de meurtrier et ses sentiments envers Mon-Chan atteignent ici leurs apogées.



La partie consacrée au fameux strip-tease télévisé du premier ministre japonais est par contre moins réussie, même s’il se termine de manière assez surprenante.



Notons que cela fait maintenant trois tomes que le monstre Higumadon ne s'est plus montré. Le nouveau bain de sang perpétré par notre tandem fou compense néanmoins l’absence de ce monstre apocalyptique. Néanmoins, à trois tomes de la fin, il est à prévoir que la prochaine apparition d’Higumadon sera probablement la dernière.
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The world is mine, tome 10

L'enquête menée par Jôji Sugahara, le chef de la police d'Akita, continue d'insuffler un côté polar à cette série. Ce dixième tome poursuit la chasse à l'homme engagée par la police afin de retrouver le duo Monchan et Toshi. Ces deux meurtriers incarnent le ras-le-bol de la société japonaise. Leurs actions, ainsi que le message "Tuez" qu'ils ont diffusé, ont d'ailleurs un effet boule de neige auprès d'une population japonaise prête à laisser exploser ses frustrations.



Parallèlement, l'auteur poursuit le huis-clos malsain dans l'appartement de Junko Sekitani, où le trio MonChan, Toshi et Marié s'est réfugié. Une situation dérangeante qui fait ressortir tout le machiavélisme de Toshi.



Et, 'Last but not least', l'auteur poursuit sa satire de la société japonaise et de la politique intérieure et extérieure du Japon. La discussion entre le premier ministre japonais, qui se prépare pour son striptease public, et son prédécesseur aux nombreux vices est à cet égard assez éloquent et montre à quel point les politiciens réagissent complètement à côté du sujet, mettant à jour une incompétence et une envie de protéger leurs propres intérêts.



Cela fait maintenant deux tomes que le monstre Higumadon ne s'est plus montré et cela se ressent au niveau du rythme de lecture et du dynamisme du graphisme. La prise d'otage dans l'appartement de Junko apporte néanmoins beaucoup de tension à ce tome qui continue de brosser un portrait sombre et pessimiste de la société japonaise.

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The world is mine, tome 9

Après la violence et le dynamisme du tome précédent, un vent d'accalmie souffle sur ce neuvième tome. En début de tome, le lecteur retrouve les policiers Yakushiji Yoshiharu et Jun'ichi Shiomi de l'attaque du commissariat (tome 2), qui se lancent maintenant à la poursuite de notre duo infernal et insufflent ainsi un côté 'polar' au récit. Un récit qui, avec l'apparition du 44ème Président des Etats-Unis, Dogwood Hayes, va également recevoir un contexte géopolitique plus large. Cela va surtout permettre à l'auteur de critiquer la politique mondiale après avoir pointé du doigt celle de son pays. D'une part, on retrouve le cynisme du premier ministre japonais, qui, tout comme son homologue américain, est surtout préoccupé par l'image que véhiculeront les médias de cette catastrophe. Car les images de la force dévastatrice qui détruisit la ville d’Ôdaté sur plus de 10 km commencent à faire le tour du monde et le leader des Etats-Unis commence à se demander si ce monstre n'incarne pas une puissance supérieure à celle de son pays.



Une partie importante du récit est également consacré à Junko Sekitani, cette fille du lycée de Sakuragaoka qui se prostitue, prend des photos de préservatifs usagés et termine avec un enfant de père inconnu. Un passage qui permet surtout de revenir sur son amitié avec Maria Abeno et qui permet de découvrir comment Maria perdit sa virginité. Parallèlement à ce flashback sur Junko, l'auteur relate la fuite du trio Mon-Chan, Toshi et Maria. Un trio qui utilise de faux noms, mais qui cherche surtout un nouvel équilibre depuis l'arrivée de Maria. Les sentiments entre Maria et Mon-chan créent une nouvelle dynamique au sein de la paire de meurtriers. Des tensions assez malsaines qui connaissent leurs apogées lorsque le trio décide d'aller se cacher chez Junko et son bébé.



Un tome plus lent, avec moins d'action et plus de dialogues, mais qui est très intéressant à suivre car il pointe du doigt la politique mondiale et illustre les dérives et les désillusions d’une société trop policée à travers le parcours de Junko.
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The world is mine, tome 8

La Nature, incarnée par le monstre Higumadon continue de dévaster la paisible ville d’Ôdaté, telle une apocalypse tombée du ciel. Le carnage provoqué par cette version plus sanglante de Godzilla prend une ampleur apocalyptique. La réaction des politiciens et des journalistes face à cette catastrophe démontre une nouvelle fois le cynisme et l'individualisme de la société japonaise, comme en témoigne le comportement de Hoshino qui, même s'il a perdu le bras qui tenait son stylo, tient enfin son article de journaliste.



