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Critiques de Jacques Mailhos (231)
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Sauvage

Tracy Petrikoff vit au fin fond de l'Alaska avec son père Bill : un ancien musher et son jeune frère Scott. Sa mère qui éduquait les chiots de traineau s'est faite renverser une nuit par une auto.

Trace : petite soeur de " Turtle " ( Là ou chantent les écrevisses ) , de " Kya " ( My absolute darling" ) est une fille rebelle qui a "appris à lire la forêt avant de lire les livres ". Elle a été virée de l'école car elle a mordu un de ses camarades et pourtant sa maman lui a imposé 3 règles : 1/ne jamais perdre de vue la maison 2/ne jamais rentrer avec les mains sales mais surtout en 3/ ne jamais faire saigner un être humain..Mais elle adore courir dans la forêt, piéger les petits animaux, s'occuper des chiens de traineau de son père et, un jour : elle se fait attaquer par un homme et quand elle reprend connaissance : elle se rend compte que son couteau est taché de sang ! Puis elle découvre par hasard un sac rempli de billets de banque et d'un petit livre de Kleinhaus : elle décide de se servir de cet argent pour s'inscrire à la fameuse course de traineaux d' Iditarod ! Et, même si son père lui interdit de sortir la nuit dans la forêt, de courir avec les chiens : après les taches ménagères qu'il lui impose , elle sort avec eux en traineau, va relever ses pièges et boire le sang des petites victimes car elle en a besoin pour canaliser son énergie. " Il suffit de boire du sang et, Je suis un autre ". Entre temps un jeune homme : Jesse vient habiter un cabanon loué par son père et il va être embauché pour s'occuper des chiens, des niches, du bois. ...Elle est troublée car il connait Tom Hatch, celui qu'elle croit avoir tué mais, Jesse est un androgyne trouble, rusé, fureteur et menteur elle est cependant attirée par lui, par ses secrets et ses liens avec Tom..

Un roman initiatique inquiétant, un thriller teinté de fantastique avec un cadre sauvage et beau, avec une approche intéressante du milieu des mushers, des courses de traineaux dans l'immensité de l'Alaska, enfin un hymne à cette nature que défend Jamey Bradbury depuis 15 ans !

L.C thématique d'Avril 2022 : la nature dans tous ses états.
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Sauvage

"Mes dents n'étaient était pas assez tranchantes pour percer une peau de bête, mais la peau des humains, c'est moins épais."



Sauvage de Jamey Bradbury version livre audio lu par Karl-Line Heller . Titre original : The Wild inside.



Je me suis laissée séduire par la jolie couverture des éditions Gallmeister et reprise par les éditions Lizzie. Le bandeau "Pensez Soeur Bronté et Stephen King" signé John Irving n'était pas non plus pour me déplaire.

Un roman ado en Alaska sur fond d'aurores boréales et de passion. Chic ! Chic ! Hé non !!! D'aurores boréales, il n'est point question... ou si peu... et pour la passion façon Heathcliff on repassera.

Sauvage est un récit inclassable et noir, une histoire qui réserve quelques surprises de taille en mélangeant les genres : roman psychologique, Thriller, nature writing, YA, Horreur, ?

Nous cheminons dans la neige et le sang à travers les yeux de Tracy, une jeune femme de 17 ans passionnée par la survie en forêt et le mushing ( le monde des courses en chien de traîneau ). Tracy a un pouvoir fantastique qui la coupe petit à petit du monde civilisé. Inutile de le divulgâcher ... mais ne vous attendez pas à un truc très glamour. Son rêve : participer à l'Iditarod , la plus célèbre des courses de chien de traîneau en Alaska.

J'ai eu parfois envie de décrocher à cause du rythme lent, et de ces blocs d' analyses psychologiques qui ralentissent l'issue de la course. Enfin parce que l'itinéraire de Tracy ne fut pas une seule fois celui que j'imaginais. ... Sauf à la toute fin.

Et puis l'espoir dans cette histoire se fait si rare... quelle déprime par moment. L'ambiance oppressante monte au fur et à mesure de la lecture . Les accents mélancoliques de la lectrice Karl-Line Heller n'arrangent rien à l'affaire. Mais je me suis sentie aussi tirée / tractée ? par le style de Jamey Bradbury. C'est un premier roman et le style est déjà tellement abouti. Tellement incroyable. Un mélange de lyrisme et d'épure. De précision et de je ne sais quoi. Bref la naissance d'une grande écrivaine.

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Sauvage

Mon horizon est givre et grenat. Il hurle à la lune et respire les pistes, se nourrit du souffle des proies et s'éclaircit la gorge au bord de l'aube. 



Mon horizon est fait de chiens et de loups, de grands espaces et de forêts qui vous attrapent et vous dit "Tu es mienne."



Je suis Solitude parmi le grand Tout, parmi les miens qui ne me ressemblent en rien.



Je suis Sauvage, et je bois la nature.





