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Critiques de J. P. Delaney (755)
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La fille d'avant

Un thriller psychologique que je qualifie d’envoutant, épatant.

Ce roman est très bien pensé. Deux histoires, une au passé et une au présent, pour deux femmes, Emma et Jane, qui se ressemblent physiquement.

Leurs points en commun : un passé douloureux, une volonté à refaire leur vie dans une maison d’architecte au caractère épuré, nature, minimaliste mais dotée des dernières technologies dans son infrastructure.

Et bien sûr, leurs points en commun principal : le propriétaire de cette maison, qui n’est autre que l’architecte. Un personnage froid, calculateur mais imposant et surprenant tout au long de ce roman.

Aussi, d’autres personnages contribuent avec excellence à l’intrigue de ce roman. J’ai juste était un peu surpris par le style un peu trop direct de l’auteur et les passages détaillant les appétits sexuels de chacun et chacune.



« La fille d’avant » a aussi une deuxième signification car ce titre n’est pas dédiée uniquement à Emma (la locataire du passé).



Dans le style d’écriture et son intrigue, ce roman m’a fait penser à la « fille du train ». Et à les comparer, je préfère de loin ce roman.



J'ai aussi bien aimé la partie du questionnaire au locataire, présenté dans le livre dont la première page "Dressez la liste de tous les objets qui vous semblent indispensables".



Dès la première page, je n’ai pas lâché ce livre. Paranoïa, manipulation, mensonges, folie, passion sont au rendez-vous de ce thriller que je vous recommande.

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La fille d'avant

Une lecture déroutante.



Une première pour moi pour cet auteur.



Je l'avais mis dans ma PAL suite à la critique de Neneve.



Je suis passé par toutes les étapes d'émotions et de lecture



Lecture passionnée au début, intrigué puis curieuse j'ai dévoré. Ensuite j'ai commencé à sentir la tension dans ma nuque au fil des pages.



Ce thriller psychologique ne laisse pas indemne.



J'ai adoré ce bouquin. Parce que je n'ai rien vu venir. Parce que j'ai pas vu le temps passer avec les personnages. Et surtout parce que c'est très très bien écrit.



A lire!
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La fille d'avant

J'ai beaucoup apprécié ce thriller très original construit autour de l'histoire d'une maison pas comme les autres le 1, Folgate Street et de son architecte mystérieux.

On suit en parallèle l'histoire de deux de ses habitantes, deux femmes vivant des moments difficiles et prêtes à se plier aux conditions assez délirantes fixées par le propriétaire pour accepter un locataire. Cela commence par de simples questionnaires visant à cerner votre personnalité, puis un ensemble de règles à respecter pour habiter la maison et petit à petit cette maison parfaite, cet écrin de béton et de technologie moderne, devient un personnage à part entière semblant influer sur la destinée de ses habitants. Alors que Jane, la nouvelle locataire, a de plus en plus l'impression de marcher dans les pas d'Emma, qui l'a précédée et est morte soudainement, alors que leurs histoires prennent des tournures de plus en plus semblables, le lecteur ne sait plus qui croire et se demande si l'énigmatique Edward Monkford, l'architecte, est un génie incompris ou un psychopathe pervers.

Les chapitres très courts alternant les récits des deux jeunes femmes sont particulièrement prenants et donnent son rythme au roman. L'écriture est agréable et efficace et l'auteur excelle dans les fausses pistes et les manipulations de son lecteur. Seul petit défaut à mes yeux : j'ai eu un peu de mal au début à m'y retrouver entre les histoires de Jane et Emma, celles-ci se ressemblant tant qu'on finit par ne plus savoir laquelle des deux parle.

Tout le talent de l'auteur réside pour moi dans sa capacité à instiller une ambiance angoissante et à nous projeter dans le cadre de cette maison de rêve... ou de cauchemar... on ne sait plus bien. Un très bon moment de lecture pour les amateurs de suspens, d'architecture ou des deux !
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Mensonge

Claire, étudiante en théâtre, a besoin d’argent mais n’a pas de carte verte. Elle est embauchée par un cabinet d’avocats pour piéger des hommes soupçonnés d’infidélité. Un soir, l’homme visé repousse ses avances et la femme de celui-ci est assassinée.





