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Critiques de Isaure de Saint Pierre (83)
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Dentelles, béquille et revolver

Un roman d'une belle écriture mais malheureusement non relu avant publication sinon les incohérences auraient été relevées et corrigées (voir les exemples en fin de critique). le moins qu'on puisse dire est que le livre manque de suivi dans les détails. Ne cherchez pas non plus le suspense, ce n'est ni un (vrai) polar, ni un cosy mystery. Après lecture, je me suis demandée si l'autrice n'avait pas tout simplement réglé ses comptes avec la gent masculine qui en prend ici sacrément pour son grade. La description d'un milieu d'aristocrates désargentés aurait pu être beaucoup plus savoureuse si l'humour avait été présent, mais ce n'est pas vraiment le cas. D'aucuns prétendent y avoir trouvé de l'humour noir mais je pense qu'il y a confusion avec la caricature et l'ironie grinçante. Malgré ces quelques remarques, c'est un livre agréable qui se laisse lire facilement et l'on se demande avec curiosité comment l'itinéraire macabre du tueur va se terminer.

Exemples d'incohérences : on ne peut pas retrouver dans le TGV Paris/Marseille le corps d'un homme tué dans le train qui va de Lisieux à Paris. Un homme ne peut pas être à la fois le cousin et le frère d'un autre (selon les chapitres, ça change !), il y a aussi une femme qui dit, au début du livre, qu'elle a multiplié les fausses couches, tenté tous les traitements hormonaux possibles et qui, à la fin du livre, dit ceci à son mari : "et pour les enfants, tu sais bien que le problème vient de toi, uniquement de toi, les tests l'ont prouvé". o_O



Résumé :

Pour fêter ses 92 ans, Slanie de Malvoisie convie ses proches à une réception dans son orangerie normande, où elle vit avec quelques employés.

Depuis peu, elle soupçonne ses neveux de chercher à s’approprier son héritage et de vouloir la placer dans un Ehpad. Pour les inciter à se démasquer, elle confie à l’un d’eux une forte somme en liquide qui devra être déposée sur l’un de ses comptes en Suisse…

Bientôt, les masques tombent et les rebondissements s’enchaînent plus vite que ne l’aurait imaginé la vieille dame…
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Dentelles, béquille et revolver

C'est un roman qui peut plaire comme déplaire pour (ou à cause) de son côté grinçant : ça passe ou ça casse...

Avant de le commencer , je pensais qu'il s'agissait d'un cosy mystery, avec une vieille dame un peu indigne en héroine qui se jouerait de ses héritiers. Mais ce n'est pas un cosy mystery, il n'y a pas d'enquête et si humour il y a , il est bien caché parce que limite, limite... Alors, oui il y a des meurtres en rafale, mais le lecteur sait qui tue et pourquoi et qui est tué. Donc aucun mystère à élucider.



Slanie de Malvoisie est une riche nonagénaire qui habite dans une orangerie en Normandie. Choyée par trois employés, elle vit une vieillesse dorée que seule vient perturber les réunions de famille. de son défunt mari , elle a hérité de beaucoup d'argent, qu'elle a su faire fructifier, et de neveux par alliance, tous plus intéréssés les uns , les autres. A part les épouses, nul n'est fréquentable à ses yeux. Sachant qu'ils voudraient bien précipiter sa chute et hériter , elle leur tend un piège par le biais d'une valise pleine de billets (500 000 €), que l'un d'eux doit amener en Suisse. Hélas , les gentils neveux vont décider de garder le magot pour eux et de le placer autre part. S'en suivra une cascade de morts, qui prouvera à Slanie, qu'elle les avait bien cernés...



