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Critiques de Ivan Zinberg (285)
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Matière noire

Avec Matière noire, on sent tout de suite la patte du flic, dans le jargon, les procédures, un réalisme qui saute aux yeux et qui forcément vous séduit dès les premières pages. Tous les auteurs ne feraient pas de bons flics et tous les flics ne feraient pas de bons auteurs, je ne sais pas si Ivan Zinberg est un bon flic mais toujours est-il qu’il a su utiliser ses connaissances afin de devenir un bon auteur.
Lien : http://livresque78.com/2020/..
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Matière noire

Si vous voulez lire le nouvel opus au réalisme captivant d'Ivan Zinberg, allez vite vous procurer « Matière noire ».



L'auteur est capitaine de police et scientifique de formation, donc une très bonne base pour nous emmener dans une enquête sensationnelle, lecteur d'Agatha Christie, quelques Simenon, Stephen King, Dean Koontz, Ellroy, Finder, Marshall, Connelly, Crais, Descosse…



La force de « Matière noire », c'est la qualité d'un roman qui est au plus près de fait authentique. La fiabilité du récit, des actions, l'ambiance et l'intrigue sont telles que l'on se retrouve plongé comme si on regardait un grand reportage. C'est une parfaite réussite !



Malgré cela, ne vous attendez pas à trouver du suspens à chaque fin de chapitre, le récit est sans excès de violence ni de scène insurmontable.



Deux enquêtes menées parallèlement qui n'ont rien en commun, l'histoire se déroule en juillet 2017 autour d'une région avec deux disparitions. Après une nuit en discothèque, la jeune Inès Ouari ne donne plus signe de vie. De son côté, Marion Testud, elle, n'est jamais rentrée de son jogging matinal.



Sur leurs traces deux personnages aux profils atypiques.



D'un côté Karim « Bek » Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Etienne, qui n'a pas de limite et qui c'est prendre des risques, de l'autre Jacques Canovas un journaliste (retraité des services RG) à Crimes Hebdo.



Tous deux ont de bonnes raisons de vouloir élucider ses affaires. Leurs chemins vont se rejoindre alors que d'anciens meurtres mystérieux refont surface. C'est une véritable course contre la mort qui est lancée.



Pour moi, c'est une lecture qui mérite le détour et le statut de chef d'œuvre dans mon panthéon personnel et j'ai hâte de découvrir ses autres romans !
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Matière noire

Saint-Étienne, juillet 2017. Karim Bekkouche, dit Bek, chef de la BAC, enquête sur la disparition mystérieuse de la fille d’une amie, Inès Ouari. En Savoie, c’est une joggeuse qui disparaît, Marion Testud. Jacques Canovas, ex-flic aux mythiques RG, recyclé dans la presse à faits divers est envoyé sur place par son rédacteur en chef. L’un flic, l’autre journaliste, méthodes différentes, mais objectifs similaires : le besoin de savoir. Lorsque de vieux « cold case » refont surface, c’est ensemble, malgré tout ce qui les sépare, qu’ils font front.



Ivan Zinberg est capitaine de police. Il aura fallu qu’il soit publié chez Cosmopolis pour que je découvre sa plume, et soyons honnête que je m’y intéresse. Sans vouloir faire du prosélytisme, je n’ai pas d’actions chez Ring, cette maison d’édition fait le job, et elle le fait bien ! D’abord, elle envoie les romans aux blogueurs en temps et en heure, premier bon point. Elle leur laisse le temps de les lire, second bon point. Enfin, elle met la lumière sur des auteurs aux multiples talents qui forment, pour moi en tout cas, une nouvelle génération d’auteurs qui feront la différence dans la littérature noire. Après un week-end passé à Bruxelles, Salon de l’iris noir, j’ai eu la chance d’en rencontrer 4, de constater à quel point ils sont accessibles (eh non, ils n’ont pas la grosse tête !), gentils et incroyablement reconnaissants du boulot non rémunéré que nous faisons nous, les blogueurs à tenter avec perversité le lecteur lambda de les découvrir.



