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Critiques de J.-H. Rosny aîné (227)
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La Guerre du feu

La guerre du feu est un roman un peu déroutant. Dans l'ensemble, j'ai trouvé cette lecture un peu ennuyeuse. le sujet n'est pourtant pas dénué d'intérêt.



A la Préhistoire (qui s'étend entre 3 millions d'années et 3500 avant J.-C., mais la domestication du feu a 1 million d'années) la tribu des Oulhamrs perd le feu au cours d'une attaque par une tribu ennemie. Ils sont capables d'entretenir le feu mais pas de le créer. le chef des Oulhamrs, Faouhm, promet à qui ramènera le feu sa nièce Gammla ainsi que le commandement de la tribu.



Naoh, fils du Léopard, se porte volontaire et propose d'emmener avec lui les guerriers Gaw et Nam. Un autre trio concurrent se forme avec Aghoo-le-velu (fils de l'Auroch) et ses deux frères mais l'histoire se concentre sur Naoh et ses acolytes.



Vivre à l'époque de la Préhistoire est loin d'être une sinécure, c'est une lutte incessante pour la survie dans une nature brute (faune et flore).



J'ai un peu eu du mal à imaginer les différentes tribus rencontrées comme les Kzamms ou les Nains Rouges.



Quoi qu'il en soit, j'ai quand même bien apprécié l'écriture qui n'était pas exempte de poésie. Cela ne m'a pas donné envie de voir le film mais j'ai vu qu'il y avait une adaptation en bande dessinée en 3 tomes par Emmanuel Roudier (2012-2014).











Challenge SFFF 2021

Challenge livre historique 2021
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La Guerre du feu

Science-fantasy de la préhistoire - aux environs de 100 mille ans. Un roman sensationnel, adapté au cinéma par Annaud - un grand succès.



Comme Jean Auel avec ses romans sur l'homme de Néandertal, Rosny a réussi à nous donner une idée plastique de la vie de l'homme de la préhistoire et il raconte une histoire captivante.



Rosny Aîné est un Belge qui écrit en langue française. Son roman La guerre du feu est paru en 1911. Il est un auteur de science-fiction et science-fantasy surprenant.
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La Guerre du feu

« La guerre du feu » c’est un troll lancé à moi-même. Quand je me lève et que j’ai l’amabilité d’un ours avec la crinière d’un lion, on m’appelle « La guerre du feu ». Alors j’ai décidé de me renseigner! Et ça parle en effet beaucoup de félins et d’ours.



Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est la capacité de l’auteur à mettre le lecteur « en situation » alors qu’il est engoncé dans son confort moderne, dans son fauteuil, sous sa lampe...



Il parvient à faire ressentir combien les hommes de la préhistoire devaient se sentir minuscules face au monde qui les entourait, alors même qu’ils n’avaient pas encore apprivoisé le feu (en tout cas pour les héros que l’on suit). Mais aussi il parvient à évoquer tout ce qui a pu faire qu’on a survécu à la nuit, aux ours et aux félins : la ruse, le partage du savoir, la solidarité, bon ok, un peu la force brute aussi, les premiers rudiments de domestication.



C’est un roman mais c’est justement parce que c’en est un qu’on appréhende mieux, après l’avoir lu, ce que devait être la vie d’un hominidé à une époque dont il ne nous reste que des ossements épars. On se rend vite compte qu’ici, les hommes sont à peine descendus des arbres et qu’on est très, très loin des hommes modernes, de Sapiens et de Neandertal. On est vraiment plus du côté australopithèque de la Force. Ça rend la réalité d’individus comme Lucy ou Toumaï plus tangible, en tout cas pour moi.
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La Guerre du feu

L’homme a besoin du feu, mais il ne l’a pas dompté pour autant. Né de la foudre, celui-ci ne peut être conservé qu’au prix des plus grandes difficultés. Il doit être transporté dans des cages de bois, alimenté continuellement, protégé de la pluie, du vent et surtout de la cupidité des autres tribus. Malheur à la tribu qui s’en voit privée, car elle ne tardera pas à dépérir ! C’est le drame qui s’est abattu sur les Oulhamrs. Chassés de leur territoire par la férocité de leurs ennemis, ils ont dû leur abandonner la précieuse flamme dans leur déroute. Au désespoir, leur chef Faouhm promet sa nièce au jeune guerrier qui sauvera la tribu du désastre en lui rapportant le feu. Deux hommes partent en quête, Naoh le fils du Léopard, aussi brave que rusé, et Aghoo fils de l’Auroch, redouté de tous pour sa brutalité et sa sauvagerie. Un seul d’entre eux reviendra auprès des Oulhamrs, mais ce ne sera qu’après avoir affronté maint périls : les griffes des fauves géants, la furie des aurochs et des mammouths, l’hostilité des éléments, mais surtout celle des autres tribus, parmi lesquelles les Dévoreurs d’Hommes, bien connus pour se repaître goulûment des cadavres de leurs congénères.



