Citations de Ilona Andrews (328)
- Tu as obtenu une promotion avec de nouvelles responsabilités, mais sans la paie ou les avantages qui vont avec. (Maman sourit.) Je suis tellement fière de toi. Tu es officiellement une adulte accomplie.
J’ai vécu une longue vie et quand je regarde en arrière, je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Je regrette des choses que je n’ai pas faites, des chances que je n’ai pas saisies. Parce que ces chances ne se récupèrent pas. Laisse-lui au moins une chance.
- Merci, dis-je.
- C’est mon job de mère. Je ne peux pas t’empêcher de faire quelque chose d’idiot mais je peux t’aider à le faire de la manière la moins dangereuse possible.
- Excellent. La vie nous offre quelques précieuses opportunités de faire de notre mieux, alors lorsqu’une chance se présente, il nous faut l’accepter, philosopha-t-elle avec un sourire qui révéla ses dents inhumainement aiguisées. Par ailleurs, cela fait bientôt deux semaines que personne n’a été brutalement assassiné. Les choses commencent à devenir quelque peu ennuyeuses. Nous ne voudrions pas mourir d’ennui, n’est-ce pas ?
- J’ai beaucoup de travail aujourd’hui, et ni tes grands-parents ni ta tante ne peuvent te surveiller parce qu’ils ont des trucs à voir avec le clan. Tu es coincé avec moi.
- Mel [Miel], répéta-t-il en reniflant.
- Je ne négocie pas avec les terroristes. Du gruau ou rien.
- Idiot de loup.
- Bouda pourri gâté.
- Bigot.
- Pleurnicheur.
- Crétin.
- Fils à maman.
Univers, accorde-moi sérénité et patience.
- Très bien. Tel le sauvage primitif qui entreprend de dompter la nature farouche armé d’autre qu’un couteau et de sa volonté invincible, je persévérerai. J’arracherai la victoire des mâchoires avides de la défaite. Je m’élèverai comme un oiseau de proie sur le courant du vent, mes serres levées pour tuer, et je frapperai fort.
Oh, waouh. J’espérais que l’auberge avait filmé ça.
Un sourire lent, carnivore, naquit sur les lèvres de Curran.
- Non seulement tu coucheras avec moi mais tu diras « s'il te plaît ».
Je lui décochai un regard outré.
Le sourire s'élargit.
- Tu diras « s'il te plaît » avant et « merci » après.
Un rire nerveux me secoua.
- Tu es devenu fou. Tout ce peroxyde dans tes cheveux a atteint ton cerveau, boucle d'or.
- C'était comment ?
- Plat, mentis-je. Aucune étincelle. Comme d'embrasser un frère.
Ma tête tournait encore. J'avais envie de le toucher, de faire courir mes mains sous son tee-shirt, de glisser mes doigts sur ses biceps durs comme de la pierre... Je voulais retrouver sa bouche sur la mienne. Non ! Pas toucher. Pas embrasser. Non. Juste non.
- Vraiment ? C'est pour ça que tu as mis tes bras autour de mon cou ?
- Si tu supprimes l’adversité, tu élimines l’ingéniosité et la créativité qui vont de pair. Il n’est pas nécessaire d’améliorer ce qui est déjà parfait.
- Kate ?
Je réagissais heureusement plus vite que la moyenne. Ainsi, je pus bondir de ma chaise sur ma table de travail, tenter d’enfoncer ma dague dans la gorge de l’intrus et stopper la lame à cinq centimètres du cou d’Andrea. Parce que c’était ma meilleure amie et qu’enfoncer un poignard dans la trachée de sa meilleure amie était généralement considéré comme un faux pas social.
- Comme toujours, l'image de la grâce raffinée...
- Ta gueule!
Tu ne causes pas de problèmes. Tu causes des catastrophes.
- Ah ! C’est vous, dit calmement la voix de Curran. Je croyais que c’était un éléphant.
Alors oui, on est tous bousillés. Vous n’êtes pas spécial. Passez à autre chose, ou pas. C’est votre choix. Je refuse de laisser l’ombre de mes parents diriger ma vie. Ils ont bousillé mon enfance, ils ne saccageront pas le reste. Je suis une adulte, je prends mes propres décisions et mes erreurs m’appartiennent à moi seule. Votre avenir est de votre responsabilité, pas de la leur.
- Tu vas venir à la maison avec moi et faire un dîner normal. Avec des légumes.
- Il y a des champignons et de la sauce tomate sur les pizzas. Ajoutes-y la viande, la pâte et le fromage, et tu as tous les groupes d’aliments qui sont représentés.
- La tomate est un fruit, les champignons c’est de la moisissure, et ça, ce n’est pas du fromage, mais un produit fromager. Je ne sais même pas si on peut le qualifier de produit laitier.
Parfois, lorsque l’on fait la connaissance de quelqu’un de si différent, la véritable personne se dissimule derrière ces différences. On peut devenir davantage fasciné par ce qu’une personne représente que par ce qu’elle est véritablement.
La dernière fois que le proviseur adjoint Parker avait appelé, une fille, dans les vestiaires de l’école, l’avait accusée de s’être prostituée durant les deux années qu’elle avait passées dans la rue. Ma gamine s’en était offusquée et avait décidé de le faire savoir en balançant une chaise sur la tête de la partie offensante. Je lui avais conseillé de viser le ventre la prochaine fois… ça laissait moins de traces.
- [...] Quel est le problème avec ton siège ?
Perspicace, le salaud.
- Comment ça ?
Saiman se pencha en avant.
- Tu bouges quand tu es assise, Kate. Tu touches ton sabre pour t'assurer qu'il est bien là, tu te tournes d'un côté, puis l'autre, ce genre de choses. Tu es chroniquement incapable de rester immobile. Mais tu n'as pas bougé depuis que nous avons commencé notre sympathique petite conversation.
Je levai la tête.
- J'ai le cul collé à ma chaise.
- Littéralement ou figurativement ?
- Littéralement.
Vas-y, dis quelque chose. Fais-moi plaisir. Je pourrai toujours te botter les fesses malgré ce fauteil.
Une petite lumière dansa dans les yeux de Saiman
- Comme c'est étrange...
- C’est génial de jouer avec toi. Tu fais très bien la souris.
La souris?
- J’ai toujours aimé les jouets en forme de souris. (Il souriait). Parfois, elles sont fourrées à l’herbe à chat. C’est un bonus agréable.
- Je ne suis pas fourrée à l’herbe à chat.
- Voyons voir.