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Critiques de Jacques Mazeau (105)
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J'ai entendu le chant des morts

Voici mon retour de lecture sur J'ai entendu le chant des morts de jacques Mazeau.

1996. À la mort de Gabriel, son père, ancien résistant, Pierre met la main sur le journal intime où celui-ci raconte, jour par jour, les événements dont il a été le témoin et l’acteur en août 1944, juste avant la libération de Forcalquier, en Haute-Provence.

Stupeur : il découvre que Jeanne, sa mère, qu’il croyait morte en couches, a été torturée et assassinée par des miliciens, juste après sa naissance.

Qui était vraiment Jeanne ? Qui furent les auteurs de cet acte abominable ? Qui en fut le commanditaire ? Quel rôle joua au juste Abel, le braconnier qui accompagna Gabriel dans sa quête des meurtriers ?

Des questions qui vont trouver leurs réponses au fur et à mesure des écrits de Gabriel et de Jeanne..

J'ai entendu le chant des morts est un livre passionnant comme je les aime. Il est vrai que j'apprécie tout ce qui se rapporte à la seconde guerre mondiale, ce roman ne pouvait que me plaire.

Surtout quand ça parle de résistance, de secrets de famille, de vengeance..

Tout est réunit ici pour me captiver et ça a vraiment fonctionné.

Pierre découvre la vérité sur sa famille, notamment sur sa mère Jeanne, à la mort de son père Gabriel.

Stupéfait, en lisant les écrits de son père et les lettres de sa mère il découvre le passé de sa famille.

Et, il découvre, entre autre, que sa maman n'est pas morte en couche comme il le pensait ! Pourtant on lui a toujours affirmé.

Mais parfois, les secrets de famille ont la vie dure et il n'est pas toujours évident de dire la vérité..

L'histoire est très bien ficelée, la guerre bien retranscrite. L'écriture est fluide et très parlante ; j'avais l'impression de vivre les mêmes aventures que les personnages.

Je ne connais pas Jacques Mazeau mais je le relirais avec plaisir.

Le chant des morts est un excellent roman que je vous recommande sans aucune hésitation.

Ma note : un énorme cinq étoiles bien mérité :)

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J'ai entendu le chant des morts

“Je m'appelle Pierre. Hier, j'ai enterré papa au cimetière de Forcalquier. Il y avait pas mal de monde pour l'accompagner jusqu'à sa sépulture. Quelques membres de la famille, mais surtout d'anciens résistants bardés de décorations et arborant fièrement le drapeau français.”



Banon, Provence, 1996. Gabriel, ancien résistant, vient de décéder. Pierre, son fils, se rend dans la vieille maison de famille inhabitée depuis la guerre. C'était celle de Gabriel et de Jeanne en 1944. Après la guerre, l'homme ne s'y est plus rendu. Tout est resté à sa place. Pierre n'a jamais eu le droit d'y aller. Cette maison fait partie du passé. Elle abrite tous les souvenirs de son père. Maintenant qu'il n'est plus, il découvre les lieux pour la toute première fois.



“J'éprouve une vive appréhension. Comme si j'allais ouvrir la boîte de Pandore d'où jailliraient mille secrets.”

Il explore alors les lieux, touche les meubles, fait le tour des pièces, découvre des cachettes comme si le temps s'était arrêté. Dans le grenier, il trouve des malles. Dedans, se trouvent de vieux journaux datant des années 1940, des lettres et des albums photos avec quelques clichés de sa mère, décédée après sa naissance.



Puis, il trouve un cahier rédigé par son père en 1947, soit trois ans après les faits. Et sur la page de garde, il y a une dédicace : “A toi, Pierre, mon fils chéri, pour que tu saches la vérité. Elle éclairera ton passé, mais aussi ton présent. Papa.”



“J'ai entendu le chant des morts” est un livre sur la guerre, la résistance et les secrets de famille. C'est l'histoire d'un père qui n'a jamais dit toute la vérité à son fils. Cette vérité est celle de Jeanne, la mère de Pierre, décédée quelques minutes après sa naissance. Mais ce n'est pas l'accouchement qui l’a tué. La vérité est bien plus terrible.