J’ai parfois l’impression d’être une des rares lectrices de ma génération à ne pas avoir lu « La Guerre du Feu » étant gamine, ni même vu le film d’ailleurs. Avec une bonne quinzaine d’années de retard, j’ai enfin réparé cet oubli et je regrette un peu d’avoir tant tardé, car le caractère épique et un poil grandiloquent du roman m’aurait probablement beaucoup plus touchée à cette époque qu’aujourd’hui. De même, certains aspects du récit m’ont paru naïfs, comme l’improbable scène d’apprivoisement de mammouths (Dieu merci, ils ne vont pas jusqu’à leur faire « à dada » sur le dos…), détails qui ne m’auraient pas dérangée outre-mesure à treize ans. L’intrigue elle-même a un côté assez répétitif, les épreuves affrontées par les Oulhamrs s’enchaînant les unes après les autres de façon un peu mécanique. Le roman n’est pas déplaisant à lire, ceci dit, principalement grâce au très beau style de l’auteur, rythmé et lyrique comme celui d’une ballade, et à ses nombreuses descriptions immersives et évocatrices – quoique plutôt fantaisistes, d’après ce que j’ai cru comprendre en lisant d’autres critiques, mais mes connaissances sur la Préhistoire sont beaucoup trop clairsemées pour que je me hasarde à prononcer un jugement à ce sujet. Bon roman d’ambiance, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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La Guerre du feu

C'est donc par la voie royale – "La guerre du feu" est son roman le plus lu – que j'ai décidé d'aborder l'oeuvre de celui que les spécialistes considèrent, bien plus que Jules Verne, comme le fondateur de la science-fiction francophone.

Un premier abord qui sera amené à connaître des suites puisque j'ai acquis l'intégrale de l'auteur pour la modique somme d'1,50 €, toute son oeuvre étant passée dans le domaine public (décidément, la modernité a bien des avantages et ceux qui ne supportent toujours pas de lire sur une liseuse ne savent pas ce qu'ils perdent).

J'étais curieux de savoir ce qui avait inspiré le film de JJ Annaud qui m'a profondément marqué, au point que je me souviens encore de nombreux détails alors que je pense ne pas l'avoir vu depuis plus de trente ans – il faut dire que j'étais bien jeune à l'époque.

J'ai rapidement constaté que le film n'était que vaguement inspiré par le livre.

Intéressant, ce road movie préhistorique. Rosny Aîné dispose d'un style lyrique et imagé, assez typique de la fin du XIXe et du début du XXe, et ça tombe bien parce que j'aime beaucoup, en général, les auteurs de cette époque. Cette grandiloquence produit son effet maximal dans les descriptions de la nature encore vierge (et pour cause, on est a priori à l'époque de l'homo erectus), par lesquelles l'auteur a réussi à me transmettre l'exaltation des grands espaces à de nombreuses reprises.

Le problème, c'est que ces descriptions peuvent parfois devenir longuettes et un peu rengaine, notamment lors de (très) longues énumérations d'arbres, végétaux et surtout animaux.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul aspect par lequel ce texte est quelque peu monotone : dans une grande linéarité, les trois héros vont d'étape en étape et de danger en danger, ils affrontent tour à tour des fauves, des troupeaux et des tribus d'hommes plus ou moins malveillants (les dévoreurs d'hommes, les nains rouges, les poils bleus, les...), et il n'y a aucun lien d'un évènement à un autre. Certaines scènes sont carrément de trop, comme celle de la horde de loups contre la horde de chiens, alors que le livre tire sur la fin.

Les scènes d'action, forcément nombreuses, ne sont pas toujours non plus exemptes de tout reproche, et l'on a parfois de la peine à se représenter le tableau, à cause d'explications "géographiques" plutôt confuses.

