Ildefonso Falcones

J'ai lu ce livre après "les piliers de la terre" de Ken Follett et je n'ai pas été déçue. Même époque, même objectif (construction de la cathédrale) mais environnement historique différent font que l'on ne regrette pas d'avoir choisi ce livre.

Cerise sur le gâteau : un plan en début d'ouvrage alors ... allez visiter ce monument à Barcelone après lecture !

La vie et le combat d'Arnau dans la Barcelone du XIV ème siècle où la cathédrale dédiée à la Vierge est construite par le peuple.

J'ai adoré la série Netflix, j'ai adoré le livre alors que généralement je n'aime pas lire après avoir vu.

Beaucoup de thèmes abordés : la Peste, l'inquisition, la religion, et bien sûr amour, haine et vengeance distribués avec parcimonie.

Le personnage d'Arnau est juste remarquable (en plus il est plutôt beau gosse dans la série) d'autant plus compte tenu de ses origines. J'avais adoré les piliers de la terre dans le même genre mais je crois que je préfère encore celui là ... trop triste de finir le livre ...

Coucou mes amis lecteurs !

Je tiens à vous remercier de vos conseils de lecture. J'ai lu , il y a peu , Un monde sans fin de Ken Follett et me voici à déguster La cathédrale de la mer de Falconnes.

Je me suis régalée. Nous sommes au XVème siècle , nous célébrons le mariage de Francesca et de Bernaut. C'est le début de l'histoire, mais le personnage que nous allons suivre c'est Arnau. Nous allons vivre toutes les étapes de la vie mais aussi toutes les choses d'une vie.

Nous serons ébahis devant tant d'humanité mais aussi devant tant de violences entre hommes.

Falconnes méticuleux , ne laisse rien au hasard , tout est si bien expliqué. Il nous démontre , en parfait connaisseur , les grandes causes de cette époque : construction d'une cathédrale , les différents métiers , la Peste , l'Inquisition ..

Tout est parfaitement orchestré: les femmes ont une place importante: leur rôle , leur place , leurs obligations .

C'est un roman à découvrir .

Je suis preneuse de vos conseils comme celui-ci ! MERCI !

La cathédrale de la mer aborde ici la cathédrale Santa Maria del Mar et sa construction. Il s’agit ici d’un livre historique qui se déroule en Espagne, plus précisément Barcelone au 14e siècle.

On retrouve l’histoire de la famille Estanyol et également ce qu’il se passe à cette époque-là à Barcelone. Faits réels et fiction se mêlent, pour une immersion totale dans le passé.

J’ai pris ce livre parce qu’il se rapprochait très fort des ‘Piliers de la terre’ de Ken Follett et que j’avais retrouvé pas mal de bonnes critiques.

Dès le début, je me suis laissée emportée par cette histoire en comparant avec les piliers de la terre, ce qui fut une erreur, parce que les piliers de la terre n’est pas comparable, c’est un livre que j’ai beaucoup aimé donc il est difficile de retrouver exactement la même chose avec un autre livre. De plus les piliers se laissait facilement lire.

En revanche dans ‘La cathédrale de la mer’ il y a eu des passages ou l’on m’a complètement perdue (sans doute trop technique pour mon petit cerveau) et ou j’ai eu une envie d’abandonner, mais comme je déteste abandonner un livre, j’ai finalement persévéré pour me retrouver happé par le personnage d’Arnau et son histoire. J’ai beaucoup plus aimé la fin du livre que son début. Et comme déjà dit, je me suis beaucoup attaché au personnage d’Arnau, comment ne pas s’y attacher d’ailleurs !

Finalement un très bon livre pour moi, je pense qu’il y a une suite, donc ce sera avec plaisir que je replongerai dans cette histoire.

Livre emprunté à la bibliothèque sur une inspiration. Je peux dire que c'était une bonne inspiration.