Jamey Bradbury accomplit l'exploit de m'emporter au bord du gouffre, de m'y tenir du bout des doigts, et de m'épargner pourtant. Elle dépeint l'Alaska avec force, et cette famille isolée, vivant autour de ses chiens de traîneau, avec passion. Bill est champion de l'Iditarod, la course de musher qui fait vibrer la glace dans ce grand Blanc. Sa fille Tracy, née au pied du chenil, hérite de cette passion pour la course et l'excitationdes chiens. Intrépide et en pleine quête d'identité, ses dix-sept ans en bannière, la jeune femme tente de décoder les cartes qui sont tombées pour elle. Les questions la hantent, quant à la nature exacte de la relation avec sa mère, partie trop vite, fauchée par un camion dans son jeune âge. Comment traduire les messages laissés par cette femme protectrice et sombre, ces règles à respecter, parmi cet océan de libertés accordées. 





Les énigmes imbriquées les unes dans les autres lancent le lecteur dans un périple pourtant presque immobile. Un chamane raconte au coin d'un feu tremblant, cette histoire que l'on se passe de génération en génération. Celle des hommes et de leurs déviances, celle de la Nature qui vous appelle plus fort que tout. Un vibrant hommage splendide, lmplacable, inoubliable !



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Sauvage

En Alaska, Tracy, 17 ans vit dans une maison isolée avec son père et son frère. Depuis la mort de leur mère, les trois essaie de survivre. Tracy, grâce à son aptitude pour la chasse ramène régulièrement du petit gibier afin de vendre leurs peaux. Son père, a mis sa carrière de musher entre parenthèses afin de subvenir au besoin de sa famille. Cependant, Tracy continue de s'entrainer et de sortir avec ses chiens de traineaux en vue de participer à l'Iditarod.

Lors d'une sortie en forêt, Tracy est agressée par un homme, dans leur lutte, elle lui plante son couteau dans le ventre. Persuadée de l'avoir gravement blessé, Tracy va développer des angoisses et une obsession en vers cet homme. De plus, l'arrivée d'un apprenti à la maison, qui cache sa véritable identité, va enfoncer encore plus Tracy dans ces mensonges.

Pour son premier roman, Jamey Bradbury, nous offre une plongée à travers les forêts enneigées d'Alaska. La nature est à l'honneur mais l'auteur ajoute des touches de polar et de fantastique avec brio. La galerie de personnages présents sont tous attachants à leur manière. Une belle découverte !
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Sauvage

À dix-sept ans, Tracy Petrikoff partage l’essentiel de son temps entre la chasse en forêt et l’entraînement de ses chiens en vue de participer à l’Iditarod, la plus célèbre compétition de course de chiens de traîneau de l’Alaska. Mais, les nuages ne cessent de s’accumuler autour de la jeune fille, il y a tout d’abord eu le décès de sa mère, renversée de nuit au bord d’une route, puis son renvoi de l’école pour agression sur l’une de ses camarades de classe, et enfin une mauvaise rencontre dans les bois avec un homme. L’univers de Tracy vacille de plus en plus quand se présente à la ferme un jeune homme, Jesse, qui demande à être hébergé en contrepartie de travaux de réparation. Les réponses évasives de Jesse, ses mensonges, sa facilité à se couler dans le quotidien de la famille Petrikoff inquiètent de plus en plus Tracy.

Ce premier roman de Jamey Bradbury ménage le suspense dans une histoire oppressante, souvent violente et qui verse dans le fantastique. Toute l’atmosphère du livre baigne dans une pensée chamanique étrangement inversée, ici la force vitale des humains vient du sang sucé sur les animaux, alors que le chamanisme considère que la prédation de l’homme sur le gibier implique, en échange, que les animaux vident de leur substance (chair et sang) les hommes, leurs esprits prélevant leur tribut à l’occasion de la mort de ces derniers.

Le titre original du roman, The Wild Inside, évoque le glissement de la nature humaine à la nature sauvage, d’initiation en prohibitions, de rites sanglants en hallucinations, de possessions en mues successives.

Le style du récit, marqué de trouvailles, épouse le chaos intérieur d’une jeune fille qui s’éloigne de ses semblables jusqu’à dériver aux frontières de la sauvagerie.
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Sauvage

Je viens tout juste de refermer « Sauvage » et je ne peux pas attendre mon retour de vacances, il faut que je vous dise.



Que je vous dise à quel point ce roman est fort, riche, intense, puissant et tout plein d’autres adjectifs qu’on peut utiliser pour parler d’un livre dont la lecture nous enchante et parfois même nous bouleverse.