Les suspects principaux sont Claire ou Patrick, le mari. Un marché est proposé à la jeune fille : faire parler l’époux. La situation qui paraissait simple au départ, devient très compliquée. Qui est coupable ? Qui soupçonne vraiment la Police ? Qui piège l’autre ? Je ne savais plus et je me suis faite avoir à plusieurs reprises. L’auteur multiplie les fausses pistes et les scénarios possibles et je n’arrivais pas à déterminer quelle était la vérité. De mensonges en mensonges, l’auteur m’a manipulée.





Tout se joue à l’échelle psychologique, avec Les fleurs du mal de Baudelaire (que j’avoue ne jamais avoir lu) comme trame. J.P Delaney a modifié la vision que j’avais de ces poèmes, que je n’imaginais pas aussi macabres. Une autre originalité est que les pensées de Claire sont parfois construites sous la forme de pièces de théâtre. Même si cela fonctionne, à certains moments, cela devenait lassant.





Il est vrai qu’il y a certaines invraisemblances, mais la tension est tellement forte que j’ai passé outre et je me suis laissée porter par le suspense et le fait de me faire manipuler. Et je peux dire que j’ai complètement plongé. Aussi, malgré les quelques petits reproches que je fais, j’ai beaucoup aimé Mensonge que j’ai trouvé addictif et retors.





Je remercie sincèrement NetGalleyFrance et les éditions Mazarine pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Mensonge

Mensonge, voilà un titre très représentatif pour un thriller où d'un bout à l'autre j'ai eu bien du mal à savoir où est la vérité...Les fils de cette histoire, une comédienne qui doit séduire un prof d'université, l'un est soupçonné du meurtre et l'autre aide la police à le coincer, et inversement...ont fini par me perdre totalement. C'est l'effet voulu par l'auteur et en cela s'est réussi. En tant que lectrice cependant, je préfère me laisser mener par le bout du nez et me prendre une claque à un rebondissement que de ne plus savoir où je vais...Toutefois, je pense que ce livre pour les fans de thriller psychologique est une expérience intéressante. Arriveront-ils eux à ne jamais se faire avoir ?

Merci à Netgalley et à Mazarine pour cette lecture.
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La fille d'avant

Une maison d'architecte qui rėunit toutes les innovations technologiques est le théâtre de cette intrigue.

Tout d'abord très contestée par le voisinage, la sélection des futurs locataires est très compliquée, un questionnaire, suivi d'un entretien avec l'architecte et enfin un nombre de règles de vie très contraignantes.

Emma et Jane vont toutes deux vivre dans cette maison. Elles ont de nombreux points communs. Nous suivons leur histoire en parallèle. Pas à pas, nous avançons dans cette quête de vérité, conscient d'être manipulé, sans savoir par qui.

Un très bon thriller psychologique qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.
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La fille d'avant

Je ne connaissais pas JP Delaney mais attiré par les très bonnes critiques sur ce livre , je m'y suis plongé sitôt sa sortie en poche . J'ai été accroché dès la première page par cette histoire . « La fille d'avant » , c'est Emma , qui loue avec son petit ami , une maison très particulière ; la déco y est et doit rester d'une sobriété absolue . Elle est ultra moderne , à la pointe de la connectique . Pour vivre dans cette maison , il faut respecter de nombreuses règles édictées par l'architecte , Edward . La fille de maintenant est Jane , qui habite elle aussi dans cette maison . Petit à petit , elle tombe sous le charme du propriétaire-architecte...comme Emma avant elle . Qui est Edward ? Un architecte génial , distingué pour ses réalisations hors du commun  ou un maniaque , pervers narcissique manipulateur ( abusant de la détresse psychologique des 2 locataires qui ont chacune subi un grave traumatisme ) ? Un meurtrier ? Comment sont morts l'épouse et l'enfant d'Edward ? Qu'est-il arrivé à Emma , « La fille d'avant »? Que va -t-il arriver à Jane qui , manipulée , met ses pas dans ceux d'Emma et semble suivre le même destin ? Autant de questions qui nous tiennent en haleine . J'ai fait défiler les chapitres sans vraiment pouvoir m'arrêter . J'ai dévoré les 510 pages en quelques heures ! Le récit est très bien construit . Vers la fin , les chapitres sont plus courts et on accélère le rythme de la lecture . Pour une fois , les commentaires du genre « Addictif », « On a du mal à le lâcher » sont parfaitement exacts . Je me suis ré-ga-lé ! Un très bon livre !
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La fille d'avant

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Mazarine qui m'ont permis de découvrir ce roman en avant-première.

