Hiroyuki Takei

Mouais… Encore une fois un tome en dents de scie. Le combat entre l’équipe de Ren et Yoh n’a pas de fin… On commence ce tome avec une fête entre les héros dans leur bain (ça devient récurrent), et petit bonus, Hao se joint à eux. Pourquoi pas… Là où les choses commencent à tourner au vinaigre c’est quand le combat entre l’armée de navires du père de Manta et Hao commence. Parce que oui, ils avaient décidé de faire front commun face à cet ennemi, mais soyons clair, il n’y a que Hao qui se bat… Encore une fois, où est l’intérêt de tout cela ? Je trouve vraiment dommage de massacrer comme ça une série en lui ajoutant, à la fin qui plus est, des chapitres qui ne servent à rien. Oui, on sait depuis le début de Hao est puissant, très puissant. Et oui, on sait que nos héros ne sont pas de taille même après leurs épreuves. On s’en doute, on nous le dit même à plusieurs reprises… Mais bon.



Vient ensuite la dernière épreuve du Shaman Fight qui se déroule sur l’île de Mu. Tous les survivants s’y retrouve et laisse Hao « gagner » comme cela était le plan depuis un moment. Mais ils ne sont pas au bout de leur peine car ils doivent maintenant affronter les Paches. Ces derniers l’ont dit depuis le début, ils sont là pour protéger le Shaman King, à savoir Hao. Oui d’accord, mais quand le dit Shaman King veut détruire l’humanité… J’ai l’impression qu’ils suivent leurs croyances quand bon leur semble… Je ne suis guère optimiste pour la suite… à tous les niveaux…

La première partie du tome est vraiment top. On finit le combat entre l’équipe de Ren et le nouveau groupe de Shamans lié à Boudha, les Gandharas. On peut enfin voir que Ren et Chocolove ont vraiment progressé. Ils sont devenus de puissants Shamans, il n’y a rien à redire. Mais dans cette équipe, Horohoro semblait toujours être plus ou moins à la traîne. Même après son combat sur la plage, il donnait l’impression d’être bien loin derrière. Le tome vingt-six lui donne l’occasion de nous prouver le contraire. Et Hiroyuki Takei ne se contente pas de nous montrer la puissance du jeune Shaman, il nous révèle aussi quelques secrets concernant Horohoro. J’ai beaucoup aimé découvrir qui il est réellement, ainsi que certaines choses de son passé. Je crois que pour l’instant, il est le seul dont on ne sait pratiquement rien. Il était donc temps que cela change.



La seconde partie du tome, elle, ressemble un peu à un gros fouillis. On suit une grande quantité d’intrigues, et c’est un peu l’hécatombe chez les Shamans. Trop de courts passages, avec de nouveaux secrets, des rancœurs, des missions suicides, des vengeances… C’est un peu n’importe quoi. Surtout que franchement, beaucoup d’entre elles n’apportent rien au manga. Même l’entraînement de l’équipe de Yoh ressemble à de la grande rigolade. Je suis donc assez dubitative quand à la suite des événements. Surtout en ce qui concerne les Gandharas. Je ne sais pas trop mais j’ai l’impression qu’au final, ce groupe de Shamans ne va être là que pour servir de bouche trou. A voir donc…

Je ne m’attendais pas à voir la suite de la rencontre de Yoh et Anna dans le tome vingt. Je pensais que tout était réglé, mais non, nous avons droit à une fin comme il se le doit. C’est très agréable car nous avons ainsi de nombreuses réponses. Le devenir de Matamune, notamment. Ce tome est très triste mais en même temps, il est aussi plein d’espoir. C’est un peu contradictoire, je sais, mais j’ai beaucoup aimé la tournure de cette aparté. Il y a juste de démon d’Anna que j’ai trouvé totalement ridicule… Hiroyuki Takei a le don pour créer des personnages supers mais aussi celui de créer des personnages absolument ridicules à tous les niveaux. Je sais pas si cela est fait exprès ou pas, mais franchement, je trouve ça dommage. Enfin, l’important étant que la relation qui existe entre Yoh et Anna est maintenant beaucoup plus claire et je trouve aussi beaucoup plus profonde qu’il n’y paraît. C’est très sympa d’avoir offert à ses lecteurs ce « prologue » comme il est appelé.



La fin du tome revient au présent. Les X-Laws avaient une infime chance de retrouver un petit peu d’estime pour moi, mais non, ils s’enfoncent encore et toujours… Je trouve leur attitude pitoyable. Ren au contraire a de grandes chances d’être encore plus appréciable dans un avenir très proche. Il est peut-être la solution à la situation de Yoh ! J’espère ne pas me tromper car cela ferait un excellent rebondissement !

J’avoue que je trouve les tomes « hors Shaman Fight » plus intéressants. Et cela depuis un petit moment maintenant. Je sais que le tournoi est important pour l’histoire mais franchement, pour moi, c’est plus un concours de puissance qu’autre chose. Alors que depuis quelques tomes le mangaka nous montre pas mal de choses se passant à côté des combats, et je les apprécie beaucoup plus.