Nous remontons ainsi le temps, à quelques semaines du débarquement et de la libération de la Haute-Provence. Nous sommes alors en août 1944, période où tout a basculé. On y lit comment la guerre a engendré la folie et la monstruosité des hommes et comment l'amitié s'est transformée en haine.



Lu en un après-midi grâce à une écriture fluide, ce roman m'a complètement happé. L’histoire est immersive par son intrigue et les thèmes abordés que sont la trahison, la vengeance et la violence en temps de guerre.



Un suspense historique poignant.




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La Ferme d'en bas, tome 3 Le Retour de Jean

Julia vit à Paris avec ses trois enfants, Léone, René et Anna quand elle reçoit un télégramme lui annonçant la mort de sa belle-mère Clémence. C’est donc tout naturellement qu’elle retourne à Narcy (Nièvre) pour l’enterrement. Mais l’enterrement ne se passe pas comme il le faudrait. Là, au cimetière, elle retrouve son ancien amant, Jean, qu’elle n’avait pas revu depuis une quinzaine d’années et qui est le véritable père de la jeune Anna. Jean, ce saisonnier qu’elle avait aimé, Jean avec qui elle avait trompé Léon son mari.

Le retour à Narcy chamboule également Léone qui ne comprend pas pourquoi elle ne sait rien de la disparition de son père, ni pourquoi tous les membres de sa famille se taisent des qu’elle évoque celui-ci. Une grande colère la saisit, ses rapports avec sa mère deviennent houleux et les affrontements quasi-quotidiens, surtout quand Julia décide de revenir vivre à la campagne et de créer un nouveau foyer avec son ancien amant, et tout cela avec la bénédiction des anciens...



C’est sur fond de lendemain de guerre que se déroule cette histoire. On y retrouve les conditions de vie de l’époque, la vie à la ferme notamment. Mais ici, ce sont surtout de secrets familiaux dont il est question, secrets que les jeunes générations ne comprennent pas et rejettent, secrets qui bouleversent les rapports sociaux et font éclater les familles plutôt que les rassembler. Une famille qui semble reproduire inlassablement les mêmes erreurs et se complaire dans la fange du passé. Une famille au demeurant peu sympathique, à part peut-être la petite Anna qui peu à peu s’éloigne de ce milieu sordide. Les conflits de générations sont bien représentés et la fougue des jeunes se heurte à l’immobilisme et aux traditions rigides des anciens.



Bref, un roman régionaliste agréable, mais pas d’une teneur inoubliable, une lecture facile et rapide qui permet de rester bien au chaud quand souffle le grand vent d"hiver...


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J'ai entendu le chant des morts

1996. Le lendemain des obsèques de son père, auxquelles ont assisté des anciens résistants, Pierre pénètre, pour la première fois, dans une maison que possédait Gabriel. Il suppose que la bâtisse n’était qu’un refuge. « Connaissant ce dernier, je n’anticipe d’ailleurs pas un secret lourd et terrible. » (p. 9) Son père était simplement un « taiseux ». Il « avait été un des responsables du maquis du Contadour » de 1942 au Débarquement en Provence, mais il refusait d’en parler.



Pierre a préféré être seul pour se plonger dans les souvenirs paternels. Dans des malles, il découvre des jouets, du linge de maison, des photos, etc. Ainsi qu’il l’escomptait, il ne découvre aucun secret. Quand soudain, il découvre un cahier d’écolier, sur lequel son père a noté : 5 août-19 août 1944. Sur la page de garde, une dédicace est adressée à Pierre.



Le récit de Gabriel débute le 5 août 1944. Il avait rejoint le maquis le 30 octobre 1943. Pour protéger Jeanne, son épouse, cela fait 9 mois qu’il ne l’a pas vue. Mais à l’approche du Débarquement en Provence, il lui rend une visite. Stupeur : elle n’est pas dans leur maison. Il apprend alors qu’elle a été torturée et assassinée. Le bébé qu’elle portait est vivant. Avant de mourir, elle a révélé les noms de ses tortionnaires à un ami. Gabriel est déterminé à les faire avouer et à les tuer.