Je tiens à préciser que l'esthétique du livre reçu est divine. Couverture blanche et veloutée et tranche rouge vif : sobre, net, élégant. A l'image du One Folgate Street et de son architecte adepte du minimalisme, deux des personnages principaux de « La fille d'avant ».

La fille d'avant s'appelle Emma, celle d'aujourd'hui s'appelle Jane. Toutes les deux, à deux périodes différentes vont avoir la chance d'emménager dans une sublime maison hi-tech pour un loyer dérisoire. Seule condition : respecter les 200 clauses restrictives du contrat exigées par Edward Monkford, l'architecte un brin maniaque et propriétaire des lieux.

Je n'en dévoilerai pas plus.

La plume de l'auteur est fluide et incisive. Dès les premières pages, un climat oppressant s'installe. La tension monte crescendo. L'auteur joue avec nos nerfs et ébranle nos certitudes au fil des chapitres.

Lors de ma lecture, j'avais l'impression de voir un film se dérouler devant mes yeux. Un savant mélange entre « Les nuits avec mon ennemi » (1991), « Panic room » (2002) et « 50 shades of grey » (2015).

Dire que j'ai aimé ce livre est euphémisme, j'ai adoré ! C'est un thriller psychologique à l'intrigue et à la construction originales ; et au dénouement surprenant.

La sortie officielle de ce petit bijou est prévue le 8 mars prochain, notez cette date et courrez chez votre libraire préféré !

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Mensonge

Un thriller psychologique passionnant par l'auteur de « la fille d'avant »

Je remercie les éditions Fayard pour cet envoi.

Ce roman est un thriller psychologique qui nous entraîne dans une histoire à huis-clos dans une ambiance parfois malsaine. Dès le prologue, on est plongé dans l'histoire.

Qui nous ment ? Qui est manipulé ? Qui est manipulateur ? Claire, jeune comédienne, qui travaille pour un cabinet d'avocats spécialisés dans les divorces. Patrick Fogler, mari de Stella, professeur d'université et spécialiste de Baudelaire. Franck Durban policier. Kathryn Latham psychologue criminelle.

C'est un roman avec du rythme du fait de chapitres courts et il y a de nombreux rebondissements. On a les « fleurs du mal » de Baudelaire en trame de fond, cela donne une originalité à l'intrigue, qui est très bien ficelée, car il faut aller jusqu'à la fin de l'histoire pour connaître la vérité.

Un roman qui devrait plaire aux amateurs du genre

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La fille d'avant

Un thriller psychologique glaçant traduit dans 37 langues et bientôt adapté au cinéma… Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu ce genre de livres que je n’affectionne pas plus que ça mais j’avoue avoir eu du mal à le lâcher avant la fin. Le récit est basé sur une alternance de chapitres intitulés : « Avant : Emma » « Maintenant : Jane ». On suit l’histoire croisée de ces deux jeunes femmes à quelques années d’intervalle. Leur point commun est la maison qu’elles louent, le One Folgate Street, qui est très particulière. Elle a été créée par Edward Monkford, un célèbre architecte minimaliste qui a voulu un intérieur totalement épuré, très peu de meubles, des placards invisibles, très peu de cloisons, le tout entièrement informatisé et géré par une application nommée « housekeeper » (un bracelet permet par exemple à la maison de reconnaître la locataire et déclenche automatiquement la douche à la bonne température quand elle y entre). Mais pour louer cette maison il faut répondre à un questionnaire très long et très intrusif puis plaire à l’architecte car n’importe qui ne peut pas avoir le privilège de vivre dans un tel lieu. Cet architecte est à la fois très séduisant et très inquiétant, comme sa maison, et les deux jeunes femmes vont tomber sous son charme. Assez vite Jane comprend qu’Emma a connu une fin tragique au One Folgate Street et l’angoisse commence à monter chez le lecteur qui se lance avec elle dans une enquête sur cette mort troublante : qui était Emma ? S’est-elle vraiment suicidée ? La maison et son architecte ont-ils joué un rôle dans son décès ? Autant de questions qui vont vous tenir éveillés très tard si vous avez le malheur de le commencer un soir…
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Tu nous appartiens

JP Delaney est un auteur dont je ne rate aucune sortie depuis la lecture de la fille d’avant que je vous conseille en passant.