Reste qu'il convient de resituer cet ouvrage dans le contexte où il a été écrit, c'est-à-dire à l'époque du Grand Meaulnes, d'À la recherche du temps perdu et de la Guerre des boutons. Faire preuve d'originalité, c'est toujours faire preuve de modernité, et Rosny Aîné mérite sans aucun doute sa réputation de précurseur.
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La Guerre du feu

Voici un texte fort, à l'écriture soutenue, parfois alambiquée.

Le récit est proche du film qu'en a tiré JJ Annaud (du même nom), mais j'en recommande toutefois la lecture, car ce livre écrit en 1906 nous transporte dans un autre monde, par le thème, par son style.
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La Guerre du feu

Pendant la préhistoire, les Oulhamir ne maîtrisent pas le feu. Naoh avec l'aide de Nam et de Gaw promet de ramener le feu à la tribut. Court roman de J.H. Rosny Ainé sur les hommes préhistoriques. Certains chapitres sont splendides (la bataille entre les aurochs et les mammouths par exemple) mais les combats de Naoh se succèdent et se répètent créant un sentiment de lassitude.
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La Guerre du feu

C’est la consternation dans la tribu des Oulhamrs : à la suite d'un violent affrontement avec une tribu ennemie, leur feu s’est éteint. Incapables de le rallumer, ils doivent désigner des héros qui iront en voler à un autre clan. Ainsi commence l’épopée de Naoh, Nam et Gaw à travers un monde hostile et sauvage.

Bien documenté en son temps (1911), La Guerre du feu met en scène des relations entre tribus et entre individus des plus violentes, qui ont largement été nuancées par les archéologues du 20e siècle. Mais la singularité de ce récit fondateur réside surtout dans sa façon de montrer des humains qui n’ont pas encore pris l’ascendant sur leur environnement. Ne maîtrisant pas l’art de faire jaillir des étincelles de deux silex entrechoqués, les Oulhamrs restent tributaires d’une nature imprévisible, au cœur de laquelle l’espèce humaine est particulièrement vulnérable. Ainsi, à de nombreuses reprises, les mégalocéros, tigres, mammouths et autres aurochs volent la vedette aux héros de J.H. Rosny Aîné, relégués au simple rang de spectateurs de combats épiques et brutaux entre espèces animales. Ces moments, les plus puissants du roman, donnent un relief particulier à La Guerre du feu à l’heure où l’emprise de l’homme sur la nature est devenu un enjeu des plus préoccupants.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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La Guerre du feu

Je dois avoir lu la Guerre du feu trois ou quatre fois dans ma vie. A chaque fois, c'est la même fascination.

Quel souffle épique parcoure ces pages dignes de certains poèmes animaliers de Leconte de Lisle (les éléphants par exemple). C'est une véritable épopée que cette guerre du feu. Inimitable. Il est remarquable que ce roman me plaise autant à 15 ans qu'à 64 ans.

Un chef d'œuvre, vraiment....
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La Guerre du feu

Il y a peu de livre, dans ma Babeliothèque, qui date de mon enfance... La guerre du feu en fait partie.

Et bien des années plus tard, je garde un bon souvenir de cette lecture.

Je suis en admiration devant la mémoire de l'auteur qui à vécu cette période de la préhistoire,sinon comment pourrait-il nous la relater avec tant de précision et

de détails...Avant l'histoire était, la préhistoire, et il faut lire la guerre du feu pour avoir une idée d'ou l'on vient...
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La Guerre du feu

Je ne m'attendais pas à des miracles en ouvrant ce livre, lu plus par souci de culture générale que pour le transport littéraire attendu.

La surprise n'en fut que plus agréable, d'abord en raison de l'écriture, riche et impeccable, mais aussi pour la qualité de l'intrigue et la capacité de l'auteur, et c'est une gageure, à susciter l'empathie de son lecteur pour son héros velu et courageux, à le plonger dans l'environnement hostile et grandiose de ce temps ancien où l'homme ne maîtrisait pas le feu, à lui faire aimer les mammouths et les grandes plaines couvertes d'herbes hautes, à évoquer enfin la complexité de l'évolution humaine en faisant coexister dans l'histoire des peuplades génétiquement diverses.

Pas un grand plaisir, mais un enrichissant voyage dans le temps!
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La Guerre du feu

C'est un grand coup de cœur, pour ce roman éponyme de Rosny Aîné !

Cela semble inutile de le présenter, tant il est connu.