Digression terminée ! Je disais donc, Ivan Zinberg est capitaine de police. Ceci explique certainement la précision de son intrigue dans le déroulé des opérations. Il sait de quoi il parle. Excellent point puisque j’ai eu, et cela durant toute ma lecture, la sensation de voir se dérouler un film d’Olivier Marchal. Je sais, je vous saoule avec Olivier Marchal, mais en matière de polars français, pour moi, on ne fait pas mieux : c’est affûté, acéré et tranchant. Écriture singulièrement cinématographique donc où la précision des descriptions jouxte la précision des émotions. Rien n’est laissé au hasard dans cette profession où l’abject quotidien flirte avec la vie intime. Bek et Jacques ne sont que des hommes, empreints d’humanité malgré les horreurs vécues et la lie humaine fréquentée. Derrière les carapaces se cachent des âmes fatiguées aux bleus nombreux, aux coups reçus, aux affaires manquées.



« Jacques se dit qu’ils avaient des points communs. Chacun composait avec une vie privée compliquée et n’était pas disposé à s’en ouvrir. Un phénomène fréquent au sein de l’institution. À la maison poulaga, monde rude et viril où l’on se devait de rester fort, on ne montrait pas ses faiblesses et ses doutes. L’autre similitude était leur amour du métier. Lui n’exerçait plus, mais son âme demeurait celle d’un policier. Il ressentait une abnégation similaire chez Bek. Tous deux appréhendaient le côté sombre de l’être humain : lui en couvrant des faits divers, Karim en travaillant comme flic. Ils affrontaient les mêmes horreurs, palpaient et façonnaient la même matière noire, nourrie de violence et de sang. »



Nième « couple » de flics me direz-vous… Détrompez-vous ! Ces deux-là, ont ce petit quelque chose en plus, une solide appartenance au monde réel sûrement, qui fait que le lecteur adhère immédiatement à leurs histoires respectives, et les suit dans leurs quêtes. Unis par un passé écrasant, des émotions à fleur de peau, ils poursuivent leurs affaires chacun de leur côté jusqu’à leur rencontre page 318 seulement ! Ce sont surtout deux personnages qui fonctionnent à l’instinct, guidés par une forme de 6e sens qui sort de leurs tripes et qui vient se heurter à la réalité terrain. Forts de leurs intuitions, d’autres diraient de leur flair, ils avancent, comme guidés par la force impétueuse de leurs tripes. Je crois énormément à cet instinct d’une forme quasi supérieure, qui vous fait prendre une direction plutôt qu’une autre, sans possibilités de factuellement l’expliquer. Par cette façon de développer ses personnages, Ivan Zinberg m’avait ferrée !



Le récit est articulé autour de l’alternance des enquêtes. Ce genre d’exercice, périlleux, dans lequel il est facile de se vautrer, génère ici un intérêt équivalent du lecteur pour une enquête et pour l’autre : il est ici parfaitement neutralisé. C’est la maîtrise de ce procédé compliqué qui rend le lecteur accro, car l’auteur nous accroche dès les premières pages à l’humanité de ses personnages. Ils pourraient faire partie de nos vies, ne sortent pas d’un Marvel, n’ont rien de super héros, ils sont faits de chair, de sang.



Ce roman s’ancre puissamment dans une époque : la nôtre. Vous y trouverez par exemple de nombreuses références littéraires des grands maîtres américains du polar (de quoi augmenter vos piles à lire), des noms de séries actuelles, des références aux monuments du cinéma français. L’environnement n’est pas lisse, il est diablement vivant et laisse l’empreinte d’une période.



Qu’en est-il de l’enquête ? Elle se greffe dans cette atmosphère construite de main de maître, par un auteur qui baigne dans le milieu. Ne vous attendez pas à des twists de malade mental toutes les 3 pages, il a parfaitement compris que le twist à outrance n’est pas la clé du polar réussi. La grande originalité réside dans la révélation du nom du tueur à la page 381 quand le livre en fait 458 ! C’est à ce moment précis que la lectrice avide que je suis se demande, à juste titre, ce qu’il va bien pouvoir nous raconter dans les 77 pages restantes !! Je vous laisse le découvrir, mais force est de constater qu’il en a sous le pied, car je n’avais encore jamais lu un polar où le nom du criminel est révélé aussi tôt sans provoquer un ennui intersidéral jusqu’à la fin.