Dans son dernier roman, Tu nous appartiens, un jeune couple apprend que leur enfant de deux ans ne serait pas le leur. Il aurait été échangé à la naissance. L’autre famille a fait des recherches, des tests et tout semble attester cette thèse. Bienveillants les quatre parents se rencontrent pour envisager un futur confortable pour les petits mais les premiers désaccords apparaissent et… il va falloir lire le livre !



C’est un thriller qui s’appuie sur un thème assez classique et l’histoire en elle-même n’a rien d’innovant. L’intérêt se loge dans la tension palpable de cette famille dont l’issue s’assombrit inexorablement et pour laquelle il est facile de s’identifier.



Nous entrons dans l’intimité d’un couple déstabilisé. Par alternance, chacun nous expose ses sentiments et ses réflexions. Très réalistes et cohérents, leurs choix les enlisent à chaque fois un peu plus.



Il est question d’inné et d’acquis. Que nous apporte notre éducation et inversement y a t’il des traits de caractère, issus de notre patrimoine génétique, immuables ?

Un autre point mis en avant est le parcours administratif, judiciaire et social fastidieux.



Ce roman interpelle et suscite de l’intérêt mais les fans de thriller seront peut-être déçus car l’histoire prime sur le suspense.
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La femme parfaite

Abbie se réveille dans un hôpital. L’homme qui se tient près d’elle dit être son mari.« Tim Scott était, ou serait bientôt, à l’intelligence artificielle ce que Bill Gates était aux ordinateurs, Steve Jobs aux smartphones et Elon Musk aux voitures électriques. » Ce petit génie de la « tech » avait une femme parfaite, artiste talentueuse, mère dévouée d’un petit garçon atteint d’une forme particulière d’autisme. Sauf que… Abbie est morte dans un accident de voiture 5 ans auparavant. Or, c’est bien elle qui se réveille dans ce lit d’hôpital. Comment est-ce possible ? Que s’est-il passé ? Qui est cette autre forme d’elle-même si fidèle à « l’originale » ?



« La femme parfaite » est le troisième roman de JP Delaney. Après « La fille d’avant » dans lequel l’héroïne emménageait dans une maison ultra moderne et connectée, et « Mensonge » que j’avais cordialement détesté, l’auteur revient à ses premiers amours : l’avenir imaginé grâce à ou à cause de ces nouvelles technologies. Clairement, l’auteur a trouvé son style avec ce nouvel opus en abandonnant le roman psychologique pour se replonger dans une thématique qui lui sied parfaitement : une photographie très réaliste de notre futur proche. Je vous le dis d’emblée : je n’ai pas pu le lâcher tellement l’intrigue et les problématiques qu’elle soulève sont captivantes.



Ouvrez vos chakras et laissez-vous porter par une vision plus que réaliste de ce que les petits génies de la Silicon Valley sont taxés de nous concocter : on pourra ressusciter l’esprit de la personne aimée décédée et la doter d’un logiciel d’apprentissage aux émotions pour lui permettre d’évoluer. Après le chatbot, voici le shopbot, un robot qui a une apparence humaine et un cerveau tout ce qu’il y a de plus réel. Passionnant ! Dans ce roman, « Le A de IA ne veut plus dire “artificielle”. Il signifie “autonome. » De quoi vous faire trembler en imaginant qu’il sera possible de recréer un double de vous-même par un simple téléchargement, possible d’orchestrer une mise à jour de votre programme pour que vous puissiez progresser comme dans la vraie vie, ou d’insérer de nouvelles données telles que vos souvenirs. Ça vous effraie ? Dites-vous bien qu’ « On ne change pas l’avenir sans changer les règles. » Et ici JP Delaney s’en donne à cœur joie.