Dans son journal, il relate sa traque, ses actions, ses sentiments et ses pensées. Il est accompagné d’Abel, un braconnier que le hasard a mis sur son chemin. Le rythme est haletant, car lui-même, en tant que maquisard, est une proie. Des pièges lui sont tendus, des faits lui sont cachés, des mensonges sont proférés. Forcé d’accorder sa confiance, il est trompé. Mais Jeanne doit être vengée, la France doit être libérée. J’ai été meurtrie par ses épreuves et bouleversée par son engagement. Des évènements m’ont interpellée, mais Gabriel ne les connaissait pas au moment des faits (il a raconté son histoire en 1947).



Le dernier quart du carnet est intitulé Livre de Jeanne. Elle relate de nombreux éléments que Gabriel ne possédait pas, lors de sa quête. Ses lettres éclairent les neuf mois précédant sa mort. Lors de leur lecture, le choc est immense. J’ai été, extrêmement, remuée par le vécu de cette femme menacée. Sa dernière missive livre sa vérité…



J’ai adoré J’ai entendu le chant des morts.


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La baie des trépassés

Dans les années 80 (je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans...), j'étais grande amatrice de romans du terroir et à cette occasion, j'ai souvent pu apprécier la plume de Jacques Mazeau. Depuis, mes goûts littéraires ont totalement changé et je me suis tournée vers le genre policier, pourvoyeur de beaucoup plus d'adrénaline. Quand, à la médiathèque communale, j'ai vu un polar (le premier) signé de cet auteur, je me suis laissée tenter sans hésitation. Est-ce moi qui suis devenue plus exigeante en matière de lecture ou est-ce un genre qui ne convient pas à Jacques Mazeau ? Peut-être les deux, en tous cas, si j'avais aimé l'écrivain régionaliste, je n'ai pas apprécié l'auteur de polars.



Le cadavre d'une femme rejeté par la mer, un groupe de musiciens aux mœurs très libres, quelques pêcheurs pour faire local, un commandant de police préoccupé par ses déboires sentimentaux, et voilà le pitch du roman. Je vous préviens, dans ce coin de Bretagne battu par les flots (je n'ai pas trouvé que le décor était vraiment mis en avant), on ne s'ennuie pas, tout le monde passe son temps à étudier le potentiel sexuel de l'autre, flics y compris. Il faut dire que les personnages, surtout les femmes, sont de perpétuelles invitations au plaisir. Moi qui pensais respirer l'air iodé de la Bretagne, j'ai plutôt perçu des relents de sexe, drogue et rock n' roll. L'essentiel du temps se passe en interrogatoires, suivis des réflexions des flics entre eux, suivies d'une galipette du commandant et de sa collègue et on recommence. C'est long, ça ne décolle pas et le dénouement est en aucun cas surprenant. Vraiment, ça peut le faire si vous n'avez pas envie de vous prendre la tête sur la plage...



Une déception qui se solde par un 6/20. L'écriture de romans policiers est un art qui ne s'improvise pas, chacun sa spécialité.



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Le pré aux corbeaux

Fut une époque où j’adorais les romans du terroir ; ça m’est passé.

Retour avec Le pré aux corbeaux.

Bon, c’est sympathique, c’est l’été, pas de prise de tête.

Tension familiale à la ferme après le décès du patriarche et son maudit testament qui sème la zizanie.

Pas désagréable, sans plus.

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Le Domaine des Quatre-Vents : La Ferme de l..

Un des avantages de cette lecture (voire le seul), c’est que ma PAL est enfin débarrassée de ce gros volume. 572 pages, mais, fort heureusement, c’est écrit gros.

Alors, l’histoire se passe dans une ferme, dans les années trente. Des femmes mortes ou parties. Ne restent que le grand-père le père, la fille et les employés.

A dix-huit ans, la fille comprend que de lourds secrets pèsent sur la famille et le désamour se transforme en haine et en vengeance.

L’écriture est des plus classiques et laisse peu de place à l’imaginaire, ça se lit comme si on voyait les images, avec moultes descriptions.

Beaucoup de clichés, de contradictions, d’incohérence. Des grosses ficelles. Les sentiments évoluent sans trop de finesse.

Bref, un plus que moyen « roman de gare », et je ne pense pas lire d’autres romans de Jacques Mazeau. J’ai quand même fait l’effort avec trois !

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J'ai entendu le chant des morts

Un roman policier historique où il est question de trahison et de vengeance dans la France de l'après seconde guerre mondiale !