Si je ne vous ai pas convaincu de lire ce bouquin, je rends mon tablier de blogueuse blonde et je retourne dans ma cuisine… Oui, certains aimeraient beaucoup que j’y reste d’ailleurs dans ma cuisine et surtout que je me taise… Ce n’est pas gagné les gars, je vous le dis de suite, il n’est pas né celui qui va me faire taire.



Je souhaite à Ivan Zinberg, un succès colossal pour ce livre qui a parlé à mes tripes, et pourquoi pas (rêve doux) une collaboration future avec Olivier… Oui je sais, je vous saoule 😉
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Matière noire

Une jeune majeure, habituée des fugues durant son adolescence, disparaît dans la région stéphanoise. Voilà dix jours que sa mère n’a plus de nouvelles. Elle recontacte une vieille connaissance, Karim Bekkouche, devenu depuis, major à la BAC de SAINT-ETIENNE, qui va faire son possible pour déterminer les raisons de sa disparition et essayer de la retrouver.

A plusieurs kilomètres de là, dans les alpes savoyardes une joggeuse n’a plus donnée signe de vie depuis sa séance matinale. L’alerte a été donné par son compagnon, inquiet de ne pas la voir rentrer. Sur ce coup là, Jacques Canovas, reporter pour l’hebdomadaire de faits divers « crimes-hebdo », est missionné par son rédacteur en chef afin de couvrir l’événement sur place.

Deux affaires distinctes, deux lieux, deux disparitions inquiétantes. Est ce qu’un lien les unies ?



Au fil des pages les deux histoires vont se relier et l’action va gagner en intensité. Je dis bien l’action, parce que dans ce pur polar où l’essentiel se focalise sur l’enquête policière et la recherche de renseignements sur le terrain, de la part du journaliste, le suspense n’est que peu présent.

Dans la dernière partie du roman, la matière noire se déverse lentement, assombrissant un peu plus l’actualité déjà bien chargée en horreur.



Voilà c’est fait, je l’ai lu, après de longs mois d’attente et de nombreux retours positifs de passionnés du genre. Les avis sont dithyrambiques, quasiment unanimes et « Matière noire » vient même d’être récompensé du Grand Prix du prestigieux Festival Sans Nom de Mulhouse.



Et bien je ne comprends pas tout cet engouement autour de ce livre.

Alors oui il s’agit d’un bon polar, dans sa structure même et dans sa quête à résoudre une affaire judiciaire, oui on se trouve immergé dans l’univers de la police nationale française avec son fonctionnement et la vision qu’une certaine population peut avoir d’elle, et oui les faits peuvent être cohérents.

A côté de ça, on a le stéréotype du flic mal dans sa peau qui se plonge dans le boulot pour ne pas résoudre ses vrais problèmes et le gros point noir pour moi (non ce n’est pas la matière noire) est l’aspect psychologique du tueur, bien trop peu travaillé, qui amène à un manque de réalisme.



Je ressors de cette lecture mitigé, l’ayant appréciée et finie en quelques jours alors même qu’il manque ce grain de folie, cette touche explosive qui aurait rendu l’ensemble prometteur.
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Storia 2020

Il y en a pour tous les goûts, tout en restant dans le noir, bien serré évidemment ! Dix sept auteurs de thrillers détournent contes de fées, légendes et mythes de notre enfance au profit de l’association ELA qui accompagne et soutient les enfants atteints de leucodystrophie.

Chacun nous livre sa petite histoire pour nous faire frémir, et surtout retrouver le mystère des contes d’antan même si la plupart sont revisités en version moderne. J’ai trouvé ce recueil très divertissant, tantôt effrayant, tantôt émouvant, parfois drôle. J’ai découvert la plupart des auteurs (excepté trois que j’avais déjà lu), tous m’ont donné envie de découvrir plus encore leur plume, même si je n’ai pas apprécié de façon équivalente chacune de ces nouvelles.



