Ce septième volet poursuit l’histoire de Kai, Ki-Itchi et Misato. Une sorte de second cycle qui a démarré lors du cinquième volet, en proposant un héros plus âgé et plus mature, même s’il continue de réagir instinctivement, sans tenir compte des codes et des lois qui animent la société.
Le début de tome est intéressant à plusieurs points de vue. Il y a d’abord la liste des clients de Misato qui contient les noms de quelques gros poissons, donnant ainsi l’occasion à Ki-Itchi de dénoncer les injustices commises par des personnes qui se croient intouchables et d’ainsi ébranler le sommet de la société japonaise. Mais il y a aussi la relation entre Kai et son père qui prend une tournure intéressante, livrant ainsi quelques scènes assez touchantes.
L’intérêt du récit retombe cependant légèrement lorsqu’ils se transforment en paparazzi et traquent un à un les personnes influentes de cette liste noire. Le rôle plus important du grand-père de Ki-Itchi au fil des pages est certes intéressant, mais la redondance des interventions filmées de Ki-Itchi n’apporte finalement pas grand-chose au récit.
L’événement qui vient bouleverser le quotidien de la famille de Ki-Itchi en fin de tome relance cependant l’intérêt du récit, avec une intervention instinctive très réussie de la part de Ki-Itchi. C’est dans ces moments où il réagit d’instinct, sans tenir compte des autres, qu’il est le plus irrésistible. Je le trouve beaucoup moins intéressant lorsqu’il opère au sein d’un groupe.
Je suis curieux de connaître la suite car ce dernier événement pourrait bien initier une enquête et donner un aspect polar à cette saga pas comme les autres.
Découvrez également The World is Mine du même auteur !
Retrouvez cet album parmi les titres sélectionnés au Festival d’Angoulême 2007 !
Lien :
https://brusselsboy.wordpres..