1996. À la mort de son père, ancien résistant, Pierre met la main sur son journal intime où Gabriel raconte, jour après jour, les événements dont il a été le témoin et l’acteur en août 1944, juste avant la libération de Forcalquier, en Haute-Provence.



Stupeur : il découvre que Jeanne, sa mère, qu’il croyait morte en couches, a été torturée et assassinée par des miliciens, juste après sa naissance. Elle a laissé des lettres où elle raconte sa version des faits.



Qui était vraiment Jeanne ? Qui furent les auteurs de cet acte abominable ? Qui en fut le commanditaire ? Quel rôle joua au juste Abel, le braconnier qui accompagna Gabriel dans sa quête des meurtriers ?



Questions auxquelles les écrits de Gabriel et les lettres de Jeanne, des années plus tard, apportent une réponse : la guerre, hélas, n’enfante pas de héros. Seulement des victimes…



Je remercie @leseditionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman captivant.



La structure narrative est divisée en deux parties : la première raconte la version des faits grâce au journal intime de Gabriel, le père de Pierre et la seconde est composée de lettres écrites par Jeanne, sa mère, qui nous livre sa vérité. Même si j'ai trouvé que la première partie était plus rythmée grâce aux scènes d'action que la seconde, j'ai été emportée par cette intrigue qui m'a un peu fait pensé au film "La Maison assassinée".



Les personnages de Gabriel et Jeanne sont émouvants et attachants grâce à leur portrait psychologique très détaillé qui permet au lecteur de s'identifier à eux facilement. Dommage que le dénouement soit un peu abrupt car je m'attendais à ce que Pierre, le fils, nous témoigne ses sentiments après avoir lu les deux récits de ses parents. Du coup, j'ai trouvé que la fin était un peu inaboutie.
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Nuremberg 46

Ce roman traînait sur mes étagères depuis de nombreuses années et en est enfin sorti.

Dans ce roman, nous suivons Rachel, jeune femme juive qui a perdu ses parents pendant la guerre et qui a été embauchée en tant que traductrice pendant le célèbre procès de Nuremberg. Pendant ce procès, elle va faire la connaissance de plusieurs personnes qui lui inspireront plus ou moins confiance, mais elle va surtout faire la connaissance de Boris, soviétique chargé de surveiller les accusés pendant le procès. Ils vont follement tomber amoureux l'un de l'autre, mais leur amour est très mal vu, la guerre étant certes terminée, mais pas depuis assez longtemps pour que toutes les rancoeurs soient effacées.

J'ai bien aimé ce roman qui se lit tout seul, les pages se tournent toutes seules et l'écriture de l'auteur est plaisante. Je me suis tout de même posée une question à la fin, l'épilogue laisse penser que cette histoire est vraie, mais rien ne le confirme dans le livre.
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Merci Madame Royal

Dans ce petit volume d'à peine 130 pages, Jacques Mazeau nous explique l'OPA de Ségolène Royal sur le Parti Socialiste, à partir de septembre 2005, qui la conduira à être désignée candidate aux élections présidentielles de 2007 ; avec le résultat que l'on sait.

"Merci Madame Royal" est en fait le récit d'une imposture, un pamphlet vif et argumenté de la part d'un vieux militant du PS contre - ce sont ses mots - une madone aux accents de télé-évangéliste qui bousculera les codes de la gauche jusqu'à les rendre incompréhensibles par les plus fervents militants du Parti.

Un modèle de littérature engagée.
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Le pré aux corbeaux

Un petit roman sans prétention mais que j'ai lu sans grand plaisir non plus. C'est cousu de fil blanc et les personnages sont gentils ou méchants. Il y a évidemment au départ un patriarche injuste et la vie de toute la famille s'en trouve affectée.
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J'ai entendu le chant des morts

J'ai entendu le chant des morts de Jacques Mazeau est un roman captivant sur la seconde guerre mondiale.

A la mort de son père, Pierre découvre un journal intime écrit par son père Gabriel, pour que celui ci soit au courant de ce qu'il s'est passé lors de sa naissance en pleine guerre. Gabriel était engagé dans la résistance et avait coupé les contacts provisoirement avec Jeanne pour que celle ci ne soit pas importunée par son engagement.

Lorsqu'il apprend que celle ci a été brutalisée et torturée par ses amis, il ne comprend pas et cherche vengeance. Il va faire la rencontre d'Abel, résistant également, qui va l'aider.