Je parlais dans une précédente critique que j’avais trouvé dommage que le groupe des trois sorcières shamans n’avaient pas été assez mis en valeur. Et bien, j’ai été entendu car ce tome dix-huit leur est pratiquement consacré. Je m’attendais à quelque chose d’autre, je l’avoue, mais elles sont pas mal du tout. Bon, j’ai un penchant pour les sorcières donc je ne suis pas très objective sur ce plan-là. Mais le plus de ce combat, c’est que pour une fois, il n’y a pas de testostérone, vu que nous avons droit à un combat entièrement féminin (fantômes mis à part). C’est rafraichissant car au final, il n’y a pas tellement de personnages féminins qui ressortent, mis à part Anna, et cela manque un peu. On a beau se trouver dans un shonen, un peu de présence féminine forte ne gâche rien.



Un puis ce combat mais en avant un nouveau mystère : le golem. Miki accompagne deux jeunes enfants au Shaman Fight et il semble que cette créature soit leur fantôme. Un fantôme d’une très grande puissance. Est-ce que cela pourrait être un moyen de vaincre Hao ? Nous n’en savons pas plus, mais j’espère que cela apportera un peu de piment à l’histoire.



L’autre événement qui nous préoccupe dans ce tome, est le devenir de Ren. Suite à son combat, il est à l’article de la mort. Nos héros essayent de le sauver mais les conséquences pourraient être tragique…



Un tome réussi qui apporte son lot de rebondissements. Je n’ai pas vraiment hâte de retourner au vrai Shaman Fight, mais je sens que cela sera inévitable très prochainement.

Les combats se poursuivent, et cette fois-ci ce ne sont pas les équipes de nos héros qui se battent mais leurs « ennemis ». Le premier combat des partisans de Hao est plus que rapide… Et j’avoue que je suis assez déçue car il concernait les sœurs sorcières. Je les trouve plutôt cool et on ne les voit qu’à peine une page… Cela prouve que Hao s’est entouré de Shamans puissants mais bon…



Là où les choses deviennent un peu plus intéressantes, c’est grâce au combat de Hao contre les X-Laws. Je n’aime toujours pas ces derniers et j’avoue que je n’ai pas versé une seule larme en voyant ce qui leur arrivait. Même si les X-Laws ont droit à quelques pages nous expliquant un peu plus leur façon de voir les choses et aussi les raisons de leurs combats, j’adhère pas, mais alors pas du tout. Par contre voir Hao se battre était plutôt pas mal. On connaissait l’issu du combat, il ne faut pas non plus se voiler la face, et au final on ne voit pas forcément toute l’étendu des pouvoirs de Hao, mais une chose est sûre, ce garçon est le mal incarné. Derrière son apparence sympathique, il voit les autres comme de simples moucherons qu’il peut écraser à sa guise. Il recherche la victoire, point barre. Mais la façon dont il nous est présenté, son charisme, son fantôme, sa façon de parler… tout en lui respire le méchant parfait. Il y a un très bon travail sur lui. Alors qu’il est facile de ne pas aimer les X-Laws pour leur fanatisme et leur violence gratuite (une façon plutôt simple de faire haïr un personnage), Hao est beaucoup plus complexe.



Quant à la révélation à la fin du tome… Je me doutais de quelque chose comme cela, mais j’avoue que c’est pas mal trouvé, et en plus cela nous donne pas mal de réponse. A savoir d’une part que Hao n’est pas immortel à première vue, il est donc possible de l’éliminer. Reste à savoir si cela est tout de même possible.



Un bon rebondissement à la fin de ce tome seize qui permet de passer outre certains moments plutôt inintéressants.

On ne peut pas dire qu’il se passe grand-chose dans ce tome. Personnellement mis à part le fait qu’on découvre la puissance du trio Yoh, Ryu et Faust, rien de très palpitant. Le tome est tout de même intéressant car on prend enfin conscience que nos héros ont vraiment des chances de gagner le Shaman Fight. Parce que, franchement depuis le début, même si on parle de héros, nous pouvions avoir quelques doutes.



Les ennemis de l’équipe de Yoh semblent quelque peu passer à la trappe pour le coup. C’est dommage car ils semblaient intéressants, surtout parce qu’ils n’avaient pas l’air d’être des psychopathes, et qu’ils ont un bon fond. Au fond, ils ne sont là que pour mettre en avant les nouvelles techniques de nos héros. Et comme le dit Ren, pas besoin de rester plus longtemps, on sait pertinemment comment ce combat va se terminer.