Alors, ce qui a manqué c'est un personnage à aimer. Si l'autrice est clairement dans le clan des épouses, moi pas ! Je ne les ai pas trouvées sympathiques et empathiques du tout ! Entre une Christine artiste évaporée, qui sert de "punching ball verbal "à son mari, une Gabrielle à la moralité douteuse , qui n'aime pas ses enfants, et Slavie qui contemple tout ça comme si elle était au spectacle, je les ai trouvées très snobs, très gâtées financiérement. Tout ce petit monde regarde les cadavres s'amonceler sans aucune émotion, sans avoir les "bonnes réactions", seul importe leur petit confort.

Et pendant tout cela , la domesticité range, sert, nettoie, jardine...

Mais tout ceci peut plaire, c'est noir, grinçant et original.



Ce qui a pêché, ce qui est vraiment dérangeant , ce sont des défauts criants dans l'intrigue, quand des frères deviennent des cousins quelques pages plus loin . C'est dommage parce qu'avec une bonne relecture de la part de la maison d'édition, tout ceci aurait pu être évité...
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Dentelles, béquille et revolver

Voici mon retour de lecture sur Dentelles, béquille et revolver d'Isaure de Saint Pierre.

Pour fêter ses 92 ans, Slanie de Malvoisie convie ses proches à une réception dans son orangerie normande, où elle vit avec quelques employés.

Depuis peu, elle soupçonne ses neveux de chercher à s’approprier son héritage et de vouloir la placer dans un Ehpad. Pour les inciter à se démasquer, elle confie à l’un d’eux une forte somme en liquide qui devra être déposée sur l’un de ses comptes en Suisse…

Bientôt, les masques tombent et les rebondissements s’enchaînent plus vite que ne l’aurait imaginé la vieille dame..

Dentelles, béquille et revolver est un cosy mystery avec une héroïne haute en couleur.

92 ans, toutes ses dents.. ou presque.. sénile.. aux yeux de certains mais en fait très alerte.

Slanie de Malvoisie est une femme avec laquelle on ne s'ennuie pas vu son caractère. Elle est très riche et a l'impression que ses héritiers aiment bien qu'elle meure, et très vite !

Elle m'a amusé à se faire passer pour sénile, elle a un plan pour piéger ses héritiers lors de son anniversaire. Elle est surprenante, machiavélique ;)

Mais, à un moment, j'ai trouvé ça un peu trop et, surtout, répétitif.

Je me suis rapidement lassé, j'ai eu du mal à accrocher sur le long terme avec ce roman.

Cela manque un peu de rythme, il y a quelques longueurs ici et là.

Heureusement, ce roman est assez court, ce qui m'a permis de le lire assez rapidement.

Dentelles, béquille et revolver est un roman bourré d'humour noir, sympathique dans l'ensemble. Vite lu, à voir si je m'en souviendrais longtemps ;)

Ma note : 3.5 étoiles.
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Dentelles, béquille et revolver

Slanie de Malvoisie, une richissime vieille dame âgée de 92 ans, a la désagréable impression que ses neveux et seuls héritiers trouvent sa longévité regrettable.

Afin de les tester, elle confie une somme considérable, à déposer sur un de ses comptes en banque situé en Suisse, à l'un d'entre-eux. Tout s'enchaîne alors très rapidement, les masques tombent ... mais pas tout à fait comme Slanie s'y attendait. Serait-elle allée trop loin ?



"L'amour familial à bonne distance lui semblait préférable à une imprudente proximité."



"Vous savez, quand on est comme moi une vieille dame solitaire et riche qui ne se décide pas à mourir dans les délais souhaitables, il faut prendre ses précautions et se méfier de tous et peut-être de toutes… "



Une agréable lecture à l'humour noir mordant. L'écriture est fluide et légère. Pas un seul instant d'ennui, on vogue de rebondissement en rebondissement. On s'attache à Slanie, délicieusement piquante et pleine de ressources. Bref, un suspens familial acide à découvrir.



#Dentellesbéquilleetrevolver #NetGalleyFrance !
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Dentelles, béquille et revolver

Dentelles, béquille et revolver est un petit roman écrit par une autrice et journaliste française, Isaure de Saint Pierre, qui nous a plutôt habitués aux romans historiques.