Tracy, la jeune narratrice de 17 ans, est un véritable bonbon littéraire : sous une apparence de jeune femme passionnée par le mushing dans lequel son père est une sommité, plusieurs fois vainqueur de grande course à travers l’Alaska, Tracy cache une nature profonde aussi fascinante qu’effrayante. Une nature qui se révèle au fil des pages et des pièges que la jeune femme pose dans une forêt qu’elle lit avec passion, avec gourmandise avec le même besoin vital qu’on ouvre la porte de son frigo. Armée de son couteau et du souvenir de sa défunte mère qui fut pour elle une sorte de guide, d’initiatrice, Tracy se découvre dans un texte truffé d’images, où la beauté des paysages d’Alaska se confronte au fantastique de ce don quasi-monstrueux qu’elle détient et dont je crève d’envie de vous parler. Mais non. Il faut découvrir cela petit à petit. Mais attention, ce roman n’est pas que contemplation de paysages immaculés et de courses de chiens effrénées, non, on y déguste un suspens admirablement construit fondé, d’une part, sur un mystérieux homme dont Tracy redoute la vengeance, persuadée qu’elle est de l’avoir gravement blessé lors d’une « bousculade » en forêt et d’autre part, sur un tout aussi mystérieux jeune homme, Jesse, qui débarque d’on-ne-sait-où pour se faire embaucher, nourrir, et loger chez son père.



Ce roman est un trésor, un récit initiatique sur la recherche et la révélation de son identité profonde. Chaque personnage est un bijou qui émerveille quand on le découvre et qui bouleverse quand on l’égratigne. Chaque vie est une épreuve, chaque mort est une révélation.



Traduit par Jacques Mailhos, « Sauvage » a les mots justes, les mots assez pénétrants pour être un roman terriblement marquant, qui reste dans la mémoire, cette mémoire que Tracy ne lit que dans le sang.
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Sauvage

J’ai accepté de recevoir ce livre audio, en premier lieu pour la toute beauté de la couverture du livre et ensuite pour la destination.

Cette histoire se déroule en Alaska. L’héroïne, Tracy âgée de 17 ans, vit depuis toujours entourée d’arbres et de chiens, avec Scott, son petit frère et Bill, son père qui a été l’un des plus célèbres mushers de la région. Tracy est également très adroite pour conduire un traîneau tiré par un attelage de chiens, elle rêve de pouvoir participer à la grande course annuelle de l’Iditarod. Elle est aussi très douée pour la chasse et les pièges, très souvent elle ressent le besoin de courir et de partir chasser en forêt…

Suite à un accident de voiture, sa mère est morte depuis deux années.Mais lorsque Tracy était toute petite, elle lui a appris à suivre les règles suivantes : « ne jamais perdre la maison de vue », « ne jamais rentrer avec les mains sales » et la plus importante, « ne jamais faire saigner un humain ». Tracy a également hérité de sa mère un don particulier qui lui permet de rester en contact avec ses souvenirs avec elle.

Un jour en forêt, Tracy est agressée et lorsqu’elle reprend ses esprits, elle est seule, des larges taches de sang sur ses vêtements et elle tient son couteau à la main. Elle est persuadée d’avoir tué un homme. Elle ne dit rien à son père et devient mal à l’aise lorsqu’un homme blessé se présente dans la cour de leur maison en demandant de l’aide… Quelques temps plus tard, Tracy trouve en forêt un sac avec quelques affaires, dont un livre annoté et une belle somme d’argent. Puis, ayant besoin d’argent, son père loue une chambre à Jesse, un mystérieux jeune homme plein de contradictions qui intrigue beaucoup Tracy.

Un roman original et intense, entre conte initiatique et thriller psychologique dans des paysages grandioses et sauvages. Une pointe de fantastique s’invite également à mi-roman. En écoutant cette histoire, j’ai souvent pensé aux héroïnes des livres "My Absolute darling" et "Dans la forêt"… Tracy est un personnage vraiment fascinant et attachant.

Merci Babelio pour cette découverte.
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Sauvage

SAUVAGE de JAMEY BRADBURY

Tracy, 17 ans vit avec Scott son frère et son père, sa mère est morte. Elle vit dans une maison au milieu de la forêt en Alaska, elle aime la chasse, ses chiens et les courses de traîneau, elle a couru dans des compétitions junior, son père a participé plusieurs fois à l’ Iritatod la grande épreuve de la région. Exclue de l’école pour avoir frappé un élève, elle passe de plus en plus de temps en forêt et se sent encore plus sauvage. Elle se fait agresser par un vagabond, elle est persuadée de l’avoir tué, mais ne se souvient que de peu de choses, le sang entre autre, ce sang dont sa mère lui avait dit qu’elle ne devait jamais le faire couler chez les humains. Ce sang qu’elle aime boire chez les mammifères qu’elle piège dans la forêt.

Tracy va essayer de gérer ces problèmes car elle va apprendre que le vagabond, Tom, est à l’hôpital, au moment où un jeune garçon Jesse vient aider son père à la maison, et elle fait tout pour participer à la prochaine course de traîneau. Elle va devoir affronter sa nature profonde et découvrir qu’elle a bien des points communs avec sa mère disparue.