La construction du roman oscille entre passé et présent. Abbie, telle qu’elle était lorsqu’elle est entrée dans la vie de Tim, leur histoire ensemble, leur mariage, la naissance de leur fils et le présent relaté par un « tu », qui n’est pas Abbie, mais lui ressemble comme deux gouttes d’eau. « Tu t’aperçois que ton corps a été conçu aussi minutieusement qu’une voiture de sport. À toi d’apprendre à le piloter. » Ce choix du « tu » très ingénieux met de la distance entre l’Abbie décédée et l’Abbie recréée sous les mains d’un savant un peu fou, incapable d’accepter sa mort. Cette thématique est diablement intéressante : a-t-on le droit de recréer quelqu’un simplement parce qu’il nous est impossible de vivre sans lui ? Même si le lecteur sait qu’Abbie n’est plus un être de chair et de sang, l’attachement est immédiat, l’empathie instantanée… la haine envers Tim colossale… De quel droit ? En ce sens, et pour ces raisons précises, le scénario fonctionne immédiatement. Il se noue une intimité singulière entre l’auteur et le lecteur, auteur qui prend son lecteur à partie, comme un témoin.



JP Delaney ne s’arrête pas là, l’occasion est trop belle d’aborder d’autres thématiques : Les enjeux d’une start-up, la place de la femme dans ces entreprises et leurs statuts, l’intelligence artificielle bien évidemment, mais aussi, et c’est plus surprenant, une forme très particulière d’autisme appelée « syndrome de Heller » qui se manifeste par une détérioration des interactions sociales et de la communication chez les enfants de plus de 2 ans. En la personne de Danny, le fils d’Abbie et de Tom, l’auteur offre un supplément d’âme fort à propos dans cet univers axé sur les nouvelles technologies. Futur et présent, technologie avancée et maladie bien réelle, un équilibre parfait pour faire d’« une femme parfaite », un excellent roman certes divertissant, mais aussi bien plus profond que je l’avais escompté.



En résumé, j’ai pris un plaisir énorme à lire ce roman. Je l’ai trouvé passionnant, dépaysant, questionnant et vraiment prenant, détenteur d’une quête obsessionnelle : recréer ce qui n’est plus.



Je remercie Anaïs serial lectrice pour son flair et les éditions Mazarine d’avoir accepté ma demande sur Netgalley.



#Lafemmeparfaite #NetGalleyFrance


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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La fille d'avant

Une adresse : One Folgate Street, à Londres. Une construction très particulière, l'oeuvre d'un architecte aussi mystérieux que séduisant, qui recrute ses locataires sur tests et photos.

Le roman suit les destins croisés de deux recrues, qui pour le meilleur et surtout pour le pire ont gagné le droit d'occuper la maison.

Alternance de chapitres, à la première personne malgré l'alternance des voix :

Avant : Emma.

Maintenant: Jane.

Les deux jeunes femmes sont à la fois semblables et différentes. le quotidien de Jane, qui prend une tournure inquiétante, la conduit à enquêter sur la vie de sa prédécesseur. le lecteur découvre donc simultanément les deux expériences, l'une marchant dans les pas de l'autre, jusqu'à un certain stade.

Malgré l'asynchronie, cette construction du roman rappelle entre autres celle du best-seller de Gillian Flynn, Les Apparences. Pour les amateurs du genre le suspense et les surprises sont au rendez-vous.

S'il ne s'agit pas d'un huis clos au sens strict du terme, la quasi-totalité de l'action se déroule dans la maison, sorte de bunker au confort dépouillé truffé de domotique, un cadre original qui fait la particularité du roman.

Même si cette lecture ne me laissera pas un souvenir “impérissable” je dirais que l'auteure a réussi son pari, et je recommande la lecture de la Fille d'Avant.
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La fille d'avant

"La fille d'avant" de JP. Delaney est un thriller, écrit sous un pseudonyme, par un Britannique. L'histoire se passe à Londres, dans une maison originale conçue par un architecte aux idées très personnelles.