Noël approche, le recueil colle tout à fait au thème! Alors, faites vous plaisir, faites plaisir à quelqu’un que vous aimez, c’est de plus l’occasion de faire une très belle action et ça ne transmet pas de virus, hormis la thriller-mania : ce petit livre trouvera bien sa place sous le sapin !!


Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Matière noire

Suivant Ivan Zinberg depuis son premier opus « Jeu d’Ombres » et ayant eu un gros coup de cœur pour « Etoile Morte », dénonciation de la violence faite aux femmes par le porno je n’allais pas manquer de vous parler de son dernier « matière noire »

Les trois premiers se situaient aux Etats-Unis, là changement de cap on est en France en région lyonnaise. Changement de style aussi, les trois premiers étaient des thrillers, là on est dans le roman noir. C’était un pari risqué pour l’auteur, mais un pari réussi !

La trame est là encore divisée en deux parties qui finiront par se télescoper. Deux enquêtes un flic, un journaliste, ex flic à la retraite. Deux affaires qui finiront par n’en faire qu’une !

Un récit noir, prenant, vivant mais surtout réaliste. Un roman qui porte sur la disparition de jeunes femmes en France tout en évitant les pièges de la facilité. Des personnages toujours aussi bien construits et atypiques. Chacun vivant avec ses blessures, ses fantômes comme Ivan sait faire !

Un roman ancré dans la réalité tant par le lieu, que les références aux séries télé, aux romans et toujours, comme dans chacun de ses livres, la musique.

Un livre fort, un livre noir et sociétal… Bref un roman comme j’aime, qui n’use d’aucune surenchère de la violence pour nous captiver, dur à lâcher Un livre qu’une fois encore je recommande vivement

N’hésitez surtout pas à lire ses trois premiers :

Jeu d’ombres, étoile morte et miroir obscur ( lire les deux derniers dans l’ordre) !

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Storia 2020

Un bon moment de lectures en compagnie de ces nouvelles qui nt pour but de faire de la réécriture de contes, je l'ai lu par tanche de 100 pages de mon côté afin de ne pas ressentir de lassitude et de continuer d'autres lectures en parallèle.



Cet achat permets également de faire une bonne action pour l'association ELA tout comme le précédent opus PHOBIA, comme chaque ouvrage de ce type certaines nouvelles nous plaisent plus ou moins mais je dis avouer ici que j'ai bien aimé la plupart des récits.



J'ai aimé être dépayse avec la nouvelle de Mo Malo ou j'y ai trouvé un petit côté de la Nuit des temps de Barjavel, j'ai aimé celle de Johana Gustawson qui parle de chaussures, celle de Lorraine Leturnel Laloue qui nous revisite le conte de Boucle d'Or et les Trois Ours.



Cela m'a permis de découvrir certains auteurs également comme Thomas Enger, Nicolas Duplessier, Damien Eleonori, Christophe Dubourg, Ivan Zinberg et Alice Morgane.



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Matière noire

C'est parti pour sûrement le dernier article de l'année, Minou.

Mais ne t'inquiète pas (si si je le vois : tu t'inquiètes !) je continue l'an prochain hein 😏🙄

Cache-ta joie



Je finis l'année par une

ALERTE DECOUVERTE

ET OÉ. Et une belle découverte en plus !

C'est parti.



Juillet 2017.

Savoie.

Marie Testud n'est jamais revenue de son jogging matinal.

C'est son mari qui a donné l'alerte.

Jacques Canovas, Journaliste recyclé, ex des RG, est mis sur le coup par son boss, du magazine Crime - hebdo.



Saint-Étienne

Inès Ouari, 18 ans, a disparu à la sortie d'une boite de nuit.

Partie dehors fumer une cigarette, personne ne l'a plus revue.

Fugue ou disparition !?