Slanie de Malvoisie, une richissime vieille dame âgée de 92 ans, profite de son anniversaire pour réunir ses héritiers : neveux, épouses et leurs enfants.



Se faisant passer pour gâteuse, sourde et impotente, elle profite du dévouement et de la débrouillardise de ses employés pour piéger ses héritiers. Comment ? En leur faisant miroiter un héritage prochain, en les espionnant mais surtout en leur faisant passer un test : elle confie une mallette contenant 500.000€ (!) au plus jeune et perturbé d’entre eux, à déposer sur l’un de ses comptes en Suisse.



Son but inavoué : diviser pour mieux régner, tester leur fidélité et leur honnêteté, et la piquante marquise en sera pour ses frais.

En effet, il s’en suit un étalage de magouilles, tromperies, disparitions … de personnes comme d’argent et on se demande s’il restera quelqu’un à la fin du roman.



En un mot comme en cent : je n’ai vraiment pas aimé ce roman. Bien qu’il soit assez court (288p) l’autrice réussit à nous faire ressentir énormément de longueurs et je me suis beaucoup ennuyée à la lecture.

Pas de suspense car le lecteur est témoin de toutes les scènes, disparitions ou meurtres… ce n’est donc définitivement pas un cosy mystery comme il a pu être présenté… en tout cas je n’ai trouvé aucune trace de cosy ni de mystère ! Il n’y a pas vraiment d’enquête policière à proprement parler.



La narration souffre également de beaucoup d’incohérences : parfois chronologiques, mais surtout familiales : certains sont tour à tour beaux-frères puis cousins, cousines par alliance puis belles sœurs … j’ai fini par arrêter d’essayer de comprendre qui était qui.

Les personnages tombent comme des mouches, un fils puis un père (ou un oncle ou un cousin, choisissez) disparaissent, mais personne ne s’émeut beaucoup dans la famille… ni crédible ni réaliste.



Le seul personnage un peu intéressant est la matriarche, mais on n’en profite pas assez malheureusement.

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Dentelles, béquille et revolver

Un bon petit polar dynamique et détente. Parce qu'elle a beau avoir 92 ans, et être entouré d'héritiers qui attendent impatiemment son décès, elle n'a pas encore perdue toute sa tête, même si elle fait croire bien des choses. Alors quand elle commence à vouloir decouvrir en qui elle peut avoir confiance, ça tourne malencontreusement au vinaigre. C'est bien réalisé parce qu'on sait qui est le meurtrier, mais comment se fait-il pincer ?
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Gabrielle d'Estrées ou les belles amours

Ce qui est génial avec ce roman historique c'est que Isaure de Saint Pierre a eu toute l'ingéniosité de construire son intrigue autour de cours chapitres, avec une narration très prenante, les faits historiques ne se constituent pas en des pompeuses explications mais en action qui parfois nous éloigne promptement de nos préjugés sur les deux illustres personnages qui ont bouleversé les codes dans l'histoire des secrets de la vie amoureuse des rois. . On s'attache forcement cette Gabrielle de Isaure Saint-Pierre, cette innocente adolescente qui bascule dans une ambition sans retenue quand elle découvre, en grandissant, son pouvoir féminin sur le roi Henri Iv.

En effet, Gabrielle d'Estrées ou les belles amours nous parle de la naissance de Gabrielle, de sa vie de famille qui sera chamboulee par le scandale que causent à cette famille, les infidélités de sa mère. Celle-ci finit d'ailleurs par s'enfuir avec un amant, abandonnant sans remords mari et enfants. Cela n'empêche pas à la jeunesse de Gabrielle de s'épanouir, celle qui, par sa son jeune age, a tout fait pour ne pas répondre à toutes les manies employées par Henri IV pour faire d'elle sa maitresse, n'ayant aucunement conscience des avantages que cela représente, occuper le coeur d'un roi, une position tant convoitée...
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Dentelles, béquille et revolver

Je découvre cette auteure, qui a pourtant écrit de nombreux romans. Elle nous propose avec ce livre son 1er roman à suspense : un cosy mystery à la française.

