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Citations de Ian McEwan (731)


Un enfant ne devrait pas se laisser mourir au nom d’une religion.
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Les premières phrases : Il appartenait à cette classe d'hommes - peu avenants, souvent chauves, petits et gros, intelligents - que certaines belles femmes trouvaient inexplicablement séduisants. Du moins le croyait-il, ce qui semblait suffire à en faire une réalité. Que ces femmes le prennent pour un génie ayant besoin qu'on le materne jouait en sa faveur. Mais le Michael Beard de cette période était un homme aux facultés intellectuelles amoindries, un monomaniaque anhédonique et blessé.
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Il appartenait à cette classe d'hommes – peu avenants, souvent chauves, petits et gros, intelligents – que certaines belles femmes trouvaient inexplicablement séduisants. Du moins le croyait-il, ce qui semblait suffire à en faire une réalité.
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C’était encore l’époque – elle se terminerait vers la fin de cette illustre décennie – où le fait d’être jeune représentait un handicap social, une preuve d’insignificiance, une maladie vaguement honteuse dont le mariage était le premier remède. Presque inconnus l’un de l’autre, ils atteignaient, étrangement réunis, un des sommets de leur existence, ravis que leur nouveau statut promette de les hisser hors de leur interminable jeunesse – Edward et Florence, enfin libres !
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Les tables de fortune croulant sous des rêves plus fous les uns que les autres
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Je découvrais que l'expérience de la lecture est faussée lorsqu'on connaît l'auteur, ou qu'on s'apprête à le rencontrer. J'avais pénétré dans l'esprit d'un inconnu.
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Ah ! S'entendre appeler maître sur le continent européen ! Quel baume !
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Quand on tombe malade, il est déconseillé d'insulter le chaman.
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Récemment, un dimanche soir, Théo a forgé un aphorisme : "Plus on pense grand, plus tout a l'air glauque." Sommé de développer, il a expliqué : "Quand on se focalise sur les grands problèmes, la situation politique, le réchauffement de la planète, la pauvreté dans le monde, tout paraît vraiment épouvantable, sans aucune amélioration en vue, aucun espoir auquel se raccrocher . Alors que si je change d'échelle, que je pense aux petites choses de la vie - comme la fille que je viens de rencontrer, la chanson que je prépare avec Chas ou la perspective de faire du snowboard le mois prochain, tout s'éclaircit. Telle sera donc ma devise : "Voir les choses en petit."
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Alors qu'elle se livrait à cette analyse détaillée, elle savait très bien qu'Edward n'avait aucun problème. Absolument aucun. C'était elle, tout venait d'elle. Elle était adossée à un immense arbre mort, sans doute échoué sur la plage pendant une tempête, l'écorce arrachée par la force des vagues, le bois poli et durci par l'eau de mer. Confortablement blottie dans l'angle formé par une branche, elle percevait au creux de ses reins, à travers la masse imposante du tronc, la chaleur emmagasinée pendant la journée. Voilà ce que devait ressentir un nourrisson niché dans les bras de sa mère, même si Florence doutait de s'être jamais nichée contre Violet, aux bras maigres et nerveux d' intellectuelle.
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Alors qu'elle se livrait à cette analyse détaillée, elle savait très bien qu'Edward n'avait aucun problème. Absolument aucun. C'était elle, tout venait d'elle. Elle était adossée à un immense arbre mort, sans doute échoué sur la plage pendant une tempête, l'écorce arrachée par la force des vagues, le bois poli et durci par l'eau de mer. Confortablement blottie dans l'angle formé par une branche, elle percevait au creux de ses reins, à travers la masse imposante du tronc, la chaleur emmagasinée pendant la journée. Voilà ce que devait ressentir un nourrisson niché dans les bras de sa mère, même si Florence doutait de s'être jamais nichée contre Violet, aux bras maigres et nerveux d' intellectuelle.
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Lui revint en mémoire ce jour où, dans un immense champ de blé à la sortie d'Ewelme, aux commandes d'une moissonneuse-batteuse après s'être targué devant l'agriculteur de pouvoir la conduire, il n'osait pas toucher un seul levier. Il n'avait tout bonnement pas la compétence nécessaire.
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– Juste pour que les choses soient claires, Adam. Vous avez bien compris que c’est à moi seule de décider ce qui est dans votre intérêt. Si je devais autoriser l’hôpital à vous transfuser en toute légalité contre votre gré, que penseriez-vous?

(…) Je penserai que vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas, My Lady.
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Dans ses accès d'optimisme, elle voyait une preuve significative du progrès de la civilisation dans le fait que la loi plaçait l'intérêt de l'enfant au-dessus de celui de ses parents. (p16)
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Elle citait un jugement rendu en 1893 par le juge Linley, pour rappeler que l’intérêt de l’enfant ne se mesurait pas en termes purement financiers, et ne se résumait pas au confort matériel. Elle l’envisagerait donc d’un point de vue le plus large possible. L’intérêt de l’enfant, son bonheur, son bien-être devaient se conformer au concept philosophique de la vie bonne. Elle énumérait quelques ingrédients pertinents, quelques buts vers lesquels l’enfant pouvait tendre en grandissant. L’indépendance intellectuelle et financière, l’intégrité, la compassion et l’altruisme, un travail gratifiant par le degré d’implication requis, un vaste réseau d’amitiés, l’obtention de l’estime d’autrui, les efforts pour donner un sens à son existence, et la présence au centre de celle-ci d’une relation significative, ou d’un petit nombre d’entre elles, reposant avant tout sur l’amour.
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Dans sa spécialité,on envoyait rarement les gens en prison,et pourtant elle se disait,à ses moments perdus,qu'elle aurait bien fait enfermer tous ces individus qui voulaient au détriment de leurs enfants,une femme plus jeune,un mari plus riche ou moins ennuyeux,une banlieue,plus résidentielle,un nouveau partenaire,un nouvel amour,une nouvelle vision du monde,un nouveau départ avant qu'il ne soit trop tard.
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Elle pourrait écrire trois fois la même scène, de trois points de vue différents ; son enthousiasme tenait à la perspective d'être libre, d'être délivrée de la lutte gênante entre le bien et le mal, entre les héros et les méchants. Aucun de ces trois-là n'était mauvais, non plus qu'ils n'étaient spécialement bons. Elle n'avait pas besoin de juger. Il n'y aurait pas nécessairement de morale dans cette histoire. Il lui suffisait de montrer des esprits distincts, aussi vivants que le sien, bataillant avec l'idée d'autres esprits non moins vivants. Ce n'était pas seulement le vice et l'intrigue qui rendaient les gens malheureux, c'était la confusion et le malentendu ; et par-dessus tout l'incapacité d'appréhender la simple vérité que les autres étaient aussi réels que soi. Et seule une histoire permettait de pénétrer ces différents esprits et de montrer leur égale valeur. C'était la seule morale dont avait besoin une histoire.
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L'idée l'effleura que ce jeune garçon intellectuellement précoce s'ennuyait, tout simplement, par manque de stimulations, et qu'en menaçant sa propre vie, il avait mis en branle un drame fascinant dans chaque scène duquel il jouait le premier rôle, et qui faisait défiler à son chevet des adultes aussi importants qu'importuns. Si tel était le cas, elle ne l'en aimait que plus. La maladie n'étouffait pas sa vitalité. (P 118)
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...le passé, le présent et l’avenir ne faisaient qu’un.
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La cour ne devait pas porter de jugement sur une religion particulière, sauf pour exprimer son respect des diverses expressions de la foi.
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