Le comportement de Mon-chan fasse au monstre est également intéressant et confirme le revirement psychologique de la part du bras meurtrier de notre duo sanglant. Un revirement qui avait fortement influencé sur le rapport de forces entre Toshi et Mon-chan et qui va maintenant à nouveau être influencé à cause de la présence de Maria. Les sentiments de Maria envers un Mon-chan terrorisé créent une nouvelle dynamique au sein de la paire de meurtriers.



Graphiquement, le trait d'Hideki Arai reste chaotique et puissant, à l'image de la vague destructrice provoquée par ce monstre de huit mètres de haut. Si ce graphisme nerveux colle parfaitement à la bestialité de l’œuvre, je ne suis par contre pas trop fan de sa représentation du monstre Higumadon.

Un excellent tome, très dynamique, qui se dévore à toute vitesse.

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The world is mine, tome 7

Ce septième tome est marqué par les retrouvailles entre le duo Mon-Chan / Toshi et Maria, cette jeune femme que les deux ont croisé lors du premier tome lorsqu'ils furent hébergés par le père de Maria. Une première rencontre où Mon-Chan se proclama roi, avant de se jeter sur Maria afin de lui lécher le visage.



Le tome débute le 14 décembre, 1 jour après le message "Tuez!" diffusé par Toshi sur Internet et qui provoque une accrue de la violence au Japon. La première partie du tome permet de suivre le parcours de Maria Abeno du lycée Sakuragaoka à Odaté depuis cette première rencontre et de découvrir les sentiments qu'elle a encore à l'égard de Mon-Chan. Cette hausse des actes malveillants au Japon, ainsi que l'attitude de Maria reflètent le malaise d'une société japonaise au bord de la rupture. Un ras-le-bol incarné par ce duo sanglant digne de "Natural Born Killers".



Mais, c'est au milieu du tome, lors de l'apparition des deux apprentis terroristes et de leurs retrouvailles avec Maria que l'album devient véritablement intéressant et retrouve cette dynamique destructrice qui fait gicler les pages. Surtout qu'ils ne sont pas les seuls à se retrouver à Odaté. On retrouve ainsi notre ami le chasseur, ainsi que Hoshino le journaliste, mais également Higumadon. Les chemins de Toshi / Mon-Chan et Higumadon vont à nouveau se croiser. Ce monstre va à nouveau accumuler les victimes, mais il ne s'agit plus ici de quelques victimes isolées, mais d'un véritable carnage urbain, digne d'un monstre comme Godzilla, mais en beaucoup plus sanglant. A partir de l'apparition de Higumadon, le rythme de l'album s'accélère, ce qui compense une première partie d'album un peu soporifique.

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The world is mine, tome 6

La vision de Mon-chan dans la forêt a un effet négatif sur sa capacité à tuer, car il est maintenant capable de ressentir la douleur des êtres humains, alors qu’avant il tuait de sang-froid.



Ce revirement psychologique de la part du bras meurtrier de notre duo sanglant a également une influence sur le rapport de forces entre Toshi et Mon-chan, et va faire basculer l’équilibre au sein de cette paire de meurtriers digne de «Natural Born Killers», qui était pourtant tellement efficace et complémentaire par le passé.



Ce sixième tome va également consacrer un passage important à une intervention télévisée du Premier Ministre, visant à calmer les esprits au sein d’une population nipponne incitée à suivre l’exemple sanglant de Toshi et Mon-chan via le site Internet de ces derniers. Un passage assez caricatural et empli de cynisme envers le rôle des politiciens et des médias lors de ce genre de situations.



Finalement, ce tome va aussi revenir sur le passé militaire de Iijima Takeshi, le chasseur d’ours de Chitosé surnommé l’homme d’acier, venu mettre fin au carnage du monstre. Hideki Arai profitera de ce passage pour revenir brièvement sur une partie de l’histoire du Japon.