Sur cette terre encore sauvage, une tribu perd son feu, elle est en danger de mort ! Naoh, un jeune homme courageux, loyal, curieux, va partir à sa reconquête. C'est la lutte pour la survie, contre une nature hostile, et foisonnante qui n'épargne rien : c'est l'Homme contre les éléments, l'Homme contre les animaux carnassiers et bien sûr, l'Homme contre l'Homme. Mais l'Homme curieux qui sait écouter, fera des alliances qui lui rendront service. La richesse de plume de l'auteur, donne une petite idée, de l'abondance de cette nature, même si tous les animaux décrits n'ont peut-être jamais existé, leur présence reste cohérente avec le milieu.



A découvrir ou à relire!
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La Guerre du feu

C'est fou quand on y pense que le roman de référence sur la Préhistoire ait plus de cent ans. Depuis on en a écrit à la pelle, dont quelques-uns de très bons, mais aucun n'a jamais réussi à remplacer ‘'La guerre du feu''. Même son adaptation au cinéma reste indétrônable dans la catégorie (il est vrai que la concurrence est faiblissime) ! Pourquoi ? Deux éléments, à l'évidence : le talent de conteur, et la simplicité de l'histoire.



La plume de J.H. Rosny-Ainé a étonnamment peu vieilli. Très élégante et lyrique, elle présente peu de lourdeurs et de longueurs inutiles. Les descriptions de la savane sont magnifiques ; on croit entendre le piétinement des herbivores dans le lointain, le feulement du machairodus rôdant autour de notre frêle abri. Il plane sur ces pages une poésie sauvage et primitive, poésie de la proie et du fauve, du sang et de la griffe, poésie d'une nature vierge et indomptée où se joue, jour après jour, l'éternel combat pour la vie. L'homme, frêle, farouche, brutal, tente non seulement de survivre, mais de s'élever. Il a engagé une lutte sans pitié, contre le carnivore qui veut sa chair, contre le froid et la nuit, contre son semblable même. Dans sa simplicité, l'histoire prend les caractères d'une épopée.



Est-elle dépassée au regard des connaissances actuelles ? Oui et non. Cent ans après on connait certes bien plus de choses sur la Préhistoire, mais beaucoup de certitudes ont aussi été battues en brèche. Qui plus est, le principal anachronisme était connu dès le début, et dans le récit il est assumé en filigrane : faire cohabiter à la même époques plusieurs cultures séparées par des centaines de millénaires d'écarts. Cela permettait de faire découvrir au lecteur, en une histoire, un panorama de l'évolution humaine de –500 000 à -15 000. Cela étant, de récentes découvertes (Florès, Callao) ont montré que certaines populations avaient perduré bien plus longtemps que ce qu'on pensait !



Inégalé, insurpassé, ‘'La guerre du feu'' a acquis le statut d'Illiade préhistorique, et ne semble guère prêt d'être détrôné.

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La Guerre du feu

Rosny Aîné (pseud. de Joseph Henri Boex, 1856-1940) – "La guerre du feu" – De Vecchi, 2017 (ISBN 978-2-7328-9908-4)

– format 21x15cm, 160p. – première publication entre 1909 et 1911 sous forme de feuilleton.



Inutile de commenter un roman qu'il faut avoir lu puisqu'il s'est imposé comme un classique incontournable dans le genre qu'il contribua à fonder, à savoir un mélange de science-fiction et de roman pré-historique des origines. Je me limiterai à deux remarques.



La première est autobiographique : j'ai lu ce roman alors que je devais avoir tout juste une dizaine d'années, dans les années soixante du siècle dernier (eh, oui!). C'était l'époque où tout enfant ayant la chance de grandir dans une famille (très) peu fortunée mais juste "normale" (oh là, là, quel mot ! la police de la bien-pensance va me tomber dessus) fréquentait une école primaire riche d'instituteurs de type "hussard noir de la République" exerçant leur métier comme un sacerdoce, l'époque où ces enfants que nous étions avaient massivement la lecture comme distraction principale.

C'était avant les ravages de la télévision conçue pour abrutir, de la consommation oiseuse, de l'idiotie obligatoire, des écrans délibérément conçus pour crétiniser...

Je suppose que la plupart des galopins de ma génération ont lu ce roman, comme on lisait les Jules Verne, Alexandre Dumas, Davy Crockett (Tom Hill), Maurice Leblanc etc. De temps à autre, j'en relis un, au hasard des rééditions, et je ne suis jamais déçu : ce fut probablement une sorte d'âge d'or de la littérature pour la jeunesse sachant lire.