L'histoire se déroule au quatorzième siècle à Barcelone. Le contexte est celui du Moyen-Age avec toutes ses dérives et abus de pouvoir que ce soit par le roi, la noblesse, ou le clergé. On retrouve Arnau alors qu'il est enfant et on le suit tout au long de sa vie et de ses nombreuses péripéties quelques unes heureuses et d'autres cruelles. L'auteur fait preuve d'imagination à ce chapitre mais c'est agréable et ça nous tient en haleine tout en instruisant sur L'histoire de Barcelone en particulier et sur la Catalogne en général. J'ai beaucoup aimé l'aspect historique du roman moi qui suis totalement ignorant de L'histoire de l'Espagne et qui me suis toujours demandé qu'elle était l'origine de la volonté d'indépendance de la Catalogne. Dans ce roman je n'ai pas toutes les réponses mais j'ai un début de réponse. Tout l'aspect du régime féodal est aussi très instructif et je me suis surpris à être scandalisé et révolté de lire le traitement réservé aux serfs.



Au final je donne une très bonne note à ce roman pour son intérêt historique et pour la très belle façon dont l'auteur mène ses intrigues et pour l'enchaînement des sous-chapitres. De plus quand on prend fait et cause pour les héros du roman, c'est que L'auteur a bien fait son travail de nous embarquer dans son histoire. J'ai trouvé particulièrement intense la partie sur l'inquisition, mais toutes les parties du livre sont intéressantes.

Nous sommes a Barcelone en XIV siècle où la construction du chef d’œuvre de l'art gotique, la Santa Maria del Mar sert de point d'ancrage au milieu des passions et des folies des hommes.

Nous allons accompagner Arnau,son enfance misérable,jusqu'à l'âge adulte où nous le retrouvons porteur de pierres,puis marchand.

Ses vies professionnelles ,affectives s'enchevêtrent avec les évènements historiques,sociologiques qui jalonnent le siècle.

L'auteur mêle habilement intrigue dramatique et récit historique autour de son héros bon, fort et généreux et croque avec justesse une multitude de personnages.

Roman d'aventures qui se lit d'une traite malgré ses 614 pages.

Une épopée, le récit de vies et d'évènements qui accrochent les yeux et le cœur à chaque page!!L'écriture est juste, intense, pleine d'émotions et donne véritablement vie aux personnages!Il y a tout dans ce roman et le déchirement du héros entre passion et raison est le point d'orgue de sa vie incroyable. On partage ses joies mais surtout ses peines et on a juste envie de pleurer et de hurler avec lui face à l immoralité, la cruauté et l'injustice qu'il rencontre et supporte avec dignité.

Un roman qui se déroule au 16e mais qui est tellement contemporain...

Le texte de la 4eme de couv est parfait pour donner un aperçu de ce roman sans trop en dévoiler . Ma critique sera donc brève : il y a des livres dans lesquels on plonge, on s'y sent parfaitement à l'aise ... On ne voit pas passer les 600 pages et pourtant je ne suis pas adepte des pavés ! Ce roman est merveilleusement bien raconté et écrit : ni trop léger ni trop lourd, l’équilibre parfait ! L'histoire a toutes les qualités : parfois touchante, parfois cruelle, parfois simple, parfois haletante, parfois juste, parfois injuste. Et puis, grâce à cet auteur, spécialiste du moyen age espagnol, on y apprend énormément de choses sur les mœurs, sur la grande et la petite histoire de Barcelone. Le héros est bon mais pas de surdose de perfection, un homme bon tout simplement mais qui n'est pas parfait. Bref, je suis impatiente de lire à nouveau Ildlefonso Falcones. Je mets la note de 5/5 car cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu un livre avec autant de plaisir.

Je suis fan de son premier roman La Cathédrale de la mer.Je suis de nouveau enchantée par cette nouvelle histoire.

L'auteur nous y raconte avec détails, contexte historique la révolte des maures contre les chrétiens, dans l'Espagne du 16ième siècle.

Les personnages sont vifs, avec du caractère, de la volonté, ils surmontent leur épreuves avec courage et loyauté.

On se documente sur l'islam en Andalousie, à cette époque, et sur les us et coutumes de chacune des communautés, et il aurait été bon d'avoir un glossaire de tous les termes arabes utilisés.

L'histoire d'amour entre nos héros de religion différente, cimente l'intrigue historique.