Bref, un tome surtout intéressant au niveau des changements psychologiques de Toshi et Mon-chan.
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The world is mine, tome 5

Dans la forêt, Mon-chan est victime d’une étrange hallucination, qui semble avoir de sérieuses conséquences sur l’efficacité de ce duo sanglant. Habitué à tuer de sang-froid et sans remords, Mon-chan semble maintenant ressentir la souffrance des gens : une émotion que ce tueur sans merci a du mal à gérer.



Tout en continuant à puiser dans le vicieux et le sordide, la construction et le découpage de la première partie de ce cinquième tome sont plutôt brouillons, obligeant le lecteur à s’accrocher au lieu de profiter.



Dans la deuxième partie de ce cinquième tome, Hideki Arai va par contre tenter de jouer la carte des émotions en construisant une histoire parallèle sur la souffrance de la mère de Toshi suite aux actions de son fils. Mais on sent bien que ce passage plus sentimental qui revient dans le temps, est moins dans les cordes de l’auteur, même s’il a le mérite d’aborder le

thème de la protection des familles de meurtriers. Des familles emprises de douleur et de désarroi et souvent harcelées par les médias et traînées dans la boue par l’opinion publique.
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The world is mine, tome 4

Après quasiment deux tomes dédiés au parcours sanglant de Toshi et Mon-chan, ce quatrième tome va se concentrer sur Higumadon et suivre l’enquête du reporter nommé Hoshino, concernant ce monstre aux nombreuses victimes et qui vient à nouveau de déchiqueter 12 chasseurs lancés à sa poursuite.



Hideki Arai va en profiter pour mettre en avant-plan un personnage à forte personnalité : Iijima Takeshi, le chasseur d’ours de Chitosé surnommé l’homme d’acier, venu mettre fin au carnage du monstre.



Ce tome va également se pencher sur la première apparition du monstre, ainsi que sur l’origine de la relation entre Mon-chan et Hatsué Hamakita, la vieille qui est venu lui apporter des armes en hélicoptère il y a deux tomes. Un passage qui va une nouvelle fois nous dévoiler le caractère animal et violent de Mon-chan.



Hideki Arai va également avoir recours au flashbacks pour construire son récit, en prenant soin de placer ceux-ci sur fond noir, afin de faciliter la lecture et de ne pas perdre le lecteur au niveau de la chronologie de l’histoire. Au niveau du dessin, on peut juste reprocher à Hoshino de paraître bien plus jeune que ses 29 ans.
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The world is mine, tome 3

Suite et fin de la prise d’otage de Mon-chan et Toshi au sein du commissariat. Hideki Arai persiste dans le côté déjanté de son récit et va y ajouter une bonne dose de dérision, lorsque les autorités vont demander aux deux compères quelles sont leurs revendications. La réponse improvisée de Toshi va plonger le récit vers un échange de dialogues totalement surréaliste face à la gratuité de leur violence depuis le début de cette épopée sanglante.



L’auteur prend également plaisir à introduire d’autres personnages dont la personnalité se situe également en dehors des normes, et s’amuse à accentuer leurs vices, parfois de manière assez caricaturale. En seulement quelques planches, il réussit chaque fois à caractériser les différents nouveaux personnages. Que ce soit pour le Premier Ministre débordant d’incompétence, les deux nouveaux otages ou le reporter (Hoshino), à chaque fois, les premières planches vont permettre au lecteur de se faire une idée bien précise de leur psychologie et de leurs déviances. Hoshino semble d’ailleurs avoir le profil idéal pour venir jouer un rôle plus déterminant dans la suite de cette série complètement folle.



Alors que Higumadon, un ours brun géant qui éclate tous les animaux et êtres humains qu’il rencontre, introduisait encore le tome précédent, il n’apparaît ici qu’en fin de tome et semble donc s’être fait (provisoirement) voler la vedette à la une de la presse nipponne et au sein de ce troisième tome.



Bref, un tome toujours aussi sanglant, mais également axé sur la dérision, assez cynique envers les politiciens et la société nippone et pourvu d’un humour réservé à un public averti.

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Ki-Itchi !!, tome 9

Suite et fin de cette saga pour le moins surprenante. Neuf tomes durant lesquelles on aura vu Ki-Itchi évoluer d’un enfant colérique de trois ans, retranché derrière un mutisme inquiétant, vers un adolescent charismatique, déchaînant la passion des foules. Une évolution qui s’est faite sans jamais perdre cette impulsivité, cette instinctivité et cette pureté qui le rendent tellement irrésistible.



