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Citations de Isabelle Spaak (53)


Éviter de mettre des mots sur une histoire pour prétendre qu'elle n'a jamais existé n'efface rien.
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A moins de l'avoir enregistrée, la voix des morts disparaît vite. Si celle de maman réapparaissait, je serais submergée.
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Guillaume, si prolixe, se montre plein de finesse dans son analyse du péril encouru par les taciturnes. Ces inquiets, timides, handicapés du verbe, perçus, c'est selon, comme hautains ou blasés.
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Dans Feux, "produit d'une crise passionnelle", Yourcenar exprime la souffrance d'un amour qui se défait : "Entre la mort et nous, il n'y a parfois que l'épaisseur d'un seul être. Cet être enlevé, il n'y aurait que la mort."
Je ne me range pas aux côtés des assassines, je les comprends.
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Elle a levé son arme, une belle matinée de juillet. Un samedi paresseux où l'on s'apprête à ne rien faire.
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Ne jamais oublier que l'on n'existe que seul, d'abord. Et parfois à deux.
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- A un certain moment de sa vie, m'avait-il dit, on peut accepter de ne plus entendre chanter les oiseaux et de ne plus voir le soleil se lever.
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Je ne voulais pas voir que parfois on n'aime qu'une fois.
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Conte de fées

Il était un grand nombre de fois
Un homme qui aimait une femme
Il était un grand nombre e fois
Une femme qui aimait un homme
Il était un grand nombre de fois
Une femme et un homme
Qui n'aimaient pas celui et celle qui
les aimaient

Il était une fois
Une seule fois peut-être
Une femme et un homme qui s'aimaient

Robert Desnos, Destinées arbitraires.
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En Belgique, Napoléon signifie Waterloo. Tout le monde le sait. La défaite face aux Anglais, le dernier bivouac aux Quatre-Bras, les errements de Fabrice Del Dongo dans le brouillard du champ de bataille, le lion sur la butte construite par les paysannes, seau après seau, avec la boue rougie du sans de leurs morts.
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Lièges est belle sous le soleil.
Magnifiques les échappées sur le fleuve. Eclatante la façade sang de boeuf du musée Grand Curtius restaurée de frais. Riante et calme, la rue pavée et moussue du Mont-de-Piété, ses coquettes maisons de briques rafistolées et ses cascades de géraniums lierres rouge pompon.
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Michel ne tient pas en place.
Mon frère rêve d'un tour du monde..... Parmi mille professions ...
Travail éreintant, salaire de misère.
Baron du Saint-Empire germanique, vêtu de tweed et de belles matières, Michel s'en moque.
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En japonais, cette façon de suivre la personne aimée s'en aller en l'accompagnant du regard le plus longtemps possible s'appelle omiokuri, le mot relie celui qui s'en va à celui qui demeure.
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"Il n'est plus ce qu'il était, il est mort !" L'info est un monde spécial, Isabelle.
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Esprit dérangé, pensées en vrac ? Un seul remède : démonter un gadget et le remonter ; une fois, deux fois, cent fois.
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Aux morts, la paix.
Aux vivants, la mémoire.
Devant la mort, en moi, le silence.
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Yesterday is history
Tomorrow is mystery
Today is poetry
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J’allaitais en lisant les lettres d’Hemingway. Plongée dans les écrits masculins et solides d’un séducteur qui n’était pas mon père, je devenais une femme. Je choisissais mes écrivains robustes et beaux. Ils m’offraient une parenthèse, en me protégeant des sentiments trop envahissants.
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J’ai reçu d’elle ses gestes et sa malédiction. Celle qui pousse à vouloir encore être aimée, alors qu’on ne vous aime plus. Ce désespoir dont il faut s’extirper sans croire aux retours. Elle était passionnée, intransigeante, dure. Je peux l’être aussi.
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Abandon. Mot terrible. Sept lettres qui giflent, détruisent, minent, empêchent de grandir, s’épanouir, s’attacher. L’abandon est ma blessure, ma fragilité. Le signe sur mon front. La pire de mes punitions. Celle qui fracasse mon avenir en me privant de passé.
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