Sa mère décide de contacter une de ses anciennes connaissances, pour que la Police s'intéresse à la disparition de sa fille :

Karim Bekkouche aka Bek. Chef de la Bac à Sainté(tienne).



Une région. Deux disparations

Un flic. Un journaliste.

Deux méthodes différentes.

Un but : savoir.

Bon. Toi-même-tu-sais que les deux affaires vont se rejoindre... Quand ? Comment !?



ALERTE DECOUVERTE



J'ai rencontré Ivan Z. Au salon du livre à Loos.

Une histoire de flic écrit par un flic.

Oééé.

Bref, tu sais que le gars sait de quoi il parle.

DU REEL. DU REEL. DU REEL.



Bienvenue dans un livre tout en modestie.

Pas de twist clinquant.

Mais un putain de bon polar!!!

une enquête (enfin deux) précise. Super bien ficelée, et dans les moindres détails.

Un style impeccable. Clair. Concis.

Une lecture immersive. Tu te retrouves toi aussi sur le terrain pour enquêter, Minou.

Viens, on va interroger les voisins.

Rythmé sans en faire des caisses.

MODESTE quoi. J'aime bien.



Des personnages que j'ai adoré.

Tu sais pourquoi Minou !?

LA PSYCHOLOGIE🖤

La base quoi.

(toi-même-tu-sais hein)

Je suis sure que Bek et Jacques existent, tellement ils paraissent réel.

Classique : un passé qui les travaille sans qu'ils soient non plus écorchés vifs mais crédibles.

(mais j'aime bien aussi les écorchés)

Un duo. Classique, encore tu vas me dire.

Oué mais ca marche du tonnerre.

Plus vieux que la plupart des personnages de polar. Ils en ont sous le capot. Sans trop en faire.

L'expérience du terrain sans être non plus tête brûlée à tout faire péter.

J'ai aimé Jacques. J'ai adoré Bek.



Une histoire qui prend son temps.

Et pourtant je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Tu alternes entre l'enquête du journaliste & celui du flic avant d'arriver au croisement des deux.



J'ai bien pris mon temps pour lire et savourer au max cette histoire.

Grand bien m'a pris car J & K me manquent maintenant que j'lai finie.





ALERTE DECOUVERTE



Une couverture magnifique.

Une excellente histoire.



MATIERE NOIRE. Ce que l'on a dans la tête. Nos idées les plus sombres. Dont personne n'a conscience.



Le prologue... Tu l'oublies souvent assez vite et pourtant...

(perso j'adore le relire quand je viens de terminer le livre).



Un POLAR. UN VRAI. UN AUTEUR à suivre du coup !



* A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS ~ ET JOYEUSES FETES *

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Storia 2020

Ce recueil de nouvelles a été commercialisé au profit de l'association ELA (pour accompagner et soutenir les enfants atteints de leucodystrophie.

Le thème est de détourner des contes de fées, légendes ou mythes et les nouvelles ont été écrites par des auteurs de thrillers.

Un recueil de nouvelles est toujours pour moi l'occasion de lire des textes inédits d'auteurs que j'apprécie déjà et d'en découvrir parfois de nouveaux. Presque tous les sujets sont connus de tous, comme d'habitude ils ont été traités avec plus ou moins de réussite.

À découvrir.
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Jeu d'ombres

2 enquêtes qui sont au commencement indépendantes et que l'on suit chacune avec beaucoup d'attention. Il est difficile de lâcher la lecture. Des personnages très atypiques dans un scénario de crimes hors du commun. Le dénouement est compliqué tant il y a de personnages, de plus certains se dédoublant. Des passages qui satisferont geeks, scientifiques et amateurs d'enquêtes policières.
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22 V'là les flics



C’est un recueil de nouvelles écrites au profit des orphelins de la police.

La particularité des auteurs est qu’ils ont tous fait partie de la police avant de prendre la plume.

Le thème est celui des enfants, ce qui donne une tonalité très poignante à tous ces récits. C’est parfois même insoutenable.