Les choses se précisent dans ce second tome. Suite à son combat contre Ren, Yoh est hospitalisé et cet événement nous permet d’en apprendre beaucoup sur notre héros. Nous découvrons notamment qu’il fait partie d’une grand famille de shamans. Grâce à un souvenir, son grand-père nous donne quelques clés concernant cet univers avec un aperçu des différents genre de shaman, mais aussi leur rôle dans la société. Le manga prend tout de suite une connotation plus écologique, car les shamans et en particulier le Shaman King sont les gardiens de l’équilibre entre les différents mondes qui se côtoient. Hiroyuki Takei n’est pas du tout moralisateur dans cette approche. Il nous montre cela plus comme un choix de vie, un espoir qui réside dans des hommes et des femmes qui peuvent encore changer notre société en bien. Ce genre d’approche est intéressante et j’aime beaucoup le sens que cela apporte à la quête de Yoh.



Nous faisons aussi la rencontre de deux nouveaux personnages féminins. Tout d’abord Anna, une amie d’enfance de Yoh au caractère pas vraiment facile. Autoritaire, sans trop de compassion, un brin violente, elle paraît très froide, mais étrangement, il est difficile de ne pas l’apprécier. Je disais dans ma critique du tome un que Manta et Yoh était des opposés, mais entre Anna et notre héros, c’est encore pire ! Notre deuxième rencontre : Jun, la sœur aînée de Ren. Là encore, nous en apprenons un peu plus sur la famille Tao grâce à la venue de la jeune femme. Si Ren est antipathique, on voit très rapidement que cela est dû à la façon dont il a été élevé… La famille Tao est assez flippante, et nous en savons que très peu pour l’instant sur eux… Pourtant, je me dis que Yoh pourrait être un atout déclencheur pour ces deux-là. Sa façon de voir les choses et de considérer les fantômes ébranlent le frère et la sœur, pas de la même manière, certes, mais il y a quelque chose.



Yoh, d’ailleurs, nous prouve encore dans ce tome qu’il a l’étoffe d’un héros. Certes, un héros un peu cliché, si je puis dire, parce qu’il semble être un garçon adorable, pensant toujours aux autres, avec une moralité à toute épreuve… Mais son côté drôle, un peu flemmard et nonchalant n’en font pas non plus un personnage parfait. J’aime aussi l’effet qu’il produit sur les gens, la façon qu’il a de les faire changer petit à petit rien qu’en restant en sa présence. Les messages qu’il véhicule sont aussi un petit rayon de soleil. La série à une quinzaine d’années mais elle est encore bien contemporaine, ou disons plutôt qu’elle porte toujours des messages auxquels les gens devraient réfléchir. Bref, même si il ne se passe pas grand-chose, vu que le combat entre Jun et Yoh dure quasiment tout le tome, il n’en reste pas moins que je ne perds absolument pas mon intérêt pour cette série.

Le plan de Hao concernant son frère est enfin révélé. Cette révélation est simple mais efficace. Elle est d’ailleurs totalement dans l’esprit de Hao. Rien de surprenant à cela. Derrière ses airs de gentil garçon, il ne faut pas oublier qu’il reste quelqu’un de sans cœur, ou du moins en grande partie. Mais dans ce tome, je ne trouve pas forcément que ce soit lui le plus meurtrier. L’arrivée du père de Manta et de son acolyte est vraiment dérangeante. Déjà parce qu’ils n’ont rien à faire ici, mais aussi par la violence qu’ils amènent. Le massacre de la quasi-totalité des sbires de Hao n’était pas réjouissant. Mais d’un autre côté, on peut les voir comme une métaphore. Les humains cupides qui viennent souiller la nature. Les riches dirigeants face aux Shamans liés à la nature.



Là où les choses deviennent plus intéressantes, c’est grâce au combat qui oppose enfin l’équipe de Yoh à celle de Ren. On attend ce combat depuis le début du Shaman Fight et nous sommes servis. Par contre, je trouve franchement abusé de mettre sur le carreau Ryu et Faust dès les premières secondes… D’accord, ils ne font pas partie des cinq combattants mais quand même, ils méritent mieux que cela. Passé ce détail, le combat nous prouve que les garçons ont vraiment évolués autant sur le plan technique que sur eux-mêmes. On les sent différents, ce qui est normal après toutes les épreuves qu’ils ont subis, mais pour une fois, cette évolution est nette et claire.



L’arrivée de Lyserg en fin de tome est étrange, mais pourquoi pas. On l’avait laissé alors qu’il avait encore du mal à se tirer de son épreuve, et il arrive comme un cheveu sur la soupe… Il prouve en plus que le tournoi n’a franchement plus lieu d’être mais Hiroyuki Takei semble vouloir poursuivre jusqu’au bout.

En fait, à chaque fois qu’Anna apparaît, on est maintenant quasiment certain que les choses vont s’arranger. C’est devenu sacrément récurrent dans le manga. Bon, c’est toujours fait avec classe et aussi avec parcimonie, mais ça reste récurrent tout de même. J’avoue que pour ce qui concerne le Golem, elle a très bien su gérer la situation et j’approuve totalement sa façon de voir l’avenir. Mais du coup, j’ai trouvé cela facile (même si cela fait bien trois tomes qu’on est sur cette histoire). Néanmoins, nous pouvons maintenant passer à autre chose maintenant.