Qui va se méfier d’une vieille dame ? Slanie, 92 ans, à l’occasion de son anniversaire, décide de tester ses héritiers avec une grosse somme d’argent (500 000 € quand même). L’un deux devra déposer cet argent sur un compte en Suisse. Les masques vont tomber, jusqu’où les gens sont prêts à aller pour de l’argent. Attention l’habit ne fait pas le moine. Les jalousies familiales se révèlent au fur et à mesure des pages dans cette famille bourgeoise normande.

Un titre intriguant pour ce cosy mystery français. Tous les codes sont présents : du mystère, une enquête, des meurtres, des rebondissements, de l’humour.

Slanie est un personnage attachant. C’est une femme de caractère, qui manie très bien l’humour noir. Les « héritiers », comme les appellent Slanie, sont parfois décrits de façon assez caricaturale et certaines situations sont assez cocasses, mais c’est le principe même du cosy mystery.

Cela reste une lecture divertissante.



Merci aux Éditions de l’Archipel pour cet envoi
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Marie

Isaure de Saint Pierre nous raconte avec délicatesse la vie de Marie de Mancini, premier amour de Louis XIV. on y découvre une femme en avance sur son époque et qui doit lutter contre les rivalités et les jalousies qu'elle suscite.

Un roman historique écrit de telle que nous l'avons l'impression de vivre avec Marie de Mancini.
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Marie

De l'amour que porta Louis XIV à cette Marie Mancini, nièce de Mazarin, Isaure De Saint Pierre offre dans cet ouvrage, un récit précis, étayé de quelques citations de courriers. Marie et Louis s'aimèrent, à n'en pas douter. Mais lorsqu'on est promis à un avenir tel que celui de ce très jeune homme, les obligations sont nombreuses et la liberté très mesurée. Le portrait que trace ici l'auteure est vivant, actuel, et le lecteur se laisse emporter, au fil de l'Histoire.
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Dentelles, béquille et revolver

Bienvenue dans un monde particulièrement puant. Non, je ne parle pas tant du monde de Slanie de Malvoisie, mais du monde de l’aristocratie française. Slanie a un gros défaut, aux yeux de ses héritiers, neveux et petits-neveux : elle est toujours vivante à 92 ans. Pire : elle a toute sa tête, et ils ont eu beau essayé de la place dans un EHPAD, ils ont échoué. S’il fallait une nouvelle preuve de cet échec, la voici : Slanie veut prouver qu’ils cherchent à la flouer, et pour cela, elle monte un plan simple et efficace.



Le lecteur pourrait avoir des frayeurs en découvrant, justement, la simplicité de ce plan, si ce n’est que ni lui ni Slanie n’auraient pu imaginer les conséquences du déroulement de ce plan. Si vous aimez les romans lisses, passez votre chemin. Non seulement l’humour noir est omniprésent, mais l’immoralité n’est jamais très loin non plus – celles des personnages, qui débordent de cynisme et d’opportunisme. Ce roman pourrait presque être lui aussi la défaite des femmes, l’état des lieux qui est dressé au début du roman n’est pas des plus réjouissants, puisque les femmes ne comptent pas, même celles qui sont censés être aimées par leurs conjoints, voire par leur amant (être aimé de lui serait tout de même la moindre des choses). On ne leur demande rien, on les voit à peine – et puisqu’on ne leur demande rien, autant dire qu’on ne les écoutera pas si jamais elles exprimaient leur opinion.