Une jeune femme emménage dans une maison et s'aperçoit rapidement des similitudes entre elle et une ancienne occupante, pour ne pas dire deux. On ne peut pas en dire plus sans spoiler, sinon que les chapitres alternent entre les deux personnages et les pages se tournent très vite, tant on a envie de savoir la suite.

Le suspense est maintenu jusqu'au bout.

J'ai trouvé ce roman captivant et intéressant par beaucoup de côtés.
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La fille d'avant

Dans ce thriller on suit la vie de deux jeunes femmes, Emma et Jane, qui vivent à tour de rôle dans une maison ultra-moderne "One Folgate Street". Pour habiter cette maison il faut accepter de se plier aux règles strictes imposées par l'architecte, Edward Monkford.



Jane voit dans cette maison une opportunité de tourner la page après la perte de son bébé. Heureusement pour elle, elle réussira les tests d'entrée et pourra y habiter à condition de se tenir aux règles. Voilà qu'elle marche dans les pas d'Emma qui quelques années auparavant avait également réussi les tests. Comme Jane, Emma avait choisi cette maison comme nouveau départ après un moment difficile dans sa vie. Enfin Emma ne profitera pas longtemps de sa maison car elle y trouvera la mort.

Une chute dans les escaliers: accident ? ou meurtre?

Jane découvrira vite le passé de cette maison et sera déterminée à jouer les détectives pour découvrir la vérité.



L'auteur passe du présent au passé. Des chapitres courts s'alternent en nous faisant découvrir une fois l'histoire d'Emma, la fille d'avant, puis l'histoire de Jane, la fille de maintenant. On comprend vite que Jane s'engage pour de nombreuses choses sur la même voie qu'Emma. Doit-elle aussi craindre sa vie comme Emma ?



Si au début j'ai été complètement happé par ce scenario, j'ai été un rien déçue de la fin. L'intrigue était tellement bien construite que j'ai trouvé le dénouement un peu "simple". Enfin si vous aimez les thrillers (psychologiques) je vous le conseille bien évidemment.
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La fille d'avant

Ce roman a suscité un engouement unanime à sa sortie… des avis très positifs, voire dithyrambiques! Toujours dubitative devant ce genre de phénomène, je m’attendais tout de même à passer un bon moment…



Mais non…

Je ne signe pas le bail du One Folgate Street…



Je me suis ennuyée devant un mélange dilué de 50 nuances de-la-couleur-que-vous-voulez et d’un thriller pseudo-psychologique.



« Vous qui entrez ici, abandonnez tout… » non pas espoir mais vie privée!



Déjà, le concept de base est totalement tiré par les cheveux. Une maison minimaliste ultra-connectée dont vous aurez la jouissance à petit prix si vous passez les tests!

Et quels tests!

Un questionnaire hyper indiscret et personnel, des directives draconiennes à l’image d’un proprio rigide et maniaque, et des contrôles imposés!

Un décor aseptisé de chambre d’hôpital (d’ailleurs je suis étonnée que les murs soient en pierre et non pas capitonnés!) ou de cellule de moine, pas de couleurs, pas de chaleur, pas de vie. Et surtout cette intrusion permanente dans l’intimité et la liberté de l’occupant! Autant tendre les poignets pour boucler les menottes ou enfiler la camisole!



Et puis une maison sans livre? Ça va pas la tête? Où va-t-on? Et pas de coussins pour se vautrer dans sa lecture? Naaan!



Inconcevable! Absolument inconcevable pour moi! D’où certainement le fait que je ne suis pas entrée dans l’histoire!



Emma et Jane sont certes fragilisées par un événement traumatique mais il faut dire qu’elles ne sont pas bien nettes dans leur tête bien avant cela! Pas étonnant qu’elles soient volontaires pour un lavage de cerveau à la Javel pour se fondre dans le décor!

Elles sont victimes dans les faits mais perso, je n’ai ressenti aucune compassion pour l’une comme pour l’autre. Un méchant sentiment m’a suivi tout le long de ma lecture, du style « cocotte, tu l’as bien cherché! ».



Décrire Edward, le propriétaire, comme un mâle alpha m’a bien fait rire! Une petite greffe de neurones s’impose pour ces dames!