Et le autre chose ne se fait trop attendre. Hao met son nez dans le destin de Yoh de façon assez étrange. Depuis le début, il protège son frère, même si ses méthodes ne sont pas toujours très catholiques. Je pense que son but et de l’affronter dans un combat final, il doit donc pour cela faire tout pour que Yoh réintègre le Shaman Fight et devienne plus fort. Cette constatation est étrange car cela implique beaucoup de questions. La première étant : pourquoi ? Il y a sûrement quelque chose à voir avec le fait qu’ils soient jumeaux, mais pour l’instant pas beaucoup d’indices à ce sujet-là.



Hao envoie donc Opacho auprès de Yoh pour que ce dernier réintègre le Shaman Fight. C’est assez comique, il faut bien l’avouer, et l’apparence de Opacho est telle qu’on n’arrive pas à la considérer comme un ennemi. Mais on peut comprendre le malaise de nos héros à le voir près d’eux. J’ai pourtant bien aimé ce que sa présence implique. Yoh est tellement impassible qu’il est difficile de comprendre ce qu’il ressent. On se doute que ce n’est qu’un masque et que tous les événements le touchent mais grâce à Opacho et son ultimatum, on a enfin droit à quelque chose de plus vrai.



Reste maintenant à convaincre les X-Laws… Comment vous dire que j’ai été enchantée d’apprendre qu’on allait encore les voir… Je ne les supporte pas, depuis le début, et plus le manga avance, plus je les déteste… Et en plus, Hiroyuki Takei donne à Marco un nouveau costume d’un ridicule sans nom… et il le rend hystérique de chez hystérique… Pfff… J’espère que ce passage ne durera pas trop longtemps parce que sinon, je risque franchement de m’ennuyer…

Mes craintes concernant le début de ce tome se sont trouvées fondées… C’est dommage. En même temps, je voyais mal un combat d’une telle envergure avoir lieu à ce moment précis du manga, surtout vu l’état de nos héros. Et puis, en un sens, cela nous permet aussi de voir Hao d’un autre point de vu. C’est une belle pirouette de la part de Hiroyuki Takei.



Mais il nous reste tout de même un autre combat en suspens. Celui contre le Golem dont on ne s’est toujours pas débarrassé. On ne sait d’ailleurs toujours pas pourquoi le fantôme du père des deux enfants est devenu complètement dingue et ce qu’il veut vraiment. On nous le dit vaguement, mais ce n’est pas du tout satisfaisant. C’est trop facile surtout quand on voit les conséquences de tout cela.



Par contre, là où les choses s’améliorent, c’est dans le retour de Chocolove. Nous avons droit à une très bonne explication de son retour (plus détaillée que celle de Ryu) et aussi à son parcours pour devenir ce qu’il est maintenant. C’est plutôt chouette de puiser dans toutes les religions existantes pour représenter les Shamans. Les folklores sont tellement riches qu’il y a de quoi puiser de très bonnes choses et jusqu’à présent cette démarche de l’auteur fonctionne très bien.



Cependant, ce que j’ai le plus apprécié, reste les passages où Anna est présente. Elle reste fidèle à elle-même et en même temps, elle nous révèle quelque chose de plutôt impressionnant concernant Manta. Et j’ai hâte de voir ce à quoi cela va aboutir !

Une chose que je ne pensais jamais voir dans le manga se produit dans le tome dix-sept : la rencontre des parents de Yoh avec les Tao. C’est assez drôle dans le sens où je pensais que ces deux familles ne se croiseraient jamais alors que leurs fils respectifs sont amis, mais en même temps je trouve cette réunion très cool. D’une part, parce que la famille de Ren ne se cantonne vraiment plus à cette image de méchants psychopathes mais plus comme à des alliés de poids dans cette guerre contre Hao. Car oui, il s’agit bien de cela en fin de compte. De plus, on peut aussi revoir Jun et la voir au côté de Anna… Waouh ! C’était inespéré.



L’autre point très intéressant de ce tome, c’est aussi l’arrivée du père de Yoh et pas seulement comme un silhouette mystérieuse ou en flash-back. Il m’a toujours intrigué car on le voit depuis le début mais il restait une figure abstraite. Alors que là, il prend vraiment les choses en main, et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a une sacrée puissance. J’ai bien aimé le fait que Hiroyuki Takei décide que Miki, le père de Yoh, soit celui qui entraîne Ren et son groupe. C’était inattendu mais en même temps parfait. Et le combat qui en découle était superbe.



Je n’en dirais par contre pas autant du dernier combat du tome. Une boucherie… Mais, la toute dernière page est magnifique. Terminer un tome de la sorte, j’avoue chapeau. L’arrivée de Yoh et la phrase de Hao à son acolyte… J’ai adoré. Reste à savoir si la fin du tome dix-sept nous promet un tome dix huit à la hauteur.