A découvrir.
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Dentelles, béquille et revolver

Slanie de Malvoisie est une vieille dame de 92 ans devenue richissime grâce à son défunt mari. Ses héritiers, neveux, épouses et leurs enfants, désireux de toucher le pactole, se désolent de la longévité de vie de leur aïeule. Aussi, lorsque cette dernière les convient à son anniversaire autour d’un repas convivial, ils se forcent à venir pour estimer l’état de santé de Slanie. Mais cet anniversaire va réserver bien des surprises. Pour mesurer l’appétit d’argent de ses héritiers, Slanie confie 500 000 euros en liquide au plus jeune de la bande, lui demandant d’aller placer cet argent sur un compte qu’elle possède en Suisse. Cette somme conséquente sera le début d’un conflit familial hors normes, qui dépasse l’entendement.



L’histoire tourne autour de magouilles, de mensonges, de règlements de compte et de faux semblants. Bâti sous forme d’enquête, Slanie va suivre avec amusement le cheminement de son argent et va découvrir le comportement stupéfiant de ceux censé être de sa famille. Jusqu’où sont prêts à aller certaines personnes pour de l’argent ? Croyez-moi, vous allez être étonnés !



Le titre du roman donne le ton : Béquille, dentelles et revolver, des termes plutôt contraires, qui n’ont rien à faire d’ordinaire dans une même phrase. Le ton est badin, l’auteure use d’un humour noir assez cocasse, que certains n’apprécieront peut-être pas. En tout cas, la légèreté du style employé comparé aux événements tragiques qui se nouent sous nos yeux m’a passablement surprise. Je n’ai pas forcément adhéré à l’atmosphère ambiante, qui était quelque peu étrange à vivre et totalement invraisemblable et incohérente.



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Le récit est léger à lire, mais il manque de facilité, notamment en raison du grand nombre d’héritiers, qui ne comportaient pas assez de caractère spécifique pour que l’on pu les distinguer les uns des autres. Qui était le père de qui ? Le frère d’untel ?Je me suis très souvent trompée entre les liens qui existaient entre eux, si bien qu’aucun ne m’a particulièrement frappé. Seul le personnage de Slanie, femme de caractère au tempérament bien trempé, donne un intérêt au livre.



Un roman sympathique mais pas transcendant, à l'humour noir et aux scènes cocasses, parfois peu crédibles mais facile à lire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Aliénor l'insoumise

Même si je n’ignore pas la pléthore de livre et roman sur Aliénor d’Aquitaine, j’avoue que c’est la première fois que je lis un livre sur cette dernière. Et pour une première je dois dire que je ne suis pas mécontente de cette lecture. Normal me direz-vous, puisque la vie d’Aliénor d’Aquitaine est un roman à elle toute seule ; mais quand même, ceci n’explique pas tout. En effet, qu’importe le sujet si la matière est absente. Et là autant dire que niveau matière, l’auteure a assuré !



Comme je l’ai dit je n’ai jamais lu de livre sur Aliénor (bien que j’ai un livre qui m’attend dans ma PAL) du coup en lisant ce roman j’ai cherché à me renseigner pour voir si ce que je lisais était pure fiction ou pas, et là je suis restée agréablement surprise de voir que finalement ce roman n’était pas qu’un simple roman, mais en quelque sorte une bio un peu romancée d’Aliénor. En effet, d’après ce que j’ai vu, rien dans la vie d’Aliénor d’Aquitaine, ou même dans celle des autres personnages, n’a été vraiment inventé. L’auteure a vraiment reproduit le plus fidèlement possible la vie de cette dame deux fois reine, mais aussi celle des autres protagonistes, et ça pour moi c’est véritablement le bon point de ce genre de bouquin, car c’est découvrir, disons dégrossir, l’Histoire d’une manière agréable, même si tout n’est pas dit dedans.



Alors certes Isaure de Saint Pierre, va parfois pendre parti pour une version plutôt qu’une autre, comme c’est le cas de la relation supposée entre Aliénor et son oncle Raymond lors de la deuxième croisade, ou encore pour la mort d’Arthur de Bretagne, mais comme les historiens eux-mêmes n’arrivent pas à se mettre d’accord on ne peut pas lui en tenir rigueur, fallait bien qu’elle choisisse !