Les évènements sont nombreux, les actions s'enchaînent, traitant d'amour, de haine, de violence, de tolérance. Le tout constituant une belle sage sur l'Andalousie, et Cordoue en particulier.

Cordoue est tellement bien décrite, que l'on croirait s'y promener.En tous, cas cela suscitera des visites touristiques.

Le style de narration, quant à lui, est vivant, alerte,et les quelques 900 pages du roman, se lisent à une grande vitesse.

C'est une excellente saga qui plaira à tous ceux qui aiment les romans historiques.

Pour ma part, je lirai le prochain roman de l'auteur.
Lien : http://carnetslecturesophie7..

C’est intéressant et bien écrit.

Toutefois, il est impossible pour moi de ne pas avoir une impression de déjà lu qui finit par ternir assez sensiblement le plaisir de lecture.

Un peu comme lorsque vous écoutez un chanteur à la belle voix, sur une musique bien jouée et composée, mais dont vous n’arrivez jamais à vous souvenir du nom tellement il vous fait penser à un tas d’autres chanteurs.



Par rapport aux piliers de la terre, il manque à mon avis, une finesse de traitement au niveau de la psychologie et du caractère des personnages.

Follet s’en sort bien mieux du fait qu’il décrit plus les actes de ses personnages plutôt que nous dévoiler leur état d’âmes. C’est aussi une question de cultures ; l’anglo-saxonne par rapport à la latine.



C’est un sacré pavé, et le temps manque lorsque vous prenez conscience de tout ce qui s’offre à vous.

Donc, conclusion, si vous n’êtes pas un féru de ce genre d’ouvrages, je vous conseillerai d’occuper votre temps de lecture à des choses plus marquantes.

Ce livre est présenté par l'éditeur comme une "Fresque historique d une qualité rare,"



Désolée, mais ce n'est pas mon avis. C'est un récit d'une lecture agréable, qui montre comment vivaient les bastaixos une confrérie de porteurs de pierres chargée de convoyer leurs chargements jusqu à la future cathédrale en cours de construction.



Mais je ne le classerai pas du tout comme ouvrage de "qualité rare", qualificatif que j'appliquerai plutôt aux "Piliers de la Terre"' de Ken Follett

On pense bien évidemment aux piliers de la terre en abordant cet ouvrage.



On n'en est effectivement pas très loin : construction d'une cathédrale, évocation du moyen-âge (normal...)...



Le premier chapitre, assez violent, peut même conforter dans cette idée.



Mais ce serait une erreur de le croire car ce roman est bien différent des piliers de la terre.



Historiquement on est à la fin du moyen-âge, ce qui change bien des choses : notamment les préoccupations de l'époque. Ici il est question de la fin éventuelle du servage, de l'expansion du commerce et si la place d el'Eglise reste prépondérante, on sent bien qu'entre les nobles et l'Eglise, un troisième pouvoir pointe son nez, celui des marchands.



De plus, la construction de la cathédrale n'est présente qu'en toile de fond assez lointaine. Voire même anecdotique. Le coeur du roman est l'ascenssion d'Arnau du point le plus bas de la société moyennageuse espagnole au point , si ce n'est le plus élevé, du moins fort influent.



C'est un roman qui se lit facilement (les 800 pages de la version poche passent toutes seules). On ne devient pas addict mais on le rtrouve avec plaisir. L'intrigue est bien menée bien qu'un peu classique (pes facile d'expliquer pourquoi sans déflorer le suspens...). Les personnages sont... ce qu'ils doivent être, sans bonne surprise ni déplaisir. Les gentils très gentils, les méchants très méchants, les gentils qui deviennent méchants mais se reprennent à la fin...



Un gros positif toutefois pour la partie historique, qui, l'air de rien, apprend beaucoup de choses sur le Barcelone du XIVème siècle et ses barrios. On aurait pu vivre sans. Mais on vit mieux avec ;).

J’ai aimé ce roman historique mêlant aventure et romanesque,j’ai vraiment passé un bon moment de lecture.

Les personnages sont attachants…bon il y a un peu trop les méchants d’un côté et les bons de l’autre mais les bons sont attachants!