J’ai commencé ce tome douze avec une certaine appréhension. Je n’ai pas vraiment apprécié la fin du tome précédent et en sachant que le combat que j’avais trouvé ridicule allait se poursuivre… Je suis donc partie avec un gros apriori… qui en fin de compte a très vite disparu, fort heureusement. C’est le problème récurrent de Shaman King, j’ai l’impression. La qualité entre les tomes est très fluctuante et même si j’aime beaucoup la série, il n’en reste pas moins qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre et c’est assez désagréable.



Nous finissons donc de voir le combat qui oppose nos héros à Boris, descendant de Dracula. Le point très positif est que ce combat finit par devenir un travail d’équipe pour Yoh et ses amis, et ils nous prouvent encore une fois, qu’ensemble, ils ont une grande capacité. Bien entendu, le Shaman Fight n’est pas un combat d’équipe, mais pour l’instant, il est très appréciable de les voir se battre ensemble et de montrer qu’ils se connaissent si bien qu’ils n’ont pas besoin de communiquer pour agir. On apprend aussi comment Ryu est devenu Shaman. Un autre mystère de résolu.



Là où les choses prennent encore plus d’intérêt, c’est que le mangaka met en avant un aspect moral des combats. Doit on tuer les « méchants » parce qu’ils ont commis des crimes, où au contraire, doit-on les épargner ? Les tuer reviendrait à devenir comme eux, c’est ce que Yoh prêche. Je suis assez d’accord avec ce point de vue, et notre héros fait bien comprendre à tous qu’on ne lui fera pas changer d’avis. Mais la présence des X-Laws, un nouveau groupe de Shamans, prône la première solution, avec une certaine violence même. C’est d’ailleurs cette violence et aussi l’impunité même de leurs actions que je trouve très désagréables. Les X-Laws se décrédibilisent très rapidement. Autant dire que je n’apprécie pas du tout ces nouveaux personnages.



La suite du tome est beaucoup plus calme. Même la rencontre entre Hao et Anna n’apporte pas de réels bouleversements.

Humm… J’ai un avis assez mitigé sur ce tome alors qu’en y réfléchissant, il est pourtant pas trop mal. Mais je trouve encore que certains événements sont assez étranges et n’ont pas vraiment leur place dans l’histoire.



On commence ce tome onze avec les révélations qu’on attendait suite à la découverte concernant Hao. Une chose que j’ai apprécié, car certains mangaka aiment bien nous révéler certaines choses puis les mettre aussitôt de côté… Bonjour la frustration… Mais là, même s’il y a encore des détails qu’on ne connait pas, Hao est de moins en moins un mystère pour le lecteur. Son lien avec la famille de Yoh est fondé et on comprend pourquoi il est réapparu sous la forme d’un adolescent. Cependant, une chose me chagrine un peu. Dans le tome précédent, on voit Hao tuer les parents de Lyserg parce qu’ils n’ont pas voulu l’accompagner au Shaman King, qui à l’époque devait avoir lieu dans huit ans. Or, Hao avait déjà l’apparence qu’il a maintenant… Alors soit il a décidé de garder cette apparence, soit il y a quand même un gros soucis au niveau de la chronologie… J’espère que c’est la première réponse. Affaire à suivre.



L’autre point qui m’a un peu chagriné, est le fait qu’Anna ait été capable de liquider aussi facilement les deux demi dieux de Hao. Certes, on sait qu’Anna est puissante, mais là, j’ai trouvé cela un peu bizarre. Et puis il y a certains passages qui sont trop humoristiques alors qu’on se trouve dans une situation dangereuse. C’est troublant. Cela arrive depuis le début dans le manga, mais là, je ne sais pas, j’ai trouvé cela malvenu.



On poursuit avec un passage exclusivement centré sur Horohoro… J’adore le personnage, ne vos méprenez pas, mais cette histoire tombe vraiment comme un cheveu sur le soupe… Certes, on peut voir que Horohoro est puissant mais pourquoi maintenant ? Pourquoi le séparer du groupe comme ça ? Quel est l’intérêt ? L’histoire était sympa, mais alors complètement incongrue pour moi.



Fort heureusement, la suite du tome nous permet de revenir à ce qui nous intéresse vraiment, à savoir la quête de nos héros. Je pensais que les choses allaient s’améliorer et reprendre une chemin intéressant. L’arrivée de certains des sbires de Hao le promettait. Mais le combat qui s’en suit… Bon, d’accord, Ryu nous prouve qu’il est fort, mais le combat est risible… Aucune crédibilité. Le « méchant » est d’un comique lourd dingue pas possible. On se demande comment il a fait pour se retrouver dans le camp de Hao (je ne parle même pas du moustachu d’ailleurs…). Et le pire c’est que le combat s’éternise…



Alors, oui, il y a du positif, mais encore une fois, beaucoup trop de points négatifs qui empêchent au récit d’avoir une fluidité appréciable. C’est dommage car j’ai toujours beaucoup d’intérêt pour le manga et cela me chagrine un peu de voir le niveau si variable de qualité des tomes.