Ensuite un autre point très agréable de ce bouquin, c’est l’ambiance. Personnellement, je me suis vraiment crue au moyen-âge en lisant ces pages. Isaure de Saint Pierre a vraiment su reproduire la cour chatoyante d’Aliénor dans ces châteaux traversés par les courants d’air, mais aussi cette époque politique, qui était faut bien le dire un peu belliqueuse. Toujours en train de se tirer dans les pattes ou de comploter pour un bout de terre, bien qu’elle soit faite d’alliance. Et d’ailleurs, comme j’ai pu le découvrir en lisant ces pages, Aliénor d’Aquitaine ne fera pas exception à la règle, puisqu’elle poussera ses fils à se révolter contre leur père le roi Henri II, ce qui lui vaudra au final 15 ans d’emprisonnement ordonné par ce dernier.



Alors il est vrai que vu comme ça Aliénor d’Aquitaine peut paraître un peu antipathique, et il est vrai qu’elle avait les dents longues, même très longues, mais je ne sais pas si ça vient de l’aura qu’elle dégage ou du fait que l’auteure s’est attardée à lui donner des sentiments, mais quoi qu’il en soit j’ai beaucoup apprécié Aliénor d’Aquitaine, elle avait un caractère et une tête froide à toute épreuve, et pour l’époque et pour une femme ben je trouve cela juste incroyable, car ça ne devait point être aisée. Et ce qui est doublement fou dans cette histoire, c’est que même l’âge venant, elle ne se laissera jamais démonter, à titre d’exemple la libération de Richard cœur de Lion, ou encore son parcours à travers les provinces « plantagênaises » afin de faire reconnaître Jean sans Terre roi d’Angleterre. Enfin comme le titre l’indique si bien, Aliénor était vraiment une insoumise, et pour cette grande dame et histoire je vous invite vivement à lire ce livre, qui reste bien documenté et se lit facilement.


Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Dentelles, béquille et revolver

Un cosy mystery à l'humour noir corrosif !

Trempé dans l'acide, le premier roman à suspense de l'autrice passe au crible cette aristocratie de province qu'elle connait bien !



Pour fêter ses 92 ans, la Marquise Slanie de Malvoisie convie ses proches à une réception dan son orangerie normande où elle vit avec quelques employés à son service.



Elle soupçonne ses neveux de chercher à s'approprier son héritage prématurément et de vouloir la placer dans un EHPAD pour vendre le domaine.



Pour les inciter à se démasquer, elle confie à l'un d'eux une somme de 500 000 € en liquide qui devra être déposée sur l'un de ses comptes en Suisse. Mais, l'enveloppe disparait mystérieusement et les meurtres se multiplient...



Avec son titre amusant à l'humour noir décapant et sa couverture accrocheuse qui annonce la couleur, ce cosy mystery m'a tout de suite tapé dans l'oeil. Sans parler de ce personnage atypique, cette riche vieille dame malicieuse, qui décide de s'amuser un peu afin de découvrir quel est l'héritier le plus vénal des trois.



Une suite d'événements rocambolesques s'enchainent alors en cascade dans une intrigue où les cadavres finissent par s'amonceler... pour le plus grand plaisir de la doyenne !



Certes, les personnages sont assez caricaturaux, mais leur côté terriblement grotesque rend ce récit férocement cocasse. C'est ce ton humoristique qui m'a beaucoup plu car l'enquête policière est plutôt superficielle. La fin est assez prévisible et le sort réservé à ces "héritiers" est bien mérité car il n'y en a pas un pour rattraper l'autre !



