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Citations de Ildefonso Falcones (110)


- On va lui assigner un avocat… qui n’aura pas le droit de le défendre
.- Comment est-ce possible ? s’exclamèrent les femmes à l’unisson ?
- Les avocats et les notaires qui aident les hérétiques, les conseillent ou les soutiennent, comme ceux qui croient à leur bonne foi ou les défendent sont interdits, récita Joan.[…]
- Ce qui signifie ?
- La tâche de l’avocat est d’obtenir les aveux volontaires de l’hérétique. S’il le défendait, il défendrait l’hérésie.
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Quand ils avaient contemplé ensemble Barcelone pour la première fois, il avait promis à Arnau la liberté. Son fils ne dépendrait d'aucun seigneur.
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Hernando et ses élèves improvisés virent les chretiens de Juviles quitter l'église,nus,claudiquant,malades pour beaucoup d'entre eux,les mains attachées dans le dos., en direction d'un camp voisin.Trainant les pieds près du curé et du bénéficier , Andrès,le sacristain tourna le visage vers Hernando,assis sur le plus gros morçeau de la cloche.Le jeune garcon soutint son regard jusqu'au moment où un Maure poussa violemment l'homme avec la crosse d'une arquebuse.Hernando sentit en partie le coup dans son propre dos."Ce n'est pas une mauvaise personne ",songea-t-il.Il s'était toujours bien comporté avec lui .
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Tous les chretiens de juviles furent confinés dans l'église sous la tutelle d'Hamid,qui devait essayer de leur faire renier leur religion et de les convertir à l'islam.
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Les enfants sont souvent capables de distinguer ce qui est invisible aux adultes…
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La ville s'étendait à leurs pieds.
- Regarde, Arnau, dit Bernat à son petit qui dormait paisiblement contre sa poitrine. Barcelone. Ici, nous serons livres.
Depuis leur fuite, Bernat n'avait cessé de penser à la capitale catalane, espérance de tous les serfs. Quand ils étaient obligés de travailler les terres du seigneur, de réparer les remparts du château ou d'accomplir n'importe quelle tâche pour Llhorenç de Bellera, les paysans ne parlaient que de cela, en prenant garde de ne pas être entendus par l'alguazil ou les soldats. Mais leurs conciliabules n'éveillaient chez Bernat qu'une simple curiosité. Il était heureux sur ses terres et n'aurait jamais abandonné son père. Et comme il n'aurait pas pu fuir avec lui... Cependant, depuis qu'il avait tout perdu, les paroles qu'il avait souvent écoutées distraitement lui étaient revenues puissamment en mémoire quand, la nuit, à l'intérieur de la grotte des Estanyol, il regardait son fils dormir.
« Si on réussit à vivre à Barcelone un an et un jour sans être arrêté, se souvenait-il d'avoir entendu une fois, on acquiert un certificat de résidence et on obtient la liberté. » Tous les serfs avaient gardé le silence. Certains avaient les yeux fermés et les lèvres pincées, ou bien hochaient la tête, d'autres encore souriaient en regardant le ciel.
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Dieu a créé les riches... et les pauvres. Que se passerait-il si les pauvres avaient de l'argent et mariaient leurs filles à la façon des riches ? C'est contraire aux desseins de Notre Seigneur.
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— La mer. La mer ne sait rien du passé. Elle est là. Elle ne nous demandera jamais d’explications. Les étoiles, la lune... elles nous éclairent et brillent pour nous. Que leur importe ce qui a pu arriver ? Elles nous accompagnent et sont heureuses. Tu vois comme elles brillent ? Elles scintillent dans le ciel ; le feraient-elles sinon ? Si Dieu voulait nous punir, il déclencherait une tempête, non ? Nous sommes seuls, toi et moi, sans passé, sans mémoire, sans culpabilité, sans rien qui puisse désormais s’opposer à notre... amour.
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Le chaos dévasta Paterna.Les Maures s'enfuirent du village; les femmes et les enfants cherchaient leurs hommes; les prisonnières chrétienne ,soudain libres,accueillaient par des vivats leurs saveurs et tentaient d'empêcher de faire des Maures.
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Pourquoi la pupille du roi hait-elle son époux ? Quel mal a-t-il bien pu lui faire pour susciter sa haine ? Les femmes sont nées pour servir leurs maris, c’est la loi terrestre et divine. Les hommes battent leurs femmes et elles ne les haïssent pas pour autant. Les hommes enferment leurs femmes. Les femmes travaillent pour leurs époux, s’offrent à eux quand ils le désirent, veillent sur eux et se soumettent à eux. Rien de tout cela n’engendre la haine
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- Où allez-vous père ?