Je continue à peiner un peu avec ma lecture de Shaman King. Depuis plusieurs tomes, je trouve que l'auteur délaye et délaye encore, retardant LE moment que tout le monde attend. Certes, cela permet de développer les personnages secondaires mais c'est surtout très frustrant.



A se disperser la série perd en intensité pour moi. L'auteur complexifie d'une manière qui peine à me convaincre son univers et notamment tout ce qui tourne autour des énergies spirituelles. Cela me donne le sentiment qu'il fait artificiellement enfler sa série alors qu'elle aurait gagné à être plus concentrée. Paradoxalement, je trouve pourtant intéressant d'offrir une chance de briller à chacun des personnages. Je ne suis donc pas totalement cohérente ici.



Dans ce tome, c'est d'abord au tour d'Horohoro d'entrer en scène, lors d'un affrontement totalement déséquilibré avec certains membres du groupe d'Hao. L'astuce pour gagner était belle, lui correspondant bien mais un peu trop deus ex-machina pour moi. La brève apparition de son père pour le motiver m'a aussi semblé bien superficielle. C'était très moyen.



En revanche, j'ai trouvé l'affrontement qui se profile ensuite bien plus intéressant aussi bien dans la mise en scène imbriquée que vis-à-vis des personnages concernés. On entre dans une spirale de vengeance qui entraîne tout le monde dans différents combats et l'auteur de manière assez subtile va peu à peu tenter de nous faire comprendre l'absurdité de cela en nous prenant à contre-courant. Nous avons pour cela droit à un combat mettant en scène un Ryû toujours aussi inspiré mais qui va se faire sauver par un groupe de Shamans surpuissants sortant un peu de nulle part... C'est ensuite au tour de Chocolove qui va connaître un terrible retour de bâton face à son passé qui ressurgit.



L'auteur nous offre ainsi de jolis combats pleins de sentiments où certains se transcendent, où d'autres affrontent leurs failles et tout cela les mène peu à peu vers de nouveaux eux qui donnent envie. Yoh et Hao sont bien sûr au coeur de tout ça, tels des agitateurs, des condenseurs à talents. Il est intéressant de voir la voie prise par le premier vers la guérison, la rédemption et l'apaisement, le tout dans un mélange de mythologie toujours aussi ingénieux avec un grand syncrétisme puisqu'on nous parle de religion hindou, chrétienne, aïnou et même sud-américaine. C'est foisonnant et original.



Le fond de la série continue donc de me séduire tandis que je me sens un peu lassée par cette forme qui délaye et délaye encore. J'aimerais quelque chose de plus punchy. Mais j'ai espoir avec enfin le retour de la polarisation Hao - Yoh d'avoir enfin ce que je souhaite pour le dernier tiers de la saga. Si l'auteur nous offre le duel tant attendu en l'associant au développement psychologique qu'il semble amener, ça pourrait être excellent. Faut-il qu'il ne se reperde pas en route.
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Un tome très court car le dernier tiers est consacré à un one-shot sans aucun intérêt… C’est dommage parce que j’ai apprécié ce tome vingt-sept, alors que le précédent ne me laissait pas beaucoup espérer. Sati a donc envoyé Yoh en Enfer, oui rien que ça, pour que lui aussi subisse une mort le permettant de revenir plus fort. C’était pour l’instant le seul à ne pas avoir subi cela, Ren, Ryu, Chocolove et Horohoro ayant déjà passé cette épreuve. Je me demandais d’ailleurs quand le tour de Yoh allait enfin arriver.



Petite surprise, on retrouve le démon de Anna. Il est beaucoup plus agréable, et s’inquiète de savoir comment va la jeune fille. J’ai trouvé cela plutôt mignon et c’était aussi un bon clin d’œil. Cela rappelle à Yoh son aventure avec Matamune. Et pour aller plus loin dans les liens, l’adversaire de Yoh est l’un de ses ancêtres, celui qui a vaincu Hao avec l’aide de Matamune. Une sorte de boucle est bouclée, surtout si on prend en compte que Yoh est celui qui doit mettre un terme à l’existence de Hao. Donc là-dessus, Hiroyuki Takei a vraiment bien géré sa trame. Même le combat de Yoh est sympa à voir, tout comme son évolution et ses prises de conscience.



Ce que je regrette par contre, c’est vraiment la différence de qualité d’un tome à un autre. Surtout lorsqu’on s’approche de la fin. Je ne vois d’ailleurs pas ce que le chapitre « bonus » vient faire là. Je l’ai feuilleté, rien de plus, car il ne parle même pas de nos héros… Où est l’intérêt… Je cherche encore…

Je n’irais pas jusqu’à dire que le tome dix-neuf est le meilleur que j’ai lu pour l’instant de la série, mais il s’en rapproche énormément. Je pensais que nous allions retourner au Shaman Fight après la fin du tome dix-neuf, mais non.