Entre nature writing et fantastique, c’est un roman attachant et particulièrement original que propose JAMEY BRADBURY pour son premier ouvrage. L’initiation d’une jeune fille dotée de pouvoirs inquiétants au milieu d’une horde de chiens de traîneau sous l’œil d’un père bienveillant mais impuissant. Très beau.
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Sauvage

Tu connais, toi aussi, cette maison d’édition spécialisée dans les auteurs américains… Bien sûr que tu la connais.

Je t’en ai déjà parlé à travers mes chronications de romans qui m’ont très souvent ravi et très rarement désespéré.

Cette fois-ci, c’est la couverture qui m’a attiré l’œil. Pas l’image, parce que même si tu sais que j’y suis sensible, j’ai appris à mes dépens qu’il ne faut que rarement faire confiance à ce que t’offre l’éditeur, ou plutôt le concepteur ou la conceptrice de la couv. Cette fois-ci, donc, c’est le nom qui a accroché mon regard. Forcément. Bradbury, ça m’a parlé.

Mais Jamey n’a rien à voir avec Ray.

C’est ballot, mais ça fait rien.

Donc, Gallmeister continue de me proposer des romans d’auteurs parfois complètement inconnus, et j’aime bien ça.

Un roman de chasse, de nature, et de communion avec l’univers parfaitement maîtrisé.

Et quand je te dis que c’est maîtrisé, tu peux me croire, tu me connais. Je suis pas très dithyrambique comme garçon.

Le pitch, comme d’habitude, on s’en cogne un peu. Tu sais que ça me gonfle de raconter une histoire que je te conseille de découvrir, mais bon. J’essaye de t’en dire deux ou trois mots.

C’est de l’Alaska que te cause M’dame Bradbury. Comme David Vann. Je commence à croire qu’il y a un nid, là-bas, avec des écrivains pour de vrai. J’imagine assez les cours d’anglais avec les profs qui se disent que l’Alaska va être connu dans la globalité de l’univers grâce à ces gens qui écrivent des maux sur le papier.

Donc, le pitch.

L’Alaska, des chiens de traîneaux, des traîneaux, la forêt, la neige, l’hiver, des lacs gelés, des animaux qu’on chasse, et qu’on peut manger si on a faim, des méchants.

Voilà.

J’ai bon comme pitcheur ?

Ah, j’ai oublié un truc.

Tracy.

Tracy, c’est elle qui te raconte l’histoire. C’est une ado. Elle a dix-sept ans, et elle fait des trucs bizarres, des trucs que même King aurait sans doute pu déposer dans un de ses romans quand il écrit sur les choses étranges de l’univers et du Maine.

Bradbury, elle écrit à l’os. Je sais que c’est l’expression de Gérard, mais en même temps, je sais pas non plus comment te dire autrement ce que je pense d’un roman où il n’y a pas un mot de trop. Tu sais que souvent, il m’arrive de me faire chier au point de te dire que si t’achète pas tel ou tel livre de tel ou tel auteur, c’est pas très grave. Pas là.

Une seule voix, celle de Tracy, qui t’emporte au fond de la forêt, qui te fait partager le froid et la peur. Qui te fait partager la sauvagerie de l’existence que ses habitants vivent au quotidien dans ces confins du monde que tu connais, peut-être comme moi, uniquement à travers ces récits.

Tu te souviens de Jack London et de ses « Enfants du froid », ce recueil de nouvelles complètement extraordinaire qui a marqué mon adolescence et m’a fait découvrir London et cette écriture parfaite et sans un seul mot de trop ?

Tu te souviens de Jack London et de son « Peuple de l’abîme » ?

Pareil.

Je veux dire que Bradbury m’a donné la même impression d’écriture parfaitement aboutie. La même.

Et tu sais que quand je compare un écrivailleur à London, j’ai tout dit.

Tu te souviens aussi de David Vann et de « Sukwann island » ?

Tu l’as pas lu encore ?

Tu plaisantes ?

La suite :
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Sauvage

J'avoue ne pas savoir par où commencer.



Ce livre est inclassable.



Un roman fantastique ? Un thriller ? Un roman noir ? On n'en sait rien. Je ne saurais pas le classer.



Inexplicable.



Notre jeune Tracy est une fille de la nature. De la forêt. On peut même aller jusqu'à dire que c'est une sauvage.

Son père tente à coup de punitions, et de privations de l'empêcher de sortir dans SA forêt.

Mais au-delà d'un besoin psychologique, c'est une nécessité viscérale pour elle d'être en forêt. De chasser. Au sens propre. Vous découvrirez bien assez tôt de quoi il s'agit.



Inqualifiable.



Ce roman est puissant. L'histoire est angoissante et intrigante dès le début. Le suspens s'installe petit à petit, et notre curiosité grandit au fil des lignes, des pages. Les instincts carnivores, sauvages de cette jeune femme rendent le récit un brin fantastique. Impossible de lâcher ce livre.



Insensé.



Le don de Tracy paraît impossible. Je n'ai jamais rien lu de semblable. Je n'avais jamais rien imaginé de semblable. Ce don, ce lien avec les animaux, avec les gens, il est improbable.



Incompréhensible.