L’évolution de Ki-Itchi a également modifié la perception de son entourage. On se souvient encore de sa mère, obligée de s’excuser sans fin auprès d’instituteurs et autres parents ou du grand-père réprimant les actes de Ki-Itchi. Là aussi, le changement d’attitude est flagrant. Tous sont maintenant fiers des actions de Ki-Itchi.



Cet ultime tome permet également de suivre l’évolution de l’opinion publique suite aux actions légalement condamnables de Ki-Itchi et de ses amis. Ki-Itchi se retrouve ainsi au milieu d’un véritable tourbillon médiatique, qui va non seulement lui permettre de conquérir l’opinion publique, mais également lui permettre de devenir le symbole de justice dont avait besoin la société pour dénoncer tous ses travers. La répercussion des actes de Ki-Itchi se fait ainsi sentir à tous les niveaux de la société et permet de terminer cette saga sur une note d’espoir.



Le lecteur attentif notera que le tome se termine sur la phrase "fin de l'époque enfance de Ki-itchi". Cette saga connaît effectivement une suite, intitulée « Ki-itchi VS », mais qui n’est pas encore éditée en France.
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Ki-Itchi !!, tome 8

Voilà déjà l'avant-dernier tome de cette saga pas comme les autres.



Le travail de paparazzi effectué par Kai et Ki-Itchi ne m'avait pas trop emballé lors du tome précédent, mais s'annonce finalement parfaitement utilisé lors de ce huitième volet. La liste des clients de Misato va permettre à Ki-Itchi de dénoncer les injustices commises par des personnes qui se croient intouchables et d’ainsi ébranler le sommet de la société japonaise. Il est d'ailleurs prêt à aller au bout de ses convictions pour combattre ces vices et cette hypocrisie qui pollue une société nippone corrompue. Sortant définitivement de son rôle d’observateur, il brandit le poing et décide de jouer un rôle actif afin de sauver Misato ... et la société japonaise.



Le personnage de Kai, toujours aussi intelligent et manipulateur, est à nouveau parfaitement utilisé par Hideki Arai. Son ingéniosité permet à Ki-itchi et ses compagnons d'utiliser les médias et le charisme de Ki-Itchi afin de bousculer les opinions et les plus hautes sphères du pouvoir. Le rôle du grand-père de Ki-Itchi, qui semblait encore vouloir modérer les actions de Ki-Itchi en fin de tome précédent, est également intéressant.



Vivement la fin !
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Ki-Itchi !!, tome 7

Ce septième volet poursuit l’histoire de Kai, Ki-Itchi et Misato. Une sorte de second cycle qui a démarré lors du cinquième volet, en proposant un héros plus âgé et plus mature, même s’il continue de réagir instinctivement, sans tenir compte des codes et des lois qui animent la société.



Le début de tome est intéressant à plusieurs points de vue. Il y a d’abord la liste des clients de Misato qui contient les noms de quelques gros poissons, donnant ainsi l’occasion à Ki-Itchi de dénoncer les injustices commises par des personnes qui se croient intouchables et d’ainsi ébranler le sommet de la société japonaise. Mais il y a aussi la relation entre Kai et son père qui prend une tournure intéressante, livrant ainsi quelques scènes assez touchantes.



L’intérêt du récit retombe cependant légèrement lorsqu’ils se transforment en paparazzi et traquent un à un les personnes influentes de cette liste noire. Le rôle plus important du grand-père de Ki-Itchi au fil des pages est certes intéressant, mais la redondance des interventions filmées de Ki-Itchi n’apporte finalement pas grand-chose au récit.



L’événement qui vient bouleverser le quotidien de la famille de Ki-Itchi en fin de tome relance cependant l’intérêt du récit, avec une intervention instinctive très réussie de la part de Ki-Itchi. C’est dans ces moments où il réagit d’instinct, sans tenir compte des autres, qu’il est le plus irrésistible. Je le trouve beaucoup moins intéressant lorsqu’il opère au sein d’un groupe.



Je suis curieux de connaître la suite car ce dernier événement pourrait bien initier une enquête et donner un aspect polar à cette saga pas comme les autres.



Découvrez également The World is Mine du même auteur !



Retrouvez cet album parmi les titres sélectionnés au Festival d’Angoulême 2007 !
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Ki-Itchi !!, tome 6

Le tome précédent marquait un tournant au sein de la série et montrait un personnage principal plus âgé, ce qui permettait de donner une autre dimension au récit.