Le quotidien de ces flics qui n’appartient pas à la fiction projette souvent le lecteur au bord de la nausée. On sent le désespoir devant l’éternel recommencement de la cruauté, de la misère. L’expression « c’est du vécu » n’est pas galvaudée et l’authenticité se ressent au fil des pages. Ces hommes et ces femmes sont fracassés par le spectacle désolant auquel ils ont été confrontés.

Si la qualité du style varie parfois, le fond reste toujours percutant.

C’est donc un recueil intéressant à plus d’un titre. Il me donne envie de mieux connaître les romans de ces auteurs qui mettent en mots la réalité qui a été la leur.

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Matière noire

Matière noire est une histoire de disparition de filles et de deux enquêteurs, Karim Bekkouche, chef de la BAC et Jacques Canovas, journaliste et ex-flic. Ils vont chaqu’un mener leur enquête et nous allons suivre leur découverte tout au long du livre.



Un polar que j’ai bien aimé lire dans l’ensemble, mais je ne vais pas vous mentir j’ai trouvé cette lecture longue.

Malheureusement pour moi, il n’y a pas eu ce petit truc qui a fait que ce livre était géniale au point à ne plus le lâcher.

Pourtant, Matière noire est une histoire bien construite et bien mené avec un début accrocheur. Ce livre très réaliste, nous fait comprendre qu’une enquête n’est pas simple et que dans la vraie vie ce n’est pas aussi haletant qu’on pourrait le croire. Ça peut parfois prendre des jours ou plus, avant qu’il ne se passe vraiment quelque chose.

Mais pour moi, c’était peut-être un peu trop réaliste et avec ces descriptions parfois pas très utiles à mes yeux, j’ai trouvé cette lecture un peu trop longue.



Voilà pour moi, Matière noire est un très bon polar, réaliste, simple et bien construit et qui se laisse lire, mais malheureusement il me manquait ce petit truc, cette tension constante qui fait que l’histoire m’aurait tenu encore plus en haleine.

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Matière noire

Un très bon polar saisissant de réalisme.

On suit Bek, chef de la BAC de Saint Etienne, qui enquête sur une disparition et Jacques, journaliste et ancien flic, qui enquête sur une autre affaire.

Deux femmes disparues, deux enquêtes, deux hommes qui ont des raisons personnelles de résoudre ces affaires.

Les personnages principaux sont fouillés, ça sonne vrai, autant le jargon du flic que le déroulement des enquêtes (sans compter la description des lieux et paysages). L'alternance des points de vue entre Bek et Jacques donne un bon rythme à la lecture.

On plonge dans une réalité sordide et sombre, celle du crime en série, de la délinquance en passant par la prostitution, le trafic de stupéfiants ou encore les réseaux djihadistes... et le tout est très bien mené.

Une belle découverte que ce polar écrit par un flic, que je classe dans la lignée d'Olivier Norek !
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22 V'là les flics

21 nouvelles - 21 auteurs français de polar - Tous anciens flics devenus écrivains, dont 6 lauréats du Prix du Quai des Orfèvres, plus 1 qui nous livre une préface poignante.



Pour une bonne cause : les orphelins de la police.



J'en connaissais certains, plein d'autres non, et j'ai énormément aimé.

Parce que leurs mots sonnent juste, parce qu'ils se sont attachés à parler de l'enfance massacrée, des violences faites aux femmes, de la difficulté d'être flic dans un monde de brutes.



Parce ce que ce sont des hommes et des femmes qui s'engagent pour nous protéger et qui en meurent parfois.



Et puis parce que j'aime les polars, aussi sous forme de nouvelles, si vous aussi, je vous conseille fortement ce livre !



Jean-Marc Bloch - Les mouettes

Olivier Damien - Ruben

Eric Dupuis - Une si belle Journée

Sacha Erbel - La petite

Didier Fossey - Zippo

Christophe Gavat - Entre deux tours

Christophe Guillaumot - En lettres dorées...

Franck Klarczyk - V.I.F.