Il faut suivre. L'auteure alterne entre passé et présent, entre la première et la deuxième personne, et les changements de point de vue, il est parfois difficile de suivre. L'écriture est atypique, mais géniale.



Incertain.



À aucun moment on ne peut prévoir l'issue. Enfin si. On s'en doute. Mais à aucun moment on ne se doute des rebondissements qui peuplent cette histoire.



Incroyable.



Ce livre est incroyable. Dans les deux sens du terme. Incroyable dans le sens génial. Et In-croyable dans le sens pas croyable.



Tout ces mots prennent leur sens une fois notre lecture terminée.



Je me sens un peu bête là. Je ne sais pas quoi dire. Et à la fin de ma lecture je me suis même posée la question de savoir si oui ou non j'avais aimé. Maintenant je sais que j'ai adoré.



Tracy 17 ans. Vit en Alaska avec son père et son frère. Sa mère est morte. Elle a hérité d'un don tout particulier. Elle vit avec/pour ses chiens, pour ses courses de Musher. Pour sa forêt, pour la nature.



Un jour, tout bascule. Un homme l'agresse dans SA forêt. De là, rien ne se passe plus comme prévu.



Dans la lignée de Turtle, de Nell et Eva, Tracy marque les esprits. Certains ont trouvé des ressemblance presque dérangeantes entre ces livres, ce ne fut pas mon cas.

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Sauvage

❤️ ALERTE COUP DE COEUR ❤️

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On suit Tracy qui depuis que sa maman n’est plus là, cache « son don » à son père et son frère. Sa nature sauvage, qui pourtant prend de plus en plus de place. Un père qui ne peut la comprendre puisqu’il ne sait pas, un frère que l’on voit moins mais qui est présent pour sa sœur, et un inconnu qui va redonner un peu de vie à cette famille.

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On se sent vraiment en Alaska, en plein hiver, en pleine préparation de courses de traineau, dans cette forêt avec cette neige. C’est un récit qui donne cette illusion d’isolement et de frustration de ne pas pouvoir aller « chasser » ou courir comme le souhaiterai Tracy. Entre les non-dits, les interdictions, le deuil de cette maman parti trop tôt, la petite famille a du mal à se relever, et se comprendre. L’arrivée de Jesse peut tout changer, mais à quel point ?

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C’est un magnifique roman, avec une plume envoutante. Je me suis complètement immergée dans ce récit. Je me suis sentie proche de cette famille, et de Tracy. La fin est assez surprenante, mais dans l’esprit de cette jeune femme sauvage. Merci Gallmeister de m’avoir fait découvrir ce roman.
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Sauvage

Comme c’est souvent le cas chez l’excellent éditeur Gallmeister, il y a des héroïnes que l’on n’oublie pas de sitôt. A l’instar de Turtlle ou Fay, Tracy Petrikoff va immédiatement faire irruption dans l’imaginaire du lecteur et imprimer sa marque.



Tracy n’est pas une adolescente comme les autres. Déjà, elle vit au fond des bois, en Alaska, avec son père veuf et son frère, à l’écart des autres. Elle a des dons que les autres ne possèdent pas ; elle chasse comme personne, se passionne pour ses chiens de traineaux et les courses dans la neige. Tracy a été marquée par la mort de sa mère qui ne lui a laissé comme seul héritage 3 consignes et notamment celle ne jamais faire saigner un humain ; car sur les animaux, c’est une autre paire de manche !



Alors qu’elle se fait agresser en pleine forêt, elle se réveille couverte du sang de son agresseur qu’elle est convaincue d’avoir tué….



Il y a beaucoup d’étrangeté dans ce premier roman, souvent à la limite du surnaturel. On ne comprend pas forcément tout sur le moment ; on ne voit pas vraiment où l’on s’aventure à mesure que l’on s’installe dans cette lecture. Mais, une chose est certaine, ce livre a un magnétisme tel, qu’il nous entraine indubitablement à son terme ; lentement, mais surement.

A pas feutrés, souvent interrogative, parfois pas très rassurée, j’ai accompagné Tracy dans son monde intérieur et dans l’immensité des forêts glacées et enneigées d’Alaska avec ses chiens auxquels elle voue un amour presque charnel.



J’ai aimé la relation filiale profonde entre Tracy et son père.



Je note également, l’excellente traduction de Jacques Mailhos, un habitué de la maison ; James Dickey, Edward Abbey, Benjamin Whitmer, Jim Tenuto, entre autres, c’est lui !!



Jamey Bradbury signe ici un premier roman très réussi, et prometteur, qui, pour moi sort un peu ce qui m’est habituellement plus familier. Et j’en redemande !


