Citations de Iain M. Banks (188)
Qu’on soit un homme, une femme, gay ou hétéro, la première personne à laquelle on pense, c’est toujours la mère.
Il divague d’une façon qui n’a plus rien de faux ni d’artificiel, il est au-delà de l’agressivité, de la haine immédiate, et je perçois quelque chose de triste, de pitoyable et d’impuissant en lui, je sais que ce pauvre type a passé sa minable existence à se faire traiter de taré, de malade, de débile, d’anormal et d’abruti par à peu près tous les adultes qu’il a jamais connus, et sans doute aussi par ses potes.
Plus tard, avec la maturité qui accompagne la fin de l’adolescence, une fois passé le cap fatidique de la vingtaine, l’idée du mariage et du couple m’a soudain semblé terriblement romantique, l’expression même de l’espoir, une folle défiance contre les attentes d’un monde aigri et cynique.
J’étais tombé amoureux pour un regard, frappé par sa peau, ses cheveux, son allure et sa silhouette, mais j’en étais venu à l’aimer pour toutes les choses qui la définissaient elle, celles qui venaient de l’intérieur, qui révélaient profondément son caractère et son esprit. Mon coup de foudre originel et instinctif avait été absurde, en quelque sorte, mais plutôt visionnaire, finalement.
Sur une plage, la lueur d’un feu sous les étoiles améliore l’aspect de n’importe qui, bien sûr, mais cette fille était tout simplement magnifique. Belle à en avoir mal aux yeux. Belle à en avoir le souffle coupé. Le genre de beauté qui ferait chialer un artiste accompli, trop conscient de ne jamais pouvoir en capturer l’inaccessible totalité, quelle que soit sa façon de s’y prendre, quel que soit son talent, quel que soit la technique utilisée. Une beauté inexprimable.
Le pouvoir était tout. L'argent n'était rien sans pouvoir. Même le bonheur n'était qu'une distraction, un fantôme, un jouet. Le bonheur, on pouvait trop souvent vous en priver. Et puis, la plupart du temps, il impliquait d'autres personnes. Des personnes qui exerçaient un pouvoir sur vous et qui étaient en mesure de vous retirer ce qui, justement, vous rendait heureux.
Before I ever got to know the Murstons or got invited to their house, a gang of us set off on an expedition to check the place out one sunny Sunday afternoon. There was me, Dom Lennot, Al Dunn, Wee Malky and Bodie Ferguson. We were almost but not quite past the age of playing soldiers, and we might have been indulging in a outdoor version of Laser Quest (the town's own indoor arena, in an old bingo hall that had once been a cinema, had opened and closed within a year), or Paintball Frenzy (we were too young to use the real thing, on a farm near Finlassen) or possibly we were re-enacting some combat game. I wasn't allowed any computer games at home at the time so I got to play only on other kids' machines, but maybe it was Call of Duty, if that existed at the time, so perhaps we were US Special Forces moving stealthily in on a Taliban leader's compound, equally likely, we were mujahedin sneaking up on a US Marine base - we were kind of promiscuous that way.
'I need the exercise,' I tell him, and keep on walking. I'm not looking at him but I hear what might be a snort. He says something to the driver and the van stops. I leave it behind as I keep on walking.
After a few moments I hear doors slamming. Three slams. Shit, I have time to think.
Then, while I'm paranoid-fantasising about being picked up and thrown off the bridge by three guys, one of whom I somehow missed, the van's engine roars and it comes tearing past me, transmission whining even louder. I wonder if - as I tumble towards the waves - I'll have time to get the iPhone out, hit Facebook and change my status to 'Dead'. The wee yellow van jerks to a stop and the passenger door is opened.