Le dernière partie du livre, ce sont les lettres que Jeanne a écrit à Gabriel, et qu'elle a cachée se sachant menacée.

C'est une très belle histoire poignante, pas de temps mort, c'est un livre qu'il est difficile de lâcher une fois commencé.

Merci net galley et l'Archipel.

#Jaientendulechantdesmorts #NetGalleyFrance



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Le Domaine des Quatre-Vents : La Ferme de l..

je viens de finir ce livre.Traine trop en longueur. C'est même horrible ce qu'il traine , à tel point qu'on a le temps de s'imaginer la suite et la deviner.

Trop de détails sur les morts.

Je vais acheter la suite car apparemment il est mieux que la ferme de l'enfer. Mais je suis sur ma réserve !
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Le Domaine des Quatre-Vents : Amères récoltes

Troisième volume de la saga d'Emma de la Vernière, à l'instar des deux premiers ouvrages , plein de rebondissements, il appelle un quatrième volet !

Est-il publié , si non sera-t-il écrit?



un lecteur accro et impatient
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La rumeur du soir

J'ai adoré après j'ai lu beaucoup de livres de cet auteur. C'est par ce livre que j'ai découvert cet auteur. Il écrit beaucoup d'intrigues du terroir. C'est mon livre préféré de lui. C'est l'histoire d'une rumeur et la victime n'est pas celle que l'on pense...
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Le Domaine des Quatre-Vents : Le Vent de la..

Le vent de la colère /Jacques Mazeau



Voici la suite de la ferme de l'enfer de Jacques Mazeau. J'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir les aventures de Emma, Hippolyte et Émile.

Quelque temps avant de mourir, Émile a modifié son testament en faveur de Marie, l'institutrice avec qui il a noué une relation passionnée. Cette situation va fortement déplaire à Emma qui va faire tout ce qui est en son pouvoir pour se débarrasser de cette petite intrigante....

Voici un roman qui se lit bien. Si vous êtes passionné par les histoires de familles, vous y trouverez votre bonheur. Cependant, ce livre ne me laissera pas en souvenir impérissable mais je suis bien décidé à me lancer dans la lecture du troisième et 4e tome.
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Le Domaine des Quatre-Vents : La Ferme de l..

La Ferme de l’enfer de Jacques Mazeau



Cette fois- ci, je me suis retrouvé dans une ferme où règne un rapport de force permanant. Je suis plongé dans un monde d’hommes où tout est affaire de « couilles », de muscles et de puissance. Les femmes ont soit passé l’arme à gauche, soit ont fui tout simplement. Ne restent que le grand-père, le père et la petite fille, Emma qui, en tant que jeune femme redoutable et émancipée cherche à reconstruire le puzzle d’un passé douloureux qui a détruit une famille entière.

Pourquoi lire « La Ferme de l’enfer de Jacques Mazeau ?

Chers lecteurs ; cette saga rurale est composée de trois tomes, contenant des ingrédients tels que des non- dits, haine farouche, vengeance.

Les critiques que j’ai lues soulignaient que ce roman contenait beaucoup de passages inutiles. . Je n’ai pas éprouvé cette même sensation. J’ai trouvé que l’écriture était fluide. De plus, rien qu’en lisant le titre, je me suis posé la question de savoir comment je me représentais l’enfer. Ce qui m’a donné envie de lire ce livre.

Pour l’auteur Jacques Mazeau, l’enfer est représenté par une simple ferme. Pour ma part, je vois une cocote minute, renfermant un terrible secret inavouable prête à exploser à tout moment, provoquant d’énormes dégâts psychologiques.

Et vous mesdames et messieurs, comment vous imaginez- vous ?


Lien : https://www.babelio.com/monp..
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Disparitions, Tome 1 : Retour aux sources

En abordant cette lecture, je ne savais pas qu'il s'agissait d'une adaptation d'un feuilleton télévisé que je n'ai d'ailleurs pas vu. Pourtant, dès les premières pages, cela me rappelait incontestablement ces sagas qui emplissent notre écran. J'ai trouvé qu'il y avait un goût de "Dolmen" c'est à dire quelque chose entre l'énigme policière sur la résolution d'un meurtre et le fantastique mâtinée d'ésotérisme. Ici, on se transpose dans la région toulousaine et de ses légendes cathares pour changer un peu de registre. Oui, je commençais à être gavé des légendes bretonnes !