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Sauvage

Un roman initiatique qui m'a demandé quelques efforts pour m'immerger dans son ambiance. C'est un livre troublant que j'ai mis du temps à apprivoiser, mais c'est une fois de plus une réussite. Une écriture particulière mais au service d'une histoire tantôt fantastique, tantôt glaçante. Le personnage de Tracy est complexe et très bien travaillé. C'est un carton plein pour le décor, pour le chemin que l'histoire nous fait prendre et pour cette interrogation permanente de la nature profonde de notre âme. Un Gallmeister à lire sous le soleil ou au coin du feu, mais à lire si l'on aime la faune, la flore et/ou les grands romans d'aventure ! Elle a reçu le prix littérature monde 2019, et c'est largement mérité !



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Sauvage

Un premier roman déroutant et prometteur se déroulant dans les paysages aussi sauvages que magnifiques de l'Alaska.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et à appréhender son côté fantastique mais une fois passée les 50 premières pages, j'ai été happée par l'ambiance du roman et son atmosphère très particulière et par la personnalité étrange de l'héroïne. A lire !
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Sauvage

Tracy, 17 ans, vit dans une maison isolée au cœur de la forêt en Alaska avec son père et son jeune frère. L’adolescente rebelle se retrouve exclue de son établissement scolaire suite à une bagarre. En dépit des interdictions, la jeune fille préfère passer ses journées dehors à chasser dans les bois ou à s’entraîner pour réaliser son rêve, participer à une célèbre de course de chiens de traîneaux, tout comme son père, un ancien champion musher.



C’est lors d’une de ses escapades en forêt qu’un événement va tout faire basculer et que Tracy prend soudainement conscience qu’elle va devoir vivre avec une part sauvage d’elle-même, un aspect animal de sa personnalité qui va peu à peu prendre le dessus.



Une intrigue noire, des rebondissements surprenants, des descriptions époustouflantes qui nous transportent dans un cadre de toute beauté, une nature omniprésente et une atmosphère troublante.



Tracy, qui nous livre son quotidien, est une héroïne au tempérament fort. Aller dans la forêt est pour elle une nécessité, un besoin vital. Une histoire de transmission également, très intense qui pourra peut-être en déranger certains mais qui, pour ma part, m’a totalement conquise.



Un roman unique, lancinant, qui mêle habilement les genres. Un récit initiatique où le surnaturel s’imbrique à une tension qui monte et ne vous lâche plus.



Une histoire singulière et extrêmement envoûtante qui nous entraîne au cœur des majestueux paysages enneigés de l’Alaska. Grâce à une plume talentueuse, à une héroïne fascinante et mystérieuse, ce premier roman m’a captivée de bout en bout.
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Sauvage

Tracy, une héroïne atypique, singulière et tellement, tellement attachante. Une chasseuse. Elle connait la forêt comme sa poche, elle n’a peur de rien, ni du froid (mais en Alaska qui craint le froid ?), ni de la nuit, ni des animaux sauvages, ni de la solitude. Elle a en elle une force, une puissance, une sauvagerie inquiétante et en même temps fragile.



A dix-sept ans, presque dix-huit, elle passe plus de temps dehors dans la forêt que chez elle, au chaud près d’un poêle. Elle a une connaissance des chiens de traîneau presque innée. Elle a un sens aigu de l’observation. Mais un événement survenu un jour qu’elle traquait un écureuil, va faire basculer sa vie. Le doute, l’angoisse va la contraindre à davantage de méfiance, elle ne pourra plus lâcher prise jusqu’à l’inéluctable.



J’ai rarement lu une histoire aussi singulière. Il ne faut rien en dire, il ne faut rien connaître de Tracy, de sa mère, avant d’attraper ce livre, parce que l’auteure lève le voile sur leurs secrets, millimètre par millimètre. Et l’on s’étonne ! Ai-je bien compris ? On revient en arrière, on relit certains passages. Non, c’est bien ça. C’est bien ce qu’elle a fait. Et plus loin, l’auteure conforte nos intuitions, nos craintes, et tout ça, de manière naturelle, comme si c’était ordinaire. Ce qui pourrait sembler un peu gore, ne l’est pas sous sa plume.



Un roman d’initiation, oui, c’est indéniable, cette jeune fille se cherche, apprend d’elle, des autres, des animaux, se questionne. Flirtant avec le fantastique dit la quatrième de couverture, certes, un peu, et c’est d’ailleurs ce qui donne ce ton si particulier. Ce que vit ce personnage, ce qu’elle est, sa nature profonde, c’est justement son côté animal, sauvage. On s’éloigne un peu du réel, mais tout est tellement imbriqué l’un dans l’autre qu’on ne sait plus, qu’on ne sait pas.



Ce roman, je l’ai dégusté, je l’ai savouré, j’en ai bu la substantifique moelle. Il m’a profondément émue, touchée, chahutée, perturbée. J’ai lu trois fois les dernières pages, pour être sûre d’avoir bien tout compris et pour ne pas le quitter. J’ai tant couru avec les chiens dans la neige, j’ai tant chassé au côté de Tracy, tant posé de collets, tant regardé les ciels étoilés, tant aimé ce froid glacial… moi qui n’aime ni la chasse, ni les chiens, ni le froid… Ce roman m’a emmenée là où je ne serais jamais allée dans la réalité. Ma vie virtuelle est décidément bien foisonnante !
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Sauvage

Jamey Bradbury est née en 1979 dans le Midwest et vit en Alaska depuis quinze ans. Elle a été́ réceptionniste, actrice, secouriste et bénévole pour la Croix Rouge. Elle partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et l’engagement auprès des services sociaux qui soutiennent les peuples natifs de l’Alaska. Sauvage, son premier roman, vient de paraître.