- Chercher la liberté, répondit une femme...
- Nous sommes déjà libres, osa affirmer Arnau.
- Il n'y a pas de liberté quand on a faim, mon garçon.
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- Tu es largement en âge de te marier, disait-on à Bernat. Combien as-tu déjà ?
- Vingt-sept ans, je crois, répondait-il.
- À cet âge, tu devrais quasiment avoir des petits-enfants, lui reprochait-on. Que vas-tu faire, seul dans cette ferme ? Tu as besoin d'une femme.
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Arnau vit son père disparaître dans la foule. La dernière chose qu'il distingua, c'était la haine que crachaient ses yeux.
- Où allez-vous, père? cria-t-il alors qu'il l'avait déjà perdu de vue.
- Chercher la liberté, répondit une femme qui observait elle aussi la foule s'élancer a l'assaut des rues de la ville.
- Nous sommes déjà libres, osa affirmer Arnau.
- Il n'y a pas de liberté quand on a faim, mon garçon.
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Devant l'église ,les nouveaux captifs vinrent grossir le groupe deja nombreux des détenus .Les Maures les frappèrent pour les empêcher de communiquer entre eux et ,à la fin,le silence régna de nouveau, pendant que les enfants maures couraient dans tous les sens autour des monfíes ,pointant du doigt leurs dagues et leurs chevaux ,et se gonflant d'orgueil lorsque l'un d'eux leur ébouriffait les cheveux .
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La mer. La mer ne sait rien du passé. Elle est là. Elle ne nous demandera jamais d'explications. Les étoiles, la lune...elles nous éclairent et brillent pour nous. Que leur importe ce qui a pu nous arriver ?
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" Si on réussit à vivre à Barcelone un an et un jour sans être arrêté, se souvenait-il d'avoir entendu une fois, on acquiert un certificat de résidence et on obtient la liberté." Tous les serfs avaient gardé le silence. Certains avaient les yeux fermés et les lèvres pincées, ou bien hochaient la tête, d'autres encore souriaient en regardant le ciel.
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- Je vais te répéter tout ce que tu dois savoir paysan : tu travailleras du lever au coucher du soleil, comme tous les autres en échange d'un lit, de nourriture et de vêtements... Dona Guiamoña s'occupera de ton fils. Il est interdit pour toi d'entrer dans la maison, sous aucun prétexte. Il est également interdit pour toi de sortir de l'atelier pendans un an et un jour, et chaque fois qu'un étranger viendra à l'atelier, tu devras te cacher.
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— Signez, et vous vivrez dans un palais de la calle Montcada à Barcelone. Vous n’aurez nul besoin de ces rentes. Vous aurez tout l’argent que vous voudrez.
Elionor s’avança vers la table, prit la plume et se pencha sur les documents.
— Comment puis-je être sûre que vous tiendrez parole ? lança-t-elle soudain, en se tournant vers Arnau.
— Plus grande sera la maison, moins je vous verrai. Voilà tout. Mieux vous vivrez, moins vous m’ennuirez. Cette garantie vous suffit-elle ? Je n’ai pas l’intention de vous en fournir d’autre.
Elionor jeta un coup d’œil aux deux silhouettes debout derrière Arnau. La jeune fille, lui sembla-t-il, souriait.
— Et eux ? Ils vivront avec nous ? interrogea-t-elle en les pointant avec sa plume.
— Oui.
— Elle aussi ?
Mar et Elionor échangèrent un regard glacial.
— N’ai-je pas été assez clair, Elionor ? Vous signez, oui ou non ?
Elle signa.
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Les hommes comme les femles se livrent au vice de la chair,que répugne le Christ Notre-Seigneur: c'est pourquoi tu verras qu'elles sont toutes grosses et brunes,car tout ce qu'elles veulent c'est procurer du plaisir à leurs hommes ,coucher avec eux comme des chiennes en chaleur et,en leur absence ,se jeter dans l'adultère ,pêcher par gourmandise ou par paresse ,cancaner toute la journée sans autre but que de divertir avant que ce soit de nouveau l'heure d'accueillir les hommes à bras ouvert.
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La majorité d'entre eux ne parlait pas l'espagnol ;certains communiquaient avec les Espagnols an aljamiado,mélange d'arabe et de castillan.Neanmoins,ils étaient tous forces de connaître le notre père ,l'Ave Maria ,le Credo,le Salve,et les commandements en espagnol:les enfants maures grâce aux lecons qu'ils recevaient du sacristain: les hommes et les femmes , à travers les cours de religion qu'on leur donnaient le vendredi et le samedi , et auxquels ils devaient assister sous peine de se voir frappés d'une amende et d'une interdiction de mariage.
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