En second lieu, je remarque – avec plaisir – que ce roman fait donc l'objet de rééditions régulières, de surcroît chez des éditeurs à visée essentiellement commerciale diffusés dans les stations service d'autoroute (là où je l'ai retrouvé !! avec la "magnifique" étiquette du prix collée, et indécollable, en plein sur la couverture pelliculée) ce qui suppose un lectorat stable et rentable.

Sont-ce les grands-parents qui offrent ces romans à leurs petits-enfants ? Sont-ce les enfants qui les trouvent par eux-mêmes ? Est-ce une retombée sporadique générée par le succès du film de JJ Annaud (sorti en 1981) ?



Évidemment, on trouvera toujours des scientifiques pisse-froids pour vous préciser doctement que cette vision de la Préhistoire est totalement fausse (ce qui semble exact), en oubliant l'essentiel : ce roman déclenche, dans son lectorat, un intérêt pour cette période de l'histoire de l'humanité qui incitera les lecteurs à se documenter plus avant lorsqu'ils seront plus âgés, tout simplement parce qu'ils auront trouvé du plaisir à lire et relire ce récit, bien écrit, bien construit, incitant les jeunes esprits à rêver...



Bref, toutes les qualités d'un classique.

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La Guerre du feu

Le Récit se veut descriptif de la vie au Paléolithique. Raison de mon intérêt pour ce livre.

Il y a de nombreuses descriptions des animaux peuplant cet univers si loin du nôtre : Mammouths en particulier (roi des animaux de l'époque), Lion-Tigre, Loup, Chiens non domestiqués, Aurochs etc.

L'âme humaine est encore jeune et ce livre est rempli de cette jeunesse, de cette force de vie qui pousse à réaliser des exploits car il est question de cela dans ce livre : reconquérir le Feu par lequel la vie de l'homme est amélioré.

Il a été écrit avant 14/18 et je dirai que cela se sent : on sent une insouciance face au danger, un certain mépris de la vie. L'Europe n'a pas encore été marquée dans sa chaire par le sceaux de la Guerre Totale.

Inconscience ou jeunesse d'âme que l'on retrouve peu à peu maintenant que l'on perd la notion du passé…

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La Guerre du feu

C’est un drame terrible qui vient de s’abattre sur la tribu des Oulhamr, non seulement elle a été attaquée et plusieurs de ses membres sont morts, mais l’ennemi leur a volé leur bien le plus précieux : le feu.

C’est donc à nouveau la nuit et le froid qui s’abat sur la tribu qui devient également la proie des grands fauves de ces temps préhistoriques qui n’hésitaient à pas chasser la bête qui se tient à la verticale.

Car oui les Oulhamr ne sont plus tout à fait des animaux mais pas encore tout à fait des hommes.

C’est donc Naoh et ainsi que Nam et Gaw deux jeunes guerriers qu’il a choisi pour leur grande aptitude notamment à la course qui partent dans des contrées aussi sauvages qu’inhospitalières pour reconquérir le feu.

Les trois compagnons auront tout à redouter aussi bien la flore que les animaux, et surtout le pire des prédateurs : les autres hordes d’«humains».

Il faudra tout leur courage pour réussir à braver tous les dangers et ramener le feu pour faire revivre l’espoir à leur tribu.

Un livre que j’avais lu lors de mon enfance qui m’avait alors rebuté par ses longues descriptions mais que j’ai retrouvé avec plaisir.

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La Guerre du feu

Une écriture un peu rude, avec des archaïsmes pour cette évocations des temps préhistoriques. J.H. Rosny est un précurseur dans la matière. Le livre se base surtout sur le descriptions avec peu de dialogues. Comme l'annonce le titre, il s'agit d'une quête pour le feu, matériel vital pour les humains face aux mille dangers d'une nature sauvage et hostile
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La Guerre du feu

"Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort."

La première fois que j'ai lu cette phrase, la toute première de ce chef-d'oeuvre, je devais avoir douze ou treize ans. Pour moi, ce fut un choc et j'ai dévoré "ce roman des âges farouches" avec un émerveillement que je n'ai jamais oublié. Émerveillement, mais aussi crainte, angoisse, stupeur, soulagement .... tant et tant d'émotions qui ont accompagné cette lecture formatrice.