Étant lui-même un rejeton de la société, recherchant la solitude afin d’observer le monde qui l’entoure et d’y dénoncer les injustices, Ki-Itchi a également tendance à s’attacher aux personnages qui se retrouvent au bord de la route, en marge de la société. C’était déjà le cas lorsqu’il vivait avec les SDF ou avec Akipon, la serveuse prostituée, et c’est à nouveau le cas avec la jeune Misato, véritable souffre-douleur de ses camarades de classe et victime d’abus sexuels à la maison. Il faut d’ailleurs souligner la capacité de l’auteur à croquer des personnages antipathiques et écœurants. Le dessin a beau ne pas être très esthétique, mais il parvient tout de même à dépeindre des personnages qui ont la tête de l’emploi.



Ce sixième tome continue également d’être très intéressant au niveau des relations développées par Ki-Itchi. Le rôle de Kai, élève surdoué et manipulateur totalement fasciné par Ki-Itchi, devient de plus en plus intéressant. Il a tout doucement gagné la confiance de Ki-Itchi et continue d’analyser le raisonnement et la vision du monde de Ki-Itchi. Une aide bienvenue, qui permet de mieux cerner le personnage central de cette saga pas comme les autres. Le rôle de Misato est également très intéressant, car la jeune fille incarne la nouvelle injustice que Ki-Itchi décide de combattre et incarne les bassesses de l’être humain. Du haut de ses dix ans, il est bien décidé à combattre ces vices et cette hypocrisie qui pollue une société nippone corrompue. Sortant de son rôle d’observateur, il brandit le poing et décide de jouer un rôle actif dans la société afin de sauver Misato. Le rôle joué par Kai dans ce changement d’attitude est également assez intéressant. Ki-Itchi continue d’agir instinctivement, alors que Kai semble compenser cette impulsivité par une réflexion plus poussée, tout en respectant la vision d’un Ki-Itchi de plus en plus fascinant.
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Ki-Itchi !!, tome 5

Ce cinquième tome de "Ki-Itchi" marque un tournant au sein de cette saga pas comme les autres. Ki-Itchi est désormais âgé de dix ans, ce qui permet à l’auteur de donner plus d’ampleur à son personnage et une autre dimension à son récit.



Le petit garçon muet terrorisant l’école gardienne a fait place à un élève toujours aussi impulsif, mais apte à communiquer verbalement avec ses camarades de classe. Mais il n’a cependant rien perdu de sa pureté : il continue d’adopter un rôle d’observateur et à réagir impulsivement aux injustices qu’il détecte. Il a certes évolué au fil des expériences traumatisantes qu’il a vécu, mais a cependant conservé une détermination à toute épreuve et a su rester entier.



L’autre point intéressant de ce cinquième tome est la présence de Kai, un élève de sa classe à l’intelligence au-dessus de la moyenne, très manipulateur et bien décidé à essayer de comprendre le mode de raisonnement de Ki-itchi.



Le dessin n’est toujours pas très esthétique, mais continue de dégager une certaine puissance, surtout lorsque Ki-Itchi brandit le poing, dénonçant une nouvelle injustice.

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Ki-Itchi !!, tome 4

Le quatrième volet de cette saga pas comme les autres, permet de retrouver le quotidien de ce gosse incompris, qui avait déjà beaucoup de mal à s’y retrouver dans notre monde, et qui avait vu ses derniers repères balayés suite à la perte de ses parents.



Obligé de quitter l’univers des SDF, Ki-itchi se réfugie maintenant chez Akipon, une serveuse qui se prostitue pour subvenir à ses besoins. Bref, vous l’aurez compris, ce nouvel environnement n’est toujours pas vraiment idéal pour un enfant de quatre ans. Mais ces nouvelles rencontres vont permettre à Ki-Itchi d’élargir son regard sur le monde.



Après avoir découvert la pauvreté et l'importance de l'argent au sein des SDF, il va maintenant découvrir le beurre de cacahuètes et le fait que beaucoup de gens vivent seuls, replier sur eux-mêmes. La manière dont ce petit garçon qui a perdu ses parents interprète et gère cette solitude lors de ce quatrième tome est finalement assez touchante. Le regard qu’il porte sur le monde qui l’entoure et la manière dont il perçoit et interprète les relations humaines est du coup assez intéressant et permet à l’auteur de livrer une critique acerbe de la société nippone. Ici, c’est surtout l’individualisme de la société qui est abordé par l’auteur, toujours à travers le regard très original de Ki-Itchi.