Ce n'est pas inintéressant loin de là. Cependant, cela reste une lecture qui n'apportera pas grand chose au final. Oui, il y a incontestablement une part de divertissement car c'est suffisamment accrocheur. Correct mais sans plus ...



En effet, on retombe sur des personnages maintes fois caricaturés et des situations déjà archi-revues. Je n'aurais sans doute pas dû enchaîner avec l'oeuvre de Marc Malès à savoir Sous son regard car cela ne tient aucunement la comparaison, pourtant dans un même registre un peu polar. C'est comme si vous mélangiez du nectar avec quelque chose de relativement ordinaire. C'est clair que cela n'aura pas le même goût !



En plus, je n'ai pas apprécié de voir un second tome avec un autre dessinateur qui a tenté de se rapprocher du style du premier afin qu'on puisse au minimum reconnaître les différents personnages. La raison était de diffuser le tome 2 à un mois d'intervalle comme dans les feuilletons où il ne faut pas trop laisser de temps pour la suite ...
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La Malédiction de Bellary, tome 1 : Le Fils d..

Je suis heureux de poster une belle série de la collection Vécu que je viens de découvrir et qui est franchement bien. C'est dommage qu'une telle oeuvre soit passée totalement inaperçue d'autant qu'elle n'est pas très ancienne.



Le sujet principal concerne une malédiction terrible, sans rémission possible, qui va poursuivre les descendants d'une famille du XIIIème siècle à la Révolution Française tout en passant par le XVIème siècle et ses guerres de religion.



A l'origine, les auteurs voulaient aller jusqu'à nos jours. Ils ont préféré terminer la saga avec le troisième volet en lui donnant une tournure pour le moins inattendue qui relève le niveau général de la série après un excellent premier tome.



Cette malédiction se retourne également contre son auteur par une cruelle immortalité l'obligeant à revivre les mêmes évènements. Le pardon a ses vertus. Néanmoins, il y a toujours un prix à payer. La malédiction de Bellary est surtout une véritable tragédie.



Deux hommes se battent pour le coeur d'une femme. Jusque là, nous avons droit au classique trio infernal. Cependant, ce récit va nous livrer d'innombrables surprises tout en distillant des nuances intelligentes.



On pourra également féliciter le jeune dessinateur qui a réussi parfaitement à donner un trait graphique fin et élégant dont la grâce ne peut que séduire. Que dire également d'un découpage efficace introduisant un véritable rythme dynamique !



Cette trilogie sur fond historique que je vous conseille chaudement n'a certainement pas rencontré le succès espéré du fait d'une quasi-absence de promotion, noyée dans la masse des productions actuelles. Elle n'en demeure pas moins une excellente série qui fera passer un bon moment de lecture. Croyez-moi : cela vaut le détour !
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La baie des trépassés

Le corps d'une jeune femme est retrouvé, nu, sur le dos, les jambes légèrement écartées, sur une couverture. Elle a été étranglée, ses yeux sont bandés avec sa culotte. Le commandant Malville, assisté d'Aude, jeune stagiaire, va commencer par trouver l'identité de la victime. C'est chose faite assez rapidement, et l'enquête les dirige vers un groupe de rock du coin, dont le mari Louise, la victime, fait partie.



Franchement déçu par ce roman puisque j'ai déjà lu des livres de l'auteur que j'avais bien aimés : Brumes de sang, Les âmes obscures. Ce polar breton ne décolle jamais vraiment, les deux flics se contentent d'interroger les membres du groupe de rock, sûrs que le coupable est parmi eux ou parmi leur entourage proche. Ils font aussi pas mal de suppositions, un peu agaçantes parce que répétitives. Il y a aussi les moments de blues de Malville, tout juste séparé de Julie, mais qui suscite pas mal d'intérêt dans les yeux des locales et de sa collègue.



Jacques Mazeau s'est attaché à construire des personnages attachants, humains, qui doutent et travaillent méticuleusement. C'est bien, mais c'est long. Quatre cents pages qui pèsent et qui auraient mérité un régime minceur agressif pour devenir un (très) bon polar à lire d'une traite.
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