Je l'ai relu à plusieurs reprises et chaque fois la magie a opéré ! la magie d'un récit exaltant qui vous emmène sur tous les chemins du rêve éveillé ...

Peu importe que ce que l'auteur raconte ait pu ou non se produire ! la belle affaire ! Ce qui compte, c'est sa capacité à nous entraîner dans ce fabuleux imaginaire où Naoh, le héros, pour conquérir Gammla, la désirable nièce du chef, va encourir les plus terribles périls pour rendre le feu à sa tribu.

Pour cela, il croisera la route du lion géant et de la tigresse, il apprivoisera le mammouth, il luttera vaillamment contre les mangeurs d'hommes à qui il dérobera le feu et se réfugiera auprès des mammouths, avec qui il réussira à nouer une alliance, la belle alliance de l'homme et de ce magnifique animal, doté de compréhension et de sagesse, la partie la plus exaltante de cette remarquable fresque.

Il rencontrera d'autres tribus, amies ou ennemies et enfin affrontera l'ennemi le plus terrible de l'homme, l'homme lui-même, en l'occurrence les trois frères Oulhamr, partis comme lui à la conquête du feu, et bien décidés à se l'accaparer pour prendre le contrôle de la tribu.

Quel merveilleux voyage que celui-là, où l'auteur invente un monde totalement affabulé, un univers empreint de poésie, qui nous fait sentir les présences animales, humer l'odeur des plantes, entendre le craquement rassurant du feu, suivre le chemin de la horde des mammouths, la trompe du grand mammouth, amicalement posée sur notre épaule .....

Ce voyage, on a envie de le faire, de le refaire, inlassablement !
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La Guerre du feu

La tribu des Oulhamr connaît l'usage du feu et sait le conserver mais ne sait pas le produire. Les membres de la tribu des Wagabou envahissent le territoire des Oulhamr et une bataille éclate. Les Wagabou sont représentés comme des sauvages proches de l'animalité, couverts de poils, dont rien n'indique qu'ils maîtrisent un outillage avancé ou le feu, et dont la langue est à l'évidence très rudimentaire. Malgré tout, ce sont eux qui gagnent grâce à l'avantage du nombre, leur force brutale et leurs ruses stratégiques. Une poignée d'Oulhamr réussissent à s'enfuir, en laissant en chemin les blessés. Le gardien du foyer s'enfuit lui aussi avec un peu du feu (le reste a été volé par les Wagabou), mais après avoir retrouvé les survivants de la tribu, le peu de braise incandescente finit par s'éteindre. Sans feu, les voilà condamnés à mourir de froid et de faim. Bon roman écrit d'une plume archaïque.
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La Guerre du feu

ROSNY Aîné, le génial auteur de « LA GUERRE DU FEU », écrivait voici cinquante ans : « II y a cinq cent mille ans, peut-être un million d'années que nos antiques précurseurs, à peine au-dessus du niveau des grands singes actuels, allumèrent le brasier des nuits froides, alors que l'épouvantable machaerodus chassait encore dans les mêmes pâtures où vivait le mastodonte, le rhinocéros tertiaire... »

« LA GUERRE DU FEU » se déroule dans le décor fantastique de la préhistoire. L'auteur nous décrit l'effroi et la terreur de la horde des Oulhamr qui, dans le désarroi d'une rencontre désastreuse avec une horde ennemie, perdit les cages ingénieuses où elle entretenait le Feu, source de toute vie. Rosny Aîné dépeint les combats que se livrent entre eux les monstres de ces temps fabuleux : les mammouths et les aurochs, le lion-géant et le tigre. Il nous fait revivre l'alliance entre l'homme et le mammouth. Nos trois héros Naoh, Nam et Gaw reviendront-ils vainqueurs après leur longue expédition ? Echapperont-ils aux embûches des Dévoreurs-d'Hommes et des Nains-Rouges ? Rapporteront-ils enfin le Feu à leur tribu ? Vous le saurez en lisant ce récit bouleversant dont le succès mondial et toujours grandissant a été consacré déjà par la vente de plus de deux millions d'exemplaires. Depuis, l'écriture a un peu vieilli, remplie de mots qu'on ne trouve plus dans le dictionnaire. Chose qui rend parfois la lecture un peu compliquée. L'auteur imagine ici la préhistoire. Je conseille le film de JJ Annaud, belle transcription visuelle.
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