Yoh a dû abandonner le tournoi pour pouvoir sauver Ren. Je pensais qu’un événement particulier allait pouvoir effacer cela, mais il n’en est rien. Je suis mitigée face à cela. Je trouve que c’est tout à fait à l’image de Yoh, sauver un être auquel on tient avant tout. Mais je suis triste des conséquences à venir si Yoh ne fait plus partie de l’aventure. La citation du début du tome représente bien le premier chapitre. La générosité, la faculté d’abandonner quelque chose à laquelle on tient pour une autre. C’est très beau. Une façon très délicate, je trouve de faire passer un message.



La suite du tome m’a encore plus étonnée. Elle relate la rencontre entre Anna et Yoh. J’ai adoré tout ces chapitres. Je ne pensais pas du tout que c’est deux là s’étaient rencontrés de cette façon. J’étais même à mille lieux de m’imaginer cela. Et j’en apprécie encore plus Anna. Toutes les révélations que nous apporte cette histoire à son égard, sa souffrance, et aussi l’attitude de Yoh et sa promesse… tout cela était très touchant.



La présence de Matamune était aussi une jolie réussite. Ce chat fantôme, premier vrai fantôme de Yoh, m’a beaucoup touché. Son charisme aussi était très agréable. On en attend pas vraiment moins d’un fantôme de mille ans, mais il n’empêche qu’autant en apparence qu’en caractère, c’est un personnage vraiment super. Je ne sais pas si on aura l’occasion de la revoir, j’en doute un peu, vu qu’il n’est plus avec Yoh à présent, mais j’en serais vraiment ravie.

On pourrait appeler ce début de tome : La rédemption de Ren. Sa prise de conscience avait été assez rapide à mon goût dans le tome huit (je le pense toujours d’ailleurs) mais il faut dire que la suite des événements sont très intéressants. Donc, on peut mettre ce petit détail de côté. D’autant plus que le début du neuvième volume de Shaman King est vraiment top. Il faut dire que Hiroyuki Takei joue sur ma corde sensible en utilisant le fameux combat de groupe. S’il y a quelque chose que j’adore dans les shonen, c’est de voir les héros se regrouper et combattre ensemble. Je ne sais pas, je trouve juste cela super. Je suis fan du « travail d’équipe » et de tout ce que cela implique.



J’avoue cependant que je voyais le combat entre nos héros en En durer un peu plus longtemps. Il n’est pas bâclé pour autant, loin de là, mais je m’attendais à ce que le tome entier en parle. J’ai plutôt apprécié la manière dont le mangaka a géré ce combat d’ailleurs. Surtout qu’on a droit à des explications plausibles et qu’on rencontre d’autres membres de la famille Tao. Le retour de Jun était aussi très appréciable. J’aime beaucoup ce personnage féminin, et j’espère la revoir encore, même si j’en doute vu qu’elle n’est qu’un personnage secondaire.



La suite du tome se consacre au « début » de la seconde partie du Shaman Fight. On en apprend pas beaucoup, et mis à part la présentation d’un nouveau personnage, Hao, la seconde partie est plutôt calme. C’est un peu le calme avant la tempête. Hao reste cependant assez mystérieux. Je ne sais pas mais déjà physiquement, je lui trouve une ressemblance avec Yoh. Je dirais même que c’est Yoh avec un style apache. Je ne sais pas si le mangaka l’a fait exprès ou pas, mais à voir par la suite. Et puis, le fait qu’il soit accompagné d’autant de Shamans qui l’appellent d’ailleurs « Seigneur », ne laisse rien présager de bon. Enfin pour nos héros, car pour les lecteurs, cela veut peut-être dire beaucoup d’événements intéressants à venir !

Comme je le pressentais dans les tomes précédents déjà, nous voilà entré dans la phase de délayage de l'intrigue afin de mieux susciter le suspens. C'est chouette pour développer les personnages secondaires, ça l'est moins quand il faut attendre et attendre encore qu'il se passe quelque chose d'important...



En effet, l'auteur nous a désormais révélé les liens entre Hao et Yoh. Nous savons aussi qu'Hao a toutes les chances de l'emporter lors du Shaman Fight au vu de ses pouvoirs incomparables aux autres. Il s'agit donc de chercher comment le contrecarrer. Sauf que, pied de nez un peu de l'auteur, au lieu de voir les héros partir en entraînement ou autre pour devenir plus puissants, les voilà confrontés à tout un tas de petits combats mettant en jeu leur intégrité.



J'ai trouvé ce pied de nez aussi frustrant que culotté. J'ai aimé voir et découvrir le père de Yoh qu'on avait fait que croiser jusqu'à présent, mais j'ai eu du mal à saisir pourquoi il avait voulu impliquer Ren plutôt que son propre fils... Cependant avec une nonchalance différente de son fils, il a tout de même une classe folle. Vient ensuite le tour de ses acolytes dont nous faisons aussi la connaissance, de jeunes enfants dont l'arme est un golem. A voir comment cela sera exploité car si c'est dramatique et touchant à souhait, je leur trouve peu d'intérêt scénaristiquement.