Edward est maniaque, obsessionnel et manipulateur. Il choisit ses partenaires comme sur un catalogue et les modèle selon son bon vouloir. Il débarque quand ça lui chante, il dirige à la baguette et se barre dès sa partie de jambes en l’air expédiée!

Il est somme toute assez pathétique dans son besoin maladif de domination et sa recherche pathologique de la perfection. Il a besoin de contrôle, d’une totale main-mise sur ses femmes comme il le possède sur ses œuvres architecturales.

C’est un grand enfant qui a troqué ses petites voitures pour les femmes et dont l’assurance lui procure l’illusoire image d’un mâle alpha aux yeux d’Emma et Jane.

Entre elles et lui, je ne sais qui est le plus pathétique en fait!



L’alternance de chapitres très courts entre passé et présent, entre Emma et Jane, donne du rythme au roman mais ôte toute profondeur à l’intrigue. Ça bouge, ça remue mais le lecteur est prisonnier de ce mouvement incessant et superficiel.

Le caractère des personnages n’est que très peu fouillé et le suspens supposé n’est induit que par l’ambiance anxiogène de cette maison nue et vide, vivante par la domotique intrusive, et l’attitude d’Edward, détachée, clinique et froide.



Le style de l’auteur n’est pas désagréable, fluide et simple, mais décidément, je ne déménage pas! Peut-être pour le prochain!

Mais pour celui-ci, une pincée de sophistication illustrant l’ascétisme d’Edward, un écho du Sieur Hitchcock pour trembler un brin, l’inévitable sexe pour le côté pseudo-canaille-glamour n’auront pas suffit à me convaincre!



Mon avis est à l’image du One Folgate Street: minimaliste, dépouillé et sans émotion.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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La fille d'avant

(...)

Autant vous le dire tout de suite, la lecture n'est pas mauvaise. Mais alors de là à crier au chef d'oeuvre il y a un gouffre que je ne saurais franchir.

J'ai trouvé ce livre totalement plat, sans surprise. On m'avait promit un thriller psychologique. Bah je suis passée à côté. Je n'y ai vu qu'un livre calibré pour faire des ventes, plein de ventes.

(...)

Vous avez donc une écriture à la Gillian Flynn dans Les Apparences (alternance des points de vue à chaque chapitre), une intrigue à la Paula Hawkins dans La fille du train (une maison qui est très présente, une folie qui semble monter chez les héroïnes, distillée par un personnage masculin), et puis alors le must, c'est qu'on a même quelques petites scènes un peu chaudes pour titiller les clitoris gonflés par E.L. James dans Cinquante Nuances (un homme riche, viril et puissant qui dit "Je veux te baiser" et qui te prends même quand tu n'en n'a pas spécialement envie et qui t'impose toutes ses règles pour ses petits jeux érotiques. Mais un homme qui a quand même ses failles et ses blessures parce que sinon ce serait juste un gros con psychopathe. Ah bon il ne s'appelle pas Christian Grey?). Voilà, voilà... Vous passez le tout au mixeur, vous versez votre soupe dans un mug blanc et sans âme et vous avez La Fille d'avant. Tout est fait pour que vous aimiez. Les chapitres sont courts, l'écriture est fluide, il y a beaucoup de dialogues, et le tout se lit avec une grande facilité.

(...)

Pour résumé, je ne dirais pas que ce livre est mauvais mais je dirais juste que l'on est sur un produit littéraire totalement formaté, calibré, fabriqué pour devenir un best-seller. C'est propre, c'est pro, tout est prêt pour l'adaptation au cinéma (parce que oui il y a une adaptation en cours).Rien d'original, rien de transcendant, mais de quoi faire plaisir à tous les lecteurs qui aiment lire pour se détendre. Un véritable "page turner" qui ne casse pas 3 pattes à un canard.
Lien : http://110livres.blogspot.fr..
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Tu nous appartiens

ADDICTIF, encore une fois



Je m'explique: il s'agit du deuxième roman que je lis de cet auteur, après La fille d'avant, et je me rends compte que j'avais employé ce même mot: ADDICTIF. On tourne les pages sans s'en rendre compte, on veut connaître la fin à tout prix. Pour autant, dans mon souvenir, la précédent roman m'avait quand même davantage accrochée que celui-ci que j'ai trouvé pour le coup un peu moins tarabiscoté. Et moi, quand il s'agit de thrillers psychologiques, j'aime que mon esprit soit mis sens dessus-dessous.