Tracy, dix-sept ans, vit avec son jeune frère et son père en Alaska. Sa mère est décédée depuis peu. Une maison éloignée du village et en bord de forêt. Son père tient un chenil qui connait des difficultés financières et lui comme sa fille ne pensent qu’à participer à l’Iditarod, la fameuse course de chiens de traîneau. La jeune fille ne vit que pour la chasse et ses chiens avec lesquels elle part pour de longues courses en solitaire à travers les bois enneigés. Un jour, attaquée en forêt, elle reprend connaissance couverte de sang, persuadée d’avoir blessé à mort son agresseur. Ne révélant rien à son père, ce secret commence à la hanter… Peu de temps plus tard, Jesse, un jeune gars débarquant d’on ne sait où vient proposer ses bras contre un logis.

Bigre ! Quel étonnant roman ! Si vous aimez être surpris, si vous vous régalez quand chaque page porte en elle un je ne sais quoi d’intrigant qui vous pousse à continuer, vous allez être comblé avec ce bouquin écrit d’une plume trempée dans le sang.

Juste quelques bribes de l’intrigue : le mort n’est pas mort, Jesse cache un secret intime costaud (Etrange hasard, le même que celui lu récemment dans Made in Trenton de Tadzio Koelb) mais qui n’est rien comparé à celui de Tracy ! Et c’est là que la romancière fait très fort, son héroïne devenant personnage de roman tendant vers le fantastique et ça fonctionne parfaitement. Normalement j’aurais calé devant ce type de ressort narratif, mais ici le fantastique m’a semblé plausible car Jamey Bradbury maîtrise son écriture et tout le livre en bénéficie à plein. Un style tout en délicatesse et sentimentalité (mais sans mièvrerie) où les faits sont dits à demi-mot, effleurés, voire laissés à l’interprétation du lecteur du moins dans un premier temps.

Au fur et à mesure que le lecteur avance dans le roman il ne fait que s’interroger. Tracy vit-elle réellement ce qu’elle dit, ne seraient-ce pas fantasmes d’adolescente ? Et c’est quoi ces histoires de chasse où elle boit le sang de ses prises (vampirisme ?) et s’imprègne des pensées des bestioles tuées, ai-je bien compris ce que j’ai lu ? La gosse a du caractère et ne manque pas de ressources, habituée à vivre à la dure dans la nature sauvage en solitaire, très souvent en colère comme le sont les ados.

Jamey Bradbury tisse son ouvrage avec habileté, mêlant avec talent tous les sujets abordés : la nature, l’univers des mushers, ces conducteurs de traîneau à neige tiré par un attelage de chiens, les rapports psychologiques entre les personnages, les liens qui vont rapprocher Tracy et Jesse, les belles pages où la jeune fille se souvient de sa mère et du « talent » qu’elles partagent. Et en fil rouge, c’est le cas de le dire, ce sang qui nourrit le livre et l’irrigue de mystère.

Nous avons donc là un bon roman mariant Nature Writing, Fantastique et Thriller sans que cela paraisse artificiel, il est bien écrit, le sujet est très original et comble de satisfaction, bien que flirtant avec des points qui d’habitude me rebutent, je me suis laissé capté et emporté par ce livre dont même la fin est réussie, ou du moins pas ratée. Pour un premier roman, chapeau !

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Sauvage

Tracy Petrikoff, dix-sept ans, vit en Alaska. Elle y habite avec son père, Bill, et son frère, Scott. Elle est passionnée de courses de traîneaux avec ses chiens.

Elle veut concourir à la course de l’Iditarod en junior. Puis, quelques jours après ses dix-huit ans, à l’Iditarod, course ouverte seulement à ceux qui ont dix-huit ans et plus.



Elle aime, aussi, sortir avec son traîneau, juste pour avoir le plaisir de s’enfoncer dans la forêt, dans la neige… Cette forêt a été de tout temps son jardin d’enfant, un refuge pour elle.



« Il y a de la satisfaction à courir vite. Quand vous courez vous allez quelque part, mais vous laissez aussi un autre lieu derrière vous. Il y a cette sensation qui se pose sur vous comme une couverture. Elle vient se draper autour de votre esprit et fait taire vos pensées, de sorte que vous pouvez cesser d’écouter les voix qui parlent dans votre tête, et vous concentrer sur le bruissement des buissons ou les petits cris d’un écureuil dans les frondaisons. Je cours aussi vite que je peux aussi longtemps que je peux. Mon esprit part ailleurs, et je ne suis plus qu’une respiration, des os, des muscles. C’est une sensation sereine et précise, puissante et pleine d’énergie, tout cela en même temps.