François Lange - Sur un air de guitare

Remy Lasource - L'obscurité dans nos coeurs

Paul Merault - Nous pensons, donc nous sommes

Patrick Nieto - Si j'avais su...

Eric Oliva - Briser les verrous de ma mémoire

Lionel Olivier - La nuit porte conseil

Jean-François Pasques - Qu'est ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ?

Pierre Pouchairet - Devenir une tueuse

Jean-Marc Souvira - Men-Tensel

Danielle Thiéry - Le poids des mots

Emmanuel Varle - Engrenage

Luc Watteau - Cosette au coin du feu

Ivan Zinberg - Quand je serais grand



Olivier Marchal - Préface
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Michael Singer : Miroir obscur

Avec ce livre acheté par hasard , Ivan Zinberg est une découverte

pour moi .

J'ai été accroché par l'histoire dès les premières lignes

et le rebondissement imprévisible en fin de 1ère partie rend la suite

du roman difficile à lâcher .

Une bonne intrigue , une lecture agréable ... un auteur à suivre !
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Matière noire

Je commence par les points que j'ai trouvé négatifs:

- L'emploi du "vocabulaire des cités", ou considéré comme tel : wesh, wallah, caillera, tieks, képa, vago... pour faire couleur locale, certes, mais...

- Allusions à des multiples affaires criminelles que l'on est censé connaître, qui alourdissent l'action.

- Alourdissent aussi l'action les passages que je qualifie "Guide Vert", tant ils semblent pompés directement : les quartiers d'une ville, les montagnes...



Cependant, malgré ces défauts (ou que je considère comme tels ! ) , le livre est bien construits: les chapitres alternent entre Berk et Jacques, et de temps à autre les carnets du tueur, donc variété.

Les personnages sont attachants, avec leur histoire : que ce soit Bek ou Jacques, qui vont d'ailleurs faire (efficacement) équipe.



Je pense que le livre pourrait servir de base à un bon film, tellement certains passages sont visuels: par exemple, le scène sur le parking de la discothèque, où la tension est extrême.

A ne pas négliger, au contraire !





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Matière noire

Avec « Matière noire », Ivan Zinberg nous fait entrer dans une intrigue des plus étonnantes. Le récit est mené de main de maître par un auteur qui est lui-même policier. On comprend mieux le souci du détail dans une enquête.



Les personnages sont attachants mais très différents. Chacun cherche la vérité à sa façon. Ils sont à fond dans leur quête et prêts à prendre des risques pour leur carrière.



" L'autre similitude était leur amour du métier. Lui n'exerçait plus, mais son âme demeurait celle d'un policier. Il ressentait une abnégation similaire chez Bek. Tous deux appréhendaient le côté sombre de l'être humain : lui en couvrant des faits divers, Karim en travaillant comme flic. Ils affrontaient les mêmes horreurs, palpaient et façonnaient la même matière noire, nourrie de violence et de sang. "



En ce qui concerne le tueur, l'auteur le fait vivre originalement. Il diffère de ces criminels croisés dans d'autres polars. Il est effrayant à sa manière : il m'a intriguée du début à la fin.



" La folie l’avait quitté. A présent, il se maîtrisait. Avant de regagner l’habitacle, il regarda autour de lui. Pas un bruit. Peu de lumière.



Seuls existaient les étoiles, la lune et les lasers de la boîte de nuit, plus colorée que jamais dans le ciel d’été. Là-bas, la fête continuait. Une foule insouciante dansait, buvait, s’amusait sous les stroboscopes.



Personne ne savait. Personne ne saurait. "







Le quotidien pèse sur les épaules des protagonistes. L'ensemble de « Matière noire » est marquée par le réalisme, les expériences de terrain. Ainsi, j'ai vite compris que les péripéties n'allaient pas s’enchaîner comme dans un film. Ivan Zinberg nous fait comprendre que dans la vraie vie, les choses ne sont pas aussi rapides ni aussi simples. Cela ne m'a pas empêchée d'être emportée par l'histoire. Les précisions données par l'auteur n'alourdissent pas le récit mais contribuent à le faire avancer. Nerveuse mais pas dispersée, la narration met du temps à s'épanouir pour plus de réalisme !