Il y a des passages un peu longs avec des descriptions un peu inutiles…

J’ai retrouvé un peu le même genre que l’auteur Di Fulvio et peu aussi du Follett même si je garde une préférence pour ce dernier…

Barcelone, au XIVe siècle. La cathédrale Santa Maria del Sol sort de terre et s’élève petit à petit vers le ciel.



À huit ans, le petit Arnau Estanyol contemple, impressionné, ce gigantesque chantier. Il est loin de se douter que sa vie, qui a commencé en tant que fils d’un paysan exilé, connaitra la même ascension.



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Vous cherchez un roman historique que vous aurez du mal à lâcher, que vous voudrez dévorer et qui vous tiendra en haleine ? Vous avez votre gagnant !



La construction de la cathédrale est la toile de fond du roman, le fil conducteur qui nous permet de suivre la vie pleine d’aventures d’Arnau Estanyol, mais aussi celle des gens du peuple, malmenés par les plus riches. Dans la Catalogne médiévale, les seigneurs et les nobles jouissent de privilèges révoltants, dont ils n’hésitent pas à abuser sur les serfs et leurs familles. La position des femmes est (très) peu enviable, les Juifs sont haïs et accusés à tort, l’Inquisition et ses procès abusifs font des ravages, et la Grande Peste n’est pas loin. Bref, une vie qu’on ne jalouse pas vraiment !



La vie à Barcelone au Moyen Âge est très bien retranscrite, on a l’impression de marcher dans les ruelles et sur le port, parmi les personnages de l’auteur, Ildefonso Falcones.



C'est sûrement pour tout ça que La Cathédrale de la Mer a d’ailleurs été un véritable best-seller lors de sa sortie, en 2006.



Pour ceux qui connaissent, on peut penser aux Piliers de la Terre, de Ken Folett. Néanmoins, même si vous avez lu Folett, lisez Falcones, vous ne serez pas déçus !



Connaissez-vous ce roman ? Est-ce qu'il vous tente ?

Plongée dans le moyen-age catalan. La barcelone du XIV éme siécle est un des personnages de ce roman épique et captivant. Nous suivons la vie d'Arnaud et des femmes qu'il aime. Des rebondissement à couper le souffle, des histoires incroyables, cruelles et tendres. Ce livre nous parle de l'amour et de la haine, de la volonté de vivre. Une réflexion sur la liberté qui raisonne avec notre époque.

J'ai eu beaucoup de mal à le lire; trop intense, trop de description, l'histoire ne va pas assez vite.

J'ai pourtant appris énormément de choses sur la vie des gitans en Espagne mais je n'ai pas réussi à être transportée.

Espagne, fin du XVIe siècle. Né d'une jeune maure violée par un prêtre catholique, Hernando se sentira toute sa vie partagé entre la communauté maure et la communauté catholique. Ce roman est celui de la communauté maure d'Espagne, mise au banc de la société, qui cherche à exercer sa religion en plein jour. Mais c'est aussi une très belle histoire d'amour impossible entre Hernando et la jeune Fatima.

Ce roman passionnant est très riche, en personnages, descriptions, anecdotes et aventures. Il m'a permis de découvrir un pan de l'histoire que je connaissais peu. Comme "La cathédrale de la mer", il m'a parfois légèrement déprimée car il y a une certaine fatalité dans la vie des personnages auxquels on s'identifie vite et dont on ressent les sentiments.

Quel plaisir de lire cet ouvrage!

Je ne reviendrai pas sur le résumé qui a déjà très bien été fait par les lecteurs précédents. Mes impressions plutôt...

J'ai trouvé la première partie un peu "fastidieuse" du fait de tous ces faits guerriers.

Puis lorsque Hernando s'est "posé" avec sa famille à Cordoue, cela devient beaucoup plus agréable à lire. Et aussi très palpitant. Beaucoup de rebondissements, de chutes et de retours...Finalement une manière très agréable de se documenter et de s’intéresser à une période de l'histoire peu connue. Et pour conclure, depuis que j'ai tourné la dernière page je n'ai plus que deux envies: lire "la reine aux pieds nus" et visiter Cordoue.

Merci à Hildefonso Falcones pour ce beau roman.