C’est comme ça que j’évacue la colère et les soucis, comme un chien s’ébroue pour se débarrasser de l’eau sur son pelage. C’est comme ça que je me vide pour me remplir après. » (page 22).



« Sauvage » est une grande histoire d’amour entre un père et sa fille, un passage de témoin. Bill lui a tout appris et Tracy est une véritable musher dans l’âme, dans son corps, dans ses veines.

Elle est toujours enthousiaste pour s’occuper des chiens, les nourrir, les panser… et cela depuis toute petite.



Tracy est pourvue d’un don hors du commun. C’est à ce moment là que le roman plonge dans le fantastique. « J’ai senti quelque chose de sauvage monter en moi… » (page 58). Mais je ne vous en dirai pas plus ; à vous, lecteur, de découvrir cette partie de l’histoire.



Ce premier roman est à la croisée de plusieurs genres (nature writing, fantastique, thriller).

L’auteure, Jamey Bradbury, convoque tous nos sens, dans ces grands espaces blancs d’Alaska.

A travers les pages de « Sauvage », elle nous donne la véritable sensation de courir avec son héroïne : nous entendons le bruit de pas des chiens sur la neige, leur halètement, leurs aboiements parfois quand ils flairent un animal ; le crissement des patins du traîneau.

Nous sentons l’air glacé rentrer dans nos poumons.

Nous voyons la nature parée de blanc, des sapins immenses, la forêt tellement touffue qu’elle est infranchissable.

Ceux qui arrivent à s’acclimater à cette terre sont les plus heureux : des kilomètres et des kilomètres de nature vierge ; à marcher, à courir avec ou sans traîneau…. la liberté totale !



Il ne faut pas faire l’impasse sur la sauvagerie de ces espaces, des hommes qui y habitent, la dureté d’y vivre. Ce magnifique paysage peut-être mortel si ses habitants relâchent leur vigilance. Ils doivent être préparés à affronter toute éventualité. Tout est rendu plus difficile par, justement, les distances, le climat très froid.

Cela reste l’Alaska, avec son territoire souvent inhospitalier.

Tracy y chasse et pose des pièges comme au temps de Jack London, ou presque.

La sauvagerie se retrouve à l’intérieur des hommes, sous des formes différentes. « On ne peut pas fuir la sauvagerie qu’on a en soi. » (page 256).



Je terminerai en adressant un grand merci aux Editions Gallmeister qui nous offrent des livres magiques, avec des histoires hors des sentiers battus.

L’année dernière, nous nous étions passionnés pour Turtle dans le livre de Gabriel Tallent « My Absolute Darling ».

Cette année, nous faisons la découverte de Tracy dans le roman de Jamey Bradbury « Sauvage ».

Les points communs s’arrêtent là. Vous le verrez, très vite, par vous même, en le lisant.



Bon vent à cette nouvelle pépite !
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Sauvage

Waouh, on ne s'ennuie jamais, dans ce roman aux relents de fantastique, qui met en scène la jeune Tracey, 17 ans au début du roman, qui n'aime rien tant que chasser en forêt et conduire un traîneau à chiens, en Alaska. Après la mort de sa mère, qui lui a transmis son 'pouvoir', la vie de la jeune fille et de sa famille a changé. Elle a été renvoyée de l'école et, comme punition, son père lui a interdit de sortir. Évidemment, elle désobéit et elle ne pourra pas raconter sa mauvaise rencontre dans la forêt ; son mensonge aura des conséquences dramatiques pour la suite.

Véritable roman d'apprentissage, Sauvage nous place au plus près du ressenti de Trace, comme son père la surnomme, et on comprend ses questions, ses hésitations et on aimerait l'aider à prendre les meilleures décisions. L'élément fantastique est tellement bien intégré qu'on y croirait presque, tant l'histoire est racontée avec naturel. Les personnages secondaires sont excellents aussi.

Aventure, nature writing, un soupçon de vampirisme, je recommande vivement cette lecture.
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Sauvage

Tracy est une adolescente un peu étrange. Elle vit avec son père et son frère dans la nature sauvage de l'Alaska. La forêt est toute sa vie, c’est son refuge : chasser, faire courir les chiens, piéger les animaux. Elle est aussi passionnée de course de traineaux avec chiens, elle rêve de participer à la grande course de l'Iditarod.

Sa mère décédée deux ans plus tôt lui manque beaucoup. Une mère qui la comprenait, qui lui avait édicté certaines règles : toujours rester en vue de la maison, rentrer à la maison pour le diner, ne jamais rentrer à la maison avec les mains sales et surtout ne jamais faire saigner quelqu’un.

Tracy est pourvue d’un don hors du commun. Elle a aussi un terrible secret. C’est à ce moment-là que le roman plonge dans le fantastique.

Un roman angoissant, une fusion entre le fantastique, le thriller psychologique, le roman d’apprentissage et le nature writing.

L’héroïne est oubliable.

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