L'ambiance est sombre et pesante : il est question de disparitions, de multiples meurtres et de sujets très touchants tels que le deuil. Le titre est de ce fait très bien choisi.



J'ai été déstabilisée par « Matière noire » de par sa construction. Le lecteur doit savoir que ce roman s'apprivoise au fil des pages pour pouvoir en goûter les subtilités. Il faut mériter la fin de cette histoire : une vraie douche froide. C'est palpitant à souhait et on en redemande.



N'hésitez pas à lire également ses précédents titres sinon vous allez le regretter !

Ivan Zinberg est un auteur à suivre de près !


Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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Storia 2020

Storia est un recueil de nouvelles inédites de 17 auteurs de thrillers qui se sont engagés pour l'association Ela.

Ils ont revisité les contes de fées, légendes ou mythes de notre enfance.

Souvent dans ce style de recueil, on accroche sur une ou deux nouvelles et le reste est bien moyen mais là j'avoue que toutes sont vraiment prenantes et certaines m'ont même scotchées ! C'est sans nul doute à la qualité des auteurs, certains inconnus pour moi d'ailleurs.

Je recommande car en plus de faire une bonne action, vous passerez un bon moment de lecture !

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Matière noire

Voilà, fini en 2 jours. Impossible de décrocher.. Emporter dans un monde plein de réalisme et de noirceur.. Une magnifique découverte.. Et maintenant je vais aller prendre l'air, respirer et retourner à la réalité..
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Michael Singer : Étoile morte

L'étoile Morte roman ENORME .



J'ai lu son premier qui a été une véritable découverte, mais celui-ci et tout simplement complètement dément. Je me demande encore comment j'ai pu passer devant ce nom d'auteur sans m'arrêter.



Michel Singer paparazzi à Los Angeles apprend que la présentatrice Naomi Jenkins a été drogué , violé, et kidnappée , pour lui sa quête commence il veut comprendre qui a pu lui faire , pour cela il va mener ses investigations lui-même envers et contre tous , il va délaisser son métier de paparazzi pour se consacrer à cette enquête qui le bouleverse bien plus qu'il ne le pense , pour lui cet acte ignoble mérite sentence , alors aider de ces différents contacts , il va faire cavalier seul . Mais ses investigations l'emmènent dans le monde de la pornographie underground, un monde sale, où des sacrés pervers assouvissent nombre de leurs désirs complètement tordu et dinguent il n'y a aucune limite, ça fait vraiment froid le dos.



En parallèle, un riche homme d'affaires est retrouvé par les inspecteurs Sean Madden et Carlos Gomez, le corps de cet homme à été émasculé.



Deux enquêtes à priori différentes, mais deux enquêtes pour un même suspect ?



Au début, je me suis dit dans quoi, je me suis embarqué au départ avec la lecture de ce roman, parce que je me suis dit, c'est quoi ce thème qui la choisit la pornographie underground, bah non au final ça le fait carrément.



L'histoire à une construction géniale , les pièces du puzzle s'emboîtent à la perfection et peu à peu le livre révèle une histoire complètement démente , une histoire dure ,une histoire encore où les hommes sont capables du pire , et encore une fois pour ce faire de l'argent à n'importe quel prix pour que ça rapporte gros et qu'ils s'en mettent plein les poches .



Les personnages ne sont pas en reste , ils sont travaillés avec minutie , quant à l'écriture de l'auteur je suis véritablement surprise , car tout est bien écrit , détailler sans trop en faire , et le roman révèle son gros lot de suspense jusqu'au bout j'ai été berné , jusqu'au bout je n'ai rien vu venir . Un dénouement final bluffant.



J'ai une pensé bien spécifique pour toutes ses femmes victimes des hommes. On se doit chaque jour de ne pas les oublier.



Je suis ultra conquise par ce roman, je ressors de ma lecture bluffée, un roman addictif, prenant, dément. Un énorme coup de cœur. ^^
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