Mais de quoi est-il question ici?

Imaginez, vous êtes parents d'un petit garçon depuis deux ans. Tout va bien alors que le démarrage n'a pas été facile puisqu'il est né prématuré et a dû passer ses premières semaines dans une unité spéciale, sans savoir s'il aurait des séquelles, voire s'il survivrait.

Imaginez, on vient sonner à votre porte et on vous annonce que vous n'êtes pas les parents biologiques de votre enfant car il a été échangé avec un autre.

Imaginez, vous rencontrez les autres parents, qui ont l'air bien sympathiques de prime abord, qui, comme vous, pensent qu'il faut faire au mieux pour les enfants, ne pas les perturber.

Imaginez, vous vous rendez compte que l'autre enfant, votre enfant biologique, ne s'en sort pas aussi bien que l'enfant que vous élevez. Mais les autres parents sont compréhensifs, il faut faire au mieux pour les deux enfants.

Imaginez, surtout, qu'il n'y a pas de législation précise, si ce n'est l'intérêt de l'enfant. Un bébé, on le rend à sa famille biologique. Un enfant de trois ans ou plus, on le laisse dans la famille où il a évolué jusque là. Mais que fait-on pour un enfant de deux ans?



Si vous ouvrez le livre, vous aurez du mal à le refermer avant la fin. Parce que vous voudrez savoir. Pour le coup, le rythme est soutenu, haletant, le suspense bien proportionné, la narration très bien maîtrisée. Pour autant, j'ai quand même trouvé que les personnages manquaient parfois de nuance, notamment Pete, un personnage qu'on aime aimer, mais un peu trop manichéen. En revanche, j'ai beaucoup apprécié le traitement du personnage de Maddie. Je pense aussi que certains thèmes abordés, notamment l'inné et l'acquis, auraient pu être davantage approfondis. Pour le coup, cela manque un peu de délicatesse, j'aurais davantage apprécié de subtilité. Malgré ce bémol, cela reste une lecture très prenante, dans laquelle on s'immerge facilement et totalement, que j'adorerais voir adaptée à l'écran.



En bref, un roman que je conseille aux amateurs, ou pas, de ce genre littéraire.
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Mensonge



Claire est une jeune anglaise qui suit des cours de théâtre à Londres. Elle n’a pas le permis de travail, la fameuse Carte verte, elle a recours à des activités douteuses pour subvenir à ses besoins primaires. C’est ainsi qu’elle rencontre Patrick soupçonné d’avoir assassiné son épouse. Elle a pour mission de le pousser à la faute et avouer son crime mais elle va tomber amoureuse de lui.

Coquille vide. C’est censé être un thriller, psychologique et/ou domestique. C’est d’un ennui sans fond, la même ritournelle pré-mâchée délayée à l’infini.

Dommage

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La fille d'avant

Une très bonne lecture qui nous offre un scénario intéressant dans lequel nous suivons deux jeunes filles, Emma et Jane, à deux époques différentes.

Ces deux jeunes filles ont loué la maison d’Edward Monkford, un architecte plutôt intrigant. Celui-ci, impose un questionnaire assez curieux et déstabilisant aux locataires potentiels afin de trouver la personne digne de louer sa demeure.

J’ai trouvé très intéressant cette alternative de point de vue, tour à tour Emma et Jane évoquent les mêmes questionnements, les mêmes rapports avec l’étrange propriétaire des lieux.

L’intrigue est bien posée, la plume est fluide, on se laisse happer par l’atmosphère pesante et secrète de cette maison, en essayant de démêler le vrai du faux, jusqu’au dénouement assez surprenant. Je ne m’attendais pas du tout à ça, et je dois dire qu’Edward Monkford reste encore bien mystérieux à mes yeux, il a un profil quand même assez flippant.

La fille d’avant a donc été une très bonne lecture, l’auteur a réussi à me captiver jusqu’à la dernière page.

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