De la même façon, les différents combats émaillant le tome apportent peu. Le trio de sorcières qui affronte Anna & Co. m'ont semblé totalement inintéressante. Et le trio d'alliés d'Hao qui s'en prend à Ren & Co. a eu peu d'intérêt également, en dehors de blesser mortellement ce dernier, ce qui pousse Yoh à prendre une terrible décision.



Franchement, j'ai trouvé ce tome en-dessous des précédents, non pas parce que les combats et la mise en scène générale étaient mal fait, mais parce que j'ai eu le sentiment de plein de petits éléments peu intéressants mis bout à bout juste pour nous faire patienter, et c'est très frustrant. Les discours sur la force, les chiffres/statistiques qui font perdre de l'assurance, la vengeance, etc sont archi vus et revus dans des shonen et ça n'a pas la force qu'on peut leur trouver dans Hunter x Hunter par exemple. Là, on a l'impression que l'auteur balance comme ça de jolis discours mais sans vraiment aller jusqu'au bout. Dommage.



Bref, je ressors un peu chafouine de la lecture de ce tome. J'attendais de l'histoire qu'elle se corse et s'accélère, non qu'elle ralentisse et se délaye. J'aime découvrir des personnages secondaires mais quand cela sert l'histoire principale comme ce fut le cas avant. Là, j'ai juste l'impression que l'auteur cherche à nous faire poireauter et c'est fait assez maladroitement dans l'ensemble ^^!
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Nous y sommes, ça y est, la seconde phase du Shaman Fight va enfin commencer. Ce n’est pas qu’on commençait à en douter mais un peu quand même… Et je dois dire que ce tome treize est plutôt pas mal. L’entrée en matière est un peu étrange, je l’avoue. La transition entre le tome douze et treize est assez bizarre, on a l’impression d’avoir loupé quelque chose, mais cela disparaît assez rapidement. Il faut dire que les informations que l’on nous donne ont de quoi nous faire oublier ce petit détail. Car oui, nous sommes enfin dans le vif du sujet. Enfin, les choses sérieuses commencent vraiment à la moitié du tome, mais passons.



Un nouveau personnage fait déjà son arrivée au début du tome. Chocolove. Alors, oui, c’est assez ridicule, c’est le genre de prénom que j’aurais mis à Ryu pour bien appuyer encore plus le côté ringard du personnage, mais non, c’est un nouveau Shaman qui se prénomme comme cela. Au premier abord, il a d’ailleurs l’air d’être un autre gai luron sans grande envergure qui est là pour amuser la galerie. Mais au fil du tome et surtout à la fin, on apprend à mieux le connaître et même s’il n’est pas un personnage que j’aime beaucoup, j’avoue qu’il a un petit quelque chose d’intéressant. Le seul problème, c’est qu’il a un sorte d’aura de… pas vraiment de perdant… mais disons qu’on sent rapidement que malgré ses capacités, il n’a aucune chance de gagner. Il fera un très bon acolyte mais je pense que ça s’arrêtera là.



Le retour d’Anna est par contre terrible (dans le bon sens du terme). J’avoue que l’alchimie qu’il y a entre elle et Yoh m’avait manqué et je suis très contente de voir qu’elle est de retour et qu’elle va rester (du moins c’est ce qu’il me semble). Son caractère est toujours aussi « charmant » et étant la seule présence féminine, c’est un bol d’air frais. En plus, elle apporte de nombreuses scènes comiques, ce qui permet de détendre l’atmosphère à l’approche des combats.



D’ailleurs, en parlant des combats, nous y arrivons enfin. La seconde phase est une sorte de tournoi où s’affrontent des équipes de trois Shamans. Nos héros sont donc séparés, et j’espère vraiment qu’ils ne devront pas s’affronter. Même s’il paraît évident que Yoh gagnera, je ne suis pas sûre d’aimer ce genre de confrontation. Le choix des équipes est d’ailleurs assez… surprenant. Surtout avec le retour de Faust. Car oui, Faust rejoint nos héros. Étrange, mais en un sens, pas si bizarre que cela. Et puis, le mangaka arrive à nous faire oublier ce qu’il a fait subir à Yoh et à Manta avec une facilité déconcertante. Du coup, il est très facile de l’accepter. Reste maintenant à savoir si les équipes formées seront capables d’être aussi forte que lorsque le groupe était entier.



Un tome qui est plutôt pas mal et qui nous promet du spectacle pour la suite. Pas de déception pour cette fois, et j’espère que cela va durer.

Un shonen sur le thème des shamans, ces individus capables de communiquer avec les ames défuntes et de leur préter leur corps afin qu'ils s'expriment.

Les premiers tomes sont sympa et marrant, mais on rentre vite dans une routine un peu prévisible. Un shonen bien classique et tout de meme sympa à lire.