Je recommande ce cosy mystery à celles et ceux qui aiment l'humour noir décalé et je remercie les @editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de le découvrir.
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Dentelles, béquille et revolver

Tout commence à la veille des 92 ans d'une veuve richissime, Slanie de Malvoisie. Elle est sans enfant et hélas, ces héritiers ne lui conviennent pas trop. Trop mielleux, trop courtois et surtout trop intéressés. Succombant à une envie de connaître leur nature profonde et surtout de les tester, elle imagine un malicieux stratagème.



Et l'hameçon lancé est très très tentant, idéal pour faire tomber les masques. Mais bien vite, les choses vont prendre un tour inattendu.

Meurtre, vol et disparition. Mais qui se cache donc derrière tous ces tragédies ? Notre vieille aristocrate au caractère bien trempé, lance sa petite enquête pour élucider ce mystère.



J'ai bien apprécié cette lecture, à l'humour piquant. C'est frais, relevé, les situations et les rebondissements s'enchaînent rapidement, nous laissant aucun temps mort. Slanie est un sacré personnage, lucide, qui peut paraître froide et impitoyable avec les gens qu'elle n'apprécie pas, mais qui a un grand cœur. Par moment, j'avais même l'impression qu'elle était contente du "ménage" qui étaient fait entre ces héritiers.



Faut dire qu'elle ne les portait pas dans son cœur et que l'auteur ne les a pas épargné. Ils sont infidèles, cupides, vénaux, de véritables rapaces aux longues dents.



Par contre, hommage est rendu à leurs épouses bafouées et peu considérées.

Et cette fin, tout à fait étonnante, mais totalement adéquate à ce roman à l'humour grinçant.



Un beau petit moment de lecture que je dois aux Éditions l'Archipel et à #NetGalleyFrance, que je remercie encore pour cela.

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Dentelles, béquille et revolver

{LECTURE 2023-112} Dentelles, béquilles et revolver de Isaure de Saint Pierre chez Archipel



Slanie, 92 ans, à l’occasion de son anniversaire, Elle décide de tester ses héritiers avec une grosse somme d’argent retrouvée au hazard. L’un deux devra déposer cet argent sur un compte en Suisse. Les masques vont tomber

Et nous saurons jusqu'où sont prêts à aller ses héritiers pour de l’argent. Et forcement, l’habit ne fait pas le moine.



L'autrice écrit ici son 1er roman à suspense : un cosy mystery à la française. Une plume fluide et acide. Je me suis régalée pourtant pas spécialement friande du style. Malgré quelques longueurs, la lecture est assez rapide et très agréable.



Un cocktail piquant de jalousies familiales qui se dévoilent au fil de l’histoire au sein de cette famille bourgeoise normande. On retrouve tous les codes du cosy mystery : une enquête, des meurtres, des rebondissements, de l’humour et du mystère.



J'ai adoré Slanie, une femme de caractère, qui manie l’humour noir à merveille. Elle m'a beaucoup fait rire et je l'ai trouve très attachante. Les « héritiers », comme elle les nomme, personnages épiques et caricaturals à souhait. Les situations sont drôles et à la fois on se dit qu'ils sont prêts à tout pour l'argent.



Bref, une lecture agréable pour cet automne entre course à l'héritage et apparence trompeuse.



Merci à #netgalleyfrance et #Archipel.
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Dentelles, béquille et revolver

D'entrée, j'ai aimé l'ambiance. Et cette vieille dame (92 ans) qui se fait de façon étonnante passer pour impotente afin de tenir à distance ses héritiers présumés, trois neveux qui prennent de l'âge et aimeraient bien enfin mettre la main sur la fortune de la marquise.



Je viens, par hasard, d'enchaîner plusieurs romans policiers et celui-ci m'a réjouie. Mais peut-on parler de roman policier, si l'on connait à mesure qui a tué, qui est mort. Pas d'enquête pour nous, on sait tout.

Et même si c'est bien triste, une telle famille, on sourit beaucoup.



La marquise Stanie de Malvoisie, à présent que son détestable mari a eu le bon goût de mourir, aimerait bien profiter un peu des quelques années qui lui restent à vivre dans son château qui n'en est pas un.