Un jeune barcelonais grandit à l'ombre de la rénovation de l'église Santa del Mar : l'église romane de l'enfant deviendra un monument gothique pour l'adulte.



Les Esquirolle, bien que serfs, vivent sur des terres qui leur permettent de vivre aisément. Une aisance relative puisque soumise au seigneur. Les serfs n'ont aucun droit. Surtout pas celui de se révolter contre l'injustice quotidienne. Les plus téméraires tentent leur chance à Barcelone où la tradition veut que le serf gagne sa liberté s'il parvient à ne pas être repris pendant un an et un jour. C'est le choix que prend Benat pour protéger son jeune fils, Arnau, de la mort. Mais la liberté acquise n'est pas la fin de leurs problèmes. Arnau, n'ayant pas connu sa mère, décide de prendre comme confidente la sainte Vierge de l'église de Sante del Mar. Sa dévotion le fait remarquer par la guilde des bastaixos, ces porteurs, qui par leurs dons, permettent la rénovation de leur église et y faire entrer la lumière. C'est dans cet univers que vivra Arnau, au rythme de la construction, des joies et des peines. Mais toujours, il pourra compter sur la sainte Vierge de Santa del Mar et sur la guilde des porteurs.



Un livre passionnant sur une partie du Moyen-Age espagnol et par expansion, européenne. Ayant pour base le passage de l'architecture romane à l'architecture gothique, les différentes classes sont décrites : les serfs, considérés comme du bétail par les seigneurs. Qui se considèrent eux-mêmes comme au-dessus des lois terrestres. La seule chose préjudiciable est la confiscation de leurs terres suite à un mauvais calcul politique. Les guerres locales en découlant pèsent à nouveau sur la population par les exactions de l'armée. Cette armée elle-même composée par la plèbe, cherchant un moyen de se faire un nom. Est particulièrement décrite l'ascension de la bourgeoisie. Cette classe des marchands qui s'enrichie par le travail et qui rassemble le pouvoir des charges financières, politiques et judiciaires. Cette classe émergente s'allie à la noblesse en déclin pour assoir son pouvoir mais reste toujours méprisée par cette dernière. L'accès au clergé, comme l'armée, est également un moyen de sortir de la pauvreté. Là, nous accédons à la partie la moins objective du roman. Si les autres ordres sont traités sous différents angles, en ce qui concerne la religion, seul le côté négatif est relaté. Quasiment tout au long de l'histoire, les hommes d'église sont considérés comme l'ennemi. Quant aux femmes, il n'y a pas d'alternative : soit ce sont des victimes soit des comploteuses extrêmement dangereuses. Ce parti-pris casse un peu le rythme, pour ne pas dire que cela devient un peu trop répétitif sur la longueur. L'architecture, qui est la base sur laquelle repose le roman est traitée sur différents niveaux : bien sûr le passage du roman au gothique avec la description des innovations qui en découlent mais aussi l'importance des habitations par rapport à la classe sociale que les protagonistes veulent afficher. Barcelone est décrite somme une ville ouverte et cosmopolite. Grâce à son port, la ville a accès à toutes les villes méditerranéennes mais sous beaucoup d'aspects reste fermée dans ses traditions. La communauté juive est représentative de cette dualité. Rejetée par la population, enfermée dans des ghettos, obligée de porter un signe distinctif, cette communauté est toutefois protégée par le pouvoir en place. Au travers de tous les personnages du roman est en fait décrite une époque en pleine mutation. Et pour ceux qui, comme moi, ne sont pas familier du XIVe siècle espagnol, l'auteur a ajouté une très bonne documentation dans un chapitre spécial. Chapitre très enrichissant qui complète parfaitement un très bon roman.

Un bon roman historique avec des personnages attachants. L'histoire est intéressante et le contexte très bien décrit. Pas besoin de grandes connaissances a priori pour profiter du livre : c'est plus un portrait de la vie à l'époque qu'une étude des conséquence des évènements historique marquants.



Agréable à lire, un peu dans la même veine que les pilliers de la terre de Ken Follet.



Lu il y a quelques années, je me souviens donc que j'ai aimé mais le livre ne m'a pas non plus laissé un souvenir extrèment fort.