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Ki-Itchi !!, tome 3

Le troisième volet de cette saga pas comme les autres, permet de retrouver le quotidien de ce gosse incompris, qui avait déjà beaucoup de mal à s’y retrouver dans notre monde, et qui avait vu ses derniers repères balayés lors du tome précédent.



On retrouve un Ki-Itchi toujours aussi déboussolé suite à la perte de ses parents, ayant du mal à comprendre la finalité de la mort et espérant voir réapparaitre ses parents. L’auteur joue clairement sur l’innocence innée des enfants et sur le manque ressenti par ce gamin de trois ans, livrant au passage quelques scènes assez touchantes.



Ki-Itchi se retrouve également en compagnie des SDF et semble d’ailleurs se sentir beaucoup plus à l’aise au sein de ce groupe d’exclus de la société. Car ce gamin a également un côté primitif, une sorte d’instinct rebelle qui l’empêche de se formater aux règles et aux codes d’une société qu’il a tendance à rejeter au lieu de s’y adapter. Grâce à une force de caractère hors du commun et un sens de la justice fort prononcé, il parvient à se positionner de façon immuable au centre d’une société qui ne semble pas avoir d’impact sur lui. Le regard qu’il porte sur le monde qui l’entoure et la manière dont il perçoit et interprète les relations humaines est du coup assez intéressant et permet à l’auteur de livrer une critique acerbe de la société nippone. Ici, c’est surtout l’aspect de la pauvreté et de l’argent qui est abordé par l’auteur, toujours à travers le regard très original de Ki-Itchi.
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Ki-Itchi !!, tome 2

La première surprise de ce deuxième tome est d’y voir Ki-Itchi en larmes sur la couverture. Qu’est-il donc arrivé à ce petit garçon de trois ans qui ne pleure jamais et arborait encore fièrement son poing rageur sur la couverture du tome précédent ?



La deuxième surprise a lieu dès les premières pages de ce second volet. L’auteur y balaie les derniers repères de ce gosse incompris, qui avait déjà beaucoup de mal à s’y retrouver dans notre monde. Car ce garçon violent et lunaire n’incarne pas seulement l’innocence des enfants, mais a également un côté primitif, une sorte d’instinct rebelle qui l’empêche de se formater aux règles et aux codes d’une société qu’il a tendance à rejeter au lieu de s’y adapter. Grâce à une force de caractère hors du commun et un sens de la justice fort prononcé, il parvient à se positionner de façon immuable au centre d’une société qui ne semble pas avoir d’impact sur lui. Le regard qu’il porte sur le monde qui l’entoure et la manière dont il perçoit et interprète les relations humaines est du coup assez intéressant et permet à l’auteur de livrer une critique acerbe de la société nippone.



En fin d’album, il rejoint des SDF et semble d’ailleurs se sentir beaucoup plus à l’aise au sein de ce groupe d’exclus de la société. Ces nouveaux compagnons ne sont cependant pas exempts de défauts et de vices. La liste des déceptions s’annonce donc encore longue pour Ki-Itchi.



L’auteur accentue également le caractère détrempé de son personnage au niveau du graphisme. Pourvu d’énormes oreilles de Mickey, d’un visage allongé et d’un regard perçant, le gamin intrigue. A défaut d’être esthétique, le dessin noir et blanc dégage cependant énormément de puissance, tout comme cet étrange enfant !
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Ki-Itchi !!, tome 1

Comme j’avais bien aimé "The World Is Mine", j’ai décidé de m’attaquer à cette autre saga de Hideki Arai.



Le personnage central de ce premier volet est Ki-itchi, un petit garçon violent et lunaire d’à peine trois ans. La forte personnalité de ce garçon animé par un sens de la justice fort prononcé et au comportement bizarre, constitue l’attrait principal du récit. Incompris des autres et incapable d’exprimer ses sentiments autrement que par la violence, ce gosse à problèmes a finalement un côté attachant.



Le regard qu’il porte sur le monde qui l’entoure est assez intéressant et permet à l’auteur de livrer une critique acerbe de la société nippone. La manière dont il perçoit et interprète les relations humaines est d’ailleurs assez pertinente.



L’auteur accentue également le caractère détrempé de son personnage au niveau du graphisme. Pourvu d’énormes oreilles de Mickey, d’un visage allongé et d’un regard meurtrier, le gamin intrigue dès la couverture. A défaut d’être esthétique, le dessin noir et blanc dégage cependant énormément de puissance, tout comme le poing levé de cet étrange enfant !
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