Hélas, ses héritiers, les neveux de son mari, sont pressés de partager l'argent. Elle craint qu'ils l'obligent à quitter son orangerie bien aimée pour l'Ehpad voisin.

Très "vieille France" mais très au fait de nouvelles technologies aussi, elle sait s'entourer de personnes et de matériel qui l'aident à dévoiler ce qu'on voudrait lui cacher.

Quand la menace se rapproche, elle décide de frapper un grand coup, et joue les naïves, en confiant une grosse somme, et une tâche inattendue, à un des petits-neveux. Le résultat va largement dépasser ses espérances. Une succession de meurtres et de catastrophes qu'elle n'avait pas imaginés.



Dans la famille de Malvoisie, les "pièces rapportées", les femmes, sont plutôt sympathiques. Mais côté masculin, pas un pour rattraper l'autre !



Ce roman est quasiment un coup de cœur, mais les (avants) derniers chapitres sont quand même bien chargés en morts. 😁 Ça tourne un peu au Grand-Guignol ! Sans que cela ne paraisse affecter beaucoup notre marquise !

J'ai passé un bien bon moment en compagnie de Stanie de Malvoisie, et de ses proches pas si proches ! Même si je me suis parfois un peu embrouillée dans les liens familiaux.



Retrouverons-nous Madame la Marquise dans une prochaine aventure ? (Avec ces Marseillais peu recommandables ?)
Lien : https://livresjeunessejangel..
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La Kahina : Reine des Aurès

Ce récit parle de Dahya qui va devenir reine des Aurès, dernière population à lutter contre l'invasion arabe. Dahaya est une formidable guerrière que les hommes admirent mais ils ne comprennent d'où vient sa force. L'histoire réelle de ce personnage nous est raconté sous forme de roman, et c'est à la fois une découverte enrichissante et une immersion dans le milieu des berbères dans ce premier siècle de l'histoire.
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La Magnifique

Exotisme, sensualité, pouvoir, jalousie, guerre... TOus les ingrédients pour réussir un merveilleux voyage... Qui plus est, légende passionnante pour tous les amoureux !
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Dentelles, béquille et revolver

Le commentaire de Cathy :

Isaure de Saint Pierre nous propose un roman à l’humour piquant, un récit où les événements s’enchaînent à une telle vitesse que je n’ai ressenti aucun essoufflement dans l’histoire qu’elle nous propose.

Slanie de Malvoisie, pour fêter ses 92 ans, convie ses proches à une réception dans son orangerie normande, où elle vit avec quelques employés.

Sans enfants, avec des neveux avides de s’approprier son héritage, la vieille dame va les inciter à dévoiler leurs intentions à son encontre et pour ce faire, elle va confier à l'un d'entre eux une forte somme en liquide qui devra être déposée sur l'un de ses comptes en Suisse.

Les masques ne vont pas tarder à tomber et les rebondissements s'enchaînent plus vite que ne l'aurait imaginé la vieille dame.

Je viens de passer un truculent moment de lecture, le style de l’auteure est enlevé, les rebondissements s’enchaînent sans relâche.

J’ai un coup de cœur pour cette vieille dame, une sacrée personnalité qui au premier abord pourrait nous paraître froide, mais qui nous prouve qu’elle a un grand cœur avec les gens qui le mérite à ses yeux.

Je ne m’attendais pas à ce que cette histoire prenne une telle tournure, les tragédies s’enchaînent, le ménage est vite fait chez ces neveux qu’on va découvrir infidèles, cupides, vénaux, de vrai rapaces, c’était jouissif de les voir s’entre-déchirer pour l’appât du gain.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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1. Le son caractéristique des congénères réels de Woody Woodpecker est «pic! pic! pic!».

VRAI
FAUX

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Thèmes : animaux , onomatopées , sons , bruitCréer un quiz sur cet auteur

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